J'étais impatient de passer aux choses sérieuses, ce n'était pas dans mes habitudes et dans les habitudes des filles avec qui je couchais que de s'éterniser de la sorte. Baiser c'était simple pourtant! Tout son corps la démangeais mais quelque chose la retenait, je ne pouvais pas dire quoi, mais je souhaitais bien mettre le doigt dessus. La jeune femme me servit un verre de vodka et j'en pris une gorgée en même temps qu'elle. Pas l'alcool que je préfère, mais il faisait bien l'affaire! Joy se hissa sur la pointe des pieds pour s'asseoir sur le plan de travail, me laissant de l'espace entre ses cuisses, c'était intéressant, même très invitant. Sa question au sujet des filles est intéressante, ce qui m'amena à réfléchir plus longuement. -hum... Je dirais qu'il y a des filles plus faciles que d'autres. Payer c'est avoir ce qu'on veut facilement! Là, c'est de la découverte, de la séduction, du réel....
Je posai mes mains de chaque côté de ses cuisses tout en la regardant très attentivement. L'excitation grimpait très fort de mon côté et je voulais la même chose pour Joy. Elle devait se laisser aller...
- Et toi... qu'est-ce qu'une fille de ton genre se décide à aller dans un bar et d'y repartir avec un mec?
J'avais les bras de la jeune femme autour de mon cou et je m'étais permis de déposer un baiser à sa nuque attendant patiemment pour une fois la réponse à cette question. Pas que je m'y intéresse vraiment, mais je pense que ça allait combler mes soupçons. Mes mains grimpèrent doucement pour lui tenir les hanches et par la même occasion lui caresser doucement le dos. Sa robe s'était doucement relevé et je dirais que j'étais assez prêt pour frôler son sexe.
- Alors mademoiselle, toujours pas pressée ? Parce que je vais bien m'occuper de toi... Suffit de se laisser aller...
Ma bouche atteignit d'abord sa joue pour ensuite filer vers sa bouche et mon bassin serra encore plus contre le sien.
Est-ce que du coup ça fait de moi la fille facile ? Sûrement, à ses yeux peut-être. Mais dans ma tête, c’est différent. Après tout j’ai bien le droit de m’amuser un peu et de craquer, ce n’est pas comme si même un train est passé sur moi, loin de là. J’ai à mon actif exactement un homme, ce jeune homme peut très bien être le second. Et puis ce n’est pas comme si ce qui allait se passer ce soir allait faire le tour de Miami et me faire une réputation de fillequicoucheavecn’importequin’importequand. Loin de là, plus à notre âge. Je sens que mes muscles se détendent et je me dis que l’alcool doit avoir affaire dans l’histoire. Mes cuisses assez écartée pour qu’il puisse y prendre place, je sens la chaleur de son corps à proximité du mien. Je dois dire que je suis assez excitée par la situation qui est peu banale, pour moi du moins. Car je suis certaine que ça l’est pour lui, c’est évident. - Hum je vois … Et on dit que quand c’est gratuit, c’est meilleur, non ? Puis je ne vois pas le mal à se faire plaisir…
Dis-je en passant mon doigt le long de son épaule. Je n’attends pas vraiment de réponse de sa part La dernière phrase ne le vise pas particulièrement mais est plus pour ma réflexion personnelle. Ce que je suis en train de faire n’est pas mal, ce n’est pas la fin du monde. J’ai juste à me laisser et puis, je ne compte pas finir none. Il me retourne la question.
- A la base je ne comptais pas repartir accompagnée mais puisque tu es arrivé … Les plans ont changé. Et puis j’ai besoin de me changer les idées, d’oublier un peu. Et il me semble que tu as l’air d’être l’homme idéal pour ce genre de situation, je me trompe ?
Ses mains se sont déposées sur mes cuisses et ses lèvres viennent de nouveau se déposer dans ma nuque, m’offrant de nouveau ce frisson qui parcourt ma colonne vertébral. Je sens ses mains remonter pour atteindre mes hanches, mon dos. Ma robe est définitivement relevée à la bonne hauteur et je bouge légèrement pour pouvoir être complétement collée à lui, ne laissant place à aucun espace. Je peux même sentir la forme de sexe qui peut à peut se durcit, j’ai bien conscience que je le fais attendre et qu’il commence sûrement à perdre patience.
- Ça arrive …
Dis-je dans un murmure alors que je sens ses lèvres filer vers les miennes et son bassin se serrer un peu plus contre le mien. La machine est en marche et il faudra maintenant beaucoup pour l’arrêter. Je me laisse complétement aller, mes baisers deviennent plus langoureux alors que ma langue part à la recherche de la sienne. Je me contracte, me collant plus à lui, laissant mon corps s’onduler. La chaleur me monte d’un coup et le désir, l’excitation atteint un certain point qui me met dans un état de bonheur et d’épanouissement. Mon cœur bat à la chamade dans ma poitrine alors que je sens le bas de mon ventre de torde de désir. Mes mains quittent ses épaules pour s’arrêter sur le premier bouton de sa chemise que je déboutonne brusquement, mes gestes sont sauvages mais aussi incontrôlables. Tellement longtemps que je ne me suis plus retrouvée dans cette position que j’ai peur d’avoir oublié comment on fait. Les boutons défait, je passe mes mains sur ses épaules pour laisser la chemise s’y glisser. Toucher une peau douce, chaude, et la chaleur qu’elle y dégage me fait un bien fou. Ma respiration s’accélère et je dois me faire à ce nouvel état qui prend possession de mon être. Mes lèvres quittent les siennes pour prendre le chemin de sa nuque, du début de son torse.
Trouver Joy dans mon bar avait été une bien bonne surprise, je savais déjà qu'en l'apercevant, qu'elle n'était pas comme les autres filles chaudasses qu'on pouvait voir se trémousser sur la piste de danse. Non, c’était une femme ordinaire au charme naturel qui était là parce qu'elle était en perdition. J'aimais les âmes en perdition, je savais qu'il était facile d'en tirer profit. Dégueulasse? Comme toujours, on ne me change pas! Décoder les gens c'est facile, trop facile! Je me tenais dorénavant entre les cuisses de la jolie brunette dans sa propre cuisine, prêt à assouvir nos besoins primaires. Tout le monde serait gagnant dans cette histoire! Elle se sentait seule et voulait du plaisir, elle allait en obtenir.
- Tout à fait... tu n'aurais pas pu trouver mieux!
Mes baisers étaient en train de lui faire perdre la raison, j'étais en train de gagner du terrain, j'étais en train de la gagner. Ses doigts pressés s'occupa des boutons de ma chemise pendant que notre désir continuait toujours de grimper par nos baisers langoureux et sauvages. Mes mains coulèrent sous sa robes pour aller palper un instant ses fesses avant d'empoigner le fin bout de tissus qui lui servait de culotte. Ma chemise se retrouva au sol et je pouvais maintenant sentir ses mains s'attaquer à la ceinture de mon pantalon beaucoup trop serré en ce moment. Question de la chauffer encore plus, ma main se glissa vers son intimité pour lui faire sortir de jolis sons de plaisir. Hummm... ce que je pouvais aimer voir les filles jouir, je sentis ma queue se durcir davantage face à ce délicieux spectacle. Avec mon autre main, je me permis de faire tomber ses bretelles pour dégager un peu plus cette poitrine qui me faisait de l'oeil depuis toute à l'heure. Avant que mon pantalon ne rejoigne sa copine la chemise, je sortis de mes poches un préservatif qui allait bien nous servir.
- T'as envie que je te prenne ici ou ailleurs!? demandai-je entre deux souffles.
Qu'est-ce qui me prenait, normalement, je ne demandais pas l'avis des filles! Mais en même temps, ce n'était pas n'importe qu'elle fille! C'était... comment dire.. un ange sur le point de se faire pervertir. Elle n'avait pas les idées claires pour savoir ou comprendre exactement qui j'étais... Si elle savait vraiment, elle n'aurait jamais osé m'inviter chez elle. Quoiqu'il en soit, je prenais plaisir à jouer ainsi, c'était jouissif.
Je dois dire que l’alcool ne me permet pas de réfléchir correctement. Il est sûr que si je n’avais pas eu ce petit liquide dans le sang, je ne me serais pas retrouvée assise sur le plan de travail de ma cuisine avec un parfait inconnu entre mes cuisses. Je suis bien plus maligne que ça. Mais ici, c’est l’instinct qui parle, les hormones, l’alcool et ce besoin qu’on s’occupe de moi. Je me réveillerais peut-être demain matin avec un certain malaise d’avoir céder si facilement ou peut-être pas. Qu’importe, je vis l’instant présent, je prends du plaisir et c’est tout ce qui compte en ce moment. Je n’en doute pas que je n’aurais pas pu trouver mieux, même si ce n’est peut-être pas ce qu’il veut dégager, il pue l’homme à femme. Le genre de mec qui traque dans les bars pour attraper toutes les filles dans son filet et jouant peut-être de sa notoriété dans son club. Mais qu’importe, il est sexy, attirant et apparemment bien bâtît, tout ce qui compte pour un coup d’un soir. Pas besoin d’en avoir dans la cervelle.
J’avais entreprit de lui retirer sa chemise pour voir son beau torse, c’est ce que j’aime le plus chez les hommes et j’aime laisser mes mains s’y perdent. Dessiner ses courbes à l’aide du bout de mes doigts. Je sentis mon sous-vêtement glisser le long de mes jambes avant de rejoindre le sol. Ça va vite, peut-être trop vite, mais j’aime ça car je jubile d’impatience. J’ai juste un peu d’appréhension dans le fait que je n’ai jamais fait l’amour avec un autre homme qu’avec James et que donc je ne sais pas trop comment ça se passe chez les autres … Mais il est sûr que je vais vite le découvrir. Mes mains descendent le long de sa musculature pour arriver au niveau de la boucle de sa ceinture que je défais sans aucune difficulté. Sa main vient rejoindre mon intimé et me fait l’effet d’une électrocution, je peux sentir directement la sensation qu’il me procure, en quelques secondes seulement. Ma bouche entrouverte laisse échapper quelques gémissements alors que je suis contre ses lèvres. La boucle de la ceinture défaite, son pantalon rejoint le reste des vêtements au sol avant qu’il en sorte un préservatif, bonne idée. Il doit être un homme prudent pour se balader avec une capote dans la poche de son jeans … A croire qu’il savait comment sa soirée allait se finir. Ma main se dépose sur son sexe à travers son boxer, le caressant quelques instants avant de faire tomber le dernier bout de tissu. Ma main empoigne son membre bien formé, entreprenant quelques vas et vient.
- Ici, maintenant
Dis-je dans un murmure. Et on pourrait même croire à une supplication. Je peux sentir sa respiration caressant ma peau.
La voix de Joy fut suppliante ce qui me pressa d'agir par la suite. Sa main caressant mon sexe me faisait déjà du bien et faisait grandir mon envie d'elle en ce moment. Je tendis le petit sachet à ma partenaire du moment pour qu'elle m'enfile le préservatif. Ce n'est pas vraiment ce que je préférais, mais bon, il y avait déjà un petit Riley, je n'en voulais pas d'autres. Peu importe, je n'étais plus en mesure de réfléchir, c'est mon sexe qui me dirigeait complètement. J'écartai davantage ses jambes pour me laisser la place nécessaire pour la pénétrer. Mes main attrapa le derrière de sa tête et son dos pour avoir plus d'emprise et donner plus de force. Mon sexe s'inséra en elle d'abord tout doucement pour donner de plus en plus de vigueur. Il fallait qu'elle monte aux rideaux pour constater qu'elle n'avait pas fait d'erreur ce soir. Nahhh... au pire je m'en foutais, mais je voulais bien lui montrer qu'elle allait bien s'amuser avec moi. Ma bouche se perdit vers son cou, sa poitrine... je souhaitais la dévorer toute crue, un peu comme dans l'histoire du petit chaperon rouge, mais version XXX. Mes vas et viens semblèrent lui procurer le plaisir escompté, mais je préférais avoir une valeur sûr en la stimulant davantage en appuyant sur son bouton du plaisir. La chaleur augmenta, nous étions en train de faire mijoter un plat bien chaud. Le plaisir grandissait et nos gémissements pouvaient en témoigner. - Laisse toi aller babe!
Je pouvais sentir cette tension qui la dévorait qui voulait se propulser hors de ce corps. Allez jouis pour moi beauté! Je pouvais la sentir prête à recevoir cet orgasme. Je m'arrêtai un instant ce qui lui fit ouvrir les yeux grands vers moi et ce qui me laissa échapper un petit sourire sur le coin de mes lèvres... Je repris de plus belle la musique pour la faire exploser à ce moment précis... Suffisait d'un petit moment de pause pour constater qu'on était au bord du gouffre. Je jetai donc la gomme pour m'assurer d'avoir également un orgasme digne de ce nom. Ses mains s'étaient agrippées à moi avant de se détendre légèrement. Ma bouche se glissa une dernière fois à sa poitrine avant de remonter à ses lèvres pour ensuite constater son état d'être.
- hum... tu cuisines vraiment bien toi...
Je me mordis légèrement la lèvre inférieure avant de me séparer de ce corps si attrayant. Il n'y avait rien de mieux au monde qu'un corps de femme! Et je ne pouvais pas me tromper là-dessus, j'en avais vu dans ma vie!
Je n’ai qu’une idée en tête en ce moment, c’est bien de prendre du plaisir. Parce que j’en ai besoin, vraiment. Et parce que je suis à deux doigts de péter les plombs en ce moment. Parce que ma vie est un bordel infini et que j’ai juste besoin, pendant quelques instants, de m’évader. Et quoi de mieux que de mettre tous mes sens en éveils pour dire que mon esprit se taise. Et c’est vrai que j’étais un peu moins partante quand on a débarqué chez moi, parce que je ne suis pas le genre de femme à me coucher n’importe où juste pour dire de prendre du plaisir avec inconnu. Mais il faut bien une première fois à tout, ça ne veut pas forcément dire que ça recommencera. Mettons ça dans la catégorie ; expérience de vie.
Et voilà qui était fait, puisqu’il est en moi maintenant. Et je sens cette délivrance s’emparer de moi, jusque dans le bout de mes doigts. Un soulagement, un épanouissement immédiat car j’avais presque oublié à tel point c’était bon. Un peu comme quand on est au régime et qu’on va manger son premier morceau de gâteau au chocolat auquel on n’a pas eu droit pendant plusieurs mois. L’extase quoi. Et puis, on peut pas dire qu’il sait pas s’y prendre loin de là. En même temps je ne m’en doute pas, car il doit en ramener des filles dans son lit, son tableau de chasse doit prendre une pièce entière, si pas plus. Mais ça n’a pas d’importance, la seule importance en ce moment c’est le bien qu’il me procure, et quel bien…. Ses lèvres sur ma peau, mon cou, ma poitrine, m’apporte encore plus de sensation que je l’aurais espéré. Mon corps frissonne tout entier tandis que le bout de mes seins se durcissent. Je ne le regardais pas, je fermais les yeux en fait, car j’étais tout à l’écoute de chacun de ses gestes que je ne devinais pas et qui me surprenaient à chaque fois. Mes lèvres entre ouvertes laissent échapper quelques gémissements, j’ai pas envie d’exploser. Pas tout de suite du moins, c’est trop tôt, je veux encore. Encore un peu. Et il s’arrête, d’un coup, comme ça. « Non … » Dis-je dans un souffle alors que je m’efforce d’ouvrir les yeux et sortir de mon petit nuage. Je le regarde, surprise. Petit sourire en coin qui se dessine sur ses lèvres. Il va pas me laisser comme ça quand même… ?
Non, il ne m’a pas laissé comme ça. Et j’ai pas été déçue. J’ai ressenti en mille ce que j’avais ressentis quelques minutes auparavant, il a donné tout ce qu’il avait et bon dieu, j’ai senti le bas de mon ventre se contracter tellement fort et … Que ça m’a fait mal, j’ai eu mal de bien. Mes ongles se sont enfoncés dans son dos alors que ma bouche ouverte à laisser échapper un gémissement, long, fort, intense. Mes muscles se décontractent, je reste silencieuse. Me remettre de mes émotions. Un dernier baiser, furtif. Et sur le coup, je me demande bien comment je vais faire pour le regarder dans les yeux maintenant, délicat … hum... tu cuisines vraiment bien toi... Je lève les yeux au ciel, car je trouve ça tellement … Ben digne de lui en fait. Il se sépare de mon corps et moi je referme automatiquement les jambes. D’un coup. La seule chose que je trouve à faire est de me rhabiller, pour paraître un peu moins … Salope peut-être. Recouvrir ma poitrine alors que je quitte le plan de travail pour faire voler ma culotte avec mon pied dans le coin d’une pièce. A quoi ça sert de la remettre de toute manière. « C’était très …. » Je détourne le regard, qu’est-ce qu’on doit dire dans une situation pareil ? « … Agréable. »
Hummm... la petite Joy avait été plutôt succulente sur ce comptoir de cuisine, je pense que je n'aurais pas pu souhaité mieux comme plat mijoté. Ses joues rosies et ses gémissements me montrèrent à quel point elle avait été comblée, ça faisait donc encore plus ma soirée. L'alcool avait tendance à attiser les sens, mais je dois bien le dire, le courant était bien passé! Peut-être que ce n'était pas son genre de partir avec un inconnu, mais je crois qu'elle ne l'avait pas regretté... enfin pas encore.
- Ça m'a fait plaisir de te faire plaisir!
La jolie jeune femme se couvrit immédiatement me laissant pendant ce temps remettre mon boxer et mon pantalon. Je me passai ensuite une main dans mes cheveux, me lava soigneusement les mains à l'évier et je me servis à boire sans que Joy ne m'y autorise. C'était un bon remontant tout ça je dois le dire. Ensuite, la jeune femme me laissa en disant qu'elle revenait dans quelques minutes. Je pense que c'était le temps de filer!!! Ouais, j'étais un vrai salaud, je n'étais pas pour m'attarder plus longtemps chez elle, après tout je n'étais venu que pour baiser. J'avais à peine fini de boutonner ma chemise quand je vis un petit garçon me regarder au bout du couloir. Mes yeux s'écarquillèrent un instant et je pris vite la direction du tapis d'entrée pour mettre mes chaussures.
- Jouer avec moi?
- Heuuu nonn... c'est l'heure de dormir ptit bonhomme! Retourne te coucher!
Pourtant, le ptit gars de Joy me pris la main pour m'amener avec lui au salon, j'étais un peu déstabilisé par ce geste quand même, il me touchait et il m'amenait au salon. Étrangement, je me laissai guider par lui sans pour autant savoir ce qu'il attendait de moi. Il me pointa un jeu électronique sur l'étagère et je me rendis pour le lui descendre. Joy réapparut à ce moment là et je dois dire que ça venait complètement de me réveiller.
- Il voulait son jouet... Bon, écoute, je pense que je vais te laisser...
Je me dirigeai vers la porte pour vraiment mettre mes chaussures cette fois. C'était un peu troublant ce qui venait de se passer parce que ça me faisait penser à Riley. J'avais un fils moi aussi et il allait peut-être faire ça? J'en savais rien, je connais rien aux gamins. L'enfant de Joy me paraissait très calme et je ne savais pas trop quel âge il pouvait avoir non plus.
Je viens clairement de m'envoyer en l'air. Je ne qualiferai pas ça de faire l'amour non. Disons que je me suis faite plaisir avec un inconnu, par dépit. Puisque je n'ai personne pour partagée mon lit en ce moment. Et je dois dire que j'avais oublié le bien que ça peut procurer. En espérant que ça me mette de meilleure humeur pour un petit temps. C'est pour autant que je recommencerai prochainement non. C'était exceptionnel. Disons qu'il est arrivé au bon endroit, au bon moment. Coup de folie passagère. Mais ce n'était pas pour me déplaire car malgré le fait que ça soit un inconnu, j'ai pris du bon temps et c'est très bien comme ça finalement. Aucun regret. Pour le moment du moins. Mais je suis certaine que je ne le verrai plus de toute manière et si c'est le cas, je ferais comme si de rien n'était. Je me rhabille, il fait de même, on pourrait même croire que rien ne s'est passé.
Un bruit, que je ne connais trop bien. Mère indigne que je suis. Mais peut on vraiment me qualifier de la sorte ? Je l'éclipse tout en sachant que la cuisine sera vide à mon retour, je ne suis pas dupe, c'est paas le genre de mec à rester des plombes après avoir obtenu ce qu'il voulait. C'est à dire, mon corps. Je débarque dans la chambre de Logan, assis dans son lit le bambin me regarde avec ces grands yeux bleus. Instinctivement ma main passe dans ses cheveux avant de le prendre dans mes bras et de le déposer au sol. Il me signale qu'il a soif. Je refais légèrement son lit avant dee retourner pour constater qu'il a déjà filé. Depuis qu'il sait marcher, on ne l'arrêté plus.
J'arrive dans le salon. Je suis surprise qu'il soit toujours là mais je ne dis rien, je sers les lèvres. J'aurais aimé que Logan ne prenne pas conscience de sa présence. Bien qu'il soit trop petit pour se rendre compte de la situation. Il lui attrape le jeu électronique que Logan avait sûrement demandé alors que je hoche la tête de gauche a droite en m'avançant.
Non non non mon coeur il est trop tard pour jouer. Je te donne ton bibi d'eau et hop, au lit. Regarde dehors, il fait noir. Et la nuit, les petits garçons dorment, ils ne jouent pas.
Dis-je en pointant mon doigt vers la fenêtre et en reprenant le jeu dans ses petites mains. J'attrape Logan et me dirigée vers la cuisine pour remplir un biberon d'eau que je lui tends. Il le met en bouche et sa petite tête blonde vient se poser dans le creux de mon cou, une main venant frotter ses yeux fatigués.
Ça m'aurait étonné
Dis-je à l'attention de Seb. Je ne le regarde pas vraiment, mes yeux sont posés sur mon fils.
Je ne te retiens pas.
Dis-je dans un souffle alors que j'ose enfin affronter son regard.
Je vais aller le mettre au lit..
Il était déjà entrain de s’endormir. Sûrement plus réveillé par la soif qu'autre chose. Je m'éclipse dans la chambre en me doutant qu'il ne sera plus la à mon retour.
