Aujourd’hui c’était la seule journée depuis longtemps que j’attendais! Non, il ne sortait pas un nouveau jeu vidéo, non c’était la journée où je pourrai dire bye bye à mon plâtre une bonne fois pour toute. J’avais peur un peu qu’on me dise que j’aurai des soucis par la suite parce que mon but était de me remettre en forme pour me retour au travail quand le médecin donnera son accord. J’espérais que tout arrive rapidement, j’en avais marre de trainer dans mon appartement comme une merde. J’appelai donc un taxi pour qu’il vienne me chercher pour me rendre à l’hôpital. Alexie m’avait proposé, mais je ne voulais pas encore lui demander de l’aide. Je préférais me débrouiller tout seul et de toute façon pour le retour, c’était elle qui allait me raccompagner.. Enfin, elle voulait me parler et je me demandais bien de quoi il s’agissait. Elle voulait peut-être en finir avec l’exclusivité pour aller voir ailleurs, je n’avais pas été très sympa ni très affectueux. Je m’en voulais un peu, mais en même temps, je me disais que c’était surement mieux vu que je n’étais pas vraiment moi-même. Je rentrai donc dans l’hôpital, ce que je pouvais détester cet endroit, j’aurais préféré prendre l’escalier, mais vu mon handicap du moment, je dû prendre l’ascenseur. Je me rendis au troisième pour aller me présenter à la réception et je m’installai ensuite dans cette petite salle d’attente minable. Après 15 minutes d’attente, on m’appela et on me conduisit à une salle où on me demanda de porter une petite jaquette bleue pour aider le docteur à enlever le plâtre. On me conduisit ensuite sur une civière pour aller en bloc et le médecin m’attendait avec ses outils déjà prêts.
- Bon alors Nathaniel, on va te retirer se plâtre et après on va faire une radiographie pour savoir si tout a été replacé.
J’espérais tellement que ça soit le cas! Il prit donc sa petite scie pour commencer à fendre le plâtre à partir de la cuisse. Le tout se déroula parfaitement bien et il commença à me masser la jambe. C’était fou là, j’étais rendu avec une jambe ultra poilue que ça me fit rire sur le coup. Puis on me fit plier doucement la cheville, mais je dirais que c’était pas vraiment sympa. On m’amena alors en radiographie et je dû retourner dans la salle d’attente, heureusement qu’on me laissa sur la civière. On me montra les résultats et le docteur m’informa que tout avait bien été soudé, sauf qu’il allait falloir que j’y aille mollo et que je fasse attention à l’exercice physique intense. Il m’informa donc que je serai encore en arrêt pour deux semaines pour ensuite réévaluer mon cas… Mais étant policier, je doutais un peu que je serai de retour si vite. On me demanda d’essayer de marcher.. mais j’avais tellement la jambe molle que non… ce n’était pas faisable. Il me tendit mes béquilles et je devais repartir avec elles. J’étais à nouveau frustré. J’allais remettre mon pantalon jogging avant de filer vers la sortir. Je décidai alors de texter Alexie à ce moment-là pour lui dire que j’étais devant l’entrée. Je pris place sur un banc et j’attendis un petit moment avant de la voir arriver.
- Hey ! Ça va? Ta mère va bien?
Elle vint s’asseoir à mes côtés pour me dire ce qui en était et elle me reposa la question en retour.
- Ouais… sauf que je pensais pouvoir revenir au travail plus vite, mais je ne pense pas que je pourrais tout de suite… j’ai encore un suivi dans deux semaines et je dois limiter le sport.
Moi qui avais l’intention de recommencer le jogging… bon… j’allais peut-être travailler plus le haut du corps en attendant.
- Et tu voulais me parler? Je pense qu’on ferait mieux d’aller ailleurs, je n’aime pas cet endroit!
Cela allait faire durer le suspense, mais bon, je ne voulais pas qu’on se parle devant les passants comme ça. Elle se leva donc et je pris mes béquilles pour la suivre tout doucement vers sa voiture. Je sentais que ma jambe était libérée, ça faisait du bien, mais je la sentais vraiment fragile. C’était étrange cette sensation de légèreté.
Alexie R. Wilson
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Ça allait être une journée bizarre. Aujourd’hui je passais voir ma mère. Ça, ce n’était pas nouveau en soi… j’y allais pratiquement chaque jour. Cependant aujourd’hui j’allais avoir une rencontre avec son médecin afin de faire un suivi sur le dossier de ma mère. Je savais que ce n’allait pas être de bonnes nouvelles… je savais très bien que son état n’allait pas pour le mieux et vraiment, je commençais à perdre espoir. Tout comme pour ma relation avec Nathaniel qui faisait un vol plané vers le néant. Je devais d’ailleurs parler avec lui, parce que plus rien n’allait… et je me sentais perdu dans tout ça. Je tenais à tout prix mettre les points sur les i après son rendez-vous pour se faire retirer son plâtre. Avec un peu de chance, son moral serait mieux qu’il l’ait été dans le dernier mois. Comme je l’avais pensé, le médecin m’avait annoncé qu’en plus des traitements de chimiothérapie, ma mère allait devoir recevoir une greffe de moelle osseuse. La réussite de l’opération était évaluée à 50%. Après une longue discussion, j’avais convenu avec le médecin de ma mère que j’allais passer les tests pour savoir si je pouvais être compatible dans le but d’être son donneur, étant donné qu’il s’agissait d’une allogreffe. C’était assez intense comme mâtiné et ce n’était pas terminé puisque je venais de recevoir un SMS de Nathaniel qui m’informait avoir terminé son rendez-vous. Il m’attendait sur un banc à l’extérieur. C’est donc après avoir embrassé ma mère que j’allai le rejoindre. J’étais d’ailleurs très stressée de le voir.
« Un gros bof! Et toi? Ça doit aller mieux… Je ne peux pas dire que ta jambe de momie va me manquer. »
Car il était devenu la personne la moins aimable du monde entier. – j’exagère – mais quand même. Je le préférais largement lorsque sa routine n’était pas trop troublée. Sa réponse fut positive, bien qu’il ait pensé pouvoir reprendre sa petite vie plus rapidement.
« T’avais quand même l’os qui sortait de la jambe Wilson. Compte-toi chanceux car ça aurait pu être pire. Tu vas vite retrouver ta petite routine, t'inquiètes pas. Tu vas devoir faire de la physiothérapie? »
C’était possible après une blessure aussi intense après tout. Mon cœur se mit à battre très vite lorsque Nate me parla du fait que je voulais avoir une discussion avec lui. Sa proposition me semblait bien mieux. Je me sentais pas à l’aise de parler de notre relation bizarre à la vue de tous ainsi. Mon but était d’aller le porter chez lui, d’entrer… et de discuter là-bas. Nous nous étions donc levés dans le but de se rendre jusqu’à ma voiture lorsque…
« Alex… ALEX…. »
Je me tournai en entendant mon surnom et me figeai d’un coup en voyant ma mère en pyjama s’approcher de nous en me tendant mon portefeuille.
« MAMAN! Qu’est-ce que tu fais là? Tu aurais dû m’appeler! »
Elle m’informa qu’elle avait essayé mais que je n’avais pas répondu. Je m’empressai de sortir mon téléphone de la proche arrière de mon jeans et comme de fait, j’avais deux appels manqués. Je lui répondit aussitôt qu’elle aurait dû attendre, que je l’aurais éventuellement remarqué mais ma maman avait une tête de cochon et avait voulu sortir de sa chambre un peu. Disons que mon entêtement, je la prenais pas du voisin. Ma mère regarda ensuite le jeune homme en béquilles à mes côtés. Je fis de gros yeux en fixant toujours ma mère mais elle ne me voyait plus. Je n’avais pas envie de faire les présentations… c’était juste bizarre non? Mais elle… elle en avait décidé autrement. Elle le regardait en souriant, me forçant donc à faire les présentations.
« Nathaniel, je te présente ma mère, Elena… Maman… c’est Nate. »
Ma mère s’approcha pour lui faire la bise. Misère. J’avais levé les yeux au ciel. Elle avait son petit air bien content de le rencontrer alors que bon j’aurais pu bien m’en passer.
« J’ai souvent entendu parler de toi. » lâcha-t-elle en se décollant tout doucement de lui. « MAMAN! »
Je soupirai. Cette dernière me questionna du regard.
« Ben là... on dirait que tu t’es donné l’objectif de me gêner! C’est LA phrase à dire pour rendre mal à l’aise sa fille. »
Elle se mit alors à rire en regardant de nouveau mon ami.
« Mais j’ai rien dis-moi! » dit-elle en prenant un air innocent. « Tu as entendu quelque chose toi Nathaniel? Jamais je n’oserais te faire honte Lex. VOYONS DONT! Pour qui tu me prends! »
Comme je m'en doutais, ça n'allait pas vraiment bien pour Alexie et sa mère et disons que je ne savais pas trop quoi dire pour la rassurer ou bien lui remonter le moral. Je n'étais vraiment pas doué pour moi-même alors pour les autres... ce n'était guère mieux. Quoiqu'il en soit, j'étais bien content de me débarrasser de mon plâtre, mais bon, j'allais encore en baver pour plusieurs semaines parce que ma jambe est dites "fragile". Ce qui m'énervait un peu c'était que je ne pourrais pas commencer le sport comme je l'aurais voulu.
- Oui, le doc m'a fait un papier pour voir un physio pour savoir quel genre d'exercices serait bien pour moi pour mon retour au travail progressivement.
Assez parler de mon état, il était temps que je sache ce qu'Alexie me voulait, mais je ne voulais pas rester là. À peine avait-on quitter le banc que j'entendis la voix d'une femme appeler le nom d'Alexie. En me retournant, je vis une femme d'âge mûre à la crinière rousse et en pyjama tendre vers mon amie un petit porte-monnaie. Je compris vite que c'était la mère d'Alexie et je ne sais pas pourquoi, mais j'étais ravi de la rencontrer. Lexi paraissait un peu gênée quand même, mais finit par faire les présentations. Heureusement parce que je l'aurais fais moi-même.
- En bien j'espère Mme Anderson... enchanté!
Quoique ça aurait pu très bien être en mal... surtout ces derniers temps. Sa mère me reprit immédiatement pour que je l'appelle Elena et ça me fit rire. Elle me fit la bise et je me penchai pour que mes joues soient accessibles. Alexie paraissait extrêmement gênée et je dirais que je trouvais ça amusant.
- Nonnn.. aucune honte ici Alexie... quand même!
J'avais rarement vu Alexie être aussi nerveuse. C'était le fait que je vois sa mère qui la rendait comme ça. Une infirmière vint chercher Elena, j'imagine qu'elle n'avait pas vraiment le droit de sortir comme ça et surtout en pyjama.
- Bonn... on veut déjà que je retourne en prison... bye ma belle fille et bye Nathaniel, prenez soin de ma fille. - Ravi d'avoir fait votre connaissance Elena! Je ferai mon possible!
En avançant vers la voiture de Lexi elle me regarda d'un oeil étrange. Bon, elle allait surement dire que j'en avais trop fait! Peut-être bien, mais le fait est que sa mère m'aimait déjà.
- Quoi? Toutes les mères m'adorent! J'y peux rien.
Je rentrai dans sa voiture, côté passager et je mis mes béquilles au milieu. On se dirigea vers chez moi, mais en passant, on se prit du resto pour emporter pour dîner. Je dois dire que je crevais de faim, mon petit-déjeuner était loin. Une fois chez moi, Alexie transporta les sacs et moi je me déplaçai encore lentement. Je perdis même mes clés dans l'entrée comme un empoté. Alexie les ramassa et m'ouvrit la porte.
- Fais pas attention au bordel.... c'est moins pire que la dernière fois mais bon... les gars sont venus faire un tour et ils ont pas fait le ménage bien entendu!
Pour manger, on décida d'aller sur la terrasse, ça allait faire du bien de prendre un peu de soleil, du moins, j'en avais envie. Alexie me tandis mon sac et je sortis mon hamburger et mes frites sans plus attendre. C'était pas bon pour ma ligne, mais je pouvais quand même me permettre un peu ça avant de reprendre le sport.
- Alors... tu voulais me parler de quoi?
J'avais peur un peu de ce qu'elle dirait, mais j'étais prêt à recevoir les blâmes sur mon attitude de merde.
Alexie R. Wilson
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Bon voilà, les présentations entre ma mère et Nate étaient faits. J’aurais préféré que ça ne se passe pas. Disons que j’avais préféré dire à ma mère que Nathaniel était mon petit-ami pour éviter qu’elle ne me juge de coucher avec un gars sans sentiment. Du moins, pas des sentiments réciproques car s’il y avait bien une personne à qui je pouvais dire à quel point je l’aimais, c’était bien ma mère. J’avais fait de gros yeux à Nate après le départ de ma mère.
« Parce que tu as l’habitude de rencontrer les mères des filles avec qui tu couches? Bizarre ça. »
Puis, j’embarquai dans ma voiture et Nate en fit de même. J’aurais pu l’aider. Mais il ne voulait pas d’aide, ça je l’avais compris. En chemin, nous arrêtâmes se chercher rapidement quelque chose à manger. Je n’avais pas faim, j’avais l’estomac noué mais Nate lui, c’était autre chose. Une fois à son appartement, après avoir ouvert la porte pour lui, nous décidâmes d’aller sur la terrasse pour manger à la belle vue de la plate. Je commençai à manger deux trois frittes avant que mon ami ne décide finalement à me demander de quoi je voulais lui parler. Je soupirai.
« Eh bien… »
Je me replaçai convenablement sur ma chaise en n’osant pas trop le regarder dans les yeux. Quelque chose me disait qu’il se doutait bien que ça nous concernais tous le deux. Pourquoi je lui parlerais sérieusement d’autre chose de toute façon? J’aurais pu lui balancer à la gueule : JE SUIS ENCEINTE. Je suis pour le voir paniquer et faire passer mieux ensuite ce que j’avais à dire… mais c’était jouer avec son émotion et une crise de cœur n’était pas très le bienvenue après un mois complet avec une jambe dans le plâtre d’après-moi.
« Je sais que dernièrement ça été difficile pour toi. Ça t’a beaucoup affecté moralement et c’est normal en même temps. On s’est pas vraiment vu toi et moi et ce détachement m’a fait réaliser certaines choses… » Je marquai un silence pour le regarder et je continuai. « Tu sais Nate, je tiens vraiment à toi… t’es important pour moi et j’ai détesté te voir dans cette situation. Et j’ai réalisé que ce n’était peut-être pas… vraiment réciproque. Le fait que tu ne m’appelle jamais… que tu ne veux jamais me voir…. Tu me dis que tu veux voir personne mais ensuite je vois sur internet des photos d’une fête ici… J’ai compris que c’était surement moi le problème. »
Et j’ai compris que j’étais juste un trou en gros. Un trou peut-être plus facile qu’un autre pour la simple et bonne raison qu’il avait que j’étais attachée à lui. J’étais du free sex et il n’avait pas besoin de faire d’effort pour sortir draguer maintenant, il avait juste à me passer un coup de fil. Cette pensée me dégoutait littéralement. Je n’étais pas juste un putain de numéro.
« Écoute je sais que notre relation se résulte principalement de se voir pour coucher ensemble mais même avant, tu faisais que m’appeler 1 fois par semaine et puis voilà. J’ai un peu l’impression que tu regrettes tout ça… L’exclusivité…Ce n’est pas des reproches, si tu ne veux pas me voir… tu as parfaitement le droit mais la moindre des choses c’est de me le dire car là, j’ai juste l’impression de faire la conne qui cours après toi… alors que toi, tu te fous un peu de moi la plupart du temps. Je sais que je vaux Nate et dans les dernières semaines je n’ai juste vraiment pas eu l’impression d’être appréciée et j’en ai marre de faire les efforts de courir après toi pour rien. »
J’avais les larmes qui me montaient aux yeux. C’était pourquoi je m’étais arrêté pour prendre une grande respiration. Je devenais toute émotive et il ne le fallait pas. Je devais prendre sur moi car la conversation n’était pas terminée.
« Je crois que… peut-être qu’on devrait arrêter de se voir. »
C'était certain que je m'attendais pas à avoir la mère à Alexie aujourd'hui, mais ça ne m'avait pas déplu, maintenant je savais à quoi elle ressemblait. J'étais navré pour sa maladie et j'espérais qu'elle s'en sorte bien, je savais que ça rendait Alexie très triste tout ça. En arrivant dans la voiture, ma conductrice me fit des gros yeux. Je crois que j'en avais trop fait avec sa mère.
- Mais nonn... les mères de mes potes pour commencer...
Il fallait pas croire que je prenais le temps de rencontrer les mamans de toutes les filles avec qui j'avais couché. Ça aurait été interminable d'abord et je ne voyais pas l'intérêt non plus de le faire. Une fois à la maison, Alexie et moi nous nous installâmes sur la terrasse pour manger notre fast food. Bien entendu il fallait avoir cette fameuse discussion et je sentais dans le ton de la voix de mon amie que ça n'allait pas me plaire... du moins, je la sentais fébrile. J'écoutai attentivement tout ce qu'elle me dit et je dois dire que je m'en attendais un peu. Je n'étais pas du genre à courir après les filles et même si j'avais demandé à ce que nous soyons exclusifs, je n'avais pas été à la hauteur de ses attentes. Mais pour ma défense, je pouvais dire que l'incident avec ma jambe m'avait grandement perturbé.
- Ok.
C'est tout ce qui sortit de ma bouche pour l'instant, je trouvais ça plutôt pénible d'avoir entendu tout ça d'elle. Elle pensait que ça serait mieux qu'on ne se voit plus du tout... Je pensais que le fait de retrouver ma jambe allait rendre ma vie meilleure, mais là, je m'étais royalement trompé. Je soupirai tout en regardant mon hamburger posé sur mon sac. Ça ne me plaisait pas du tout ce qu'elle me reprochait, il fallait que je me défende. - Je comprends que tu ne veules plus de ce que nous avions... Je... Je n'ai pas été très sympathique et affectueux le dernier mois, je le reconnais... et pour ce qui est des appels, je ne suis pas du genre à prendre le téléphone pour parler du beau temps. Ne pense pas que je me fous de toi.... ça non! En fait, je ne voyais pas l'intérêt de t'appeler si on ne couchait pas ensemble.
Bon, ça paraissait pas mal salaud ce que je venais de dire en même temps, je pense qu'Alexie s'était trop accroché à moi encore une fois et je ne voulais pas que nous passions pour un couple. Elle avait les larmes aux yeux et moi j'avais cette boule de collé dans la gorge qui me faisait vraiment mal.
- Tu mérites mieux.... mais si tu veux qu'on continue ça devrait mieux aller, je vais commencer la physio et je vais pouvoir bouger. Comme ça, je ne serai plus un boulet pour personne et encore moins pour toi.
Je ne m'attendais pas à ce qu'Alexie soit contente de ce que je venais de dire... Je pense que j'avais tout foutu en l'air en fait. En même temps, j'étais en train de lui priver de trouver un amoureux avec mes conneries de célibat. Je posai mon regard sur la jeune femme qui pleurait, je n'aimais vraiment pas la voir comme ça.
Alexie R. Wilson
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Je m’étais lancée. Voilà. Bon… j’aurais aimé pouvoir prendre mon cœur et le mettre sur la petite table de la terrasse mais je voulais y aller avec un problème à la fois. Est-ce que j’aurais pu lui dire que je commençais à perdre le contrôle de mes sentiments? Il devait bien s’en douter que je retombais dans le panneau. Je n’étais pas prête à le dire ça, pas à lui en tout cas. C’était piler sur ma fierté et admettre que j’étais faible et ça, c’était beaucoup pour moi. La réponse du jeune homme fut d’abord courte… pour finalement reconnaitre qu’il n’avait pas été correct ces derniers temps. C’était à se demander s’il avait déjà été correct avec moi, tout court. Puis il avoua qu’il ne voyait pas l’intérêt de m’appeler si ce n’était pas pour coucher avec moi. Ma bouche s’était entre ouverte suite à ses paroles. C’était une claque en plein visage et je n’arrivais pas à croire qu’il disait ça comme ça… sans se soucier que ça pouvait vraiment me blesser. Il n’avait pas de conscience? C’était quoi tout ça? Au moins… il avait le mérite d’être honnête mais l’honnêteté parfois… ce n’est peut-être pas toujours bon. Maintenant je pouvais dire que j’étais fixé concernant ses intentions. Il pouvait bien aller se faire foutre s’il disait qu’il ne se foutait pas de moi. C’était de la merde. Je n’avais pas pu retenir mes larmes. Je pleurais… mais silencieusement tout en le fixant droit dans les yeux.
« T’as raison, je mérite mieux. Depuis le tout début, je mérite mieux. »
Ça, c’était évident. J’étais capable de reconnaître que je méritais un homme qui allait m’aimer, qui allait me respecter et qui allait vouloir plus que simplement me baiser. Je me pinçai les lèvres… puis ajoutai :
« Ok… donc si je comprends bien pour toi… je suis juste bonne pour baiser? Je ne te manque pas parfois? T’as pas envie de juste me parler? Je te parlais pas de m’appeler pour parler… je te disais juste de passer du temps ensemble autrement que pour s’envoyer en l’air. On s’est amusé l’autre fois à jouer aux jeux vidéo… On est capable de faire autre chose que juste se sauter dessus aussi!!! À quoi bon dire qu’on est des amis si t’arrives à peine à me considérer autrement que par mon corps? C’est dégeulasse Nate… vraiment. »
Il ne savait pas parler aux femmes, ça c’était clair. Ça manquait de respect tout ça et je ne savais plus comment prendre tout ça. Autant que je n’avais pas faim… là j’avais juste mal au cœur. Je ne me sentais pas bien. Je poussai ma frite plus loin en secouant la tête, l’air exaspéré. J’essuyai mes yeux du revers de ma main en reniflant quelque peu.
« Tu dis que les choses seront mieux maintenant. Qu’est-ce que tu veux dire par là? C’est clair que je ne vais pas me contenter d’avoir de tes nouvelles une fois par semaine, je veux PLUS. T’as voulu l’exclusivité, c’est toi qui voulait ce rôle et t’as l’air d’avoir sérieusement du mal à l’assumer. C’est à se demander pourquoi t’as proposé ça. »
Je me levai en déposant la petite serviette de papier que je tenais dans mes mains sur mes frites. Je ne tenais plus en place. Autant que je voulais quitter les lieux, autant que je restais debout devant lui à vouloir des réponses à mes questions. Ça ne pouvait JAMAIS être facile avec lui. Jamais… et je commençais sérieusement à en avoir marre.
Voilà, je me sentais très mal de lui avoir dit ça alors que ce n'était pas vrai! J'avais été lâche, la seule raison pourquoi je ne l'avais pas appelé c'est que ce je ne voulais pas qu'elle me prenne en pitié. Je ne sais pas pourquoi j'avais osé lui faire encore plus de peine qu'elle en avait. Je m'attendais déjà à une scène où elle allait me crier après. Je mangeais que mes frites à présent et je dirais que j'avais perdu l'appétit pour le reste. J'avais le visage d'Alexie qui me regardait et qui me faisait culpabiliser encore plus. J'étais nul... vraiment nul!
- Dis pas ça... Je pensais que tu te plaisais bien dans ce qu'on avait convenu...
Encore une fois, je pense que je m'étais mis les pieds dans les plats. Je pris en pleine figure ses remarques, ces frustrations sans dire un seul mot. Je dois dire que ça fessait fort. Je me demandais pourquoi ça devait être si compliqué? Je voyais Alexie qui était en train de perdre le contrôle de soi même. Ça me faisait peur de voir ça, je n'avais vraiment pas voulu la blesser. Je rapprochai ma chaise d'elle qui venait de se lever. J'avais peur qu'elle quitte sans rien me laisser dire en retour. Je lui attrapai une main, puis les deux. - Hey hey.... regarde moi un instant! Non là, je veux pas que tu crois que je me suis foutu de toi, mais pas du tout! Je m'excuse, je ne voulais pas te blesser par ce que j'allais te dire...... J'ai pas réfléchi et je veux pas que tu crois que l'exclusivité c'était bidon, il y a eu l'accident du château et j'ai pas été moi-même c'est tout. Je pense que... Je pense que tu y as mis encore trop de ton coeur dans ce que nous faisions et pourtant on a pas convenu ça.
Je pris une pause pour serrer encore plus les mains d'Alexie. - Tu ne veux plus continuer de me voir pour... de bon? C'est tout fini?
Elle avait l'air décidé et ça me fit un peu paniquer. Il était passé où mon charme? Il était partit dès l'instant où j'avais mis ma jambe dans le plâtre, ça c'est certain. J'étais dégoûté et je savais que si elle partait j'aurais encore plus de mal à m'en remettre. - Je ne veux pas que tu partes, ni que tu me dises qu'on ne se reverra plus...
Puis je baissai les yeux et je laissai tomber ses mains. Il fallait que je vois l'évidence, elle méritait mieux!!! Et pourtant je n'arrivais pas à la laisser filer! J'avais beau avoir agis en con pendant 1 mois, non... ça faisait plus qu'un an que je faisais le con avec elle. Pas étonnant qu'elle en avait marre de moi. Je regardai ailleurs, le regard dans le vide parce que je savais que j'étais en train de perdre le contrôle. Je m'étais vraiment caché la face dans mon appartement trop longtemps. Si Alexie décidait de tout arrêter, j'allais en baver et je le savais déjà d'avance. La boule que j'avais dans la gorge était encore plus serrer et je me demandais si j'allais pouvoir continuer à parler tellement ça me faisait mal. Regarder la mer m'aidait à me calmer un peu parce que là, je pense que c'était décisif. Mais bon... je vis noir presque tout de suite et je me levai sur mes deux jambes pour balancer la table par terre, me faisant mal au passage. J'avais du mal à contrôler ma colère et voilà comment ça sortait. Toute notre bouffe se trouvait au sol. J'avais l'air malin, comment j'allais pouvoir ramasser tout ça?
Alexie R. Wilson
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Nathaniel pensait que je me plaisais bien dans ce qu’on avait convenu.
« C’était avant que je vois ce que c’était vraiment. »
Genre, se voir une fois par semaine… ne pas se parler autrement que pour s’envoyer en l’air. Oui, le sexe était terriblement bon… ce n’était pas comparable à personne d’autre mais au final, je me rendais compte que ce n’était pas tout. Nate m’avait fait arrêter de coucher avec des gars contre de l’argent… c’était la seule raison pour laquelle je ne voulais pas être en couple. Maintenant, c’était différent, j’étais plus là dans ma vie et je commençais à vouloir quelqu’un de sérieux. Je m’étais levée et Nate avait aussitôt prit mes mains approchant sa chaise de moi. Pourquoi est-ce qu’il faisait ça? Pourquoi est-ce qu’i fallait qu’il me touche? Il me touchait plus depuis 1 mois… il ne pouvait pas continuer dans cette voie? C’était juste… déstabilisant.
« MAIS POURQUOI MOI? POURQUOI VOULOIR JOUER AVEC MOI DE CETTE FAÇON? POURQUOI CETTE RELATION AVEC MOI? Tu savais pourtant que j’étais sensible… »
Il avait d’abord prit ma fleur… et ensuite il avait bien su que je l’aimais et pourtant, il avait continué dans cette voie, jouant littéralement avec moi. Tout le monde sait très bien qu’il n’y a rien de plus stupide qu’une fille amoureuse. Il aurait pu demander à toutes les autres d’être exclusive et pourtant, c’était à moi qui l’avais demandé. Elle était là ma question. Je sentais ses mains serrer plus fortement les miennes. Il me demandait si c’était réellement fini et pour la peine, j’étais incapable de prononcer quoi que ce soit. Je voulais dire oui… mais j’étais figée les yeux d’eau de nouveau. Puis, ses mains quittèrent les miennes et ses paroles me brisèrent le cœur. Il avait l’air déçu… voir même triste. Je ne comprenais pas pourquoi il agissait comme ça.
« Nate tu vas trouver une fille qui veut la même chose que toi… moi… je ne suis pas faite pour tout ça. Et je dis ça en connaissance de cause… j’ai essayé longtemps. » articulais-je finalement.
Ouais, j’étais honnête avec lui. J’étais incapable de simplement coucher avec lui sans rien en retour. Je voulais avoir son attention. Je voulais être spéciale à ses yeux et pourtant, ce n’était pas le cas. J’aurais aimé que ça soit comme avec les autres… que j’aille un détachement complet de mes sentiments comme lui le faisait avec moi mais non, ça avait bien l’air que j’étais dingue amoureuse de lui de nouveau. Ou peut-être aussi que je n’avais jamais arrêté de l’être. Ça devait être plutôt ça. Je devais me guérir du cas Wilson. J’avais besoin d’arrêter le voir pour me reprendre et pouvoir éventuellement rencontrer quelqu’un d’autre qui allait me donner enfin, ce que je voulais. J’aurais tant souhaité que ça soit lui…. J’avais tellement de peine. Je fis un saut énorme après un long silence entre nous, Nate décida de se lever et de s’attaquer à la table devant lui. Je m’étais aussitôt écriée :
« MAIS QU’EST-CE QUE TU FOUS? »
Je regardai la table renversée. Il y avait des patates partout. C’était quoi tout ça bon sang? Je me penchai parmi les patates frites pour retrouver mon téléphone qui était sur la table au moment de la tragédie. En me redressant, je remarquai que la vitre de mon iPhone était craquée. Wow. Super. Comme si j’avais l’argent pour faire arranger ça moi. J’enfonçai mon téléphone dans la poche arrière de mon jeans avant de reposer mon attention vers Nate. On n’avait pas terminé de parler lui et moi. Du moins, moi… j’avais encore des choses à dire.
« Écoute, je pense que j’arriverai jamais à te comprendre. Mais cette fois-ci ça ne fonctionnera pas comme TOI tu veux. Je suis la seule à faire des efforts depuis le début et t’as jamais été capable de rien faire pour moi. T’as raison… j’ai peut-être mis trop de cœur entre nous deux… mais c’était plus fort que moi et je te l’ai dit que j’étais prête à me lancer mais que si je n’étais pas à l’aise… on allait devoir arrêter. Je suppose qu’on n’est plus sur la même longueur d’onde. »
Tout ce que croyait c'était qu'Alexie appréciait notre relation aussi simple qu'elle était... mais non, elle n'appréciait pas de coucher que pour du sexe. J'aurais dû m'en douter depuis le temps où elle m'avait dit qu'elle m'aimait. Je me sentais cheap un peu, j'avais profiter de la situation pour me rapprocher d'elle et de faire en sorte qu'elle ne voit personne d'autres que moi. Pourquoi? J'en sais rien, c'était un besoin que j'avais. Elle éleva la voix contre moi en me demandant pourquoi j'avais joué avec elle comme ça. À vrai dire j'en savais rien du tout. Elle me plaisait et on avait cette affinité incroyable que je ne voulais pas perdre. Cependant, c'était fichu. - J'en sais rien Alexie, c'est pas un jeu! J'ai toujours été franc dans ce que je voulais et dans ce que je t'ai dit! Ne pense pas que ça l'a changé aujourd'hui! Tu veux qu'on arrête!!! OK! Mais ne me dit pas que je vais trouver une fille qui me convient!
J'étais hors de moi maintenant qu'elle venait de me dire ça! Comment elle pouvait croire que je pouvais sauter d'une fille à l'autre après que je lui ai dit que je la voulais en exclusivité? J'espère juste qu'elle se trouve personne après tout ça! Oui c'était égoïste et sans doute irréaliste, une fille comme elle, ne passe pas inaperçue. J'avais voulu retenir Alexie, mais rien n'y faisait c'est pourquoi j'avais renversé la table sans réfléchir parce que j'étais fâché de la situation. Alexie cria et se pencha ensuite pour prendre son téléphone qui était visiblement cassé. Merde! Je mis une main derrière ma tête avant de me rasseoir et regarder au loin. Je pensais qu'Alexie quitterait après ça, mais non, elle rajouta quelque chose de plus. - Tu ferais mieux de t'en aller!
J'avais pris mes béquilles et je m'étais levé pour rentrer chez moi. Je m'étais dirigé dans le salon pour lui prendre les deux jeux qu'elle m'avait donné. Je lui mis sur le haut du dossier du canapé. Je n'avais plus rien à lui dire! Je n'aimais pas me faire dire que je ne faisais pas d'effort, elle ne savait pas par quoi j'avais traversé et comment j'avais avancé jusqu'à maintenant. Avec Alexie c'était mieux, c'était sur une belle voie. Mais je me trompais vraiment, je savais à présent que l'exclusivité c'était que de la merde. Je me dirigeai ensuite vers ma chambre pour claquer la porte et attendre ensuite le claquement de la porte d'entrée. Je me calai ensuite dans mon lit en pleine face. Je ne pensais pas que ça se passerait comme ça! Loin de là! Je me sentais mal, tout retourné de l'intérieur par ce qui venait d'arriver. En plus de ça, je lui avais cassé son téléphone, elle devait me détester encore plus.
Alexie R. Wilson
i'm a sexy pnj
- messages : 10323 - feat. & crédit : holland roden. - anniversaire : 18/02/1991 - activité : agente enquêtrice en chef
J’avais essayé de donner à Nate ce qu’il voulait. Car j’avais bien réalisé que je préférais prendre ce rôle que d’arrêter de le voir complètement. Je me disais aussi que peut-être… j’avais des chances de le faire tomber amoureux de moi. Puis, ce dernier mois m’avait fait réaliser que ça ne servait à rien de continuer à faire tout ça… qu’on ne pouvait pas essayer de faire tomber quelqu’un amoureux… que s’il ne l’était pas eh bien… c’était foutu d’avance et c’était bien ce qui se passait. Je voulais juste qu’il comprenne que quelque part, il allait y avoir une fille géniale avec qui i allait super bien s’entendre qui ne voudrait pas être en couple avec lui mais bien juste coucher. Je n’étais pas cette fille… il n’y avait pas de mal à lui dire ça… je voulais le consoler dans un sens car je voyais bien qu’étrangement, ça lui plaisait pas tout ça.
« Mais oui Nate! T’es comme ça toi! Tu trouves une fille quand l’autre ne fait plus l’affaire. C’est ton mode de vie… assume-toi! Vient pas me dire que tu étais attaché à moi car si c’était le cas, tu serais en train de me dire que tu ferais des efforts pour moi. »
Et ce n’était pas le cas. Il ne disait rien de tout ça… malheureusement. Cette discussion au départ n’était pas dans le but de lui dire qu’on ne pourrait plus se voir… mais maintenant cétait le cas car il me montrait qu’il n’était pas prêt à rien faire pour moi. C’était son choix… mais je n’allais pas être la seule à faire des efforts car quand on est seule à pagayer… eh bien on fait que tourner en rond et c’était ce qui se passait. J’aurais aimé aller de l’avant avec lui, mais il n’était pas prêt à ça. Alexie Anderson n’était pas la bonne pour le grand Wilson. Je n’étais pas à la hauteur de le faire changer. On avait tous indirectement ce petit souhait de « changer le badboy de ses mauvaises habitudes » mais c’était que dans les films que ce genre de truc arrivait.
Après l’épisode de la table renversée et du téléphone, Nathaniel n’avait pas osé me regardé. Il m’avait simplement conseillé de partir. Ce quoi à je ne répondis rien, préférant le regardant quitter les lieux vers le salon. Je tremblais toujours… et j’avais un contrôle surprenant de mes larmes. Probablement parce que j’étais sous le choc de tout ce qui se passait. Après avoir prise une grande respiration, j’allai au salon où les jeux que je lui avais offert étaient bien en évidence. Je ne croisai pas le regard de Nate une seule fois. Il n’ajouta rien… pour finalement me quitter de nouveau. Je fis le saut en entendant la porte de sa chambre se fermer. Je regardai les jeux… que je laissai finalement là avant de quitter à mon tour l’appartement. Changer d’air me fit du bien mais je restai derrière la porte un moment. Mon cerveau assimilait ce qui venait de se passer. Je fus prise d’émotion et les larmes se mirent à couler. Je pleurais devant la porte de son appartement, venant même à m’asseoir dans l’escalier dans le but de reprendre sur moi. Je n’allais pas être capable de conduire dans cette condition sinon.