Lena Hoffman

I'm untouchable darkness, a dirty black river to get you through this. In the mouth of madness, down in the darkness

Caractère

On me dit souvent que je suis sexiste. C'est possible, je peux tenir des propos particulièrement rabaissants envers les hommes, mais au final, c'est psychologique, puisque mon père nous battait ma mère et moi et qu'il fut mon seul exemple masculin. J'aime me faire discrète dans mes agissements, ainsi je suis plus du genre pickpocket que braqueuse de banque, et souvent les gens ne se rendent pas compte tout de suite de ce qui a disparu. Avec ce que je fais, on pourrait croire que j'ai on ne peut plus confiance en moi, mais c'est loin d'être le cas. Je suis particulièrement réservée , d'où le fait que j'attende souvent qu'on me demande pour le sexe, mes initiatives sont rares, et le vol et l'un des seuls domaines dans lequel ma timidité, je parviens à la dépasser. Cependant, quand j'apprécie quelqu'un, je fais tout pour lui faire plaisir, même aux dépens de mon confort, de ma santé, de mon compte bancaire, je peux d'ailleurs paraître naïve et plusieurs filles m'ont déjà pigeonnée comme ça, me prenant de l'argent et des biens avant de s'en aller. Mais je ne leur en veux pas, au contraire, j'ai tendance à préférer ce genre de filles. Peut-être suis-je bizarre...

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Derrière l'écran

Histoire

On ne vit qu'une fois, et la vie est courte. De fait, pourquoi se poser des limites? J'ai compris ce principe dès mon plus jeune âge. Née en Allemagne d'une mère aimante mais d'un père brutal, ce dernier voulait faire de moi une fille "exemplaire". Une mèche de cheveux mal placée à ses yeux pouvait justifier le fait qu'il me frappait. Et ma mère, c'était la même chose. Pour lui, nous étions des machines, qui devions servir les hommes. Aussi, ma haine pour mon père grandissait en même temps que moi, et bien sûr, elle se répercutait sur les autres garçons. A l'école, je faisais des crasses aux garçons, avec l'aide de certaines de mes amis. Bien sûr, en grandissant, je compris que je ne pourrais pas faire payer à tous les garçons ce que mon père me faisait, alors même si je ne les "hantais" plus, je n'étais guère proche d'eux pour autant. Mon homosexualité s'éveilla d'ailleurs aux alentours de mes 14 ans, mais le regard des autres fit que je le cachais. Du coup, à défaut de pouvoir exprimer mon orientation sexuelle, je laissais parler autre chose: mon attrait pour le vol. Un portable qui disparait par ci, une montre par là, et jamais je ne laissais de traces. Parfois, le soir surtout, quand je suis fatiguée, je suis prise, je fus d'ailleurs plusieurs fois en garde à vue pour ça.

Mais la partie la plus importante de ma vie vint à 16 ans. Là, je commençais à ne plus avoir peur. Mon père pensait pouvoir maintenir sa poigne sur ma mère et moi, et un soir, alors qu'il levait à nouveau la main sur elle, je pris un couteau dans la cuisine, pour aller le transpercer la gorge de mon géniteur. Ce ne fut pas un meurtre spontané, c'était prévu. Avec de l'argent volé, j'avais acheté deux billets d'avions à destination de New-York. Ma mère et moi décollâmes donc direction les Etats-Unis, où nous ne fûmes pas vraiment inquiétées.

Après quelques années passées à New-York, des études basiques, et quelques boulots ci et là, ainsi que quelques temps en prison suite à récidive de vol, j'avais atteint ma majorité. Je décidai de quitter la ville pour une autre plus au sud: Miami. Des fêtards, des alcoolos, des jolies filles sur la plage... Et des sacs abandonnés sur cette même plage, tellement de trucs intéressants ! Pourtant, je me contentais de regarder les jolies filles, le sexe n'arrive que quand elles me le demandent. Pas que j'aime me sentir désirée, ça c'est tout le monde je crois, mais au moins si elles me le demandent, je suis sûre qu'elles le veulent, et je suis sûre de pas me prendre un vent.

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