(#)Sujet: Re: Dix ans déjà - Hayden & Sacha | Lun 25 Jan - 14:08
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Dix ans déjà
Hayden D. Fitzduncan ✧ Sacha E. Fitzduncan
Je n'étais pas encore tout à fait habitué à l'idée d'avoir de nouveau un grand-frère dans ma vie. Depuis son départ je m'étais construit une coquille, ne m'attachant à personne et me contentant de m'intégrer le plus possible et même en face de mon frère c'était difficile de me livrer complètement. Peut-être qu'avec un peu plus de temps je pourrais lui parler un peu plus de moi, ce n'est pas comme si j'avais grand-chose à lui dire de toute façon ma vie n'avait pas était particulièrement dramatique et mon frère avait dû vivre des choses bien plus horrible pendant la guerre. Hayden me proposa de vivre avec lui en attendant que je trouve autre chose. Je pouvais difficilement accepter de m'imposer à lui après tout ce temps, j'étais plus ou moins adulte maintenant et je devais agir comme tel. Si je voulais quitter l'influence de mon père il fallait que j'apprenne à être indépendant, non seulement financièrement, mais aussi mentalement et si je commençais à vivre chez mon frère je savais que j'allais trop compter sur lui. Je lui donnais donc une fausse excuse, lui disant que son appartement faisait trop adulte pour moi ce qui le fit directement réagir. Il me proposa quand même son aide pour déménager ce qui me fit lâcher un sourire.
- D'accord j'y penserais.
Même si je ne voulais pas dépendre de lui c'était une bonne occasion de le revoir et de passer du temps avec lui, c'était la raison pour laquelle j'étais à Miami, réapprendre à connaitre mon frère, reformais le lien qui nous unissez autre fois et passer du temps avec lui. J'essayais de forcer Hayden à me parler de son passé mais celui-ci était encore moins bavard que moins. Je comprenais bien que c'était un sujet sensible et qu'il allait falloir beaucoup de temps à Hayden pour me parler de ça. J'espérais juste être là pour lui, même si je savais bien que je ne pourrais pas vraiment l'aider, seulement l'écouter. La discussion dévia ensuite sur notre père, j'expliquais à Hayden que le véritable héritier c'était lui, après tout je n'étais qu'une roue de secours et je savais bien que mon père espérait toujours que ce soit Hayden qui reprenne l'affaire familiale. Celui-ci essaya de me rassurer en me disant que je resterais avec lui et que mon père ne me reprendra pas. Je lui fis de nouveau un sourire, je savais que si je devais affronter mon père j'aurais besoin de tout le soutien d'Hayden. Il ajouta que désormais j'étais libre.
- Oui c'est vraiment le pied. Ne pas avoir mes journées entièrement planifié ça me change vraiment la vie. Je comprends que tu sois parti comme ça…
Si mon père mettait énormément de pression sur mes épaules, il devait en mettre au moins deux fois plus sur mon frère et je ne pouvais plus vraiment lui en vouloir pour m'avoir quitté de la sorte. J'aurais juste préférer qu'il me prenne avec lui, mais j'étais surement trop jeune pour qu'il s'occupe de moi, surtout sans argent. Je me tournais vers le bar et me servi un nouveau verre avant de revenir vers lui.
- Alors, tu m'as pas dit, tu fais quoi dans la vie ?
J'avais déjà ma petite idée vu que j'avais fait quelque recherche sur lui, mais je voulais en savoir plus sur ce qu'il faisait et s'il aimait ça.
(#)Sujet: Re: Dix ans déjà - Hayden & Sacha | Mer 27 Jan - 3:36
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Hayden D. Fitzduncan ✧ Sacha E. Fitzduncan
Je proposais au jeune homme que si il avait besoin d’un endroit pour vivre, il était le bienvenue chez moi. Je voulais réapprendre à le connaître, ça faisait tout de même dix bonnes année que ne l’ont s’était pas vu. Quand je l’avais aperçu sur le porche de ma porte, il semblait avoir beaucoup grandit, avoir prit de la maturité, de la confiance également, ça me faisait encore tout drôle. J’espérais que ça soit réciproque, parce que moi aussi j’ai changé, et peut-être ce n’est pas ce qu’il attendait en me voyant. J’étais doué pour décevoir les gens que j’aimais après tout, ça ne m’étonnerait pas. Ce dernier refusait mon offre, soit disant que mon appartement faisait trop adulte, et qu’il ne voulait pas être là si jamais il y avait de jolies files, ce qui me fait sourire gentiment, mais néanmoins, j’ajoute tout de même que si jamais il a besoin d’aide pour le déménagement ou encore pour quoi que soit, qu’il m’appelle, c’était une proposition sincère. « D’accord, j’y penserais. » Dit-il en souriant simplement, ce qui me fait plaisir, même si je l’avais abandonné, il restera toujours une personne importante dans ma vie. Quand je suis parti de la maison à la Nouvelle-Orléans, j’avais fait le pour et le contre pour les raisons de partir, Sacha était entre les deux, le pour, car j’étais persuadé qu’un jour il me rejoindrait, et le contre parce que j’allais le quitté.
On abordait donc le sujet de notre passé, ce qui évidement, est un sujet assez sensible. Je lui racontais ce que j’avais fais après mon départ de notre maison, mais ce dernier restait vague, j’étais de même curieux envers le passé de mon petit-frère. Puis notre discussion partait sur notre père, qui visiblement me voulait encore chez lui pour reprendre les responsabilités, j’étais parti en refusant toutes responsabilités, et visiblement c’est Sacha qui a tout prit lors de mon départ. Pourtant j’en étais sûr que Sacha ferait un héritier exemplaire, il est aussi meilleur que moi, et pourtant père a tendance à le rabaisser. L’essentiel aujourd’hui, c’est qu’il était libre, qu’il connaisse la même sensation que moi, et c’était tout ce qui comptait, je pense qu’il allait prendre rapidement goût à cette sensation. « Oui c’est vraiment le pied. Ne pas avoir mes journées entièrement planifié ça me change vraiment la vie. Je comprends que tu sois parti comme ça… » Dit-il, ça me faisait plaisir qu’il comprenne aujourd’hui, je pense que dans le passé, il a du avoir énormément de mal à accepter mon départ, malgré la lettre qui expliquait le tout. Je pose ma main sur la nuque pour me détendre, ça me stressait qu’à l’idée que notre père puisse revenir ici à Miami, il fallait que je mette quelque chose en place. « T’as appris le français au fait? J’ai complètement oublié cette langue. » Demandais-je à Sacha, on avait tendance à apprendre beaucoup de matières, c’était important si on voulait être duc exemplaire. Puis le français n'était pas évident quand on avait l'accent américain. Puis, je décidais de finir mon verre en l’apportant à mes lèvres avant de poser mon verre sur le comptoir. « Je suis content que… tu aies eu assez de courage pour partir. » Dis-je en le regardant.
Puis ce dernier se tournait pour s’avancer vers le bar pour se resservir un verre de whisky avant de se retourner vers moi, intriguer, tandis que je décidais de m’asseoir sur l’accoudoir du canapé en le regardant faire. « Alors, tu m’as pas dit, tu fais quoi dans la vie ? » Demandait-il en dévissant la bouteille en cristal pour se servir un doigt de whisky, il devait sûrement apprécier le goût, ce qui me fait vraiment plaisir. « Je suis chirurgien à Miami Beach Hospital. Avant j’étais chef de service à Newport Beach, puis j’ai voulu changé d’air, je suis arrivé ici, avant d’aller dans la pédiatrie, donc, je suis chef de la pédiatrie, j’aime bien m’occuper des gosses. » Dis-je, j’aimais bien parce que je pouvais les regardés, et ils étaient complètement innocent, ils méritaient qu’on prenne soin d’eux, je croisais mes bras en réfléchissant. « Je repense à postuler pour devenir chef, mais je ne sais pas, c’est beaucoup de boulots. » Dis-je pensif.
(#)Sujet: Re: Dix ans déjà - Hayden & Sacha | Sam 30 Jan - 4:07
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Dix ans déjà
Hayden D. Fitzduncan ✧ Sacha E. Fitzduncan
C'était étrange d'être là avec mon grand-frère à avoir une conversation d'adulte devant un verre d'alcool. La dernière fois qu'on s'était vu j'étais encore bien trop jeune pour boire de l'alcool et c'était toujours bizarre de se revoir après tant d'année et d'essayer de reconstruire ce que l'on avait auparavant. Hayden avait beaucoup changé et moi aussi, mais il n'en restait pas moins mon frère, la seule personne qui m'avait montré de l'affection lorsque j'étais jeune. C'est pourquoi j'étais là à Miami, je voulais le remercier pour ça, même si je ne savais pas vraiment m'y prendre. Je n'étais pas vraiment doué pour parler des situations sérieuses. Mais être présent en face de lui devait suffire pour lui montrer qu'il était important pour moi et que malgré les années il faisait toujours partit de ma vie. Hayden commença à me poser des questions sur le passé, sur mon père, sur ma nouvelle liberté. Vu que je n'avais pas eu de contact de lui pendant toutes ses années c'était assez logique qu'il se montre curieux. Il me demanda si j'avais appris le français.
- Je parle le français l'espagnol et le chinois. J'ai toujours été un très bon élève.
Déjà petit j'étais souvent premier de la classe, j'étais doué pour apprendre toute sorte de choses et pour suivre des ordres. Mon père m'avait fortement suggéré de faire le plus de matière possible dans diverse domaine et je n'avais eu aucune raison de refuser, j'aimais apprendre et vu que j'avais du mal à utiliser mon corps sans finir à l'hôpital c'était important que ma tête soit bien rempli. Il ajouta qu'il était content que j'ai eu le courage de partir, mes joues rougirent légèrement, c'était plutôt rare que quelqu'un me dise que je sois courageux, j'étais plutôt du genre très peureux mais j'étais heureux que mon frère le remarque.
- Ça fait des mois que je voulais partir mais j'avais trop peur pour le faire… Mais oé je suis content d'avoir été assez courageux pour le faire.
Je me tournais ensuite vers le bar pour me servir un verre, j'en avais besoin à vrai dire, l'alcool m'aidait à me décrisper légèrement, à m'ouvrir plus à Hayden. Je n'aimais pas parler de moi, je n'étais pas quelqu'un d'intéressant, mais je devais faire cet effort pour mon frère. Je lui demandais alors ce qu'il faisait dans la vie. Il m'expliqua son passage à NewPort puis à Miami pour enfin me dire qu'il pensait postuler pour devenir chef. J'avalais une gorgée de whisky avant de le regarder.
- Je pense sincèrement que tu devrais le faire. Même si ça te demande beaucoup de boulot si c'est ce que tu veux faire ça ne devrait pas être un obstacle. Ça te ressemble bien pédiatre en tout cas, vu toute les fois ou tu m'a soigné quand j'étais petit.
Peut-être qu'il n'avait pas vraiment besoin de mon avis mais j'avais envie de lui donner, je m'installais contre un mur de l'appartement avant de finir d'une traite, j'avais besoin de courage et ce qu'il y avait au fond de mon verre était tout ce que j'avais sous la main.
- Je… Je suis maudit.
Bordel il allait vraiment me prendre pour un fou, surtout que je lui racontais ça alors qu'il n'avait rien demandé mais j'avais besoin d'en parler.
- Un peu après ton départ y a une fille qui m'a lancé une malédiction. Depuis à chaque fois que je m'approche d'une fille je déclenche une catastrophe.
Je regardais Hayden droit dans les yeux pour lui montrer que j'étais sincère.
- Du coup je n'ai jamais… eu d'expérience avec… une fille…
Voilà mon frère savait que j'étais puceau et que ma seule partenaire sexuelle était ma main droite. J'espérais seulement qu'il n'allait pas en plus me prendre pour un fou et me conduire à l'un de ses amis psychiatres.
(#)Sujet: Re: Dix ans déjà - Hayden & Sacha | Lun 1 Fév - 2:26
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Hayden D. Fitzduncan ✧ Sacha E. Fitzduncan
Il semblerait que mon frère et moi nous ayons beaucoup de chemin à faire ensemble, un pas à la fois, c’est probablement pour le mieux. Après tout, nous avons dix ans à rattraper, et ça demande beaucoup de patience pour pouvoir remettre une confiance en place entre nous deux. Il y a tout de même quelque chose de brisé entre nous, mais un lien qui nous séparera jamais, puisque nous sommes frères. Je me souviens encore du jour où il était né, j’avais trois ans, j’allais bientôt en avoir quatre. À partir de ce jour, d’autres responsabilités se reposaient sur mes épaules, je devais veiller sur lui quoiqu’il arrivait. Malgré le fait que je l’ai abandonné, je n’ai jamais cessé de penser à lui, je m’en voulais énormément d’avoir lâché mes responsabilités comme un lâche, mais c’était pour le mieux, et aujourd’hui j’ai l’occasion de me rattraper avec lui, du moins, je le souhaitais. Je lui demandais donc, si il avait eu le même apprentissage que moi dans les langues. « Je parle le français, l’espagnol et le chinois. J’ai toujours été un très bon élève. » Dit-il, ça me rassurait, que c’était un travailleur dans l’âme, et qu’il a su prendre confiance en lui dans le travail. Il venait souvent me voir dans ma chambre pour que je puisse lui filer un coup de main dans ses devoirs, particulièrement en maths. « Super! Par contre, je n’ai pas eu la chance d’apprendre le chinois, mais l’italien, c’est une très belle langue pour draguer! » Lâchais-je en rigolant, en effet, j’étais un grand dragueur auprès de belles femmes, c’était normal en même temps, mais depuis que j’étais marié, je ne me l’autorisais pas, et je dois avouer que ça me manquait énormément. Autre part, il y avait June qui me plaisait depuis des années, et ça ne fait que cette année qu’on apprend vraiment à faire connaissance, je ne sais pas où ça nous mènera… Je la voulais, et je ne comptais pas abandonner cette fois-ci.
J’étais content que mon frère ai prit son courage à deux mains pour pouvoir partir de la Nouvelle-Orléans et recommencer une vie, je l’étais encore plus puisqu’il voulait resté à Miami. Finalement nous aurons le droit à un nouvel départ tous les deux. Je savais que père pouvait mettre une pression assez forte, où par moment ce serait difficile de supporter, j’en étais la preuve première. « Ça fait des mois que je voulais partir mais j’avais trop peur pour le faire… Mais oé je suis content d’avoir été assez courageux pour le faire. » Dit-il en se tournant pour aller vers le bar afin de se servir un verre, je le suivais du regard, visiblement, on peut percer dans notre carrière, mais quand il s’agit de notre famille, c’est un autre combat à mener. « Tu sais, quand je voulais partir, j’ai mis des mois à planifier tout ça… On a tous peur de quelque chose petit-frère. Ça ne fait pas de toi un peureux, ça fait de toi un battant pour ce que tu veux. » Dis-je doucement, en m’approchant de lui pour également me servir un verre, avant de revenir pour m’asseoir sur l’accoudoir du canapé, je ne travaillais pas aujourd’hui, donc je pouvais me permettre de me servir plusieurs verres, chose que je n’avais pas fais depuis longtemps. D’ailleurs, je parlais de ma carrière à ce dernier, je ne savais pas quelle décision prendre, j’aimais mon métier, j’aimais sauver des vies. J’y songeais de plus en plus à redevenir chef, j’aimais énormément, mais tu restes derrière un bureau, tu assistes peu aux opérations. « Je pense sincèrement que tu devrais le faire. Même si ça te demande beaucoup de boulot, si c’est ce que tu veux faire ça ne devrait pas être un obstacle. Ça te ressemble bien pédiatre en tout cas, vu toutes les fois où tu m’as soigné quand j’étais petit. » Dit-il, j’étais en train de regarder ce liquide jaune dans mon verre en faisant tournoyer, je crispais mes lèvres en l’écoutant, c'était important pour moi, jusqu’au moment où il me dit que ça me correspondait bien le métier pédiatre, puis il m’expliquait que c’est ce que je faisais plus jeune avec lui, je relevais ma tête pour le regarder. « Tu t’en souviens de ça ? Même quand tu as eu la varicelle à huit ans ? » Demandais-je, j’étais surpris, je ne pensais pas que j’aurai eu autant d’impact dans sa vie à la final.
Visiblement Sacha ne semblait pas se lésiner sur l’acool, bien au contraire, ce qui me surprenait et m’inquiétait en même temps, quand je m’apprêtais à lui dire quelque chose, ce dernier prit la parole assez rapidement et nerveusement. « Je… Je suis maudit. » Lâche t-il, où j’hausse un sourcil en le regardant, je ne comprend rien du tout à ce qu’il me dit, ou ce qu’il veut me raconter. « Un peu après ton départ, y a une fille qui m’a lancé une malédiction. Depuis à chaque fois que je m’approche d’une fille je déclenche une catastrophe. » Dit-il en me regardant droit dans les yeux, et je compris qu’il était sérieux, je fronçais mes sourcils pour mieux le comprendre, parce que c’était tout de même l’histoire d’un fou, mais il était mon frère avant tout. « Du coup je n’ai jamais … eu d’expérience avec … une fille … » Dit-il gêner, où visiblement, sous le coup de surprise, je lâchais un petit ‘o’. Je n’aurai pas du dire ça, en réalité, je ne sais pas quoi dire, ça me surprenait. « Vraiment ? Et qu’est-ce-qui se passe à chaque fois ? Donne moi un exemple… » Dis-je à ce dernier, j’étais prêt à tendre mon oreille, si il avait besoin que je l’écoute. Je ne jugeais pas, après tout, j’avais également un passé aussi, et encore des soucis aujourd’hui.
(#)Sujet: Re: Dix ans déjà - Hayden & Sacha | Mar 2 Fév - 2:32
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Hayden D. Fitzduncan ✧ Sacha E. Fitzduncan
Je n'aimais pas vraiment parler de moi mais aujourd'hui j'essayais de faire un effort, mon frère devait se poser des dizaines de questions et si j'étais venu jusqu'ici c'était pour y répondre. Et pour qu'il se livre à moi il fallait bien que je fasse le premier pas. C'était agréable de repenser au passé et de voir ce que nous étions devenus l'un et l'autre. Nous avions les mêmes parents et étions nés dans le même environnement, mais nous étions définitivement diffèrent malgré nos points communs. Après tout je venais à peine de quitter le reste de la famille alors que lui avait fait ce choix il y a des années, forcement il avait changé depuis. Hayden me raconta qu'il avait appris l'italien et que c'était plutôt pratique pour draguer. Je ne pus m'empêcher de rire à sa remarque.
- Crois-moi le mandarin c'est complètement inutile pour draguer.
Ce n'était pas une langue désagréable à écouter, mais à chaque fois que j'avais parlé chinois à quelqu'un qui ne connaissait pas j'étais passé pour un fou. Mon frère avait l'air comme moi, dragueur, même si je n'allais jamais loin avec les femmes je ne pouvais m'empêcher de charmer les belles femmes que je croisais, c'était plus fort que moi et c'était probablement dans notre sang. Je lui expliquais ensuite que j'avais mis des mois pour accumuler le courage nécessaire pour quitter mon père, je devais être sincère avec lui, je n'aimais pas tellement qu'il me félicite pour mon courage alors que j'étais une vraie poule mouillée. Si j'étais détective aujourd'hui c'est que je n'avais jamais eu le courage d'être flic et si je n'avais toujours pas d'appartement c'est que je n'avais pas eu le courage de venir voir mon frère dès mon arrivée à Miami. Bref je n'étais vraiment pas quelqu'un de courageux. Hayden ne changea pas d'avis, m'appelant même un battant, j'étais plutôt gêné de recevoir ce genre de compliment alors je me contentais de regarder au fond de mon verre en lui répondant.
- Mouais… peut être j'en sais rien.
J’enchaînais mon second verre de whisky bien plus rapidement que le premier, avalant ce courage en liquide sans hésitation. Hayden m'expliqua ce qu'il faisait dans la vie et je me permis de lui donner un conseil en ajoutant que ce n'était pas étonnant qu'il ai finit pédiatre. Celui-ci eu l'air étonné que je me souvienne de la façon dont il prenait soin de moi. Mes joues rougirent légèrement alors que je regardais toujours au fond de mon verre pour ne pas le regarder dans les yeux.
- Si je m'en souviens ? C'est les meilleurs souvenirs que j'ai de mon enfance. Tu sais que je me blesse toujours autant que quand j'étais gosse ? J'ai dû finir au moins trois fois à l'hôpital depuis que je suis à Miami.
Heureusement malgré ma maladresse j'étais plutôt solide, comme si mon corps c'était habitué à mes chutes et à ma malédiction. Je décidais enfin de parler de ma malédiction à Hayden, c'était une partie importante de ma vie après tout et s'il continuait de me poser des questions sur les femmes il fallait bien que je lui en parle à un moment ou un autre. Malgré son air surpris il essayait de ne pas me prendre pour un fou, c'était déjà ça. Celui-ci me demanda de lui donner un exemple.
- T'as entendu parler de l'incendie qu'il y a eu dans un club au centre-ville il y a deux semaines ? C'était de ma faute. Juste après avoir embrassé une jolie femme un feu c'est déclenché juste à côté de nous. J'ai tout remboursé, mais la patronne était furieuse, j'en ai encore froid dans le dos… Sinon j'ai plus ou moins planté une fille avec un couteau l'autre jour… Elle va bien… enfin je crois. Et je me suis fait attaquer par un alligator au moment de conclure il y a quelques semaines. Et c'est juste ce qui s'est passé à Miami…
Maintenant que j'avais raconté ça même moi j'avais du mal à y croire. Mais c'était bien vrai et le club que j'avais brûlé était plutôt connu dans la ville donc peut être qu'Hayden en a entendu parler. Je fais une légère grimace à Hayden.
(#)Sujet: Re: Dix ans déjà - Hayden & Sacha | Mar 2 Fév - 10:30
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Hayden D. Fitzduncan ✧ Sacha E. Fitzduncan
Nous avons beaucoup à rattraper Sacha et moi. Je m’intéressais énormément à lui, normal, c’était mon petit-frère, il était de mon sang. Cependant, je me demandais s’il avait eu l’occasion d’apprendre certaines langues comme je l’avais fais étant plus jeune. Il me rassurait qu’il avait toujours été bon travailleur, c’était important, il fallait travailler dans la vie pour mériter ce qu’on veut avoir. Même si nous étions fortunés, ce n’était pas une raison de ne pas travailler, je partais toujours dans la logique, même si j’avais énormément d’argent, je pouvais aider les autres. On pouvait être un signe d’espoir pour eux. J’espère que mon petit-frère le sait également, car la vie n’est pas facile, ça commence tout juste pour lui, la liberté a un prix. Je lui faisais la remarque j’avais pas eu la chance d’apprendre le chinois, mais l’italien oui, et d’ailleurs c’était une belle langue pour draguer, où ce dernier rigolait, ce qui me fait simplement sourire. « Crois-moi le mandarin c’est complètement inutile pour draguer. » Dit-il, je devais apprendre le mandarin, sauf que j’étais parti bien trop tôt, il est vrai que faire des affaires avec les chinois, c’est promettant, mais c’est aussi une langue très compliquée, qui est droite et brutale à entendre. « Tu m’étonnes, c’est assez… TAAAAA, KAAAA ! L’italien, c’est plus doux… miii chiamoooo. » Essayais-je d’imiter l’accent chinois avant d’imiter à perfection l’accent italien, bon, je paraissais ridicule mais on s’en foutait. Mais je m’étais fais comprendre, du moins je pense.
Cependant, j’étais assez content de savoir que mon frère a rassemblé assez de courage pour pouvoir partir de la maison familiale, il disait qu’il était là à Miami pour une mission, pour les affaires, que notre père lui avait fait confiance dessus. Finalement, je me rendais compte d’une seule chose, on avait gagné, mon père avait tout perdu. Il ne lui restait donc plus aucun hérité. Mais visiblement, Sacha avait du mal à prendre confiance en lui, où il lâchait simplement : « Mouais… peut-être j’en sais rien. » Ce qui me surprenais, il avait encore un long chemin à parcourir par rapport à moi, qui suis parti il y a dix ans, abandonnant lâchement mes responsabilités envers ma famille, et surtout vers lui. Si j’étais resté, il aurait été la seule raison pour laquelle je serais resté à Nouvelle-Orléans, la ville festive. « Je le sais, tu t’en rendras compte plus tard, le plus dur est à venir. » Dis-je avec assez de sérieux à ce dernier. Ce que je disais était vrai malheureusement, même si j’étais parti, mon père ne m’avait pas lâcher d’un doigt, je faisais tout pour lutter contre son pouvoir contre moi, jusqu’à ce que je décide de partir à l’armée, et de faire la guerre, où j’eu la paix complet pendant quatre, voire cinq bonnes années. Pendant que mon frère se servait un second verre, il ne se lésinait pas, il avait plutôt la main lourde en se versant le verre, en avalant rapidement le liquide ce qui me fait de gros yeux en le regardant faire. Puis, je lui expliquais que j’hésitais longuement par rapport à mon boulot, si je devais postuler pour devenir chef de chirurgie, comme je l’avais fais à Newport, je ne sais pas si c’était la bonne chose à faire, j’avais adoré faire ce boulot, mais j’aimais également opéré les patients, j’avais une certaine sensibilité avec les enfants. Mais j’étais quelqu’un qui aimait changé par moment, et ça pouvait être bénéfique dans ma carrière de médecine. Son avis me surprenait, il m’encourageait à fond là-dedans, même en rappelant un vieux souvenir où je ne pensais pas que Sacha s’en souviendrait. Où, je m’occupais de lui en pansant ses blessures, puisque maman ne le faisait pas, en réalité elle s’en fichait de nous, nous étions qu’une garantie pour l’héritage de notre famille. « Si je m’en souviens ? C’est les meilleurs souvenirs que j’ai de mon enfance. Tu sais que je me blesse toujours autant que quand j’étais gosse ? J’ai dû finir au moins trois fois à l’hôpital depuis que je suis à Miami. » Dit-il, ce qui me fait rigoler, il n’avait pas changer, mais ça me faisait plaisir d’entendre qu’il n’avait pas oublié toutes les petites choses que j’avais fais pour lui, parfois les petites choses ce sont ceux qui comptent le plus. « Ça m’étonne pas! T’es un gros maladroit tel que tu es! Je ne sais toujours pas comment tu fais! Tu l'as toujours été.. » Lâchais-je en rigolant toujours, tandis que je buvais d’une traite mon verre, je me relevais pour le poser sur le comptoir avant d’attraper la bouteille en cristal pour me resservir, je dégustais bien ce whisky.
Puis, Sacha commençait à parler qu’il avait une malédiction, ce qui m’intriguait. Je rassemblais le peu de sérieux qu’il me restait pour l’écouter, visiblement ça semblait très important pour lui, et je n’hésitais pas à lui prêter mon oreille. Ça voulait dire beaucoup, puisqu’il essayait de se confier à moi. « T’as entendu parler de l’incendie qu’il y a eu dans un club au centre-ville il y a deux semaines ? C’était de ma faute. Juste après avoir embrassé une jolie femme un feu c’est déclenché juste à côté de nous. J’ai tout remboursé, mais la patronne était furieuse, j’en ai encore froid dans le dos… Sinon j’ai plus ou moins planté une fille avec un couteau l’autre jour… Elle va bien… enfin je crois. Et je me suis fait attaquer par un alligator au moment de conclure il y a quelque semaines. Et c’est juste ce qui s’est passé à Miami… » Racontait-il tandis que je le regardais avec de gros yeux. TOUT ÇA ?! M’enfin, c’est une blague qu’il me fait ou quoi ? Je déglutissais ayant toujours le goût de whisky dans ma salive, c’était un peu bizarre tout ça. « Mais… attend le club était à qui? À Geane McCallister? Ou tu es tombé sur Madison Campbell? » Demandais-je en fronçant mes sourcils, je me demandais quel club c’était, si c’était celui de Seb, je serais bien content. Mais il avait mentionné une patronne, donc j’en déduisais que c’était l’une d’entre elles. « Mais Sacha… Tu ne penses pas que cette histoire est assez fou? Ça n’a pas de sens… Je veux te croire par dessus de tout, mais… Vraiment? » Demandais-je toujours perplexe, je voulais croire mon frère de tout mon coeur, j’étais un médecin, je fonctionnais en croyant à la science et à la médecine. « Il faut que je vois ça alors… » Dis-je en le regardant assez sérieusement.
(#)Sujet: Re: Dix ans déjà - Hayden & Sacha | Mer 3 Fév - 2:17
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Je ne pus m'empêcher de rire en écoutant mon frère tentait de parler chinois, il exagérait beaucoup mais c'est vrai que c'était une langue très différente de la nôtre. Il avait l'air au contraire de maîtriser parfaitement l'italien. C'est vrai que cela devait être plutôt pratique pour draguer. Je doute que Hayden est aucun de soucis de ce côté, son métier devait faire craquer les femmes, il était plus grand que moi et avait les mêmes yeux, bref je ne serais pas étonné que beaucoup de femmes de Miami est entendu parler de lui, surtout qu'il n'avait pas de malédiction pour l'empêcher de faire quoi que ce soit. La discussion s’enchaîna sur notre enfance et la période où nous étions tous les deux en Nouvelle-Orléans, j'expliquais à Hayden que je me souvenais très bien des fois où celui-ci m'avais soigné, après tout c'était ce qui m'avait le plus manqué depuis son départ. Je lui expliquais ensuite que j'étais toujours aussi maladroit ce qui n'avait pas l'air de l'étonner, après tout déjà à l'époque je passais mon temps à me blesser et il n'y avait pas de raison pour que ça change aujourd'hui. Hayden se demandait comment je faisais.
- C'est plutôt simple, dès que ça glisse un petit peu, tu tombes. Dès qu'il y a un poteau pas loin tu te le prends. Dès que tu portes quelque chose de fragile tu le fais tomber… Je suis sûr qu'avec un peu d'entrainement tu peux y arriver toi aussi.
Je me mis à rire avant de boire à nouveau une gorgée. Ma maladresse me désespérait parfois, mais cela faisait parti de mon quotidien maintenant et j'avais appris à vivre avec. En plus, cela plaisait à certaines femmes donc j'étais plutôt chanceux de ce côté-là. Je décidais ensuite de parler de ma malédiction à Hayden, celui-ci essayais vraiment de me croire même si c'était une histoire de fou. J'étais content qu'il ne me suggère pas que je provoquer moi-même la malédiction parce que j'avais peur de m'engager, cela m'énervait au plus haut point quand quelqu'un faisait cette suggestion, je préférais encore qu'on me prenne pour un fou. Mais cette malédiction était vraie, j'avais appris à vivre avec elle mais aujourd'hui encore elle faisait de ma vie un enfer. Et je ne pouvais pas m'empêcher de continuer de draguer et de toujours finir mes soirées déçu et triste, c'était un cercle vicieux inarrêtable et ça me faisait du bien d'en parler à mon frère. Même s'il ne pouvait rien faire pour m'aider il pouvait au moins m'écouter et essayer de me comprendre, c'était tout ce que je pouvais lui demander. Celui-ci me demanda un exemple et je lui en donnai plusieurs. Depuis que j'étais arrivé à Miami j'avais essayé d'embrasser Selena avant de me faire attaquer par un alligator et de fuir en courant. J'avais embrassé une inconnue ivre lors d'une soirée à un club où ma malédiction avait mis le feu. Et la semaine passée Wendy, une brune irrésistible que j'avais blessée avec un couteau avant de m'enfuir de nouveau en courant. Décidément je passais mon temps à courir et j'avais déjà dû me faire quelques ennemies depuis mon arrivée à Miami. Mais ce n'est pas comme si je pouvais expliquer ma malédiction à tout le monde. Hayden avait l'air particulièrement intéressé par le club qui venait de brûler.
- Hum... je ne me souviens plus de son nom… Je ne sais même pas si elle me l'a dit, elle était trop énervée pour ça. Elle était brune. Probablement mon âge. Très flippante. Plutôt sexy par contre.
Mon frère avait du mal à croire ce phénomène possible. Moi-même cela me paraissait fou. Mais il fallait bien que je me fasse une raison.
- Bien sûr que c'est une histoire de fou. Mais cela m'arrive à chaque fois, je ne peux pas y échapper.
Hayden me regarda finalement dans les yeux avant de me dire qu'il fallait que je lui montre. Je décidais de détendre un peu l'atmosphère. - Désolé grand-frère ça ne marche pas sur les mecs… Et même t'es pas mon type.
Je me mis à rire avant de me servir un nouveau verre. Avant de me tourner de nouveau vers lui.
- Tu veux que je te montre ça comment ? La prochaine fois que je vais embrasser une femme je t'appelle ?
Je fis un nouveau sourire, c'était plutôt difficile à lui montrer et je ne voyais pas comment on allait faire. Je pouvais difficilement à une amie de prendre ce risque pour moi. Ma malédiction avait déjà blessé bien trop de personnes comme ça.
(#)Sujet: Re: Dix ans déjà - Hayden & Sacha | Jeu 4 Fév - 12:09
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Hayden D. Fitzduncan ✧ Sacha E. Fitzduncan
On discutait à propos de notre apprentissage envers les langues, il fallait avoir un don avec les langues, mais si seulement on parle couramment cette langue. Ça faisait un bon moment que je n’étais pas parti en Europe, je devrais peut-être y remédier. Mon frère avait apprit les langues les langues les plus parlés au monde tel que le mandarin, ce qui m’impressionnait énormément. Puis, je lui confiais que j’hésitais à changer de poste à l’hôpital, où ce dernier rappelait un souvenir durant notre jeunesse, ce dernier m’avouait qu’il était toujours aussi maladroit qu’il ne l’était durant son enfance ce qui me fait bien rire, je ne savais pas comment il faisait. « C’est plutôt simple, dès que ça glisse un petit peu, tu tombes. Dès qu’il y a un poteau pas loin tu te le prends. Dès tu portes quelque chose de fragile tu le fais tomber… Je suis sûr qu’avec un peu d’entraînement tu peux y arriver toi aussi. » Me dit-il, je le suis en rigolant en le regardant boire une gorgée de son verre, j’avais toujours été habile, sinon à l’heure actuel je ne serai pas un chirurgien. « Non merci, je m’en passerai bien de tes conneries! » Lâchais-je en levant mon verre comme pour trinquer, avant d’en boire à mon tour une gorgée avant de grimacer, et de souffler, c’était fort tout de même, mais bon!
Mon petit-frère m’avouait un gros truc, qui semblait assez fou à croire, il avait une malédiction, à chaque fois qu’il embrassait une fille, une malédiction se produisait. Je m’inquiétais un peu, puisque j’étais quelqu’un qui croyait à la science, pas aux trucs surnaturels. Cependant une chose m’interpelait, Sacha me racontait qu’il avait brûlé un club, et qu’il s’était fait engueulé par une femme, je me demandais qui ça pouvait bien être, de tous les cas, ce sont toutes les deux mes exs. « Hum… Je ne me souviens plus de son nom… Je ne sais même pas si elle me l’a dit, elle était trop énervée pour ça. Elle était brune. Probablement mon âge. Très flippante. Plutôt sexy par contre. » Me racontait-il, où je souris assez gêné, puisque je savais de qui il parlait, j’étais surpris puisque Geane ne m’en avait pas parler, que son club avait été brûlé, une bonne partie. « Je sais de qui tu parles… Bon, je vois que tu as rencontré mon adorable de femme petit frère! » Dis-je assez taquin, avant de rajouter. « Je suppose que je ne t’invite pas au diner? » Demandais-je avant de rigoler, ce n’était pas drôle, mais je trouvais la situation assez marrante, il avait déjà su se faire remarquer par ma femme.
J’essayais de rassembler le peu de sérieux qu’il me restait auprès de mon frère afin que je puisse l’écouter comme il semble en avoir besoin, ça me paraissait difficile de le croire, je voulais le croire de tout mon coeur. « Bien-sûr que c’est une histoire de fou. Mais cela m’arrive à chaque fois, je ne peux pas y échapper. » Racontait-il, où je le regardais droit dans les yeux, il semblait dire la vérité et il y croyait vraiment. Que j’étais censé de dire? Je ne savais même pas quoi dire en réalité. Je lui demandais donc qu’il fallait qu’il me montre, car ça me paraissait… pas réel. « Désolé grand-frère ça ne marche pas sur les mecs… Et même t’es pas mon type. » Dit-il, ce qui me fait sourire, je compris assez rapidement qu’il voulait détendre l’atmosphère, il semblait être un peu plus à l’aise qu’il y a trente minutes. « Je suis le type de tout le monde, n’en doute pas là-dessus. » Dis-je en rigolant, où ce dernier se servit une nouvelle fois un nouveau verre, ça faisait au moins quatre verres pour le jeune homme, je m’avançais vers lui, en l’écoutant parler, je prenais soin de fermer la bouteille. Il avait eu assez d’alcool selon moi. « Tu veux que je te montre ça comment ? La prochaine fois que je vais embrasser une femme je t’appelle ? » Demandait-il en souriant, où je réfléchissais comment le surprendre, peut-être qu’il s’y prenait mal avec les filles, je ne sais pas, mais je voulais voir à tout prix! « Je t’accompagne au bar, et je suis ton coéquipier, je te regarde comment tu t’y prends, pis on verra comment les choses se passent, non? » Proposais-je, avant d’attraper la bouteille pour la coller contre moi et la ranger dans le placard à alcool et de me retourner vers ce dernier. « J’ai rangé l’alcool, je pense que t’en a eu assez, je ne pense pas que tu seras prêt à prendre la route aussitôt. » Dis-je assez autoritaire, je ne pouvais pas le laisser reprendre la route alors qu’il avait beaucoup bu. Et j’étais assez protecteur, j’imagine que je le suis encore après toutes ces années.
(#)Sujet: Re: Dix ans déjà - Hayden & Sacha | Mar 9 Fév - 3:41
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Hayden D. Fitzduncan ✧ Sacha E. Fitzduncan
Je commençais à enchaîner un peu trop vite les verres. Cela m'arrivait souvent quand je stressais et que j'avais besoin de courage et être en face de mon frère après tout ce temps m'en demandait beaucoup. Surtout que j'avais décidé de lui parler de ma malédiction, j'avais peur qu'il me prenne pour un fou ou tout du moins qu'il n'arrive pas à me croire. Je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir, en tant que détective j'avais entendu beaucoup d'histoire de ce genre, j'avais même aidé lors d'une enquête policière à la Nouvelle-Orléans lors de laquelle tout un village était persuadé qu'un crime avait été commit par un dieu. Au final et comme toujours dans ses cas-là, le responsable du meurtre est toujours le même, un humain. Je n'étais pas croyant et je ne l'avais jamais été, je ne croyais pas qu'un dieu s'amusait avec moi pour une raison ou pour une autre. Non je ne croyais que ce que je voyais et cela je l'avais vécu encore et encore. J'appelais ce phénomène une malédiction, faute de trouver un meilleur mot, mais je ne pouvais trouver aucune explication scientifique sur ce qui m'arrivait. Et il n'était pas question que je me fasse examiner dans un laboratoire à cause de ça, je gardais cela secret donc, n'en parlant qu'à quelque personne de confiance et mon frère devait en faire partie. Même si c'était dur parfois, je m'étais fait à ma vie de célibataire et cette malédiction faisait partie de ma vie donc c'était important que Hayden soit au courant.
Bien entendu celui-ci eu du mal à me croire, il avait quand même l'air intrigué par le club que j'avais brulé il y a quelques semaines de cela. Celui-ci m'annonça que la jeune femme qui m'avait obligé à rembourser les dégâts n'étaient autre que sa femme. Je restais bouche bée pendant quelques secondes.
- Tu rigoles là ?
Mais je voyais bien qu'il était vraiment sérieux. La femme de mon frère devait probablement me détester avant même que mon frère eu la chance de me la présenter. Heureusement mon frère était en instance de divorce donc il n'avait pas vraiment de raison de me la présenter, c'était même surement mieux que je l'évite jusqu'à ce que les deux soient réellement divorcés.
- T'as l'air d'être attiré par les femmes de caractère en tout cas
Je lui fis un sourire avant de boire un nouveau verre. J'essayais ensuite de détendre l'atmosphère, même si j'étais maudit cela ne m'empêchait pas vraiment de vivre ma vie et je voulais que Hayden le sache. Hayden répliqua qu'il était le type de tout le monde ce qui me fit rire, je ne doutais pas qu'il devait être populaire au prêt de la gent féminine, celui-ci me proposa ensuite de m'accompagner à un bar pour qu'il ai l'occasion de voir la malédiction de ses yeux, c'était plutôt une bonne idée. Je lui fis un sourire.
- Oui c'est une bonne idée. On fera ça quand je serais bien installé à Miami.
A ce moment Hayden me retira la bouteille des mains et alla la ranger en me disant que j'avais beaucoup trop bu et que je ne devrais pas prendre la route de sitôt. Je levais les yeux aux ciels, il était un peu trop protecteur à mon gout.
- J'ai plus seize ans Hayden…
Mais il n'avait pas totalement tort, surtout vu le prix de la bouteille, ce serais dommage de tout boire en une seule soirée, je haussais les épaules avant de sortir mon portable.
- Je vais appeler un taxi du coup, j'ai encore beaucoup de boulot.
Je viendrai récupérer ma voiture demain matin. Je ne voulais pas vraiment prendre trop de temps à Hayden, cette situation était nouvelle pour tous les deux et c'était mieux de prendre son temps. J'attrapais un bout de papier avant de lui écrire mon numéro et de la laisser sur le bar.
- Ça m'a fait plaisir de te revoir Hayden. A très bientôt j'espère.
Je ne savais pas trop si je devais lui faire une accolade ou lui serrer la main alors je me contentais de lui tendre la main.