(#)Sujet: pardonner et se faire pardonner ce n'est pas simple | Ven 11 Déc - 15:32
you think it's easy
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Nessa ✧ Enaël
Depuis cet appel avec Nessa, j'avais du mal à avancer. Evidemment, mes frères et soeurs sont la source principal de mon être. Je suis avec eux avant d'être moi-même. Quand ça ne va pas avec eux, tout mon monde s'effondre. Alors évidemment, depuis cet appel houleux, je me pose des tas de questions sur moi-même, sur mon comportement avec eux, sur ma façon de penser, et vivre. Tout se mélange dans ma tête et rien est facile. Je veux qu'ils soient tous heureux, tous autant qu'ils sont. Je veux qu'ils le soient et dans un sens je veux y contribuer en étant le grand frère là dans toute situation "jusqu'à ce que la mort vous sépare". C'est tout ce que je souhaite, finalement. C'est de les voir grandir s'épanouir faire les bons choix et être heureux simplement. Evidemment, quand j'avais su que Nessa était enceinte et qu'elle avait tenté de me mentir là dessus, je m'étais braquer. Je suis un Tate et c'est normal. Je ne voulais pas qu'elle garde cet enfant simplement parce que pour moi elle n'était pas prête d'en avoir. Evidemment un jour je voudrais la voir enceinte heureuse en pleurant à me l'annoncer parce qu'elle l'aura voulu qu'elle sera prête et que l'enfant arrivera dans un univers bon et sain mais là, ce n'était pas ça. Je ne voulais juste pas qu'elle finisse par être blessée et malheureuse. Mais ça, elle n'avait pas voulu le comprendre et s'est braquée, comme moi finalement, en finissant par dire la chose horrible qui me brisa le soeur : que je ne la connaissais plus. C'était la phrase de trop, la phrase à pas dire dans toute notre Tate attitude. Je me promenais sur la plage, essayant de faire le tri dans mes idées en vain. Je levais ma tête et je la vis. J'inspirais fortement en essayant de l'éviter, en vain encore. Qu'elle fut enceinte finalement je m'en fichais, c'était cette phrase qui m'avait fait du mal. Le reste, je n'aurais pas pu l'en empêcher si j'avais voulu et je le savais.
(#)Sujet: Re: pardonner et se faire pardonner ce n'est pas simple | Ven 11 Déc - 16:35
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you know i hate talking about my feelings
j'avais merdé et en beauté une fois de plus. j'sais pas, je devais être maudite, ou un truc du genre. je devais avoir une foutue malédiction sur ma tronche, ça pouvait pas être autre chose. à chaque fois que ma vie reprenais un semblant de normalité, à chaque fois que j'étais sur le point d'être bien, d'être heureuse, d'être posée, quelque chose m'explosait au visage. j'avais signer un contrat, commencer à bosser sur l'album. je gagnais bien ma vie, j'étais clean depuis un bout de temps, avec wayne tout allait pour le mieux, et j'apprenais être enceinte. tout volait en éclat. enceinte, une seconde fois. je savais parfaitement que je ne pouvais pas garder cet enfant, que je devais garder ma vie sur le droit chemin avant de prétendre pouvoir me laisser aller dans mes envies. j'vaais envie d'être mère un jour, mais je me disait que ce n'était clairement pas le bon moment. j'étais jeune, j'avais la vie et le monde devant moi, littéralement. ace, l'agent du groupe nous avait fait un programme charger pour la nouvelle année, le nouvel album serait lancer en début d'année.. après ça tout allait prende un nouveau tournant. pourtant quand mon frère m'avait appeler, j'avais péter un plomb. j'avais un truc avec l'autorité, un truc avec les gens qui me disaient quoi faire. quand on me disait nessa, ne fait pas ça. je me sentais obliger de le faire par simple esprit de contradiction. et quand enaël m'avait dit que je devait avorter, je m'étais emportée et avait dit des choses horribles. des choses que je regrettait. mais tel une tate, je ne m'étais pas excusée. du moins pas encore. mon frère m'en voulait, je le savais. je l'avais pousser à bout et il avait craquer, mais au fond je savais aussi que quelque soit les paroles, les actes, on ne pouvait compter que sur les uns et les autres.
quand je le vis sur la plage alors que j'étais assise sur le sable à contempler les vagues, mon sang ne fit qu'un jour. et alors qu'il allait m'ignorer, je m'étais levée rapidement et précipiter vers lui. il me tournais le dos, alors je saisie son bras et le forçait à se retourner. dans ses yeux je voyais de la colère, mais aussi et surtout de la tristesse. je l'avais rendu triste, et ça ça me brisait le coeur. les liens du sang, c'est quelque chose de sacré. je n'aimais pas spécialement faire du mal aux gens, mais j'avais une grande gueule et je ne réfléchissait pas souvent à mes paroles. je disait des choses blessantes, sans vraiment m'en rendre compte. mais le fait est que là, j'avais blessé mon frère, mon sang, ma moitié. et quand il souffrait, je souffrait de la même manière. le hasard faisait bien les choses puisqu'il nous avait ramener l'un vers l'autre. je me pinçait les lèvres un instant, enaël soupirait et face à mon silence il voulu repartir et je refermait mes mains plus fermement sur son bras. c'était dur de s'excuser. j'avais horreur de ça. « non attends ! je suis désolée ! » voilà, c'était dit. ça m'enlevait un poids énorme des épaules. « je suis désolée. » répétais-je avec un peu plus de facilité. « je.. j'étais énervée. tu me connais. tu me connais mieux que personne et c'est pour ça que tu doit comprendre que je.. je contrôle pas toujours ce qui sort de ma bouche ! je dit des choses bêtes. des choses méchantes, des trucs que je pense pas ! pas une seconde. » je soufflais. j'étais stressée, je soupirais, j'avais du mal à parler. « je suis perdue enaël.. je sais plus quoi faire ou vers qui me tourner.. j'ai l'impression d'être seule au monde et que quoique je choisisse de faire au final, il y aura toujours quelqu'un pour me le repprocher. » je fuyais son regard, parce que je me sentais vulnérable à cet instant. j'avais horreur de m'ouvrir aux gens, même à ma propre famille. je gardais une image froide, une image mystérieuse, simplement parce que j'étais totalement appeurée à l'idée que les autres puissent voir mes faiblesses et s'en servir contre moi. j'étais au bord des larmes, j'étais fatiguée et à bout de nerfs.
(#)Sujet: Re: pardonner et se faire pardonner ce n'est pas simple | Ven 11 Déc - 16:58
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Nessa ✧ Enaël
Voir Nessa m'avait fait vouloir l'ignorer. Non pas que je lui en veuille trop pour lui faire face, non. C'est juste que j'avais trop mal pour rester face à elle en sachant ce qu'elle m'avait dit. J'étais trop en colère et triste pour rester face à elle. Mais elle me retenait. Je restais à attendre quelques secondes mais elle ne dit rien alors je soufflais, levais les yeux au ciel et je voulu repartir. Encore une fois, elle me retenait. Je voulais repartir sans attendre mais elle lança les mots que j'attendais. Des mots trop durs pour un Tate en temps normal. Des mots impossibles à accepter. Mais je les avais voulu et je les avais. Alors je cessais de vouloir combattre sa présence et je restais face à elle, à écouter ce qu'elle avait à me dire. Je le faisais très attentivement, en écoutant tout ce qu'elle avait à me dire pour sa défense. En effet, elle avait eu une réaction de type 100% Tate comme moi d'ailleurs, mais elle m'avait vraiment fait mal et avait dépassé les bornes. Cela, elle l'acceptait et l'assumait en me le disant. Je soufflais, ne sachant pas si je devais lui pardonner ou pas. « Evidemment que je te connais.. » soufflais-je d'abord, peut-être en réponse à la phrase qui m'avait vraiment fait mal ce jour-là au téléphone. Après ça, elle se confia. Chose à savoir très rare chez un Tate, alors c'était vraiment sincère. Elle semblait perdue et même vulnérable. Elle ne me regardait pas, elle ne voulait pas le montrer. Mais il n'y a pas mieux qu'un Tate pour en comprendre un autre. « Nessa.. tu sais très bien qu'on est là, nous.. » commençais-je à lui dire alors. Cinq minutes avant j'aurais juré que je ne lui aurais pas adressé la parole. « Ce que tu m'as dis m'a fait très mal mais.. quand je suis rentré le raconter à Dani elle m'a hurlé dessus en me disant que de toute façon je vous protégeais bien trop que j'empiétais sur vos territoires et que c'est pour ça que tu n'avais pas voulu me le dire à la base et ça je.. Je sais pas quoi faire pour arrêter de vous étouffer je veux dire ça a toujours été comme ça j'ai toujours voulu vous sur-protéger de tout et vous montrer que le meilleur que vous soyez heureuse je.. c'est toujours ma priorité je ne peux pas me sentir bien si je sais que vous n'allez pas bien alors quand j'ai su ça fin.. Je ne voulais pas que tu sois malheureuse toute ta vie, ça me faisait peur. J'ai eu peur pour toi. Je ne voulais pas que tu te sentes comme ça, délaissée et reprochée. » dis-je d'une traite en la regardant. Je caressais son bras. « Tu es ma petite soeur et tu es toute ma vie.. Je ne peux pas t'en vouloir très longtemps.. Tu fais des choses formidables en ce moment tu as ce groupe ce label musical alors sers toi en comme base, et puis nous aussi. Après le chemin vers le bonheur te sera tout tracé, j'en suis sûr. » lui confiais-je alors pour la consoler et la faire aller mieux. Je ne savais pas quoi dire d'autres.
(#)Sujet: Re: pardonner et se faire pardonner ce n'est pas simple | Dim 13 Déc - 13:30
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j'avais horreur de m'excuser. je crois que c'était bel et bien la chose que je détestais le plus faire au monde. s'excuser c'était se rendre faible, c'était admettre avoir eu tord.. tout le monde me connaissant un minimum savait que j'adorais avoir raison. mais bon, parfois je le sais très bien, mes paroles peuvent être blessantes. j'avais toujours été comme ça, j'avais pas de filtre moi. une bien trop grande bouche qu'il m'était pratiquement impossible de fermer, même quand je le devait réellement. quandn je me sentais blessée, quand je me sentais vulnérable, j'attaquais. l'attaque était pour moi la meilleure des défense. j'avais pas eu envie de faire de mal à mon frère, mais sur le moment j'avais agis comme une petite peste (que je suis la plupart du temps) simplement pour le rejeter, pour qu'il s'éloigne de moi, parce que j'suis comme ça. quand je me braque, c'est foutu. premièrement je suis une tate, donc le caractère de merde est obligatoire. pour finir, même si j'étais sous traitement et qu'il marchais plutôt bien jusqu'ici, ma bipolarité n'était pas totalement domptée. j'pense qu'il devait y avoir un petit 20% que n'importe quelle pillules ne pourrait jamais m'enlever. j'étais bizarre, compliquée, je le serais toujours. fort heureusement, j'avais la chance d'avoir dans ma vie des gens assez patients et compréhensifs pour me pardonner ma méchanceté passagère... « Evidemment que je te connais.. » lâchait-il, je souris alors très légèrement. « Nessa.. tu sais très bien qu'on est là, nous.. Ce que tu m'as dis m'a fait très mal mais.. quand je suis rentré le raconter à Dani elle m'a hurlé dessus en me disant que de toute façon je vous protégeais bien trop que j'empiétais sur vos territoires et que c'est pour ça que tu n'avais pas voulu me le dire à la base et ça je.. Je sais pas quoi faire pour arrêter de vous étouffer je veux dire ça a toujours été comme ça j'ai toujours voulu vous sur-protéger de tout et vous montrer que le meilleur que vous soyez heureuse je.. c'est toujours ma priorité je ne peux pas me sentir bien si je sais que vous n'allez pas bien alors quand j'ai su ça fin.. Je ne voulais pas que tu sois malheureuse toute ta vie, ça me faisait peur. J'ai eu peur pour toi. Je ne voulais pas que tu te sentes comme ça, délaissée et reprochée. » je me pinçais les lèvres en l'écoutant. il est vrai qu'il avait toujours été le plus protecteur de la famille. mes parents ? tout ce qui les intéressait c'est qu'on ne ramène pas les flics à la barraque, ça mis à part ce qui pouvait bien nous arriver ils s'en fichaient au plus haut point. et puis le reste d'entre nous.. on était juste perdus. sans enaël, on aurait jamais survécu. il avait toujours veiller sur nous tous, il avait fait en sorte qu'on reste vivant, littéralement. et je me rendais compte qu'on avait tous pris ça pour garanti sans jamais l'en remercier. c'était normal, c'était étouffant, on lui repprochais souvent, mais au final il le faisait pour notre bien .. « Tu es ma petite soeur et tu es toute ma vie.. Je ne peux pas t'en vouloir très longtemps.. Tu fais des choses formidables en ce moment tu as ce groupe ce label musical alors sers toi en comme base, et puis nous aussi. Après le chemin vers le bonheur te sera tout tracé, j'en suis sûr. » mon sourire se fit alors un peu plus grand, il me pardonnait. j'sais pas trop comment, mais il avait trouver la force de me pardonner. je m'accrochais alors à son cou en me hissant sur la pointe des pieds et le serrait de toutes mes forces dans mes bras. « je t'aime. et je vais m'en sortir, je suis une tate. » on est fort, chez nous. malgré toutes les merdes qu'on a tous vécus, notre force c'est les uns et les autres. je relâchais doucement mon étreinte et le regardais alors en relevant le visage. « ne t'en fait pas, je ne garde pas cet enfant.. je veux être mère un jour, mais je pense pas que ce soit le bon moment. » je préférais qu'il soit au courant. « parcontre, tout ça me fait réaliser que.. la famille c'est ce qu'il y a de plus important au monde. les liens du sang, c'est les seuls qui ne peuvent se briser. tu l'a compris bien avant nous.. mais si tu es d'accord, j'aimerais t'aider à essayer de ramener ce semblant de fraterie ensemble. » je haussait les épaules, avec innocence. « on est déjà trois. je pense qu'on devrait rechercher aaron .. et plus tard, on pourrait peut être sortir le dernier de cette famille où ils l'ont placés. » vu que mes parents étaient morts à mes yeux, je voulais réunir mes frères et ma soeur. c'était tout ce qu'il nous restais. on avait déjà passer trop de temps les uns sans les autres. c'était le moment pour le retour des blonds tous ensemble. j'étais sûr qu'on pouvait le faire en essayant assez fort. je comprenais désormais le but de mon frère en arrivant ici. au début j'avais penser ça naïf, maintenant je comprenais pourquoi il le voulait tant.
(#)Sujet: Re: pardonner et se faire pardonner ce n'est pas simple | Mar 15 Déc - 10:47
i love you sis
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Nessa ✧ Enaël
En réalité, je savais à l'avance que je ne mettrais pas bien longtemps à pardonner à Nessa si elle faisait le premier pas et qu'elle demandait juste pardon. Entre frères et soeurs ce qui est génial c'est que quelque soit la bêtise qu'on puisse faire, on s'aimera toujours. Aimer et bouder ça ne va pas tellement ensemble, on craque rapidement. De toute façon, mes frères et soeurs me faisaient toujours craqué. Autant en dehors de la famille je peux être un véritable dur d'acier, sans coeur, méchant, rancunier, autant avec eux tout de suite je ne peux plus. Et là, devant Nessa, c'était re-belote. Je craquais, littéralement, et je lui pardonnais. je cherchais même à la consoler de son mal être, parce que j'étais comme ça avant tout. C'était mon premier instinct que de veiller à son bonheur, alors à la première occasion je fonçais. Elle se hissait à mon cou pour me faire un câlin avec sa force de canard. Je lui souris tendrement alors qu'elle reculait. « Je t'aime aussi. » lui dis-je. Ces mots que je ne sais dire qu'à elles, c'est bien ceux-là. Puis, j'étais rassuré d'entendre qu'elle ne garderait pas cet enfant. Non pas que je ne veuille pas qu'elle en ait un jour, bien sûr que je serais le premier fou à savoir que ma soeur est prête à avoir un enfant mais, pas maintenant. Je souriais alors d'avantage. « Sage décision. » dis-je en bougeant une de ses mèches de cheveux. J'étais fier d'elle, fier de voir qu'enfin elle comprenait ce que j'avais voulu lui dire, lui faire comprendre. Je n'avais pas voulu la blesser, bien au contraire, je faisais tout cela pour la protéger. Enfin, elle me dit qu'elle ressentait ce besoin de famille et aussi qu'elle voulait m'aider dans ma quête de nous réunir. J'étais étonné de l'entendre dire ça. Etonné, mais heureux à la fois. Elle parla d'Aaron et je souris. « Enfin tu me comprends, c'est fou. Evidemment qu'on peut le chercher ensemble. On sera tous réunis, je te le promets. » Je la reprenais dans mes bras et l'embrassais sur le crâne, la serrant contre moi. Puis je la regardais dans les yeux. « Au fait, c'est quand ta première apparition sur scène? J'exige d'être au premier rang. » dis-je avant de sourire. Puis je reprenais une tête sérieuse. « Et.. tu me dirais toi pourquoi ça va plus entre toi et Hannah..? »
(#)Sujet: Re: pardonner et se faire pardonner ce n'est pas simple | Lun 28 Déc - 15:04
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voilà ce dont j'avais besoin, voilà ce qui me rendait heureuse : enaël. mon frère. les gens disent vrai quand ils racontent que les liens les plus forts au monde sont ceux du sang, parce que ceux là sont les seuls qui ne peuvent être brisées. je pourrais pardonner n'importe quoi à enaël, dani, aaron ou matty, pour la simple et bonne raison qu'en cas de malheur ils sont les premières personnes à répondre présentes pour moi. parce que quoi qu'un tate ne fasse, il reste un tate et rien n'est plus sacré que cela. je le serrait dans mes bras et lui avouait que je l'aimais, il me rendait mes paroles et cela me fit sourire. ouais, on était pas trop du genre à se le dire souvent, ça, mais là c'était le bon moment. je lui annonçait ensuite que je ne comptais pas garder cet enfant, malgré le fait que j'aimais wayne de toutes mes forces et que je voulait un jour porter son enfant, aujourd'hui n'était clairement pas le bon moment. ma carrière décollait doucement, nous n'en étions qu'au début de notre relation, ce n'était simplement pas le timing idéal pour élever un bébé dans de bonnes conditions. mon frère semblait ravi, au moins il comprendrait désormais que je pouvait être responsable. puis pour finir, je lui fit part de mon envie de réunir la famille au complet. du moins, sans les parents. c'est ce qu'enaël avait essayer de faire en arrivant ici, et pour être honnête j'avais un peu trouver cette idée stupide au départ. j'avais vécu tellement longtemps sans famille que je ne pensait pas pouvoir la récupérer un jour, mais les derniers événements m'avaient fait comprendre justement la valeur du lien fraternel. désormais, je voulait aider mon frère aîné dans cette tâche. deux membres manquaient à l'appel, aaron qui avait disparu je ne sais où, et matty que le père de selena recherchais pour moi. il semblait ravi et cela me mit un large sourire sur le visage, il me fit alors la promesse que bientôt, nous serions tous réunis, j'eu même droit à un baiser sur le front. je le serrait fort contre moi avant qu'il ne me demande quand se passait ma première scène, je ris doucement. « et bien, dans trois jours on a notre premier live pour une émission nationale, ça veut dire qu'on va passer sur une chaîne nationale un samedi soir devant des millions de personnes, et que je flippe complètement. » je ris de nouveau, nerveusement. j'avais jamais fait ça, j'avais vraiment peur de me tromper dans la chorégraphie ou oublier les paroles de la chanson, mais bon, tout devrait bien se passer en théorie... il pris ensuite un air sérieux et me questionnais sur ma relation avec hannah. mon sourire disparaissait rapidement alors que je le pris par le bras pour me mettre à marcher sur le sable chaud, les yeux portés sur l'océan. « mh, ne parlons pas des sujets fâcheux, tu veux ? on est simplement trop différentes pour être amies. » me contentais-je de dire. je ne voulais plus parler d'hannah, à partir de maintenant elle était simplement à mes yeux la mère de l'enfant de wayne, rien de plus et rien de moins. j'espérais toujours que wayne accepte ses responsabilités envers son enfant, mais elle et moi n'étions et ne serions plus amies. ça me rendait un peu triste, parfois, mais c'est la vie. pas toutes les personnes cher à notre coeur sont supposées y rester. je souris de nouveau, sautillant doucement sur place. « oh, au fait ! ace m'a demander de me choisir un garde du corps.. oui, c'est un peu extrême, mais il dit que le groupe va monter en puissance rapidement et qu'on en aura besoin. ace c'est mon agent, au passage. et je voulais proposer le poste à mon merveilleux et barraqué grand frère d'amour ? » je le supplierais presque, je ne voulait pas d'un inconnu de deux mètres dans mes pattes constamment. si ena acceptait au moins, on passerait beaucoup de temps ensemble et je serait beaucoup plus rassurée lors de grands événements, il n(y avait personne à qui je ne confierait plus ma vie que mon frère.