j'aurais voulu ne jamais faire face à ça. j'aurais voulu ne jamais à voir ses images qui hanteraient désormais mon esprit durant trop longtemps. selena, cette fille toute petite, toute douce, presque fragile aussi vulnérable sur son propre lit. attachée, torturée. j'avais envie de vomir, de hurler et de pleurer tout en même temps. d'ailleurs, je pleurais déjà, mais tentais de contrôler mes larmes. je venais de la détacher et m'étais mise à caresser son visage tandis qu'elle vient déposer ce dernier dans mon cou. j'enroulais mes bras autour de son petit corps dévêtu et la serrait fort dans mes bras. j'étais un peu dans le floue, un peu perdue. qu'est-ce qui pouvait bien s'être passer, qui était ce monstre, comment les choses c'étaient elles déroulées, où est-ce qu'il se trouvait désormais. je caressais son dos avec douceur, embrassant ses cheveux pour tenter de la calmer. ma voix me se fit des plus douces, des pas au rez-de-chaussé se firent entendre, plusieurs personne s'y trouvaient, j'attrapais la paire de ciseau posée sur le lit pour me défendre en cas de menace, mais bientôt j'entendis des voix hurler "police" et je soupirait de soulagement, relâchant les ciseaux pour me remettre à caresser son dos nu. je ne savais pas qui les avait prévenus, je ne savais pas grand chose en réalité, mais je me sentais rassurée de savoir que les forces de l'ordre étaient ici désormais. je n'avais jamais apprécier la police, je les avait fuit toute ma vie, rendue responsables de beaucoup de mes misères. du genre, mon père aurait été plus prudent s'ils n'avaient pas passer leur temps à l'envoyer en taule puis à me courir dessus à moi. j'avais une haine contre ses gens en uniformes qui se croient tout permi sous pretexte qu'ils portent un foutu flingue, les perquisitions chez moi quand j'étais petite était chose courrante, mais je n'avais jamais été aussi heureuse d'entendre une bande de macaques du genre entrer de force chez moi que ce soir. « ça va aller selena, c'est fini tout va bien. » murmurais-je doucement, rapidement les flics dévalaient les escaliers et deux d'entre eux, armes à la main firent irruption dans la chambre en nous braquant. rapidement ils baissaient leurs armes et nous demandaient si "il" était toujours là. je haussait les épaules, leur annonçant que je n'en savais rien. rapidement ils se déployaient dans l'appart à la recherche de l'agresseur de mon amie. je caressais désormais ses cheveux tendrement, une infirmière vient à son tour prendre soin d'elle, je me détachais un peu mais pris soin de garder sa main dans la mienne pour la rassurer, je lui lançait un regard et caressait sa paume de mon pouce. « t'en fait pas bébé, je suis là. je reste avec toi. »