(#)Sujet: Excuse moi... T'avais quelque chose sur le coin des lèvres. | Dim 10 Jan - 3:59
Excuse moi... T'avais quelque chose sur le coin des lèvres.
Kelly & Sacha
Il n'y a rien de pire qu'un mariage pour me rendre dépressif. Tous ses amoureux réuni au même endroit alors que je n'allais probablement jamais connaitre ça de ma vie c'était clairement triste. J'avais toujours été quelqu'un de plutôt positif, voyant le bon côté des choses, mais il y a des jours où c'est plus compliqué que d'autre et c'était le cas aujourd'hui. Je marchais le long de la plage, paire de chaussure dans une main, veste dans l'autre, toujours dans mon costard, bien trop habillé vu le soleil qui tapait en cette fin d'après-midi. Le sable me brûlait les pieds, mais cela m'aidais à oublier ce mariage, je m'en voulais à moi-même pour perdre le moral à cause de quelque chose d'aussi ridicule, alors c'était aussi un moyen de me punir pour avoir des sentiments aussi faibles. Depuis que mon frère m'avait quitté j'avais créé une bulle, c'était assez simple, se faire énormément de connaissances, s'amuser, mais ne jamais s'attacher. Et avec ma malédiction cela avait été encore plus simple vu que celle-ci m'empêchait d'avoir une relation avec une femme.
Mais aujourd'hui la solitude m'avait frappé plus que d'ordinaire et je n'étais pas vraiment dans mon assiette. L'affaire sur laquelle je travaillais était pourtant plutôt excitante pour une fois. Un serial killer était en cavale depuis des semaines et s'en prenait à des femmes le jour de leur mariage. La police avait déjà retrouvé quatre corps dans toute la Floride et j'avais été engagé par le futur marié pour enquêter. L'homme ayant dépensé tout son argent dans le mariage il avait dû faire contact à moi plutôt qu'à un véritable garde du corps ou un détective professionnel. J'avais accepté à condition d'avoir le droit de me servir au buffet. À ce moment-là je n'avais pas imaginé à quel point un simple mariage allait me déprimer. Je m'étais donc infiltré à la cérémonie, en tant qu'invité et avait joué de mon charme naturel pour m'intégrer facilement. J'étais plutôt doué pour passer inaperçu donc ce fut un travail plutôt facile pour moi. Heureusement tout ce passa à merveille, les vœux, le baiser, le lancer de bouquet, le slow et toutes ses autres traditions que je pensais trouver ridicule, mais qui m'attristait malgré moi. Jamais je ne pourrais embrasser ma femme le jour de notre mariage, jamais. Une fois sûr que le couple était en sécurité j'avais quitté la salle et avait marché le long de la plage pour me changer les idées.
C'est vrai que je n'étais pas très grand, ni romantique, ni fort. Mais j'étais certain que sans cette malédiction je n'aurais pas à passer le restant de mes jours tout seuls. Malheureusement elle était bien là et il n'y avait rien que je pouvais faire tant qu'elle était présente. Sans elle je pourrais aller embrasser cette jolie femme là haut sans avoir peur des conséquences. La jolie brune était accoudé à un mur à une centaine de mètres de là, pianotant sur son portable, juste en face de la plage. Peut-être que si j'embrassais une inconnue ma malédiction me foutrait la paie ? J'avais du mal à y croire, mais cette journée ne pouvait pas être pire qu'elle l'avait été. Au moins en me souvenant de cette journée je me rappellerais que j'ai embrassé quelqu'un. Je posais mes chaussures sur le sable et ma veste au-dessus puis je me dirigeais vers elle. Mes pieds quittèrent bientôt le sable pour marcher sur le gravier de la petite route piétonnière qui longeait la plage. J'ignorais la douleur et continua de m'approcher de la brune. Plus j'avançais, plus mes pas furent hésitant, la jeune femme était incroyablement sexy. Le genre de femme que je ne montrerais jamais à ma famille par peur que mon frère ou mon père essaye de la voler. Même sans ma malédiction et avec 20 cm de plus, jamais une femme aussi belle qu'elle ne poserait le regard sur moi. C'était une très mauvaise idée, elle avait surement un copain, voire plusieurs. Mon cœur tapait à cent à l'heure et j'avais envie de fuir en courant, mais mes pieds refusèrent et j'arrivais en face d'elle. Je ne savais pas quoi faire de mes bras qui pendaient le long de mon corps, je devais avoir l'air stupide, encore plus que d'habitude.
- Salut
Ma voix était hésitante mais j'avais quand même réussi à sortir un mot de ma bouche c'était un bon début. La déesse brune devait me prendre pour un malade mental et elle n'avait surement pas tort. Je pris une inspiration puis m'approcha encore plus d'elle, je pouvais sentir mon cœur tapait de plus en plus fort, à tel point que la jeune femme devait elle aussi l'entendre. Cela devait surement être un crime d'embrasser des lèvres aussi sexy sans demander la permission. Peu importe j'étais prêt à faire dix années de prison s'il le fallait. Mon visage s'approcha du sien et je collais mes lèvres aux siennes, il était trop tard pour faire marche arrière, je t'en prie malédiction, laisse-moi profiter de ce baiser, juste un seul. Je posai délicatement ma main le long de ses hanches pour me rapprocher de l'inconnue avant d'attraper avec un peu plus de fermeté l'arrière de sa nuque. Son délicieux parfum attaquèrent mes narines alors que mes lèvres jouaient avec les siennes pendant plusieurs secondes.
SPLASH
L'odeur agréable de la jeune femme fut immédiatement remplacée par une odeur à la fois désagréable et enivrante, je sentais du liquide coulait tout le long de mon corps et un gout très désagréable sur le coin de ma bouche. Je m'écartais rapidement de l'inconnue pour comprendre ce qu'il s'était passé. Nous étions juste à côté d'un échafaudage et une énorme pot de peinture venait de tomber juste à côté de nous. Il avait explosé nous couvrant de la tête au pied d'une peinture industrielle rose bonbon à l'odeur très forte. Je regardais la jeune brune de haut en bas, elle avait l'air un peu moins inaccessible maintenant qu'elle était couverte de rose, ses cheveux étant notamment dans un sale état. Au moins je n'avais blessé personne cette fois-ci. Je ne pus m'empêcher de lâcher un fou rire, j'étais un véritable monstre, embrassant une pauvre jeune femme puis la couvrant de la tête au pied de peinture.
acidbrain
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(#)Sujet: Re: Excuse moi... T'avais quelque chose sur le coin des lèvres. | Sam 16 Jan - 3:05
Excuse moi... T'avais quelque chose sur le coin des lèvres.
Sacha & Kelly
Le beach’s brasserie que j’avais acheté à mon arrivée à Miami me prenait énormément de temps. Je n’avais pas réalisé qu’être propriétaire d’un bar dans l’État de Floride était aussi prenant. Les clients étaient tous les jours présents, toujours à vouloir faire la fête et se bourrer la gueule avant d’aller en boîte, juste à côté. De base, ceci n’était qu’une simple couverture afin de cacher mes véritables agissements de criminelle. D’ailleurs, je possédais une pièce, fermée à double tour au fond de l’établissement. Une pièce interdit aux employés, qui me servait en quelque sorte de « repère ». C’est là que j’entreposais mes dossiers dans un coffre, ainsi que mes recherches et c’est dans cette même pièce que je contrefaisais quelques œuvres d’art. Même si je pouvais très bien m’en occuper également par moments chez moi. Je n’avais pas souvent de visite, et lorsque c’était le cas, je ne les laissais pas se balader partout où ils le voulaient. Ma villa était beaucoup trop grande pour cela de toute manière.
Bref, assise sur un banc, je m’afférais à rouler ma cigarette. Je n’aimais pas acheter les paquets de clopes déjà prêts à l’emploi. Le prix n’était pas un problème en soi pour ma personne puisque j’étais très riche, mais je n’avais jamais réussi à perdre cette habitude à acheter du tabac à rouler. Quoi qu'il en soit, je fumais donc ma cigarette préalablement roulé les minutes précédentes tout en écrivant certaines choses dans un petit carnet qui tenait dans la poche arrière de mon short. Aujourd’hui était un jour ensoleillé comme tant d'autres dans cette ville. J’avais décidé de ne pas allez au bar pour la journée, mais de m’occuper plutôt de mon autre boulot, si je puis dire. Pour le moment, je tâtais le terrain. Je m’étais promenée en ville afin de me rendre aux endroits que je pourrais potentiellement cambrioler. Un musée, un homme d'affaires possédant des bijoux royaux très anciens dans un coffre, ou une galerie d’art possédant de très couteux tableaux etc. Le choix était multiple, je prenais durant chacune de mes visites, le temps de compter le nombre de caméra installée. Mais d’aussi, compter le nombre d'agent de sécurité, même si cela variait la nuit. De toute manière, rien n’était encore définitif. Comme je le disais plus haut, pour le moment je me contentais de tâter le terrain. Je ne faisais rien de précipité, surtout pas dans ce milieu. Ce dernier demandait de la patience, de la précision mais aussi de la discrétion. Sinon, vous pouviez dire bonjour à la case prison.
Chewing-gum en bouche, je m’étais remise à marcher tout en gribouillant dans mon petit carnet lorsque j’aperçus que je me trouvais désormais à la plage. C’était tellement joli... Ce paysage. Je me jurais de profiter un peu du moment, après avoir vérifié les notifications de mon téléphone. Je m’accoudais à un mur tout en contrôlant mes mails. Je répondais à quelques-uns avant de soupirer, et de jeter la gomme que j'avais en bouche. Cependant, après quelques minutes un « salut » sortis de nulle part attira mon attention. Je levais mon regard vers un jeune homme, face à moi. Il me regardait avec ses yeux bleus assez nerveusement. J’arquais un sourcil, je comptais lui demander s’il voulait quelque chose lorsqu’il me surprenait au plus haut point. Il avait le plus simplement du monde déposé ses lèvres contre les miennes. Je restais figée quelques secondes, les yeux ouverts avant de finalement lui rendre son baiser en déposant mes mains sur son dos. Il embrassait bien, et je n’étais pas le genre de femme à refuser un baiser. Même d’un inconnu qui paraissait plus jeune que moi. C’était toujours flatteur, même si j’avais une petite idée de ce qu’il se cachait derrière tout ça. Toutefois, c’est un gros « splash » suivi d’une odeur désagréable qui obligeait le jeune homme à rompre le baiser. Le sommet de mon crâne paraissait très frais soudainement, et il me fallut cinq bonnes secondes pour comprendre ce qu’il venait d’arriver. De la peinture dégoulinait de mes cheveux jusqu’à mon visage, mes jambes étaient déjà peintes de rose ainsi que mes vêtements. Étonnée, je remontais mon regard vers le visage du jeune homme lorsque je l’entendais rire aux éclats. Une… Deux... Trois secondes plus tard, et j’entremêlais mon rire au sien. « Alors ça, c’était pour le moins inattendu ! » dis-je tout en rigolant. « Je présume que tu ne t'attendais pas à cette tournure des choses lorsque tes amis t'ont donné ton gage. » ajoutais-je en souriant. Je me débattais tant bien que de mal avec ma chevelure. Je ne devais plus ressembler à grand-chose désormais… C'était bien ma veine, moi qui aimait tellement prendre soin de mon apparence.
acidbrain
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(#)Sujet: Re: Excuse moi... T'avais quelque chose sur le coin des lèvres. | Mer 20 Jan - 12:30
Excuse moi... T'avais quelque chose sur le coin des lèvres.
Kelly & Sacha
Je venais d'embrasser une parfaite inconnue alors que je savais très bien que ma malédiction allait frapper. C'était très égoïste de ma part mais j'en avais besoin, ne pas pouvoir toucher une femme, rester toujours célibataire, ne jamais avoir eu d'aventure sexuelle, cela me rendait dingue parfois et je n'avais pas trouvé de meilleur moyen de relâcher un peu la pression. J'avais eu de la chance de tomber sur cette jeune femme, non seulement elle était incroyablement sexy, mais en plus elle n'avait pas l'air de le prendre trop mal, me rendant même mon baiser. Heureusement aucun de nous deux n'étaient blessés cette fois, ma malédiction avait été plutôt clémente vu qu'elle se contenta de nous couvrir de peinture. Je venais de ruiner un de mes costumes le plus cher mais l'argent n'était pas vraiment un problème. J'avais de la peinture collée dans mes cheveux et qui coulait à l'intérieur de ma chemise, ce n'était pas très agréable, mais il y avait l'océan à quelques mètres de là et surement des douches le long de la plage. Je m'en sortais bien malgré mon idée stupide. Je ne pouvais m'empêcher de rire en regardant la jolie brune. Elle avait l'air de sortir tout droit d'un magazine de mode, mais maintenant qu'elle était couverte de peinture elle semblait beaucoup moins parfaite. Bon je ne pouvais quand même pas m'empêcher de regarder la peinture qui coulait le long de ses jambes terriblement sexy. La jeune femme pensait qu'un ami à moi m'avait donné un gage, ceux qui me fit rire de nouveau.
- Un gage ? Crois-moi si un ami m'avait donné un gage il m'aurait pas demandé d'embrasser une fille aussi attirante que toi.
Je regardais l'énorme pot de peinture qui était tombée à côté de nous, quelques centimètres sur la gauche et il aurait pu nous blesser sérieusement. J'aurais pu blesser une parfaite inconnue, mais je ne me sentais pas coupable le moins du monde, j'avais seulement envie pour une fois dans ma vie de profiter et d'arrêter de me soucier de la suite des événements. Je m'approchais à nouveau d'elle et passa une main dans ses cheveux, retirant une bonne partie de la peinture qui coulait le long de son front et qui menaçait de lui couvrir la vue. J'étais en général très peu tactile, j'avais peur que ma malédiction frappe de nouveau cause de ça, mais à ce moment précis j'avais mis tous mes doutes de côté.
- En fait… Je m'attendais à ce que ça tourne comme ça lorsque je t'ai embrassé.
Je lui fis un sourire mystérieux avant de reculer d'un pas. Je me débarrassais d'un revers de la manche la peinture qui coulait le long de mon propre front. Je ne sais pas trop à quoi je jouais, mais la jolie brune m'attirais étrangement, elle n'avait pas l'air d'avoir froid aux yeux et ce baiser ne m'avait pas suffi, je voulais provoquer ma malédiction, lui montrait qu'elle ne m'empêcherait pas de vivre, peu importe les risques.
- A chaque fois que j'embrasse une femme, ce genre de choses arrive. Si là, je décide de t'embrasser à nouveau… Qui sait ce qui nous arrivera.
J'attrapais son visage entre mes deux mains puis passait mon pouce le long de ses lèvres, retirant le peu de peinture qui l'avait éclaboussé à cet endroit. Je voulais l'embrasser de nouveau, sentir son délicieux gout mentholé contre mes lèvres. Mais j'attendais de voir ce qu'elle en pensait, après tout elle devait avoir l'occasion d'embrasser des mecs bien plus grand et attirant que moi mais j'espérais qu'elle soit intriguée parce que je venais de lui dire.
acidbrain
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(#)Sujet: Re: Excuse moi... T'avais quelque chose sur le coin des lèvres. | Lun 1 Fév - 17:53
Excuse moi... T'avais quelque chose sur le coin des lèvres.
Sacha & Kelly
Ma journée commençait à prendre un certain tournant pour le moins inattendu. J’avais une certaine expérience dans le domaine, pour savoir que certains homme très macho et généralement, fortement alcoolisé, se croyait invisible et capable de tout. À Miami où à l’autre bout de l’océan, la gent masculine restait la même, prévisible à souhait. De ce fait, j’avais déjà pu expérimenter l’arrogance de cette espèce (oui selon moi, c’était une espèce à part), qui se croyait irrésistible et sans prévenir venait à vous prendre par la taille et vous embrasser le plus naturellement du monde. Ce à quoi, je répondais généralement par une bonne gifle et tout un tas d’injure. Cependant, ce jeune homme n’avait rien à voir avec cette espèce en question. Il paraissait intelligent, peu sur de lui mais réfléchi. J’avais donc supposé que ce dernier avait tout simplement reçu un défi à réaliser par son groupe d’amis, qui devaient probablement l’attendre un peu plus loin. Tout en jetant un coup d’œil à leur copain afin de s’assurer que ce gage était bien réalisé. Voilà pourquoi je m’étais mise à lui rendre son baiser. Toutefois, ce pot de peinture… Ça ne devait sans doute pas être dans ses plans.
Un gage ? Crois-moi si un ami m'avait donné un gage il m'aurait pas demandé d'embrasser une fille aussi attirante que toi. Je fronçais les sourcils, confuse. Je l’avais un peu observé et j’étais persuadée qu’embrasser des femmes totalement inconnues sans prévenir n’était pas dans ses habitudes. À quoi jouait-il alors ? Il s’approchait d’ailleurs une nouvelle fois de moi, mais cette fois-ci passait sa main dans mes cheveux afin d’enlever une partie de la peinture qui s'y était déposé. Le soleil allait sécher celle-ci, et ma chevelure allait certainement se transformer en pierre. L’horreur. Mon attention se déposa à nouveau sur le jeune homme lorsqu’il annonça qu’il s’attendait à ce que la situation tourne de la sorte. De quoi parlait-il ? Ce pot de peinture aurait pu nous tomber sur la tête si nous étions quelques centimètres plus à gauche. Je ne comprenais pas à quoi tout ceci rimait. Je lui lançais un regard inquisiteur, et l'observais retirer de la peinture de son front. Il m’expliquait ensuite qu’à chaque fois qu’il embrassait une femme, ce genre de chose arrivait. Je me retenais de lâcher un pouffement. Alors ça pour une histoire. On ne me l’avait encore jamais faite. Il attrapait mon visage, et étonnamment, je le laissais faire. Le jeune homme avait piqué ma curiosité, et quand bien même tout ceci n’était qu’un énorme mensonge, j’étais curieuse de voir comment ce dernier allait s’en sortir. Il passait son pouce sur mes lèvres, et un frisson me parcourait instantanément. Même s’il était assez étrange, il n’en était pas moins attirant. « On va vite le découvrir alors... » dis-je doucement avant de déposer délicatement mes lèvres sur les siennes. Je passais une main dans ses cheveux et intensifiais notre échange en entremêlant ma langue à la sienne.
acidbrain
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(#)Sujet: Re: Excuse moi... T'avais quelque chose sur le coin des lèvres. | Mar 2 Fév - 4:17
Excuse moi... T'avais quelque chose sur le coin des lèvres.
Kelly & Sacha
Ma malédiction était censée repoussé toutes les femmes qui me plaisaient. Et pourtant elle était toujours là elle. La jeune femme n'avais pas fui, elle n'était pas énervée elle était bel et bien toujours à quelque centimètre de moi. J'avais toujours pensé que ma malédiction m'empêcherait d'embrasser deux fois la même femme, mais peut être que j'étais tout simplement tombé sur des femmes trop faibles, pas assez courageuse, trop nerveuse ? Ou alors la jolie brune en face de moi était tout simplement folle. Malgré mon cœur qui battait à cent à l'heure après ce baiser je ne pouvais m'empêcher de réfléchir, d'analyser et je détestais ça. Rien qu'une fois dans ma vie je voulais couper mon cerveau et laisser faire mes envies. Ne pas réfléchir aux conséquences. Après tout combien d'hommes avait eu la chance d'embrasser une femme aussi belle que celle qui était en face de moi ? Très peu. Et j'étais avide de recommencer, cela ne m'avait pas suffi, je voulais de nouveau sentir ses lèvres contre les miennes, peu importe ce qui allait arriver. Je ne savais pas ce qui guidait la jeune femme à accepter, probablement de la curiosité, mais je me sentais trop chanceux pour lui demander et tout ruiné.
Cette fois si c'est elle qui fit le premier pas et qui m'embrassa. J'oubliais alors que nous étions couverts de peinture et je répondais à son baiser avec envie. Une de mes mains se posa à l'arrière de sa nuque pendant que l'autre glissa le long de son dos, la rapprochant un peu plus de moi. Ma langue s'entremêla avec le sienne et mon cerveau se déconnecta complètement, oubliant pendant de précieuse secondes ma malédiction. Je la plaquais un peu plus contre le mur, ma main étant à présent sur son short, caressant timidement ses fesses. Je pouvais sentir sa poitrine contre mon torse alors que ma langue jouant avec la sienne et que ma salive se mélangeait avec la sienne. Je sentis une légère piqûre dans la nuque, mais je l'ignorais, continuant ce baiser qui était si diffèrent que tout ce que j'avais vécu jusqu'à aujourd'hui. Sentant mon souffle cours je me séparais enfin de la sublime jeune femme. Je redescendis enfin sur terre, remarquant enfin un bruit étrange autour de moi.
Bzzzzzz
Mais je me contentais de regarder la jeune femme dans les yeux, ignorant complètement le bruit à quelque centimètre de nous. Je venais de vivre quelque chose d'indescriptible et même si je me doutais que pour elle ce n'était qu'un baiser comme un autre, j'avais besoin de sentir son envie dans ses yeux. Je n'avais jamais eu l'occasion d'embrasser une femme de la sorte, j'avais surement dû me montrer terriblement maladroit, mais je n'avais qu'une envie, recommencé. Le bruit autour de moi contenais de s'intensifier alors que je sentis une nouvelle piqûre, cette fois le long de mon bras. Je m'écartais enfin de la jeune femme et mon visage tourna pale quand je remarquais ce qui faisait ce bruit. Une cinquantaine d'abeille tournais autour de nous, il y en avait notamment quelques unes dans les cheveux de la pauvre brune.
- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH
Okay ce n'était pas très virile comme crie. Mais j'avais toujours eu peur bleue des insectes et abeilles et je pense que tout le monde aurait peur de se retrouver en face de cinquante abeilles qui veulent vous attaquer. Je passais de nouveau ma main dans les cheveux de la jeune femme, beaucoup moins délicatement cette fois, pour faire fuir les abeilles qui avaient l'air intéresser par la peinture dans ses cheveux. J'attrapais ensuite la main de la brune et fit ce que je savais faire de mieux : courir. Heureusement l'océan était seulement à quelque mètre de nous et je ne me fis pas piquer une fois de plus avant d'atteindre l'eau, je jetais ma chemise et déboutonna mon pantalon en vitesse avant de me jeter dans l'eau sans réfléchir. Je restais sous l'eau pendant plusieurs secondes, en profitant pour retirer le maximum de peinture collée dans mes cheveux et sur mes bras. Je sortais enfin la tête de l'eau, les abeilles ne nous avait heureusement pas suivi et étaient restés au-dessus de nos vêtements, vraisemblablement attiré par la peinture. Je cherchais la brune du regard, espérant qu'elle s'en soit sorti aussi bien que moi.
acidbrain
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(#)Sujet: Re: Excuse moi... T'avais quelque chose sur le coin des lèvres. | Dim 7 Fév - 1:46
Excuse moi... T'avais quelque chose sur le coin des lèvres.
Sacha & Kelly
Je n’étais pas le genre de femme à avoir peur de quelque chose. Bien au contraire en fait… Je pense que j’étais unique en mon genre. Les sensations fortes m’attiraient, tout comme le danger et les interdits. Je n’aurais pas fait ce choix de vie si ça n’avait pas été le cas. De ce fait, lorsque le jeune homme, dont j’ignorais toujours le nom, m’avait parlé de cette malédiction, je n’avais pas fui. Pourquoi l’aurais-je fait après tout ? Ce n’était pas tous les jours que je rencontrais une personne qui agissait, et me parlait de ce genre de chose complètement tordue. Deux solutions s’offraient à nous désormais, soit, j’avais face à moi un mythomane qui s’amusait au con avec ma personne… Ou alors, il disait vraiment la vérité et dans ce cas-là et bien… Je ne savais pas pour tout avouer. C’était une situation peu commune. Cependant, j’étais sur d’une chose, j’étais bien contente que le beau brun eut décidé de jeter son dévolue sur moi. Il avait trouvé la bonne personne. Aucune crainte, la curiosité à son maximum et une largeur d’esprit à toute épreuve. Il avait pimenté ma journée sans même s’en rendre compte.
Je ne voulais pas plus attendre. De une parce que j’étais désormais rongée par la curiosité, et de deux, parce que ce premier baiser écourté par ce pot de peinture tombé du ciel m’avait laissé sur ma faim. C’était donc à mon tour de prendre l’initiative, et d’aller chercher le contact de ses lèvres, la première. Je faisais abstraction de toute la peinture dont nous étions toujours recouverts, et passais ma main dans ses cheveux, qui en passant, étaient baignés de cette dernière. Mon autre main allait se placer sur son dos tandis que celui-ci rapprochait doucement nos corps. Je l’embrassais passionnément, donnant tout ce que j’avais. Je voulais lui éviter de penser à cette malédiction –en admettant que c’était bel et bien la vérité- en lui donnant le baiser de sa vie. De plus, si cette malédiction l’empêchait réellement d’avoir une quelconque relation, c’était une raison de plus pour moi. Je mettais donc tous mes talents en action, lui mordillant la lèvre inférieure avant de reprendre cette danse rythmée que nos langues performaient à la perfection. Il me plaquait un peu plus contre le mur, et je sentais ma poitrine s’enfoncer davantage sur son torse, tout comme le jeune homme qui me caressait doucement mes fesses. Peut-être ne voulait-il pas prendre avantage de la situation en s’appropriant complètement mon fessier, ou alors était-il trop timide pour cela. Ça m’était complètement égal puisque de toute manière, l’instant d’après, le souffle court, il rompait le baiser. Je tentais de reprendre une respiration régulière, tout en plongeant mon regard dans le sien. Le baiser était passé, et pourtant rien à l’horizon. Aucune catastrophe, aucun autre pot de peinture qui nous faisait une chute libre. Je me demandais donc si toute cette histoire ne venait pas tout droit de l’imagination du jeune homme lorsqu’il se mit à crier.
« Qu’est-ce qui t’arrive ?! » lançais-je un coup d’adrénaline à la poitrine suite au crie inattendu du jeune homme. J’étais en alerte, je regardais derrière moi, pour y découvrir un nuage sombre dans l’air. Rectification, ce n’était pas un nuage quelconque mais bien des dizaines et des dizaines d’abeilles à quelques centimètres de nous. Le beau brun passait telle une brute sa main dans mes cheveux, je grimaçais car la peinture commençait à sécher. Mais je comprenais bien assez vite que ces dernières étaient attirées par la substance rosâtre étalée un peu partout sur nous. « Oh mon Dieu. » Tout en gardant mon calme, je courais aux côtés du jeune homme qui avait eu le réflexe de prendre ma main, afin de nous emmener jusqu’au rivage. Je retirais mon haut, jetais mon téléphone sur le sable et plongeait dans l’océan. Une seconde de plus et je me faisais avoir par ces satanés petits démons volant. Je n'avais donc pas retirer mon short. Je restais un bon moment sous l’eau, m’assurant que le maximum de peinture s’en allait dans celle-ci, puis remontait à la surface, juste derrière le jeune homme. « Bouh » soufflais-je à son oreille. Je jetais un œil à nos vêtements qui s’étaient fait assaillir par les abeilles. « Tu es assurément, la meilleure rencontre que j’ai pu faire depuis mon arrivée dans cette ville ! » dis-je sincèrement tout en riant sans pouvoir m’arrêter.
acidbrain
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(#)Sujet: Re: Excuse moi... T'avais quelque chose sur le coin des lèvres. | Mar 9 Fév - 5:01
Excuse moi... T'avais quelque chose sur le coin des lèvres.
Kelly & Sacha
La jolie brune me rendait complètement dingue. Elle avait eu un tel impact sur moi en si peu de temps, c'était surement mes pulsions qui me poussaient à me penser ça, mais je la trouvais complètement différente de toutes les femmes que j'avais pu rencontrer jusque-là. Elle arrivait à débrancher mon cerveau qui d'habitude carburait à cent à l'heure. Elle n'avait pas peur de ce que je pouvais lui faire, au contraire elle avait l'air attiré par moi à cause de cette raison. Mais je m'en moquais pas mal, j'étais trop égoïste pour penser à ce qui se passait dans la tête de la jeune femme à ce moment-là, je voulais juste profiter de l'instant présent, le plus longtemps possible. Jamais de ma vie j'avais eu le droit à un baiser de la sorte, forcement d'habitude ma malédiction m'avait empêché d'aller aussi loin avec quelqu'un, j'étais toujours légèrement timide et ma fierté masculine en prenait un coup lorsque je sentis que c'était la brune qui menait la danse plutôt que moi. Peu importe, ce baiser était trop parfait pour que cela me pose problème, la façon dont elle me mordit les lèvres me rendaient complètement dingue et je pris un peu plus les devants, commençant à attraper ses fesses avec plus de conviction. C'est à ce moment-là que je remarquais les abeilles qui tournaient autour de nous et que je poussais un cri pas très masculin. La brune avait l'air tout à fait calme, elle était totalement différente de moi et je dois avouer que cela ne me laissait pas indifférent. Elle accepta tout de même de me suivre et se jeta à l'eau après moi. Je la perdue de vue complètement et la jeune femme réapparu derrière moi. Elle ajouta que j'étais la meilleure rencontre qu'elle avait fait depuis son arrivée. Je me mis à rire avec elle, c'était tellement invraisemblable comme situation, impossible de garder son sérieux.
- C'est réciproque, je me souviens plus quand la dernière fois que je me suis autant amusé
Et je n'avais pas envie de m'arrêter là, je plongeais sous l'eau avant de me glisser derrière elle. La jeune femme c'était vite transformé en une drogue pour moi et je ne voulais pas arrêter de la consumer si vite. Pas à cause d'une bande d'abeille en tout cas. Je lui soufflais à mon tour dans son oreille.
- T'as encore de la peinture sur toi, attend je vais t'en débarrasser
Je glissais ma main le long de sa clavicule avant de déposer des baisers dans sa nuque. Cette fois je pris les devants et je ne lui demandai pas son avis. J'étais à peu près certain qu'elle préférait les hommes qui prenaient les devants et même si je n'avais aucune expérience je ne comptais pas rester planter là à attendre que la jeune femme fasse le premier pas. Je remontais mes baisers jusqu'à sa mâchoire avant de lui tourner le visage et de l'embrasser sans lui laisser d'échappatoire. Mes lèvres commençaient à s'habituer à celles de la jeune brune et je fus bien plus confiant cette fois si. Mes mains glissèrent sur ses hanches alors que je collais mon torse contre le dos de la jeune femme. Je lui mordais légèrement la lèvre avant de m'écarter et de lui lancer un regard plein d'envie. Ma main remonta doucement le long de son dos, jusqu'à l'attache de son soutien-gorge, l'opération fut plus longue que je m'y attendais, je n'avais jamais fait ça de ma vie, ce n'était vraiment pas pratique à une main et la bosse qui s'était formé un peu plus bas m'empêcher de réfléchir clairement. Espérant que la jeune femme ne remarque pas ma maladresse j'approchais ma deuxième main… C'est à ce moment que je remarquais l'aileron qui s'approchait de nous. Okay des abeilles ce n'étaient pas cool, mais là c'était carrément flippant.
- Y a un requin qui s'approche de nous… On va gentiment sortir de l'eau.
J'essayais de garder mon calme et commença à nager vers la plage en compagnie de la jeune femme. L'aileron n'avait heureusement pas l'air de nous suivre. J'essayais de ne pas regarder la jolie brune et me concentrais sur le monstre qui nous suivait, principalement parce qu'il y avait quelques personnes sur la plage et quand j'allais en sortir j'espérais que la bosse dans mon boxer ne serait plus visible. Je sortais enfin de l'eau, les abeilles avaient l'air d'avoir quitté nos vêtements. Je jetais un coup d'œil dans l'eau. Je remarquais alors que l'aileron n'était qu'un requin un plastique, une sorte de bouée pour enfant. Je me raclais la gorge, mais avant de dire quoi que ce soit j'entendis mon portable sonné dans mon pantalon à mes pieds.
- Ed ? Comment… QUOI ? Je… J'arrive tout de suite.
Mon visage devint légèrement pale, foutu malédiction. J'avais surement était beaucoup trop loin cette fois. J'enfilais rapidement mon pantalon alors que j'étais toujours trempée.
- Je dois y aller… Je me suis fait cambrioler
Ed venait de m'annoncer que le cabinet venait de se faire cambrioler, pire que ça vu que je vivais juste au-dessus il y avait des chances que mon appartement aussi se soit fait cambrioler. Je m'apprêtais à partir avant de me retourner vers la jeune femme. Je ne savais pas vraiment quoi dire, je m'approchais de nouveau d'elle, la jeune brune était tellement belle que j'en oubliais presque que je venais de me faire voler.
- Ça va te paraître bizarre après tout ce qu'on a fait mais… Comment t'expliquer ? A chaque fois que je vais penser à toi je vais penser à nos baisers et toutes les conséquences de ceux-ci. J'ai envie d'avoir un seul souvenir qui ne se finit pas en catastrophe.
Je m'approchais de nouveau d'elle, j'étais quasiment coller à elle. J'attrapais doucement son visage
- Quand chaque baiser que tu fais est synonyme de catastrophe, tu apprends à apprécier le moment juste avant que tes lèvres rencontrent celle de ta partenaire. L'anticipation du baiser, la peur de ne pas plaire, de se faire rejeter, tout ça. Bref… Je veux juste un moment parfait, sans mauvais souvenir derrière.
Elle devait surement me prendre pour un fou maintenant, mais peu importe. Je la regardais pendant plusieurs secondes dans les yeux, avant d'approcher tout doucement mon visage vers le sien puis de fermer les yeux. Nos nez s'entrechoquèrent et je pouvais sentir son souffle contre mes lèvres. Après plusieurs secondes je m'écartais d'elle et me grattais légèrement l'arrière du crâne.
Je suis bizarre hein ?
Ce n'était pas vraiment une question. Je me retournais pour aller prendre mes chaussures et me précipita vers mon cabinet, laissant la jeune femme sur la plage. Je ne connaissais même pas son prénom et je n'avais aucune idée de si j'allais la revoir un jour mais je préférais, pour une fois, laisser le destin faire les choses.
acidbrain
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(#)Sujet: Re: Excuse moi... T'avais quelque chose sur le coin des lèvres. | Mar 9 Fév - 5:02
RP Clos
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(#)Sujet: Re: Excuse moi... T'avais quelque chose sur le coin des lèvres. |
Excuse moi... T'avais quelque chose sur le coin des lèvres.