Dylan & Caelyn

Les enfants sont notre avenir et leur apprendre à se sauver est essentiel.
Le parc était désert, il était assez tôt après tout. Six heures du matin, il était rare de voir des personnes courir à une telle heure. J’étais là pour ma part pour profiter de la beauté de découvrir le lever de soleil au-dessus de la vile. J’adorais être là pour le regarder, comme si cela me réconfortait, me faisant oublier le chaos régnant maladroitement dans ma vie.  Ma mère, mon nouveau voisin et toutes ces choses que j’avais à gérer en parallèle, rien de bien rassurant, juste des choses qui me pesaient sur les épaules tentant de me faire pénétrer le sol pour m’en faire manger la terre. Heureusement, je parvenais à tenir bon pour ne pas perdre pied, c’était sans doute la course à pied qui aidait à ça. Comparer à bien des personnes, je n’avais pas besoin de me retrouver seule dans le parc pour courir et ne pas être déranger par les bruits environnant, tout au contraire, moi j’aimerais sans doute les entendre justement ces bruits, mais ce n’était pas la peine d’espérer. Enfin, j’étais aussi loin de jalouser les personnes qui entendaient.  Mon esprit vagabondait souvent sur ce style de sujet, me demandant parfois ce que les enfants de ma classe de cours moyen. Il allait bientôt au collège, j’étais ce qui les reliait le plus à leur future vie, car les collèges pour personnes sourde seulement n’existaient pas, c’était encore compliqué avec la réglementation et tout, alors je tentais justement de me battre pour cela, mais c’était toujours deux victoires pour trois défaites. Dans ma course folle pour vider mon esprit et tenter de me détendre, chose point facile vu que quelques fois je me laissais tout bonnement déborder par un tas de question, je me retrouvais à me stopper devant un petit pont se tenant dans le parc, je marchais calmement pour me mettre au milieu de ce dernier pour me poser un peu et surtout observer le réveille du soleil. J’appréciais ces moments-là, mes sens fonctionnant étaient tous en émoi. Une légère brise me réveilla presque de ce moment qui faisait palpiter mon cœur, cette fois j’’avais réussis à tout oublier. Rien n’avait effleura mon esprit pour le troubler de question sans réponse me laissant juste en haleine. Je finissais assez triste de devoir quitter cet endroit, mais il était temps de rentrer de  me doucher et de m’habiller pour aller faire ma journée de boulot. Surtout qu’aujourd’hui, j’’allais  aider un pompier, Mr Walker, à expliquer les règles de sécurité aux enfants. Alors, autant dire que j’allais devoir faire attention, car les entendant avaient parfois la manie de ne pas articuler, alors pour comprendre le charabia de ces derniers c’étaient comme tenter de décoder les cris d’un bébé : impossible, sauf avec de la chance à vrai dire. Enfin, pour le moment, je ne pouvais pas juger, mis à part ma personne, car j’étais en retard. Je venais d’attraper mes clefs pour vite aller à la voiture et conduire jusqu’à l’école qui n’était pas non plus trop de loin de mon habitation. Une fois arrivée à l’école, je saluais mes collègues allant par la suite aller poser mes affaires dans ma salle de classe et inscrivant le programme de cette journée au tableau. Je tentais de me dépêcher avant que les petits arrivent pour suivre leur journée de cours. Quelques minutes que j’étais là, alors que je me tournais, car la lumière rouge de la sonnerie venait d’étinceler, c’était ainsi qu’on prévenait les enfants tout comme les adultes que la salle de cours les attendaient. En me tournant, je ne m’attendais certainement pas à voir un jeune homme toquer à la porte, à moins que j’aie mal vu et qu’il était juste appuyé contre cette dernière. « Bonjour ! » Je m’avançais vers lui signant tout en le saluant, je ne savais pas s’il m’entendait, alors autant dire que je faisais cela convenablement. « Je peux vous aider ? » J’étais loin de penser qu’il était le pompier que j’attendais, enfin auquel actuellement je ne pensais plus, vu que je l’avais effacé de mon esprit quand j’avais vu mon retard en regardant mon téléphone pour me renseigner sur l’heure. En attendant sa réponse, je tentais de ne pas trop quitter ses lèvres, tout en faisant rentrer les enfants dans la salle.
LUCKYRED