(#)Sujet: Que fais tu de ta vie ?! - Clyde | Ven 11 Mar - 22:23
Que fais-tu de ta vie ?
Clyde et Edwina
« Allô…. Allô !! Putain mais Clyde c’est pas drôle ! ». Elle raccrocha en furie. Elle venait de recevoir, sûrement par erreur un appel de la part de Clyde, son ami, où elle l’entendait parler d’un achat de drogue avec un homme dont la voix lui était totalement inconnue. Il avait l’air totalement dans les vapes… Comme souvent ces temps-ci d’ailleurs. Une rage énorme lui montait à la tête… Elle ne savait pas comment réagir face à cette situation. Ils s’étaient promis de remonter la pente ensemble face leurs problèmes de dépendance. C’était d’ailleurs Clyde qui, un temps, avait fourni les amphétamines dont Edwina avait tant besoin pour tenir le coup entre ses cours, et ses problèmes familiaux. C’était très dur pour Edwina de se confier, de parler de tout et de rien, mais encore plus de parler de tous ses soucis. Elle avait fait confiance à Clyde, car il semblait honnête ; et ils se trouvaient malheureusement tous les deux dans cette même détresse. Cet appel fût donc un choc, Edwina était très énervée contre celui qu’elle considérait comme un ami. Elle décida donc de se rendre à l’appartement de Clyde pour lui dire tout ce dont elle pensait de ce fameux appel donc elle venait malencontreusement de prendre connaissance. Sans réellement se préparer, les cheveux mal coiffés, des vêtements qu’elle gardait normalement pour rester seule chez elle, elle enfila la première veste qu’elle trouva puis partit en direction de sa voiture sans même prendre le temps de refermer la porte de chez elle à clef. Elle n’entendait plus rien d’autre que cet énervement qui la guidait dans les rues en direction de l’appartement de son ami. Elle arriva devant l’immeuble, et dans une course rapide, elle monta les escaliers après avoir violemment ouvert les grandes portes d’entrée et croisé deux ou trois locataires qui l’avaient drôlement observée. Elle arriva alors devant la porte d’entrée de Clyde. Elle expira de toutes ses forces en espérant qu’il serait là. Elle ne savait pas exactement ce qu’elle allait lui dire. Toute cette pression qu’elle avait accumulé durant sa course effrénée ne lui avait pas permis de réfléchir à quoi que ce soit. Elle espérait au moins pouvoir sortir un mot, une phrase pour exprimer toute sa colère. Une promesse c’était quelque chose de primordial pour elle, ils devaient s’entraider, ils devaient se sortir de cette situation qui ne les menaient nulle part ! Et elle apprenait par hasard qu’il achetait du cannabis ! Elle se calma un instant, voulu frapper à la porte mais elle n’eut pas le temps que son ami apparut devant la porte, il s’apprêtait apparemment à sortir, et n’était pas dans un état habituel. « Clyde… Je ne sais pas quoi te dire… Vraiment… ». Evidemment, il ne devait pas être au courant qu’il avait appelé sans le vouloir la jeune femme. « Tu me dégoutes, on avait dit que l’on s’aiderait, qu’on se soutiendrait. Je te faisais vraiment confiance. »
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: Que fais tu de ta vie ?! - Clyde | Sam 12 Mar - 15:09
ft. Edwina & Clyde
Que fais-tu de ta vie ?!
Tu tournais, et virais dans ton appartement. Il n'y avait strictement rien à la télé. Un soupire s'échappait. Tu te passais les mains sur le visage pour essayer de ne pas craquer. Ton portable te narguait sur la table, c'est comme s'il t'incitait à t'en emparer pour appeler l'un de tes collègues dealer. De ton côté, tu étais complètement à sec, plus un gramme, et tu sentais le manque se faire ressentir. Tu essayais pourtant de te persuader que tu n'en n'avais plus besoin. Ce n'est pas comme si tu ne devais pas arrêter toutes ces merdes. Malheureusement, et malgré ta cure, tu avais replongé, pas autant qu'avant, mais quand même. Tu passais beaucoup de temps à te rouler des petits joints et à les fumer pour te sentir mieux. Cela ne t'aidais pas à faire le deuil de ta meilleure amie, cela te permettais juste de penser à autre chose et de faire des choses dont tu serais incapable de faire dans ton état normal. Tu te concentrais sur autre chose, l'espace d'un moment. C'est alors que quelques tremblements se firent ressentir. Tu craquais et ta main se jetait sur ton téléphone portable. Très vite tu te retrouvais au téléphone avec un dealer. Evidemment, tu savais combien c'était mal ce que tu étais entrain de faire, mais actuellement, tu t'en fichais, tu avais juste besoin de fumer un bon petit joint pour partir à des milliers de kilomètres d'ici. Lorsque tu raccrochais, c'est dans ta chambre que tu te rendais pour enfiler un sweet. Tu passais ensuite devant la salle de bain où tu te regardais dans le miroir. C'est alors que tu réalisais que tu étais entrain de faire une grosse bêtise, mais fichtre, tu y allais quand même.
Tandis que tu déambulais dans les ruelles sombres du quartier d'à côté, les mains dans les poches et la capuches sur la tête, tu écoutais tranquillement ta musique. Un jeune couple passait à tes côtés, tu faisais comme si de rien était, et marcher dans une direction complètement à l'opposé de là où tu devais aller, puis lorsqu'ils tournèrent, tu revins sur tes pas quand ton portable se mit à vibrer. Tu pouvais te rendre au point de rendez-vous. Tu regardais de par-et-d'autre pour être sûr qu'il n'y avait personne dans les alentours, pour tu tournais dans une petite ruelle encore plus sombre que celle dans laquelle tu te retrouvais quelques minutes auparavant. Au loin tu voyais l'un des tiens. Tu plongeais l'une de tes mains au plus profond de ta poche de survet, et t'emparais des quelques billets que tu repliais au creux de ta main de sorte à ne rien laisser paraître. Lorsque vous vous serriez mutuellement la main, vous échangiez vos billets et vos sachets. Tu regardais discrètement si le grammage correspondait à la somme que tu lui avais glissé dans la paume de sa main, puis tu le remerciais. Cependant, tu entendais du bruit venir de derrière toi, alors tu te mis à lui parler quelques minutes, en fait ce n'était rien d'autre qu'un simple chien errant. Quoi qu'il en soit, tu ne manquais pas de lui dire que quand il serait de nouveau re-fourni, qu'il te contacte. Tu quittais ensuite les lieux.
Arrivé dans ta voiture, tu ne tardais pas à sortir ton tabac, puis à faire ta petite mixture que tu glissais dans une feuille au bout de laquelle tu y ajoutais un filtre. Une fois le tout près, tu roulais cette dernière puis la glissais entre tes lèvres. Tu t'emparais de ton briquet pour l'allumer, et tirer une bonne latte. Et c'est parti. Bordel, qu'est-ce que ça pouvait te faire du bien. Tu te sentais d'un coup nettement plus détendu que précédemment. Tu démarrais et c'est tranquillement que tu rejoignais ton appartement. Alors que tu te garais à ta place habituelle, tu descendais de ta voiture, et terminais tranquillement ton joint contre la murette de l'entrée de la résidence. Tu écrasais par la suite le mégot contre cette dernière puis gardais le mégot que tu glissais dans ta poche une fois bien éteint pour le jeter chez toi, afin d'éviter que ce dernier soit retrouvé sur un lieu public. Alors que tu te sentais désormais plus détendu, lorsque tu arrivais devant ton appartement tu te retrouvais face à Edwina. A une Edwina visiblement très en colère, tu pouvais le lire sur chacun des traits de son visage. Tu n'eus le temps de la saluer qu'elle t'accablait. Tu secouais alors la tête négativement. « On peut peut-être aller en discuter à l'intérieur, je n'ai aucunement envie de faire le bordel sur le pas de la porte, et encore moins que mes voisins entendent notre conversation » lâches-tu alors en passant outre ce qu'elle venait de te dire. Ce n'était pas que tu en avais pas pris connaissance, c'est seulement que tu voulais éviter que tous tes voisins soient au courant de tes conneries avec la drogue. Déjà que parfois cela se sentait du pas de la porte alors bon.
(#)Sujet: Re: Que fais tu de ta vie ?! - Clyde | Mar 22 Mar - 22:33
Que fais-tu de ta vie ?
Clyde et Edwina
Edwina fixait Clyde. Ses yeux et rien que ses yeux elle ne voyait qu’eux. Il était vitreux, vides. Son visage ne montrait aucune émotion. Il lui proposa de rentrer dans l’appartement sans prêter aucune attention à ce qu’elle venait de dire. Elle prit une grande inspiration et expira lentement afin de se calmer. Elle n’était absolument pas dans son état habituel. Ses mots avaient peut-être été un peu forts, trop rapidement lacés envers son ami, mais ce qu’elle avait entendu de sa conversation téléphonique l’avait énervé au plus haut point. Elle passa la porte d’entrée en suivant Clyde, se retourna pour la fermer elle-même. Elle était déjà venue des dizaines de fois dans cet appartement, mais aujourd’hui c’était différent, elle voyait son ami différemment. Elle se décida à réellement regarder Clyde, elle ne lui avait rien dit de plus depuis qu’il lui avait demandé de rentrer. Il sentait mauvais, il avait fumé. Enfin cela ne l’étonnait guère après l’appel qu’elle avait entendu. Cela faisait un moment, ou peut-être pas si longtemps que cela en fait, que personne ne parlait. Eux qui s’étaient aidé dans des moments compliqués, des moments où Edwina n’étaient plus vraiment sûre de qui elle était, de qui elle voulait devenir. La réalité et le rêve semblaient tellement différents. Elle voyait en Clyde, lui qui lui ressemblait dans beaucoup d’aspects, une porte de sortie, quelqu’un qui pourrait la comprendre. Alors elle avait été réellement déçue d’entendre qu’il ressombrait et qu’il n’essayait même pas de s’en sortir. « Je … Je suis désolée de t’avoir hurlé comme ça dessus … ». Dit-elle doucement et avec une entière sincérité. Ce n’était pas dans son genre de parler ainsi aux gens, qui plus est à ses amis. Beaucoup de gens l’avaient déçue au cours de sa vie, et elle ressentait que toute cette colère accumulée s’était retournée contre Clyde. « Tu sais … Tu m’as appelé tout à l’heure sans t’e rendre compte ... et j’ai entendu une des tes conversations avec un homme… C’était il y a une heure environ ». Finalement, s’énerver n’arrangerait rien, Clyde allait se braquer et aucune conversation constructive ne serait possible. Edwina n’était pas très bavarde, elle ne savait pas réellement exprimer ses sentiments mais avec ses amis, avec Clyde s’était peut-être un peu différent. Finalement, il avait peut-être besoin d’elle, de son soutien. Enfin, son attitude démontrai surtout qu’il se savait pas trop ce qu’il se passait.
Ps: désolé pour le temps ... c'est un peu compliqué en ce moment je commence mes partiels samedi, mais je suis là ! :)
Emi Burton
Invité
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(#)Sujet: Re: Que fais tu de ta vie ?! - Clyde | Jeu 24 Mar - 11:21
ft. Edwina & Clyde
Que fais-tu de ta vie ?!
Tes pupilles étaient dilatées. Tes yeux n'étaient plus blanc, mais rouges vifs. T'étais complètement défoncé. Mais une fois de plus, tu te sentais bien. Tu avais pourtant essayé de résister, mais malheureusement, tu n'y arrivais pas. C'était plus fort que toi. C'était plus qu'un besoin, c'était une nécessité, cela t'aidais à penser à autre chose, à être ailleurs. Il n'y avait véritablement que dans ces moments là où tu parvenais un peu à ne plus penser à Siobhän. Sa disparition était devenue une obsession. Tu t'en voulais tellement. Tu te sentais coupable. Coupable de n'avoir rien fait. Mais dans le fond, tu étais loin d'être coupable. Elle t'avait donné rendez-vous dans votre jardin secret, mais malheureusement, tandis que toi tu t'y étais rendu, elle n'avait jamais pu venir. Ainsi, et depuis sa disparition, tu enchaînais les cauchemars à son sujet. Comme si elle essayait de te montrer ce qu'il lui était arrivée au travers de tes divers cauchemars. Quoi qu'il en soit, tu t'étais rendu une fois de plus dans ces petites ruelles sombres à la recherche de ton dealer pour lui acheter un petit sachet de weed. Une fois en possession de ce dernier, tu te sentais un brin moins nerveux. Arrivé à ta voiture, tu te roulais un petit joint que tu ne tardais pas à allumer. Dès la première latte, tu te sentais nettement plus détendu. Malheureusement, ta cure de désintoxe ne t'avais pas suffisamment aidé.
Alors que tu pensais que ta soirée allait se dérouler de la manière suivante : rentrer chez toi, te poser dans ton canapé devant la télé, à planer, lorsque tu arrivais devant ton appartement, tu te retrouvais face à Edwina, mais une Edwina loin d'être aussi calme qu'habituellement. Si elle aurait pu te mettre une claque en plein visage pour te réveiller et te faire prendre conscience des conneries que tu étais entrain de commettre elle l'aurait fait. Seulement, tu sentais une part de culpabilité en elle après qu'elle t'ait pourri comme jamais. Dans le fond, tu ne l'avais pas mal prit puisque tu savais pourquoi elle réagissait ainsi, cependant, tu ne supportais pas que quelqu'un puisse avoir un brin d'inquiétude pour toi. Tu ne voulais pas susciter la peur qu'il t'arrive quoi que ce soit chez une personne, et encore moins chez Edwina qui avait déjà assez de problèmes de son côté à gérer sans se prendre la tête avec toi. Au lieu d'agir avec impulsivité, et donc de créer la troisième guerre mondiale -il faut dire que ton joint t'aider à rester calme- tu lui demander de rentrer à l'intérieur afin de pouvoir discuter sans alerter tout l'étage, selon toi, personne n'avait besoin d'entendre votre conversation, d'autant plus lorsque ça parlait de drogue, on ne sait jamais comment pourrait réagir l'un de tes voisins. Tu ouvrais alors la porte de ton appartement, et la regardais en lui laissant l'entrée libre afin qu'elle puisse entrer. Après quelques secondes d'hésitations, elle finissait par accepter et rentrer sans broncher, une fois la porte fermée, elle finit par s'excuser de s'être emportée de la sorte. Ton amie ajoutait par la suite que surement sans t'en rendre compte tu l'avais appelé, et que par conséquent elle avait entendu ta conversation avec ton dealer. Putain de téléphone portable. Tu compris alors que c'est pour cette raison qu'elle s'était rendue chez toi. « Ecoutes, je sais que je t'ai dis que j'essaierais de ne plus toucher à ça, mais je ne suis pas aussi fort que j'aurais pensé l'être, dis-tu avec une part de culpabilité, car tu voyais bien qu'elle semblait déçue. C'est le seul moyen qui me permets d'oublier tout ce qu'il s'est passé » termines-tu par lui dire, tu n'avais aucunement envie de prononcer le prénom de ta meilleure amie, tu savais pertinemment qu'Edwina comprendrait très rapidement de quoi tu voulais parler. « Je sais que ce n'est pas la meilleure des solutions, et je sais aussi que si je t'avais surpris dans une situation similaire j'aurai surement réagi de la même manière » Aussi étrange soit-il et malgré ton état actuel, tu arrivais à rester lucide et tenir une conversation sérieuse avec ton amie. Il faut dire que tu avais tellement l'habitude de fumer de l'herbe, qu'au final, un joint ne t'achevais pas comme au tout début.
