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Je n’avais pas eu l’occasion de voir mon filleul et ma meilleure amie depuis quelques semaines. Ca faisait même trop longtemps à mon goût. Aussi étonnant que ça puisse paraître, je crois qu’Hayden m’a tellement énervée que j’ai pris un peu de distance puisque visiblement, j’étais responsable d’un petit contre temps vis-à-vis de leur divorce. Je ne me sentais pas coupable, je ne peux pas être coupable. Le père d’Hayden est con, ce n’est certainement pas de ma faute.
Quoi qu’il en soit, en sortant de mon rendez-vous, je pris la direction du Fifty Shades Of Mc Queen’s, le club que j’ai ouvert avec Geane même si c’est elle qui le gère entièrement. Je voulais lui faire une petite visite surprise et j’espérai bien aller voir mon filleul par la suite. Mon petit chou me manque terriblement. C’est vrai, Riley est un fils pour moi et je pense que je ferai tout pour lui.
En arrivant là-bas après un petit moment, j’ouvris la porte mais Geane ne semblait pas dans les parages. J’étais alors parti derrière le bar pour sortir deux verres. « Mademoiselle, que faites-vous ? Vous n’avez pas le droit ? » S’exclama-t-il. Je m’étais alors mise à rire avant de prendre une bouteille de jus. J’étais d’humeur à faire un cocktail sans alcool. « Excusez moi, j'ignorai que les patrons n'avaient pas le droit d'aller derrière le bar et d'utiliser produits qu'ils commandent. » Lui répondis-je en lui offrant un nouveau sourire. « Je suis Madison Campbell, l'associée de Geane McCallister. » Terminais-je sur le même ton. Il n’avait pas l’air de saisir et je compris sans difficulté qu’il était parti à sa recherche pour lui communiquer la situation. C’était même assez amusant de voir ça, je pense que Geane trouvera ça tout aussi drôle.
Une fois les deux cocktails terminés, je pris mon téléphone pour faire de nouveaux selfies. Mon nouveau délire du moment. Je ne faisais que ça et je comptais même m’ouvrir un compte instagram pour l’occasion.

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Aujourd’hui j’étais à mon bureau, je gérais les factures impayées de mes fournisseurs ainsi que les demandes de certains de mes clients. Je prenais vraiment en compte les retours que mes employés me faisaient. Il n’était pas rare que les clients leur fasses des suggestions vis-à-vis des boissons, de la décoration mais également de la musique. J’aimais l’éclectisme, j’aimais voir des personnes de tout âge venir ici et s’amuser. Bien évidemment je ne prenais en compte que les remarques de personnes encore sobre et non complètement alcoolisée et je dois avouer que depuis que je m’étais ouvert à leur proposition, j’avais eu de bon retour et beaucoup plus de personnes venaient ici.
J’avais donc le nez dans un magazine type ‘castorama‘ à la recherche d’idée, de nouvelles couleurs. J’avais compris que le changement attirait la foule et je m’étais fixé l’idée de changer « d’ambiance » au moins une fois par an pour attirer de nouvelles têtes.
J’étais tellement concentrée que je n’entendis même pas mon petit stagiaire Reez rentré. Excusez-moi madame McCallister, mais une jeune femme est derrière le bar et elle ne veut pas partir. J’avais alors levé les yeux gentiment vers lui avant de lui répondre. Oui ? Et.. Le vigile n’est pas là ? Lui demandai-je sereinement sans pour autant me lever. Je n’étais pas méchante, mais il fallait qu’il fasse preuve de plus de logique. Si.. Mais.. Elle se fait dire qu’elle est l’une des propriétaires de ce club. J’avais froncé des sourcils, une des propriétaires ? Elle.. Elle est blonde et je crois qu’elle s’appelle Madison, il me semble. Je peux la faire jeter dehors si vous voulez. Mon regard s’était adoucit pour laisser place à un rire amusé. Je m’étais levé, mon magasine en main, avant d’avancer vers le jeune homme pour quitter mon bureau. Viens avec moi, je vais te montrer comment on vire habilement quelqu’un. Nous avions pris la direction du bar, où nous avions retrouvés Madison en pleine préparation de cocktail. Nous nous étions toute deux sourit avant que je ne lui fasse un clin d’œil afin qu’elle me suive dans mon petit délire. Alors pétasse, on se fait passé pour la propriétaire de ce club, ce n’est pas bien de ce jouer d’un petit nouveau. Aller prends tes affaires et tu te casses. Avais-je lâché sèchement avant de jeter un regard vers le petit Reez qui semblait totalement choquée de la façon dont je venais de parler à la jeune femme. J’avais tellement envie de rire en voyant sa tête de déconfit. Madison lâcha ensuite une réplique bien à elle qui nous furent éclater de rire face à l’incompréhension du jeune homme. Je plaisante ! Dis-je en posant ma main sur l’épaule du jeune homme. C’est ma meilleure amie, mais également l’une des proprios de cet endroit. Expliquai-je une fois que j'eu repris mon sérieux. Elle a tout à fait le droit de venir se servir. J’avais fais un petit sourire amusé tandis que ce dernier avait rebroussé chemin après avoir affiché un visage rouge tomate. J'attendis qu'il soit complètement parti pour reprendre la parole. Salut, que me vaut l'honneur de ta visite ? Lui demandai-je en m'asseyant sur l'un des tabourets et en posant mon magasine sur le comptoir.

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Ce jeune homme m’avait fait énormément rire. Il était assez mignon et assez jeune. Il ne savait pas comment réagir et surtout quoi faire, ça se voyait. C’est d’ailleurs pourquoi je m’étais mise à sourire en voyant ma meilleure amie arriver avec le jeune homme. Son clin d’œil semblait annoncer une petite mise en scène. « Alors pétasse, on se fait passé pour la propriétaire de ce club, ce n’est pas bien de ce jouer d’un petit nouveau. Aller prends tes affaires et tu te casses.  » Dit-elle sur un ton sec. Mes sourcils se froncèrent et mon visage se ferma. «  Tu veux que je te refasse le portrait ? Transsexuelle bon marché ! » Dis-je en attirant la bouteille avant de faire mine de lui casser sur la tête. Sans plus attendre, nous nous étions ensuite mise à rire toutes les deux avant qu’elle ne me présente au jeune homme.
Lorsque ce dernier parti, cette dernière s’était assise sur un tabouret et repris la parole : « Salut, que me vaut l'honneur de ta visite ? » Un petit sourire se dessina alors sur mon visage. C’est vrai que je n’ai pas pour habitude de venir ici mais il fallait bien que ça arrive. « Je me suis sans doute perdue. » Lui souriais-je en mettant devant elle nos deux verres. Je fis ensuite le tour du comptoir avant de prendre place pour pouvoir me mettre à côté d’elle.   « J’avais envie de te voir donc je me suis dit que j’allais venir te faire une petite visite surprise. Je viens si rarement… D’ailleurs c’est plus ton club que le mien. » Lui confiais-je en souriant avant de reprendre : «  Comment tu vas ? » Lui demandais-je alors en saisissant mon verre pour l’amener jusqu’à mes lèvres.
J’espérai qu’elle n’aborde pas le sujet du divorce, je n’ai pas envie de lui dire que je suis celle qui a mis la puce à l’oreille du père d’Hayden. Je connais Geane. Elle va être énervée contre moi et elle va m’en vouloir. Dans un sens je peux le comprendre mais d’un autre côté, je ne me sens pas responsable de la stupidité de son père. J’essayerai de dévier la conversation. J’ai tellement vue Kenneth le faire que je pense que je serais capable de réussir. Ce n’est pas dans mon habitude mais disons que je ne voulais pas me disputer encore une fois avec ma meilleure amie. Nous nous sommes assez disputés comme ça ces derniers temps. Et puis je risque de mettre d’autres choses sur le tapis et j’ai pas du tout envie de ça. En ce moment, tout semble aller pour moi et je veux que ça

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Madison et moi venions tout juste de nous moquer de notre stagiaire Reez. Je sais que ce n’était pas très cool mais je dois avouer que nous avions bien ris. Le jeune homme, gêné avait finit par nous laisser toutes les deux pour vaquer à ses occupations. Quant à moi, j’avais pris place face à la jolie blonde sans pour autant relâcher mon magasine. J’avais envie de te voir donc je me suis dit que j’allais venir te faire une petite visite surprise. Je viens si rarement… D’ailleurs c’est plus ton club que le mien. J’avais fais un léger sourire en repensant au début du club. Peut-être qu’elle ne venait jamais mais c’est elle qui avait le plus investit dans cet établissement. Il était temps que je la rembourse maintenant que je le pouvais. Attends, j’ai un truc pour toi, bouge pas ! Je sautai de mon tabouret afin de me rendre dans mon bureau. J’attrapai mon chéquier et inscrivit un montant qui correspondait à la moitié qu’avait reversé la jeune femme lors de l’achat de ce club. Je revins tout pimpante et lui tendis le bout de papier généreusement. Je savais qu’en plus de ça elle remontait doucement la pente suite aux récents évènements avec son père, et puis je lui devais, il fallait bien que je lui rende un jour alors autant en profiter temps que j’en avais les moyens. Comme tu peux le voir, le club tourne bien. Avais-je déclaré en souriant un peu. En effet, je ne réalisais pas trop tout ce que m’apportait le club, aussi bien sentimentalement que financièrement. Mon compte bourgeonnait de jour en jour et je savais que si je le voulais, je pouvais parfaitement changer d’appartement et m’acheter une voiture. Cependant, je préférais pour l’instant être en règle auprès de ceux qui m’avaient prêté de l’argent et puis au final, je l’aimais bien mon petit appart’.
Comment tu vas ? Me demanda-t-elle avant de porter son verre à ses lèvres. J’avais tellement de chose à lui dire que je ne savais même pas par où commencer. Hm.. Ca va, j’ai déjà vu mieux mais ça va. Je ne peux plus divorcer à cause du père d’Hayden.. M’enfin si ça s’arrêtait là.. Soufflai-je en sachant pertinemment que c’est elle qui avait prévenue le papa de mon mari. Je ne comptai pas lui dire que je le savais, ni même la menace que me faisait ce dernier… Je ne souhaitais en aucun cas qu’il ne me prenne mon fils. Et toi ça va ? La questionnai-je à mon tour. Je suis allée chez toi le dernier coup, je suis tombée sur Kenneth. Ca y est, c'est officiel ? Repris-je avant de boire un peu du cocktail que cette dernière m’avait préparé.

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Le pauvre petit stagiaire, je pense qu’il en aurait eu pour sa journée. Et j’espère qu’il aura la même réaction s’il voit quelqu’un d’autre ici. « Attends, j’ai un truc pour toi, bouge pas !.  » Dit-elle dans un premier temps avant de partir. Forcément, je m’étais demandé ce qu’elle cachait. Peut-être qu’elle avait quelque chose de dingue à me donner. Avec Geane, on n’est jamais sûr de rien. Et ça serait plutôt super. J’aime beaucoup les cadeaux, elle le sait.
Quelques instants plus tard, cette dernière revenue, toujours de si bonne humeur en me tendant un chèque. Assez surprise, je le pris en main. « Comme tu peux le voir, le club tourne bien. » Me dit-elle alors que je regardais la somme inscrite. «  C’est gentil Geane mais je préfère que tu gardes cet argent. Et si tu ne veux pas le garder, mets-le sur le compte de Riley. Tu lui as bien ouvert un compte ? »  Lui répondis-je alors. J’étais très heureuse qu’elle me rembourse parce qu’elle me montrait qu’elle s’en sortait, qu’elle pouvait gérer correctement sa vie, son fils etc mais je ne pouvais pas accèpter. Quel genre de meilleure amie serais-je ?
Naturellement, je lui avais ensuite demandé comment ça allait. Elle avait l’air beaucoup plus rayonte que ce que j’aurai pu penser. «  Hm.. Ça va, j’ai déjà vu mieux mais ça va. Je ne peux plus divorcer à cause du père d’Hayden.. M’enfin si ça s’arrêtait là..  » Me dit-elle tout d’abord. Je la regardais un instant sans vraiment réagir. J’étais fautive mais je ne m’en voulais pas vraiment. Le père d’Hayden est un connard, depuis toujours et je voulais qu’il me fiche la paix avec son idée absurde de me remettre avec son fils. Il devait accepter la perte de notre bébé, il n’avait clairement pas le choix et je ne lui en donnerai pas d’autre. «  Et toi ça va ? Ajouta cette dernière. Un petit sourire s’installa alors sur mes lèvres puisque pour une fois dans ma vie, tout semblait aller. Excepté le retour de Calvin mais il ne comptait pas assez pour que je le prenne en considération. « Aussi bizarre que ça puisse être de le dire, je vais très bien. Tout va bien. » Lui souriais-je le sourire aux lèvres. «  Je suis allée chez toi le dernier coup, je suis tombée sur Kenneth. Ca y est, c'est officiel ? » Demanda celle-ci en me regardant. Un sourire quelque peu gêné s’afficha sur mon visage cette fois-ci. C’est arrivé. Madison Campbell gênée par quelque chose. Qui aurait pensé ça possible ? « Si tu me demandes s’il est mon petit ami, je ne sais pas. Je suppose que non. On n’en a pas parlé à vrai dire. » Lui souriais-je légèrement avant de soupirer et de rependre la parole : «  Je ne voulais pas t’en parler parce que tu m’as bien fait comprendre que ça te saoulait la dernière fois mais puisque tu insistes… On est partit à Aspen ensemble il y a un petit moment. Dans un beau chalet d’ailleurs. On a couché ensemble. La première fois, c’était dans la salle de bain. C’était tellement bien. Je n’ai jamais passé un moment aussi intense avec un homme. Mais c’est sans doute parce que je n’ai jamais aimé un homme aussi fort que j’aime ton frère. En même temps, quand on est ensemble, c’est inexplicable. D’ailleurs, quand on était dans le lit, il m’a avoué qu’il m’aimait mais cet abruti c’est endormi juste après. » Souriais-je. J’étais vraiment à fond dans mon histoire, je parlais sans relâche et j’adorai ce que j’étais en train de dire. Je prenais beaucoup de plaisir à lui confier tout ça. Je me sentais tellement bien. « Puis on a recouché dans le jet privé sur le retour juste avant d’attérir. Là aussi, c’était incroyable. On a couché dans le jet quoi ! C’était dingue. Je n’en reviens toujours pas en fait. Ça donne une sacrée adrénaline quand même. Mais tu gardes ça pour toi parce que théoriquement, ce qui s’est passé à Aspen et dans le jet devait rester à Aspen et dans le Jet. J’ai faillis à ma promesse. » Lui dis-je en riant légèrement. Je mets toujours un point d’honneur à respecter ce que je dis. Mais là, c’était quand même différent je pense. J’avais besoin de partager mon bonheur avec ma meilleure amie, même si accessoirement, il s’agit de sa sœur. « Et si tu l’as trouvé chez moi, c’est parce qu’il est venu plus ou moins me kidnapper la veille. Je t’explique comment ça a commencé. Il m’a fait la surprise de débarquer à l’hôpital avec une bougie et un petit gâteau. J’étais touchée franchement, c’était trop mignon. Et puis si tu avais vu sa tête Geane. Il avait un de ses regards à tomber par terre. J’avais déjà envie de l’embrasser mais maintenant je réussie à me contrôler par rapport à avant donc j’ai réussi à me retenir. » Lui dis-je en riant. Kenneth me fait beaucoup trop d’effet. Ça pourrait être déstabilisant mais pas pour moi. Je sais que je l’aime et que mes sentiments pour lui sont très forts. J’ai appris à vivre avec je pense.  « Et puis il est reparti assez vite. Je ne pensais vraiment pas le revoir. Mais il est revenu puis il m’a fait monter sur sa moto sans me laisser vraiment le choix. Et tu ne devineras jamais où est-ce qu’il m’a amené… »

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Madison m’avait rendu visite au club et il était temps pour moi de lui rembourser ma part. C’était prévu depuis l’ouverture du club. Je n’avais pas pu l’acheter alors la jeune femme avait investit pour moi. Je devais donc lui rendre son argent, chose plutôt normal. Je lui avais donc tendu un chèque correspondant au montant qu’elle m’avait prêté il y a de cela presque un an. C’est gentil Geane mais je préfère que tu gardes cet argent. Et si tu ne veux pas le garder, mets-le sur le compte de Riley. Tu lui as bien ouvert un compte ? Déclara-t-elle simplement. J’étais presque sûre qu’elle allait encore une fois faire sa tête de mule. Cette fille était terrible, elle était même pire que moi. Non écoute Madison, je m’occupe très bien de Riley, il a un compte déjà bien garnie, je pense à lui ne t’en fais pas. Donc je veux que tu prennes ce chèque et que tu l’encaisse. Tu m’as prêté cet argent, c’est normal que je te le rende. Je ne veux avoir de dette envers personne. J’avais soupiré tout en la regardant.  Si tu étais à ma place, tu aurais fais la même chose et tu m’aurais certainement emmerdé pendant des jours si j’avais refusé de le prendre. Alors Campbell prend ce chèque et n’en parlons plus c’est compris ? Elle pouvait bien en faire ce qu’elle voulait, si elle voulait s’en servir pour son association ou pour s’acheter je ne sais quoi, c’était son problème.
Puis elle prit de mes nouvelles. Naturellement, je lui avais raconté que je ne pouvais plus divorcé, sachant pertinemment que si j’en étais là, c’est bien parce qu’elle avait tout raconté au père d’Hayden. Cependant, elle n’eut aucune réaction. Elle resta totalement neutre, elle ne me demanda rien et elle ne fit aucune remarque comme l’aurait une meilleure amie innocente. J’avais alors hausser les sourcils l’air un peu dépassé avant de baisser les yeux. Peut-être aurait-il fallu que je lui dise concernant la menace du père Fitzduncan sur Riley, peut-être aurait-elle comprit son erreur. Cependant, je ne le pouvais pas, la connaissant elle et son caractère de merde, elle n’aurait fait qu’envenimer la situation. Je m’étais donc contenté de lui retourné la question. Aussi bizarre que ça puisse être de le dire, je vais très bien. Tout va bien. Répondit la blonde en souriant. J’avais donc sourit en hochant légèrement la tête pour finalement lui demander si elle sortait avec mon frère puisque j’étais tombée sur lui la dernière fois que j'avais été chez elle. Elle fit un sourire assez gêné, je ne sais pas, mais je suis persuadée que si elle était du genre à devenir rouge tomate, elle le serait rapidement devenue. Si tu me demandes s’il est mon petit ami, je ne sais pas. Je suppose que non. On n’en a pas parlé à vrai dire. Répondit-elle dans un premier temps avant de reprendre la parole. Je ne voulais pas t’en parler parce que tu m’as bien fait comprendre que ça te saoulait la dernière fois mais puisque tu insistes… On est partit à Aspen ensemble il y a un petit moment. Dans un beau chalet d’ailleurs. On a couché ensemble. La première fois, c’était dans la salle de bain… Oh mon dieu, c’était trop pour mes petites oreilles. Mes yeux s’écarquillèrent avant de se poser sur le magasine que j’avais laisser sur le comptoir, voilà qui pourrait m’occuper durant la fin de son récit. Où en étais-je déjà ? Ah oui, les spots lumineux ! J’entendais Madison parlé mais à vrai dire, je ne prêtais pas vraiment attention à ce qu’elle disait. Je savais qu’elle me raconterai son séjour avec lui et j’étais presque certaine qu’elle ne me passerait pas les détails. J’étais peut-être sa meilleure amie, mais le mec en question restait tout de même mon frère. Puis arriva le sujet de l’anniversaire. Mon oreille se mettait à écouter de temps à autre histoire de jauger ce qu’elle pouvait bien dire et là je dois avouer que ça devenait interessant. Et si tu l’as trouvé chez moi, c’est parce qu’il est venu plus ou moins me kidnapper la veille. Ouf, heureusement pour moi que je ne lui ai pas fais la même surprise, je n’aurai pas donné cher de mon cœur si j'étais tombée au mauvais moment. Je continuais tout de même à feuilleté mon magasine alors qu’elle continuait son récit. Mais il est revenu puis il m’a fait monter sur sa moto sans me laisser vraiment le choix. Et tu ne devineras jamais où est-ce qu’il m’a amené… J’avais pris mon verre pour boire un peu avant de reposer mon regard sur les tabourets de bar qu’il me serait possible d’acheter dans un futur proche. Euh, je ne sais pas, mais je suis sûre que tu vas me le dire... Déclarai-je sans vraiment savoir de quoi je parlais avant de soupiré pour la regarder. Madison, je suis vraiment contente que tu sois heureuse et que tu te tapes mon frère à ta guise mais c’est des choses que je me passerai bien de savoir. C’est gênant hein, aussi pour lui que pour moi. Ok, on se parle jamais mais je peux t’assurer qu’en sachant tout ce que je sais, j’avais vraiment du mal à le regarder dans les yeux le dernier coup. Je disais seulement ça dans le but de mettre les choses au clair. Je suis désolée, je sais que c’est le rôle d’une meilleure amie d’écouter les grandes expériences sexuelles de l’autre mais je crois que c’est un sujet qu’on ne pourra pas trop abordé toutes les deux pour la simple et bonne raison que ton mec est mon frère et que les seuls gars que je me tape sont soit ton pire ennemi ou soit ton meilleur ami et dans les deux cas, c’est des choses que tu n’aimerai pas entendre.  Si elle ne savait pas que j’avais couché avec son meilleur ami, et bien elle était maintenant au courant.

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« Non écoute Madison, je m’occupe très bien de Riley, il a un compte déjà bien garnie, je pense à lui ne t’en fais pas. Donc je veux que tu prennes ce chèque et que tu l’encaisse. Tu m’as prêté cet argent, c’est normal que je te le rende. Je ne veux avoir de dette envers personne. Si tu étais à ma place, tu aurais fait la même chose et tu m’aurais certainement emmerdé pendant des jours si j’avais refusé de le prendre. Alors Campbell prend ce chèque et n’en parlons plus c’est compris ?» Ajouta celle-ci au sujet du chèque qu’elle venait de me tendre. Elle utilisait des arguments auxquelles je pourrai trouver une rétorque mais disons que ça serait de mauvaise fois puisque oui, à sa place, je ne lui aurai pas laissez le choix. Rien ne m’empêche de garder cette somme d’argent pour le donner à Riley lorsque j’en ressentirai le besoin. Après tout, Riley est encore petit et je suis du genre à me voir lui donner cette somme lorsqu’il se mariera. Histoire de lui rappeler qu’il n’a pas une marraine en carton.
J’avais donc légèrement souri en enfournant ce chèque dans mon jolie portefeuille avant de finalement lui raconter les dernières news au sujet de la relation que j’entretiens avec son frère. Cette dernière feuilletait son magazine mais j’étais si prise par ce que je racontais que je n’avais pas réellement remarqué. « Euh, je ne sais pas, mais je suis sûre que tu vas me le dire... » Me répondit-elle. Là, je sentais bien qu’elle n’était plus aussi récéptive qu’au départ. Et je dois bien avouer que je le prenais assez mal puisque j’eus l’impression d’être une idiote. Elle n’a pas envie que je lui raconte tout ça. C’est son frère et je me suis emballée. Dans un sens, Kenneth me tuerai surement si je lui parlais du string doré. « Ca ne t’intéresse pas, je vais m’arrêter là. » Dis-je simplement. J’étais un peu déçu car pour une fois que je suis heureuse, Geane n’est pas très réceptive. « Madison, je suis vraiment contente que tu sois heureuse et que tu te tapes mon frère à ta guise mais c’est des choses que je me passerai bien de savoir. C’est gênant hein, aussi pour lui que pour moi. Ok, on se parle jamais mais je peux t’assurer qu’en sachant tout ce que je sais, j’avais vraiment du mal à le regarder dans les yeux le dernier coup. Je suis désolée, je sais que c’est le rôle d’une meilleure amie d’écouter les grandes expériences sexuelles de l’autre mais je crois que c’est un sujet qu’on ne pourra pas trop abordé toutes les deux pour la simple et bonne raison que ton mec est mon frère et que les seuls gars que je me tape sont soit ton pire ennemi ou soit ton meilleur ami et dans les deux cas, c’est des choses que tu n’aimerai pas entendre.» Me confia cette dernière. « Je comprends. » Lui dis-je dans un premier temps avant de réaliser ce qu’elle venait de dire. Mes yeux s’écarquillèrent et mon regard se déposa sur le sien. Un regard assez vide et confus. Geane couche avec Noah. Le choc. Et aussi bizarre que ça puisse paraître, je fus bouche-bée. « Rassures-moi, tu plaisantes ? » Lui demandais-je finalement en déposant mon regard sur elle.

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Madison avait abdiqué au sujet du chèque et ce n’était pas plus mal, je n’avais pas envie de déblatérer là-dessus pendant des heures alors qu’elle savait très bien que j’avais raison. Elle avait donc rangé le morceau de papier dans son portefeuille et reprit la parole pour me raconter son aventure avec Kenneth ces derniers jours.  J’avais finis par ne plus écouter puisqu’elle me racontait vraiment trop de détails à mon goût. Ca ne t’intéresse pas, je vais m’arrêter là. Avait-elle déclaré en voyant que je ne prêtais plus vraiment attention à la conversation. J’avais soupiré en lui expliquant que le jeune homme qu’elle voyait restait tout de même mon frère et qu’il y a des choses que je ne voulais pas savoir, notamment cela. S’il y avait bien un sujet que l’on ne pourrait jamais aborder toutes les deux, c’était bien celui-ci, d’autant plus parce que les personnes avec qui je couchais n’était autre que Sebastian ou Noah, à titre exceptionnelle évidemment, puisque je n’avais plus trop de nouvelles de lui ces derniers temps. Je comprends. Me répondit-elle tranquillement avant de la voir levé le regard sur moi comme si elle venait seulement de comprendre ce que je venais de lui dire. Rassures-moi, tu plaisantes ? Reprit la jeune femme bouche-bée. Non je suis sérieuse, pourquoi ? Ca te dérange que je couche avec Noah peut-être ? Demandai-je à mon tour avant de replonger mon nez dans le bouquin.