Le nombre des années rend les gens sage? Je peux vous affirmer le contraire, si sagesse j’ai eu, j’ai su aussi la perdre bon nombre de fois. Mais cela ne fait pas de moi un être moindre, juste une personne un peu tête brûlée quand on touche à certaines valeurs qui m'ont permises de survivre autant d’années. Je cultive le mystère comme certains cultivent des légumes dans leurs champs. Il n'est jamais bon, dit on, de placer toutes ses pommes dans le même panier et là encore je peux vous assurer que c’est véridique. Pour ce qui est des sentiments, les années m'ont fait passer par bien des étapes ou des périodes. Ce serait débile de sous estimer mon caractère d'emmerdeur de première car celui qui arrivera à me faire faire ce qu'il veut n'est pas encore né ! Mais je suis bon acteur si bien qu'aujourd'hui, divers adjectifs pourraient me décrire et beaucoup d'entre eux sont des défauts. Sarcastique, calculateur, emmerdeur, borné, manipulateur à mes heures, rancunier, sans tact ni pitié, franc quitte à être blessant, égoïste au besoin et tout un tas de charmants qualificatifs dont je suis très fier.
Rares sont ceux qui ont eu l'occasion de me voir sous un autre jour depuis quelques années, mais il m'arrive d'être agréable avec certaines personnes. Croyez le ou non je peux être très charmant quand je veux, et suis très protecteur envers les personnes auxquelles je tiens. Bon, elles ne sont pas nombreuses, je ne pourrais vous en citer qu'une seule : ma petite sœur, vu qu'on me force a la nommer ainsi. Avec elle je suis le grand frère ultra protecteur en apparence et même si elle et moi ne nous sommes pas du même sang (sœur par alliance), je vous dirais que je tiens simplement à elle comme à la prunelle de mes yeux et si elle était la seule capable de me faire entendre raison – parfois – et de faire ressortir les meilleurs côtés de ma personnalités. Depuis quelques années, cela est devenu plus complexe. Certain vous dirons que ma bonne humeur, ne dure jamais bien longtemps, il suffisait qu'elle disparaisse et je reprenais mes bonnes vieilles habitudes pour ma survie familial. Quant aux autres eh bien... Il va falloir vous contenter du roi des emmerdeurs, parce que c'est tout ce que vous aurez, pour le moment, le monde n'offrant plus la possibilité d’être altruiste et romantique en ce moment. .
a little bit about the real you
Pseudo : Silver Prénom : Matt Âge : 27ans plus proche des 28ans Pays : France Fréquence de connexion : régulière Inventé ou scénario : scénario Comment as-tu connu le forum? : top site Commentaires : Juste si possible de changer mon pseudo pour "Matthew W. Redfield" Merci et pour le moment aucun commentaire à faire je verrais avec le chant du coq.
(#)Sujet: Re: Matthew W. Redfield | Mar 22 Mar - 4:20
VOTRE HISTOIRE.
J’avance dans la vallée des morts, je suis son soldat et ma main faite pour aimer est devenue son arme. J’avance sans m’arrêter, sans attendre qu’on me sauve. Je ne sais que trop qu’on ne peut sauver ce qui a déjà disparu. Je croise sur le sol détrempé des regards que je connais parfaitement. Leurs mains s’agrippent à mon pantalon et leurs cris me supplient, mais je ne ressens rien pour eux. Je n’ai qu’un but et il ce trouve a l’autre bout du monde. Je les donc chasse tour à tour d’un revers du pied. Je n’ai qu’une route, qu’un objectif. Il a poussé en moi, il grandit à chaque instant, comme une ronce, il serre mon cœur, mon âme, et m’empêche de respirer. Je ne peux faire marche arrière, pourtant sa voix m’appelle, hurle mon nom, mon prénom, me supplie d’ouvrir les yeux, de revenir vers elle. Mais je ne me détourne pas, je repousse de la main l’écho et fais un nouveau pas vers ce ravin où je sais que ma place est. Une nouvelle fois, alors que j’atteins enfin mon but, une main se tend, son regard croise le mien et ses larmes me brûlent. Je reconnais ses iris, je ressens ses sentiments, mon cœur se déchire sous ses battements, la douleur est si brutale que je sombre, le souffle court. Ma main se glisse dans la sienne alors que mes genoux s’affaissent dans cette marre de sang.
Rapidement une nuée noire voile mon horizon, la douleur devient insoutenable. Je voudrai hurler, implorer son pardon. Mais rien ne vient, le monstre en moi éclate d’un rire sadique. Mon cœur se sèche, alors que mon regard sombre dans ces pupilles qui me regardent avec compassion, avec cette tendresse que je ne mérite pas. Mes poumons ne trouvent plus l’air qui pourrait me garder en vie, mais alors que mes mains lâchent la sienne, un hurlement jaillit du plus profond de ma gorge. Mon regard se détourne et plonge dans la rivière de sang où mon corps a prit place, à genoux, mes yeux détaillent la blancheur de mes doigts, parfait contraste avec le rouge dans lequel ils baignent. La chaleur, la douceur prend place, je me sens revivre. Les pulsations de mes veines réchauffent mon corps glacé. Mes bras serrent de plus en plus fort à présent le corps qui gémie, qui peu a peu s’affaisse tandis que mon corps prend force. Un nouveau soupir raisonne alors que je relève la tête pour retrouver le regard tendre, je me sens à présent assez fort pour le suivre. Mais je ne trouve que l’effroi. Des corps vidés de toute vie, leurs visages pales et tristes baignent dans un rouge carmin. Je me redresse alors et mes yeux se troublent à la vue du corps à mes pieds. La fureur m’enveloppe à présent au delà de tout. La peine, la haine, ma vie sombre, dans une tempête sans pareille.
En un bond j’ouvre les yeux, le même plafond, le même calme pèsent. Seuls les crépitements des feuilles dans les arbres voisin résonnent à présent à mes oreilles, plus de hurlements. Mon regard se pose sur mes mains immaculées. Ce cauchemar je le fais depuis des mois à présent, ce même rêve qui vient me hanter depuis mes années en Irak. Alors que mon esprit replonge doucement dans le sommeil, un bruit attire mon attention, un parfum, un mouvement près du balcon. Un sentiment me partage alors entre la foutre hors de ma chambre ou la questionner.
Ma sœur celle que l’on m’a imposée comme telle depuis le mariage de mon père avec sa mère. Je suis de retour depuis quelques jours et déjà je recommence à me perdre, comment puis-je tenir ma ligne de conduite avec elle, comment ne pas m’attacher simplement à elle quand elle est à mes yeux celle qui a tout pour me sauver de mes démons ?
C’est infernale, elle a ce pouvoir particulier d’être à la fois intrigante et terriblement irritante, et attirante, pire elle a ce pouvoir particulier qui illumine la salle et fait oublier combien le monde peut être sans vie, sans charme. D’un geste ma main frappe mon front et mes idées sont repoussées d’un coup pour me faire grogner. C’est toujours dans les moments où je m’y attends le moins qu’elle pointe le bout de son nez. J’inspire puissamment, cherchant à lui signifier mon mécontentement, mais une fois de plus rien ne change, elle reste là, dos à moi, face à la baie entre-ouverte, attendant que je prononce un mot, un salut simple ou une interrogation. Elle veut surement qu’on discute, et bien que je le comprenne, je ne peux l’exaucer, que pourrais-je lui dire, des mensonges ? Les uns accumulés aux autres ? Non le plus simple est encore de contourner tout cela.
Un bref instant je remonte le temps, me rappelle les jours heureux de l’adolescence où, d’un geste vif et joyeux, mon père me sortait à toute heure du lit pour une heure de sport providentielle. La vie était simple, nos parents avaient trouvé un équilibre dans cette famille recomposée alors que mon père, durant sept années, m’avait élevé seul suite au décès de ma mère. Il faut avouer que me retrouver à huit ans avec une petite sœur sortie de nulle part n'avait pas été simple à gérer. Surtout que la gamine de cinq ans m’avait tout de suite adopté, alors que j’avais pour ma part bien d’autres choses en tête qu’une fille enfin frangine qui venait se glisser dans ma piaule et fouillait mes affaires, ou s’infiltrait dans ma vie comme un parasite. J’avais été sélectionné pour faire partie de l’équipe de surf junior de la ville et n’aspirais qu’à une place pour les prochaines compétitions.
Vous dire alors que la nouvelle union de mon père n'était pas la principale affaire de ma petite vie d'enfant et pas plus par le suite quand je passais d'enfant à pré-ado et cela ne s’arrangea pas avec les années, j’entrai dans l’adolescence, les filles, les sorties, les amis. Mon père faisait alors pression et ma belle-mère tentait les méthodes plus douces. Au début l’avoir à ma suite à m’appeler à tout vas ou me suivre en douce pour ruiner tous mes loisirs avait un temps mis quelques tensions dans la maison recomposée. Mais peu à peu cette sale gosse avait fini par devenir importante, trop importante, au point que je ne trouvais aucun gout dans mes relations amoureuses qui passaient rapidement à l’as, à la faveur d’une amitié avec celle que je tentais de voir comme une sœur et qui pourtant aux yeux de beaucoup en avait le statut. Les années n'avaient pas joué en ma faveur et alors que j’avais atteint mon but et avais été pris dans l’équipe de Floride de Surf, nos relation changea, dérapa totalement durant trois mois, je surfais autant sur la vague que sur notre liaison, tachant au mieux de ne pas me noyer, de ne pas nous noyer. Mais un soir alors qu’on avait la maison pour nous, tout bascula, mon père avait oublié son portefeuille et au lieu de trouver celui-ci, nous nous retrouvâmes bouche contre bouche. En une nuit les affaires de Théa avaient été pliées, elle avait été envoyée chez son père. Fini pour moi le surf, le lycée, le lundi suivant durant plusieurs heures de voyage silencieux j’étais conduit à Fort Benning pour la première fois, secrètement j’espérais que cela se calme, que mon père souhaitait juste me faire peur, mais voilà un mois plus tard je rentrais pour quelques années à l’école militaire, diplôme en mains. Je ne pouvais plus reculer sur un retour que j’avais repoussé, ne pardonnant pas à mon père, quelques jours avant mon vol, alors que je fêtais ce dernier, Rafael mon meilleur ami, me donna le plan le plus fou qu’il avait eu et forcément dans l’ivresse je trouvai celui-ci génial, si génial que durant trois jours entre bières, rhum et whisky, on le mit en place avec l’aide d’une cousine mexicaine. Et C’est ainsi que ma vie prit un tournant imprévu. Armé d’une fiancée improvisée qui ne m’avait jamais vraiment attiré que durant quelques nuits je pris la route pour la Floride, passant en revue sa vie et mes goûts pour parfaire notre plan, j’y gagnais la paix, elle y gagnait un logement et des papiers et je sortais mon meilleur ami de ma merde. J’avais donc là une somme de bonnes raisons non ? Me restait donc qu’à tenir la longueur quelques mois et ensuite je pouvais signer pour l’armée, m’envoler au loin et à mon retour sagement divorcer. Le plan semblait tenir la route, utopie quand tu ne nous tiens pas vrai ?
Si tout semblait parfait, que notre couple idéal semblait crédible, intérieurement la revoir n’avait rien de simple, d’autant que peu à peu au jeu de dupe vinrent se placer quelques défoulements physiques imprévus avec Kaya. Grand bien me fit ou je suis certain avec le recul que j’aurai simplement arraché Théa à notre logis commun pour vivre loin de tous. Le plus dur fut de la trouver là, dans ma chambre, quelques heures à peine après mon retour attendant une explication impossible à lui donner.
Sur le papier tout aurait dû être aussi simple, mais voilà, rien ne se passa ainsi, la veille du mariage, le dérapage eut lieu, et j’allais tout annuler j’en avais même parlé avec Kaya, elle comprit, accepta même mon choix, mais je me fis alors l’effet du plus beau des salopards. Et alors qu’elle plaçait sa valise dans le coffre de ma voiture c’est à la mairie que nous nous rendîmes et non à l’aéroport.
Et quelques jours plus tard je m’engageai pour trois années dans l’U.S. Army, et chacun de mes retours chez mes parents nous conduisaient Théa et moi dans le panneau, dans le rouge. Si je ne me sentais pas mari commettant un adultère, je ne me sentais pas non plus droit envers elle, pas plus envers celle qui portait mon nom.
Je me sentais totalement piégé dans ma vie, le pire moment fus quand Kaya m’annonça qu’elle attendait un gamin et que forcément bien que pas de moi le gamin serait reconnu comme tel, je n’avais plus le choix je devais en parler et c’est ainsi que tout s’enchaina, que j’appris que Théa attendait un gosse et sans que j’ai la chance de vraiment tout mettre à plat, mes années de mensonges me revinrent comme un porte dans la tronche. Je rentrai à la base, perdu, près à prendre tous les risques pour arranger ma vie, quand au cœur de la nuit l’appel fut lancé, j’étais envoyez sous vingt-heure en Irak pour une durée indéfini. A mon retour j’avais un fils, et comme prévu je demandai le divorce, durant ma dernière année je m’attachai au mieux à lui donner une vie sécurisante, acceptant la pension alimentaire. Et quand mon contrat prit fin, je renchéris en demandant en académie de police, faisant le choix du corps de police d’infiltration. Une fois libéré de ces mois de formations, d’apprentissages, on m’informa que dans toutes les villes possibles on venait de me baser dans celle qui me vit grandir avec pour argument clé que j’en connaissais bien les rouages.. .
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(#)Sujet: Re: Matthew W. Redfield | Mar 22 Mar - 8:30
Hey men, welcome welcome
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(#)Sujet: Re: Matthew W. Redfield | Mar 22 Mar - 8:32
bienvenu bonne chance pour ta fiche et reserve moi un lien
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(#)Sujet: Re: Matthew W. Redfield | Mar 22 Mar - 8:39
Bienvenue et bon courage pour ta fiche
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(#)Sujet: Re: Matthew W. Redfield | Mar 22 Mar - 9:52
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche
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(#)Sujet: Re: Matthew W. Redfield | Mar 22 Mar - 11:21
Oh bienvenue parmi nous Bonne chance pour ta petite fiche
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(#)Sujet: Re: Matthew W. Redfield | Mar 22 Mar - 12:32
Merci à tous, pas de souci Aurore on se trouvera cela.
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(#)Sujet: Re: Matthew W. Redfield | Mar 22 Mar - 16:53
Bienvenu à toi
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(#)Sujet: Re: Matthew W. Redfield | Mar 22 Mar - 17:41