Boire et boire encore, m'amuser pour un soir, pour une fois que je n'ai pas la petite. Et oublier un peu le quotidien, changer d'air, me remplir les poumons de cette fumée dite mauvaise la santé. Fumer tue, et savez-vous que l'amour tue aussi ? Ah l'amour cette belle perte de temps, qui vous rends juste accro à la personne qui vous donne les papillons dans le ventre quand vous voyez l'élu de votre cœur. Puis tout s'efface comme si de rien était quand celui part, vous laisse, l'enfant sur le dos, l'enfant non désiré. Alors ce je profite juste de ne pas l'avoir avec moi. Jeunesse influençable, jeune et con, jeunesse. Génération raté. Ce soir je vais juste boire, bouger, et attendre que cette soirée passe et demain je me réveillerai la tête lourde et je le ressouviendrais de tout. De celle-ci, Hannah, le nouvel grand amour de Bellamy, pff que du faux, tout est faux.
Je pars donc m'habiller enfile ma tenue de soirée, qui attirera tous les regards sur moi. J'ai besoin de le faire désirer, j'en ai toujours eu besoin.
J'arrive en boîte je m'installe commande un verre, qui ne sera pas le dernier. Je suis à peine assise que déjà les mâles célibataires en manque de relations sexuel, un par un. Puis il y en juste un qui comprends pas qui devient lourd, je n'aime pas quand ces hommes reviennent sans cesse tourner autour de toi tels des vautours en attendant que tu finisse par craquer et qu'ils puissent te dévorer. Ce mec c'est un vautours, il m'attrape par les hanches me propose un verre, je refuse, il continue, il revient inlassablement.

et puis c'est comme ça, tu peux pas t'en empêcher. un sale démon. s'éclater encore et toujours c'est ce que tu te dis mais, la plupart du temps, t'es juste en manque de sexe et tu décales de ton foutu T2 qui pue l'humidité pour aller chercher une minette. en vrai, t'en a marre. marre d'aller sur cette putain de piste de danse où le DJ ne fait que de passer des musiques du moments, des musiques qu'éphémères qu'ils oublieront tous le mois prochain, en espérant tomber sur un meilleur lanceur de son. t'en a marre de voir des gamines qui te disent d'avoir un beau 18 alors qu'elles ont un médiocre 16. comme des chiennes, la chaleur elle joue. t'en a marre d'entendre toujours les même voix qui crient que tu peux plus t'encadrer. t'en a surtout marre de te déplacer pour aller en chopper une, de les voir toutes dans ces lieux débiles. sauf quand t'y vas avec des frères aux sangs différents.
mais t'y vas. parce que là, tu peux pas décider. t'y vas, parce que t'es obligé. t'y vas en trainant des pieds, limite. t'es pas pressé parce que tu sais que les plus chaudes vont y rester toute la nuit, toute la soirée, que celle que tu cherches sont s'en doute entrain de se faire baiser dans les chiottes en t'attendant.
tu rentres. ça crie. ça danse. ça bouge dans tout les sens. ça fait un beau bordel quand même. un sacré bordel incassable parce que c'est pas toi qui va l'calmer. alors tu vas au bar, en regardant le bordel. c'est chaud, il fait chaud avec toutes ses transpirations mélanger que te dégoûtes plus qu'autre chose, ces néons qui défoncent les yeux au lieu de défoncer la piste pour tous les chauffer. t'en a marre, rhodes. tu la côtoies trop c'te boîte. tu sais tout ce qu'il se passe, c'est l'habitude maintenant. tu regardes les meufs qui te font des regards sensuels. enfin, t'en est pas sur. tu sais pas. mais ce que tu sais, c'est que c'est pas le genre de meuf que tu veux aujourd'hui. il tourne la tête puis il y va, avec un sourire en coin, avery. l'idée derrière la tête. la belle blonde qui renonce et le sale mec qui continue son jeu et y'aura toi à côté de la blonde. maintenant. tu passes ta main sur sa hanche en la rapprochant légèrement vers toi, contre ton corps. elle sursaute légèrement. elle te regarde, tu lui adresses un beau sourire charmeur. ça va mon ange ? en lui plaquant un bisou sur son front. tu regardes le mec, en face de toi, avec des yeux en feu. tu le regardes de haut. le feu de ses yeux, t'en a rien à battre. c'est pas du feu à ta taille. ça en est même pas, enfaite. elle est belle ma femme hein ? d'un ton neutre. il partit en adressant un regard désolé. t'as raison mec, soit désolé d'avoir essayer de draguer la proie d'avery. tu lâchas ta main de sa hanche en te mis devant elle. elle à la taille de guêpe, elle à son élancement, elle à son visage d'ange qui doit surement cacher un caractère 666. elle, à la tenue qui t'fais sourire. alors ? j'étais comment comme petit-ami ? d'un sourire charmeur.