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 Small escapade for Saint-Valentin.

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(#)Sujet: Small escapade for Saint-Valentin.  |   Sam 13 Fév - 14:52
 
 
HANNAH&BELLAMY
Si tu aimes une personne, dis-le lui, car les cœurs sont souvent brisés par les mots qui ne sont pas dit.
 
 
Le jour de la saint-valentine arrivait enfin. J'avais préparé cela toute la semaine , j'avais appelé et réserver pour tout ce que je voulais faire avec lui. Mon amie Joy avait accepté de garder le petit pour un certain temps, c'était très dur pour moi de le quitter aussi longtemps mais j'avais besoin de me retrouver seul avec lui. Pour ce qui était de charlotte j'avais appelé ma meilleure amie Cassidy pour savoir s'il était possible qu'elle s'occupe d'elle le temps de notre petit voyage. Elle acceptait avec plaisir. C'était toujours agréable de pouvoir compter sur ses amis et je savais que ma meilleure amie était toujours là pour moi. Je préparais tout le nécessaire pour Carter, biberon couches et les produits nécessaires et tous les vêtements. Mon amie avait le nécessaire pour dormir pour le petit. Je le déposais en début de soirée , c'était vraiment très dur. Mon amie me rassurait une bonne heure et je partais finalement les larmes aux yeux. Je rentrais chez moi pour me préparer, ma valise était complète et celle de Bellamy était aussi préparé, ma meilleure amie était vraiment la meilleure. Elle avait remis au jeune homme le petit carton d'invitation ou il était écrié " Bellamy retrouve-moi où tout a commencé. Hannah ". Tout avait commencé dans un petit bar en ville , c'était le bar d'un très bon ami à moi qui avais accepté de me le laisser pour la soirée car je voulais un truc simple entre nous deux. Je me préparais pour l'occasion. Petite robe moulante rouge et décolletée, escarpins, maquillage parfait. C'était la robe de notre rencontre, j'étais heureuse d'avoir perdu tous mes kilos de grossesses. Un chauffeur m'attendait dehors, le rendez-vous était fixé à 23 h. Je voulais arriver devant lui pour tout installer. Mon ami m'attendait et avait déjà fait le plus gros. Une table joliment dresser, des lumières disposer partout. J'avais aussi ramené une boîte ou contenais le début de ma surprise. Vingt trois heures pile Bellamy entrait dans le bar, je le regardais en souriant " Bonsoir " lui dis je en avançant vers lui, cet endroit était pour moi très particulier et j'espérais qu'il se souvienne " Pour commencer je te remercie d'être venue je n'étais pas sûr que tu le fasses " dis je timidement " Bellamy depuis la nuit sur le bateau j'ai beaucoup penser à toi, À nous et a ce qu'on a vécu depuis notre rencontre et je sais que je n'ai pas été toujours à la hauteur alors je voulais te prouver que je t'aime et que je voudrais vraiment te montrer que notre histoire et vrai et qu'on pouvais y arriver  " dis je en lui donnant la boite. À l'intérieur se trouvaient deux billets pour une avant-première de film à Londres et un petit porte-clé de Londres "Si tu acceptes notre avion décolle dans une heure j'ai tout prévu Cassidy va garder Charlotte pour l'université une amie à toi va t'envoyer ton travail et puis on ne va pas juste à Londres j'ai prévu autre chose " dis je en le regardant " Bonne saint valentin Bellamy " dis-je timidement. S'il refusait j'avais peur que notre histoire soit totalement terminée. Je l'aimais et j'avais besoin de lui prouver et que cette fois-ci il y aurait juste nous deux qui comptait.
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(#)Sujet: Re: Small escapade for Saint-Valentin.  |   Sam 13 Fév - 23:59
 
 
HANNAH&BELLAMY
Si tu aimes une personne, dis-le lui, car les cœurs sont souvent brisés par les mots qui ne sont pas dit.
 
 
J'avais pris l'habitude, depuis le temps que j'étais célibataire, de passer mes Saint-Valentin seuls. Cela ne me gênait pas, à vrai dire. Je n'étais pas un grand fan de ces fêtes symboliques qui étaient surtout l'occasion pour les commerces de se faire de l'argent. Pour moi, on ne devait pas s'aimer ce jour-là ou se le dire plus que les autres jours. Je n'avais passé qu'une seule Saint Valentin avec quelqu'un que j'aimais vraiment, Andrea, il y avait de cela presque quatre ans. Et en fait, ç'avait été un jour parfaitement comme les autres. On s'aimait déjà comme des fous tous les autres jours de l'année, pourquoi est-ce que cela devait être différent en ce quatorze février ? D'ordinaire, je me fichais donc pas mal de la Saint Valentin. Et pourtant, cette année, j'y avais pensé pendant plusieurs jours. Je pensais à Hannah, surtout. Notre couple était sur la sellette depuis un certain temps déjà, parce que ni l'un ni l'autre n'avait le courage de nous avouer que tout était fini. Hannah semblait plus optimiste que moi sur notre avenir. J'étais maintenant convaincu que les relations sérieuses n'étaient pas faites pour moi et que je ne ferais plus rien de bon pour Hannah. J'avais beau essayer le plus fort que je pouvais, je finissais toujours par lui faire du mal. Et la blesser était certainement la dernière chose que je voulais. J'aurais aimé pouvoir lui dire que tout était fini mais mon cœur me disait le contraire. Je l'aimais, bordel, beaucoup plus que je n'aurais dû. Le problème était que je n'avais jamais la réaction appropriée. On était tellement, tellement différents, mais parfois j'en venais à croire que nous avions eu tort de croire que cela ferait notre force. Je n'en savais rien, en fait. Nous ne nous étions pas revus depuis cette nuit où, après être venue me chercher au commissariat pour une mauvaise histoire de bagarre, elle m'avait montré le bateau qu'elle m'avait acheté. J'y avais passé beaucoup de temps, depuis. Je venais là pour y travailler un peu, après les cours, pour être un peu loin de tout. Je ne me rendais toujours pas compte que ce bateau m'appartenait désormais. Je ne pouvais pas encore passer mon permis bateau, vu que j'avais le bras en attelle depuis la bagarre au bar. Néanmoins, Hannah m'avait donné rendez-vous ce soir au bar , et j'avais bien l'impression qu'il allait encore se passer quelque chose d'assez incroyable. Je savais qu'elle faisait tout pour me prouver que notre couple valait la peine que l'on se batte encore. Bien évidemment, je m'y rendis à vingt-trois heures tapantes. Je n'aurais pas pu refuser. J'étais vêtu d'un pantalon slim, d'une chemise foncée et de ma veste en cuir. Hannah m'attendait dans le bar, étonnamment désert. Je fronçai les sourcils, puis me tournai vers elle. Elle était magnifique, vêtue de cette robe. Je ne m'y connaissais pas vraiment en mode féminine mais je devais admettre que cela mettait ses formes parfaitement en valeur. Elle avait perdu ses kilos de grossesse et j'avais l'impression de retrouver l'ancienne Hannah, celle dont la beauté m'avait attiré au premier regard.

" Pour commencer je te remercie d'être venue je n'étais pas sûr que tu le fasses. Bellamy depuis la nuit sur le bateau j'ai beaucoup penser à toi, À nous et a ce qu'on a vécu depuis notre rencontre et je sais que je n'ai pas été toujours à la hauteur alors je voulais te prouver que je t'aime et que je voudrais vraiment te montrer que notre histoire et vrai et qu'on pouvais y arriver  " Commença-t-elle. Je l'écoutais attentivement. J'étais plutôt de bonne humeur, ce soir, même si mon bras me faisait affreusement souffrir. Disons que je n'étais pas sur la défensive comme à toutes nos précédentes entrevues. J'étais prêt à l'écouter et surtout, à discuter. Je n'avais pas envie que nous nous prenions encore et encore la tête sur les mêmes sujets. Hannah me tendit alors une boîte. J'étais assez étonné, je ne m'attendais pas à ce qu'elle m'offre quelque chose. Je me souvins alors de la dernière fois où elle m'avait donné une boîte de ce genre ; elle contenait des billets d'avion pour le Mexique afin que je puisse aller y chercher Charlotte. Je la regardais d'un air intrigué, mais attendis qu'elle parle pour l'ouvrir. "Si tu acceptes notre avion décolle dans une heure j'ai tout prévu Cassidy va garder Charlotte pour l'université une amie à toi va t'envoyer ton travail et puis on ne va pas juste à Londres j'ai prévu autre chose. Bonne saint valentin Bellamy "Alors là, j'étais de nouveau sur le cul. Elle comptait me faire combien de surprise de ce genre encore ? Évidemment, cela ne me déplaisait pas. Au contraire. Cela faisait plusieurs années que je n'avais pas mis les pieds en Angleterre, pourtant le pays d'origine de mes parents. Nous y allions une fois tous les deux ou trois ans, quand j'étais petit, puis mon père est parti et ma mère s'est retrouvée seule. Enfin, il n'était pas vraiment parti, disons qu'il était juste là pour manger ce que ma mère lui cuisinait et lui faire des enfants de temps à autre. Les éduquer ? Trop lui demander. Je n'avais d'ailleurs aucune idée de ce qu'il faisait actuellement, ou même d'où il se trouvait. « Hannah, je... Ouah. Ça serait avec plaisir » souris-je doucement. Je gardai tout de même une distance respectueuse avec elle, je n'étais pas encore convaincu que se remettre ensemble était une bonne idée, même si je n'avais qu'une envie ; la prendre dans mes bras. « Mais, et Charlotte ? Carter ? Tu es sûre que ça va aller ? Qui la garde ? C'est pas que j'ai pas confiance en Cassidy, mais quand même... Et on part longtemps ? Mon dieu, j'en reviens pas, on va à Londres ». J'avais dit tout cela très rapidement, mais je ne me rendais pas bien compte de ce qu'il se passait. Tout cela me semblait tellement surréaliste. « Pourquoi tu m'offres tout ça, Hannah... ? Le bateau, et maintenant ça ? Je veux dire, c'est vraiment gentil et ça me fait plaisir, mais vu mon comportement vis à vis de toi... Si j'étais à ta place, je m'aurais étranglé depuis longtemps au lieu de me faire des cadeaux » demandai-je avec un léger sourire. « Bon, et bien je suppose que si notre avion est dans une heure, on doit se mettre en chemin ? ».
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(#)Sujet: Re: Small escapade for Saint-Valentin.  |   Mar 1 Mar - 16:22
mauvaise manipulation 
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(#)Sujet: Re: Small escapade for Saint-Valentin.  |   Dim 27 Mar - 23:46
 
 
HANNAH&BELLAMY
Si tu aimes une personne, dis-le lui, car les cœurs sont souvent brisés par les mots qui ne sont pas dit.
 
 
J'étais extrêmement surpris par le geste d'Hannah. À vrai dire, je ne m'y attendais pas. Nous ne nous étions pas quitté en bons termes. Comme toujours, pourrait-on dire... Rien n'allait plus entre elle et moi. Parfois, je me remémorais les moments que nous avions passé ensemble, les débuts de notre couple. Je me souvenais de cette atroce sensation que j'avais ressenti quand je lui avais avoué mes sentiments, comme si je me jetais dans le vide sans être sur d'avoir un parachute. Je me souvenais du bonheur que ç'avait été, au début. Oui, tout avait été parfait pendant un temps. Il n'y avait qu'elle et moi. Hannah avait réussi à effacer toutes mes appréhensions, tous mes doutes concernant ma capacité à entretenir une relation sérieuse. Je repensais à tout cela et je me demandais quand est-ce que les choses avaient commencé à mal tourner. Était-ce quand il s'était avéré qu'elle était enceinte de Wayne ? Quand elle a embrassé Enaël ? Ou à cause de mes nombreuses rechutes dans la drogue, mes affaires, mes secrets ? Nous nous aimions comme des fous, ça je n'en n'avais aucun doute, mais nous avions fini par nous détruire nous-mêmes. J'étais bien conscient que j'avais eu des torts dans cette affaire. J'étais convaincu que mes secrets et ce passé que je ne souhaitais pas lui révéler avaient eu raison de nous. C'était de ma faute, et cette phrase me laissait un goût amer dans la bouche. J'y avais cru. J'avais finallement cru qu'il nous serait possible de construire quelque chose. Hannah m'y avait fait croire. Elle m'avait fait croire qu'elle m'aimait comme j'étais, avec mes failles et mes défauts ; sauf que rien ne s'est passé comme cela. Elle en a eu marre de mes petits secrets, de ne rien savoir sur moi. Et je ne la blâmais pas. Cassidy avait eu la même réaction. Cependant, alors que cela avait endurci ma relation avec Cassidy, j'avais détruit mon couple. Nous avions fini par nous brûler l'un l'autre, à rester sur nos positions sans écouter l'autre. Je blâmais Hannah pour ses erreurs, sans réaliser que tout était de ma faute, depuis le début. Alors ce qui devait arriver arriva. Nous avions mis un terme à notre relation. Et depuis, j'étais perdu. Hannah m'était indispensable ; mais comment pouvais-je... ? Je ne pouvais plus être avec elle. Elle n'avait jamais autant souffert qu'en étant avec moi. Nous étions capables du meilleur comme du pire ; mais est-ce qu'atteindre le meilleur valait le coup d'endurer le pire ? Je n'avais plus aucune certitude nous concernant. J'essayais simplement de me remettre sur pied comme je le pouvais... Je voulais juste qu'elle aille bien. Alors forcément, rien n'était facile pour moi. Je nous avais prévu un futur, une vie ensemble. Je m'étais emballé. J'avais été con de croire que je pourrais bâtir quelque chose de stable. J'avais été un idiot de penser qu'un jour, je serais capable d'offrir une vie digne de ce nom à Charlotte.

Voilà pourquoi j'étais très étonné qu'Hannah ait pu pensé à moi. À vrai dire, j'accordais que très peu d'importance à la Saint-Valentin, ou à n'importe quelle fête d'ailleurs ; mais j'appréciais ce qu'Hannah me proposait. J'étais tout de même un peu paniqué à l'idée de devoir laisser Charlotte seule. Avant sa naissance, je n'aurais jamais imaginé qu'un enfant puisse avoir un tel impact sur moi. Je ne me serais jamais imaginé père à l'âge de seulement dix-neuf ans ; je ne m'étais pas senti prêt à l'être jusqu'à ce que ce petit bout de vie se trouve dans mes bras, que je me retrouve brutalement confronté à la réalité. Et depuis lors, je me battais chaque jour pour Charlotte. Pour qu'elle ait un père digne de son nom. C'était important pour moi, car je savais ce que c'était que de vivre avec un géniteur absent. Je n'aurais jamais cru que je pourrais être comme ça... et voilà que j'étais là, dans ce bar, à m'inquiéter de Charlotte. Mais Hannah me rassura rapidement. " Carter une amie va le garder Wayne n'est pas revenu du Mexique donc j'ai dû le confier et pour Charlotte ta famille va s'en occuper et puis Cassidy la prendra sans doute ce week-end tu sais elle l'aime vraiment beaucoup tu peux lui faire confiance et au moindre problème on reviendra ici je te promets j'ai tout organisé " Je l'écoutai attentivement, et me demandai intérieurement ce que Wayne foutait au Mexique. Mais après tout, ce n'était pas mes oignons. Je commençais à me demander si celui-ci n'allait pas commencer à marcher un peu sur mes plates-bandes. J'étais presque certain qu'il allait cherchait sa drogue au Mexique pour la revendre ici aussi. Ça ne me plaisait pas tellement ; je redoutais qu'il puisse appartenir à un cartel ou je ne sais quoi. C'était un monde extrêmement dangereux et je ne voulais pas de ça ni pour Hannah ni pour Carter. C'était même l'une des raisons qui m'avaient poussé à m'éloigner d'elle. Enfin, je gardai cela pour moi. Ce n'était pas franchement le moment. J'étais rassuré de savoir que Charlotte était entre de bonnes mains, car même si j'avais très envie de passer du temps avec Hannah, je n'aurais jamais pu le faire sans être certain que Charlotte allait bien. Et puis, Hannah était dans la même situation. En tant que mère, elle savait parfaitement le sentiment de panique totale que l'on peut ressentir loin de son enfant. C'était comme ça, je ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter pour ça. Mais bon. Tout irait bien. J'acquiesçai doucement. Je lui demandai ensuite pourquoi elle faisait tout ça pour moi. Cela ne m'agaçait pas, bien au contraire, j'étais ravi de constater que je comptais encore pour elle, mais... ça n'avait aucun sens. Nous avions passé des mois à nous taper dessus quand nous étions ensemble, et maintenant que nous avions rompus, nous partions en voyage ? C'était à n'y rien comprendre. Mais de toute manière, je ne cherchais plus à comprendre, avec nous. Enfin, j'étais de bonne humeur, aussi lui demandai-je cela avec un sourire. Je ne l'aurais jamais avoué, mais cela me faisait un bien fou de la revoir. Et de la revoir sans que nous ne nous disputions.

" Bellamy écoute quand on sait mis ensemble tous les deux tu m'as prévenus que les choses ne seraient pas faciles et moi j'ai voulu en faire qu'a ma tete j'ai voulu faire de toi l'homme que je voulais mais c'était une erreur je suis tombé amoureuse de l'homme qui m'a défendu dans un bar et qui m'a mis dans un taxi en refusant mes avances tu as toujours été l'homme que je rêvais d'avoir alors oui mes cadeaux peuvent te paraître énorme et pourtant ils ne sont rien à coter de ce que toi tu m'apportes je m'en fiche de combien ça me coûte je veux juste pouvoir passer du temps loin de tout avec toi juste toi et moi " me dit-elle d'un ton sincère. Je croyais tout ce qu'elle disait. Je l'aurais toujours cru, de toute manière. J'étais de nature méfiant, mais Hannah aurait pu me faire croire que les aliens avaient envahi la planète si elle l'avait voulu. Je n'avais pas envie que l'on se prenne encore la tête au sujet de notre relation, du moins, pas maintenant, aussi réfléchis-je un long moment avant de répondre quoi que ce soit. En réalité, seulement quelques secondes passèrent, mais cela me parut être une éternité tant je pesais chacun de mes mots avec soin. Ses paroles me faisaient plaisir, c'était certain, mais tout cela était encore trop frais, le sujet était trop délicat pour que j'en parle impulsivement. Je tâchai de m'appliquer, et pour une fois, de réfléchir avant de parler. Ça me changeait. « Ça me gêne, Hannah, je ne pourrais jamais te rendre la pareille, te rembourser... » dis-je doucement. L'argent avait toujours été une source de conflit entre nous. Elle n'y pouvait rien, mais dans ce genre de situation, je me sentais relativement mal à l'aise. Elle avait tout, son compte en banque était dix fois plus rempli que le mien ou que celui de ma famille, elle était presque millionaire à seulement vingt-et-un ans. Et moi, j'avais quoi ? Des fins de mois que je ne bouclais que très difficilement et par des moyens illégaux, une famille à nourrir, des repas sautés... J'avais toujours refusé son argent, par fierté et pour prouver que je pouvais m'en sortir seul. Je n'avais besoin de personne, de ce côté-là. Je m'étais toujours débrouillé seul. Néanmoins, j'avais un grand sens des valeurs, et je n'aimais pas savoir qu'Hannah me payait le voyage sachant que je ne pourrais jamais le lui rendre. C'était dans ces moments-là que je ressentais vraiment une différence entre nous. Nous ne venions pas de la même classe sociale. Et pourtant, on s'aimait. « Je suis content de voir que... que les choses vont mieux entre nous. Vraiment. » me contentai-je de dire. Je n'osais pas aller plus loin. Je savais qu'une parole de trop nous ferait retomber dans les bras l'un de l'autre. Et il ne fallait pas. Je l'aurais aimé, oui, mais c'était impossible. Je n'avais plus le droit de lui faire du mal.

Nous sortîmes du bar et montâmes dans une voiture qui nous mena à l'aéroport. Le trajet se fit en silence. J'étais, de mon côté, perdu dans mes pensées. Je repensais à beaucoup de choses, à ce qu'on avait vécu. Je me demandais si ce que nous faisions n'était pas une énorme erreur. Parce que je n'allais pas pouvoir lui résister très longtemps, et là recommencerait le cercle infernal. Je ne voulais plus lui faire de mal, j'étais ferme la dessus. Cela me faisait mal, mais je ne cessais de me répéter cela dans mon esprit. Peut-être que j'aurais dû lui dire non. Mais j'avais follement envie de faire ce voyage avec elle. Finalement, nous arrivâmes. Je me trouvai en descendant devant un avion, et à vrai dire, je fus abasourdi. Je m'attendais plutôt à arriver dans un parking, et pas sur la piste directement. Je regardai Hannah, intrigué. Décidément, je n'étais pas au bout de mes surprises. " L'avantage d’être la PDG d'une grande compagnie on a son propre jet privé et puis au moins on sera tranquille nos bagages son déjà à l'intérieur " Je crois que ma mâchoire se serait décrochée si elle n'avait été solidement accrochée. Un jet privé, sérieusement ? Un bateau, un voyage, et maintenant un jet privé ? Je nageais en plein rêve. Alors que nous montions les marches qui nous menaient en cabine, je ne pus m'empêcher de tâter la carrosserie de l'engin, juste pour m'assurer que tout ceci n'était pas un rêve. Le capitaine nous informa que nous partions bientôt. Nous nous assîmes et bouclâmes nos ceintures. J'avais l'impression d'être un gosse. J'avais toujours aimé prendre l'avion, je trouvais cela particulièrement excitant. Mais dans un jet privé... c'était assez incroyable. Alors que l'avion démarrait et s'avançait vers la piste de décollage, je me tournai vers Hannah. « C'est dingue, j'aurais jamais cru mettre les pieds dans un jet privé un jour. C'est vraiment dingue » fis-je en souriant. Pour le coup, les pensées qui assombrissaient mon esprit pendant notre trajet en voiture avaient complètement disparues. « Ça fait tellement longtemps que j'ai pris l'avion! J'ai du le prendre trois fois dans ma vie, quand j'étais petit. On allait en vacances en Angleterre, avant. Quand mes parents avaient encore un peu de thune et que mes soeurs n'étaient pas toutes nées » fis-je sans trop savoir ce que je disais. Je n'avais jamais dit ce genre de trucs à Hannah, mais j'étais tellement content à l'idée de ce voyage que j'en oubliais tout cela. « J'ai hâte de retourner en Angleterre. Et puis tu sais que je ne suis jamais allé à Londres ? Mes parents sont originaires du pays de Galle ».
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(#)Sujet: Re: Small escapade for Saint-Valentin.  |   Ven 1 Avr - 20:52
 
 
HANNAH&BELLAMY
Si tu aimes une personne, dis-le lui, car les cœurs sont souvent brisés par les mots qui ne sont pas dit.
 
 
Notre relation allait vraiment pas bien du tout. Notre rupture remontait déjà à presque cinq mois et plus le temps passait moins j'avais d'espoir qu'on puisse un jour arriver à se retrouver si on continuait à être aussi entêté l'un comme l'autre. Mon idée de ce voyage était venu juste après lui avoir offert ce bateau. Cette soirée avait été comme un déclic je me répétais jours après jours que je comprenais par ou notre histoire avait pu échouer je le blâmais la plupart du temps à cause de la drogue et tout simplement à cause de lui et pourtant Bellamy n'était pas le seul à blâmer on avait tous les deux notre part de responsabilité le fait d'avoir eu un enfant avec un autre était peu être pas de ma faute et nous n'étions pas officiellement ensemble et avec un certain recul je comprenais sont ressentis.Charlotte était née d'une histoire bien avant notre rencontre alors que Carter était née en plein dans notre histoire et il avait été conçu alors que nous nous fréquentions. Bellamy avait essayé de me comprendre et de me soutenir mais accompagner à ses problèmes de drogue mon argent et nos mensonges notre couple à vite couler. Et pourtant l'amour que je lui portais lui était bien réel, j'étais vraiment très amoureuse de lui et j'avais besoin de savoir si notre histoire était terminée et pour cela je devais partir avec lui aussi loin que possible de cette ville et nous couper du monde l'espace d'un instant.J'avais donc choisi le jour de la saint-valentin pour mettre tout mon plan à exécution. Je voulais faire un truc romantique et pourtant ne pas trop en faire, il m'en voulait encore beaucoup d'avoir embrassé un autre homme alors que nous étions en couple. C'était une erreur qui n'aurait jamais du ce produire. Depuis deux semaines je préparais notre voyage en oubliant aucun détail. La garde de Carter et Charlotte était par priorité mon petit bonhomme avait à peine trois mois et demi et je n'étais pas du tout rassuré à l'idée de le laisser et Charlotte retrouvait tout juste une stabilité et je culpabilisais de l'arracher à son papa même l'espace de deux semaines. La famille de Bellamy s'était montrée très compréhensive sa mère et ses soeurs m'avaient assuré avec certitude que Charlotte serait très bien et que je pouvais partir en toute sécurité et qu'il était préférable de prendre du recul car depuis notre rupture Bellamy était devenu plus grognon et beaucoup moins patient.Pour Carter une amie avait bien voulu me le garder car son père était indisponible et je ne savais même pas où il se trouvait. Puis il me demandait enfin pourquoi j'avais fait tout cela pour lui alors que notre histoire était vraiment au plus bas. Je lui expliquais ma ressentie, mon erreur accompagné de mes excuses. Entre tous se crie et se pleures pendant des mois je n'avais pas eu l'occasion de lui faire de vrai excuse sincère. Comme à son habitude l'argent revenait très vite sur le tapis , il n'arrivait pas à comprendre que moi cet argent et que j'avais le droit de faire plaisir à mes proches sans devoir a chaque fois me sentir coupable. Un jour je m'étais fait passer pour qui je n'étais pas à présent je ne voulais plus faire cela " Ne recommence pas avec cela Bellamy cet argent a pourri notre couple j'aimerais tu comprennes un truc l'argent que mes parents mon laisser et sur un compte pour Carter je ne le touche pas je gagne mon propre argent je bosse dur et même si mes parents mon donner un coup de main aujourd'hui cette entreprise marche grâce à moi je fais de gros efforts pour être une bonne maman et inculquer plus tard de vraie valeur à mon fils alors ne t’occupe de combien je vais dépenser s'il te plaît je fais cela car j'en ai vraiment envie et parce que je t'aime le reste je m'en fiche c'est juste de l'argent " dis-je simplement en le regardant. Il était hors de question que je m'excuse encore à cause de mon argent j'étais qui j'étais et j'avais besoin qu'il comprenne que cet argent ne pourrait jamais se mettre entre nous " Moi aussi je suis vraiment contente " dis je alors que nous sortions du bar pour prendre l'avion qui nous attendait. Une voiture nous ramenais rapidement à l'aéroport où nous attendait un avion, mon jet privé. On montait tous les deux à bord de l'avion et nous fûmes accueillis par le commandant qui nous demandait de nous installer car nous allions très vite décoller.Bellamy était vraiment très surpris. L'avion avait peu été de trop mais bon c'était trop tard pour faire marche arrière. Nous avions plus de 10 heures de vol et un peu d'intimité ne nous ferait vraiment pas de mal " Je voulais qu'on voyage tranquille d'habitude je n'utilise jamais mon jet pour un voyage privé mais j'ai bien le droit de faire des petites exceptions parfois " dis-je alors que l’hôtesse nous apportait deux coupes de champagne " Je suis souvent allez en Angleterre avec mes parents et je dois dire que j'adore vraiment ce pays leurs coutumes la vie là-bas et géniale " dis je en buvant une gorgé et déposais le verre à côté de moi. L'alcool n'avait jamais eu un très bon effet sur moi.  Bel me parlait de son enfance, c'était vraiment rare qu'il aborde ce sujet avec moi et j'était contente qu'il s'ouvre comme cela a moi " Je n'ai jamais été au pays de galles par contre j'adore l’Irlande il y a des paysages vraiment magnifique " dis je en le regardant. Je déposais ma tete sur son épaule alors que l'avions décollé enfin " Bel je suis désolé d'avoir embrassé Enael tu ne mérites pas cela et je déteste mentir aux gens que j'aime tu au droit de tout savoir sur moi alors il es temps que je te raconte une petite histoire car j'ai pas envie qu'un jour les choses me retombe dessus " dis je en prenant mon courage, ce que j'allais lui révéler personne n'était au courant ni Jason ni Louise ni même Charlie c'était quelque chose que j'avais gardé en moi pendant trois longues années " Il y a trois ans et demi quand je suis revenu ici j'étais paumé j'avais perdu mes parents six mois auparavant je détestais la terre entière en gros j'en avais marre de ma vie alors j'ai décidé de dire stop à tout j'ai changé de couleur de cheveux de style de travail et même de non famille je vivais dans un petit studio en ville et je dépensais ce que je gagnais dans ce bar et puis un soir j'ai rencontré un garçon on a commencé à se voir et puis les choses ont été très vite avec lui je me sentais différente j'avais l'impression de vivre pour la première fois plus pression plus me dire quoi faire j'avais l'impression d’être responsable pour la première fois et pendant huit mois je lui ai fait croire que je n'avais rien et pire dans tout cela je lui ai pas donner ma véritable identité et un jour mon parrain ma téléphoner après m'avoir cherché pendant des mois et des mois la compagnie de mes parents était en train de couler alors comme j'avais menti sur presque tout je pouvais pas lui dire qui j'étais et je les quitter et j'ai repris ma vie d'avant et j'ai tout fait pour oublier cette Hannah qui pour la première fois s'était sentie vivante mes mensonges et ma peur on gâcher trop longtemps ma vie  " dis-je les yeux brillant " Bellamy tu me fais ressentir cela de nouveau avec toi je me sans moi-même je sais tu n'est pas avec moi pour mon argent et pourtant on but sur cela Laisse-moi te prouver que notre histoire est réelle ne ferme pas la porte si tu n'y crois plus je lui demande de faire demi-tour et je te laisserais tranquille je te promets " dis je en laissant couler une larme le long de ma joue. Je n'avais jamais parlé d'Avery à personne et à présent il connaissait absolument tout de moi. Bellamy avait la dernière pièce du puzzle.
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(#)Sujet: Re: Small escapade for Saint-Valentin.  |   Mer 20 Avr - 21:07
 
 
HANNAH&BELLAMY
Si tu aimes une personne, dis-le lui, car les cœurs sont souvent brisés par les mots qui ne sont pas dit.
 
 
Si l'on m'avait dit ce matin que je m'envolerais pour Londres le soir, je n'y aurais probablement jamais cru. Et surtout pas en compagnie de Hannah... Tout avait toujours été tellement compliqué, entre nous. Tout était toujours compliqué avec moi, de toute façon. J'avais le don pour créer les problèmes. Mais j'avais toujours eu foi en nous, foi en notre couple. Nous avions eu des tas et des tas de soucis, mais si il y avait bien une chose en laquelle je n'avais jamais douté, c'était l'amour d'Hannah pour moi. Il y a déjà quelques mois, les problèmes s'étaient de nouveau creusés. La grossesse d'Hannah qui avait, sans que nous nous en soyons rendus compte, pesé sur nous ; l'arrivée de Charlotte en ville et mes études qui m'avaient tenu à distance d'elle... Et pourtant, malgré tout ça, j'avais cru que nous pourrions nous en sortir car nous nous aimions. Or, Hannah avait embrassé Énaël... Je la croyais quand elle me disait que ce n'était rien, que ça ne voulait rien dire et pourtant... Je ne savais plus si je pouvais croire en nous désormais, car je n'étais plus assuré de de son amour. Je n'allais quand même pas me battre éternellement pour elle si elle allait, de son côté, embrasser le premier beau blond qui passait. Les semaines, puis les mois avaient passé depuis notre rupture, et je ne pouvais pas dire que ça allait fort. J'avais réalisé qu'Hannah était probablement la chose la plus importante dans ma vie, la lumière qui éclairait mon chemin. Tout était devenu triste et obscur sans elle. Rien n'était gai. Après avoir passé tout ce temps à ces côtés, j'avais oublié combien ma vie était merdique car elle rendait tout merveilleux. Il me suffisait de la voir sourire pour oublier tous mes problèmes. J'avais tout essayé pour tenter d'oublier qu'elle ne m'aimait plus, je sortais de nouveau, j'avais replongé la tête la première dans mes vieux démons. Je voulais me rendre sourd, aveugle, muet, être coupé de toute cette souffrance. J'avais cru que cela avait fonctionné. Pendant quelques instants, je me disais que oui, j'avais tout oublié, et que j'étais prêt à repartir de l'avant. Mais tout cela n'était qu'une mascarade, un mensonge que je ne parvenais pas à croire complètement. Tous les souvenirs revenaient me hanter dès que j'étais seul, la nuit. Je n'avais pas pu toucher une seule femme, je n'éprouvais rien pour elles. Il n'y avait qu'Hannah. Je lui étais encore fidèle, alors que j'ignorais ce qu'il en était de sa fidélité à elle. Hannah m'avait définitivement blessé, oui, peut-être qu'un baiser n'était pas important, mais elle m'avait trahi. J'avais tout abandonné pour elle, j'avais changé, fait des efforts, surpassé ma peur des responsabilité et de l'attachement, j'avais rompu mon serment de ne plus m'engager avec qui que ce soit, et le pire, c'était qu'elle m'y avait poussé. Elle m'avait poussé à ne plus avoir peur de m'engager, pour au final me trahir. C'était ça qui faisait mal. Je me sentais idiot.

Malgré l'espèce de rancune incertaine que j'éprouvais à son égard, je ne pouvais m'empêcher de me montrer incroyablement enthousiaste à l'idée de ce voyage.De toute façon, je lui aurais tout pardonné pour la voir sourire. J'avais évidemment été étonné de recevoir cette invitation, mais je n'aurais pas pu dire non. Je n'étais pas prêt de lui faire totalement confiance à nouveau, mais... Disons que je ne pouvais pas rester sans elle. C'était impossible. J'étais rien, un vulgaire déchet, un détritus, un minable, une ordure sans cœur. Hannah me rendait humain, elle parvenait à déterrer cette sensibilité et la part d'humanité que j'avais pris soin d'enterrer au plus profond de moi depuis des années. Et ça, c'était sûrement le plus beau compliment que je puisse faire. Hannah évoqua le fait que l'argent avait détruit notre couple et qu'elle ne voulait pas qu'on la considère comme une fille gâtée. Il était vrai que nos différences de milieu avait toujours posé problème. Il fallait le dire comme c'était, ma famille était pauvre mais j'avais toujours refusé l'aide financière que me proposait Hannah, car je ne voulais pas justement que l'argent s'immisce entre nous. Et pourtant, c'était ce qui était arrivé. Cependant, je n'aimais pas l'idée qu'elle allait tout me payer. Je me sentais assisté et je détestais cette sensation. Mais Hannah paraissait sincère et ferme, aussi ne dis-je rien et approuvai d'un signe de tête. Nous rendîmes ensuite à l'aéroport où Hannah me fit monter dans son avion. Je n'en revenais pas. Assis dans son jet privé, je m'extasiais comme un gamin à l'idée d'avoir un avion à soi pour se rendre dans la capitale britannique, où je n'avais jamais mis les pieds malgré mes origines britanniques. Pris dans l'excitation du moment, je lui confiai ces détails de ma vie. " Je suis souvent allez en Angleterre avec mes parents et je dois dire que j'adore vraiment ce pays leurs coutumes la vie là-bas et géniale " Me dit-elle tandis qu'une hôtesse nous apportait du champagne. Je me croyais dans un film de James Bond. Elle posa ensuite sa tête sur mon épaule.

La discussion devint soudainement un peu plus sérieuse. " Bel je suis désolé d'avoir embrassé Enael tu ne mérites pas cela et je déteste mentir aux gens que j'aime tu au droit de tout savoir sur moi alors il es temps que je te raconte une petite histoire car j'ai pas envie qu'un jour les choses me retombe dessus " Me confia-t-elle. Je n'avais pas vraiment envie que l'on parle de ça maintenant, parce que je me sentais bien et je n'avais pas envie de tout gâcher. Mais c'est peut-être ce silence, le fait de faire comme si rien ne s'était produit qui finirait par tout gâcher. Il fallait qu'on en parle, et que je me force à le faire. Il fallait que je fasse face à la réalité, cette même réalité que j'avais toujours cherché à fuir. C'était ce que j'avais fait pendant toute ma vie. Si je vivais comme je le faisais, que je me plongeais sans réfléchir dans les paradis artificiels, que j'enchaînais les conneries, c'était seulement pour fuir cette réalité que je trouvais trop austère et triste. Moi tout c'que je voulais c'était vivre, vivre à fond et sans regard, m'évader. J'écoutais Hannah attentivement, j'étais curieux de savoir ce qu'elle voulait me dire. " Il y a trois ans et demi quand je suis revenu ici j'étais paumé j'avais perdu mes parents six mois auparavant je détestais la terre entière en gros j'en avais marre de ma vie alors j'ai décidé de dire stop à tout j'ai changé de couleur de cheveux de style de travail et même de non famille je vivais dans un petit studio en ville et je dépensais ce que je gagnais dans ce bar et puis un soir j'ai rencontré un garçon on a commencé à se voir et puis les choses ont été très vite avec lui je me sentais différente j'avais l'impression de vivre pour la première fois plus pression plus me dire quoi faire j'avais l'impression d’être responsable pour la première fois et pendant huit mois je lui ai fait croire que je n'avais rien et pire dans tout cela je lui ai pas donner ma véritable identité et un jour mon parrain ma téléphoner après m'avoir cherché pendant des mois et des mois la compagnie de mes parents était en train de couler alors comme j'avais menti sur presque tout je pouvais pas lui dire qui j'étais et je les quitter et j'ai repris ma vie d'avant et j'ai tout fait pour oublier cette Hannah qui pour la première fois s'était sentie vivante mes mensonges et ma peur on gâcher trop longtemps ma vie. Bellamy tu me fais ressentir cela de nouveau avec toi je me sans moi-même je sais tu n'est pas avec moi pour mon argent et pourtant on but sur cela Laisse-moi te prouver que notre histoire est réelle ne ferme pas la porte si tu n'y crois plus je lui demande de faire demi-tour et je te laisserais tranquille je te promets " Alors, là, on pouvait dire que j'étais sur le cul. Je ne m'attendais pas du tout à ça, je n'aurais même jamais imaginé qu'Hannah ait pu vivre ainsi. Je n'aurais jamais pu l'imaginer autre part que dans son immense villa. Il n'empêche qu'elle en avait tiré une leçon, et j'étais on ne peut plus d'accord avec elle. J'avais cependant l'impression qu'elle voulait me faire passer un message. Qu'il fallait que je cesse les mensonges avec elle. Je ne savais pas trop. Je râclai ma gorge avant de répondre, il fallait que je choisisse bien mes mots. Hannah s'était ouvert à moi pour la première fois à ce sujet et j'étais sincèrement touché par son histoire. « Wow, je... Je sais pas vraiment quoi te dire... C'est bizarre mais j'ai presque envie de te dire merci, merci de me faire confiance et de me dire ça... Je suis sûrement le mieux placé pour savoir ce que c'est que de se dévoiler, comme ça... Ça me touche que tu me fasses confiance et que tu me confies ça, vraiment » dis-je sincèrement. « Je sais que l'argent a toujours été une source de conflit entre nous, mais c'est pas important... En tout cas à mes yeux ça ne l'est pas. Je veux dire, ça ne me fait pas t'aimer moins ou plus. Tu serais à la rue que tout serait pareil à mes yeux. Pour être exact, c'est juste que je n'aime pas me sentir assisté. Je pense que tu peux le comprendre, ça, c'est... c'est pas facile ici, aux États-Unis. Je n'en parle pas car je n'aime pas ça, mais quand tu viens du Mexique, la vie est pas simple. Ma mère est anglaise, alors c'est pas pareil, mais moi je suis né au Mexique, donc sur les papiers je suis mexicain. Je sais qu'on me juge à mon accent, je sens le regard des gens. À l'université, on m'a déjà dit que j'avais volé la place d'un américain et que je devrais retourner dans mon pays. Je ne veux pas causer de tort, je veux juste faire mon chemin, tu vois ? Les gens me donnent l'impression que j'en demande trop à l'État, rien que par ma présence ici, alors que je ne veux rien demander de plus » . Wow, c'était bizarre de confier tout ça à Hannah. Mais il fallait qu'elle comprenne que quand je refusais son argent, ce n'était pas par rejet. J'avais bien conscience que cela pouvait paraître difficile à comprendre pour quelqu'un qui n'était pas cette situation, mais venir de l'étranger, et surtout du Mexique, n'était pas une situation facile. « J'y crois encore Hannah. Je crois encore en nous... Il y a pourtant une petite voix en moi qui continue de me rappeler que je ne fais jamais rien de bien tant la vie, mais je ne l'écoute pas. Je crois que rien ne sera jamais vraiment facile entre nous mais ça rend la chose plus belle, non ? De voir que malgré tout, on continue ensemble... Je vais être honnête avec toi, il me faudra sûrement un peu de temps pour que je puisse te faire de nouveau entièrement confiance mais... Je veux essayer » Je ne pouvais pas formuler les choses plus clairement. L'avion avait décollé pendant que je parlais, et nous avions désormais presque atteint notre altitude de croisière, soit un peu moins d'onze kilomètres au dessus du niveau de la mer. Cette hauteur pour le moins vertigineuse m'effrayait toujours quelque peu. « Hannah, tu sais quoi, j'ai plus envie qu'il y ait de secrets entre nous. J'ai fait trop de mal en ne disant rien ou en te mentant sur tout et rien. Je crois que je suis prêt, maintenant. Demande moi des trucs sur moi, sur ma vie. Je ne peux plus vivre comme ça, en me cachant toujours. Je serais honnête ».
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(#)Sujet: Re: Small escapade for Saint-Valentin.  |   Sam 23 Avr - 14:08

 Small escapade for Saint-Valentin. 
Bellamy & Hannah




Je suis tombé amoureuse de Bellamy il y presque un an et demie. Au début tout doucement la peur de devoir me donner encore à un homme et lui donner le pouvoir de me briser le cœur m'avait au début effrayé et puis au fur et à mesure de passer du temps avec lui les choses étaient devenues tellement différentes et puis un jour je me suis rendu compte que lutter ne servait à rien. J'avais aimé deux hommes avant lui d'un amour sincère et maintenant je savais que mon cœur était près d'en aimer un autre.L'annonce de ma grossesse avait été un énorme choc. L'arrivée d'un bébé dans un couple qu'on venait juste de construire n'était clairement pas le bon moment. L'option d'avorter et d'oublier cette nuit avec Wayne avait traversé mon esprit et puis le souvenir de la perte de mon enfant était vite revenu dans ma mémoire, l'annonce du docteur qui m'avait annoncé que mon bébé n'avait pas survécu m'avait complètement brisé et je m'étais juré de plus jamais avoir à revivre ce genre de chose.Garder cette enfant n'avait pas été facile, ni pour moi ni pour Bellamy et ni pour Wayne. Et pourtant je n'arrivais pas à regretter cette décision. Bien sûr ma vie avait complètement changé. Ma relation avait l'homme que j'aimais c'était dégrader de jour à l'en jour pour au final arriver au point de non-retour. J'avais mais tord et il avait les siens. Accepter de les assumer avait été dur pour l'un comme pour l'autre et pourtant malgré la rancune on était dans cet avion pour partir en Europe pour un voyage romantique rien que tous les deux.Bellamy m'en voulait beaucoup d'avoir pu embrasser un autre homme alors que nous étions ensemble. Lui dire que je regrettais était la vérité mais avouer que cela n'avait pas été réfléchi un minimum serais menti. Ma grossesse l'avait éloigné de moi et chaque regard qu'il posait sur moi avait eu l'effet d'une brûlure qui nous avait consumés tous les deux. Les premiers mois d'une relation étaient censé être les plus beaux, les plus tendres et nous c'était tout contraire. Bellamy ne m'avait pas approché et même nous embrasser avait eu l'effet de quelque chose de bizarre. Parfois je me répétais que renoncer aurait été la meilleure des solutions, chacun avait voulu changer pour l'autre et au final on c'était fait du mal beaucoup plus qu'on aurait voulu. Ce n'était pas d'une relation qu'on voulait.

Ce voyage était pour moi notre dernière chance. Je refusais de renoncer à notre histoire mais j'avais ce poids sur le cœur qui ne me quittait plus. Être maman était la chose la plus belle au monde j'adorais mon fils il était tellement important à mes yeux, mais je voulais pas me priver de tomber amoureuse et d’être avec un homme. J'avais seulement 21 ans et je voulais pouvoir vivre quelque chose avec quelqu'un sur la longueur et secrètement j’espérais encore que Bellamy serait cet homme. Notre différence avait toujours été un problème dans notre couple. J'avais toujours tout obtenu, mes parents m'avaient tout donné et je n'avais jamais manqué de rien et encore aujourd'hui j'avais une vie très agréable. Et Bellamy lui galérait à finir le mois et quand je lui proposais mon aide c'était comme une insulte de ma part. C'était frustrant de ne pas pouvoir aider l'homme qu'on aimait même si je comprenais très bien sa ressentie. Il ne voulait pas que j'aie pitié de lui il voulait pouvoir s'en sortir par lui-même sans se sentir assister. C'était un homme courageux.

On s'installait l'un à côté de l'autre alors que hautesse nous apportais de quoi nous restaurer. On devait avoir une discussion. L'éviter ne ferait que retarder l'inévitable. Notre relation était basée sur les secrets et les mensonges et j'avais encore beaucoup de mal à croire qu'on s'aimait encore malgré tout cela.On parlait d'abord de l’Angleterre. Bellamy me confiait une chose de son passé sans que je ne lui demande rien. C'était agréable et j'étais touché . Puis elle déviait bien trop rapidement sur notre relation. Je prenais le temps de m'excuser, de lui faire comprendre que je m'en voulais que je n'avais pas voulu le blesser car je l'aimais vraiment. Puis vint le moment de lui révéler une chose de mon passer, cette chose dont j'avais encore beaucoup de mal à parler. Bel m'écoutait attentivement sans me couper, je lui parlais de chaque détail du pourquoi j'avais fait cela et de ce que j'avais pu ressentir. Cette histoire avait chamboulé beaucoup de choses dans ma vie et je crois que c'était encore le cas sans que je ne m'en rende vraiment compte.  Je le regardais après avoir terminé, j'avais besoin de savoir ce qu'il en pensait. Peu être qu'il pensait que je jouais aussi sur deux tableaux comme Avery avait pu le penser le jour de notre rupture. Il me remerciait pour ma confiance. Me confier à lui n'avait pas été du tout facile et je regrettais de pas l'avoir fait avant ce qui nous aurait évité bon nombre se discute " J'aurais dû le faire avant " dis-je simplement en le regardant " Bel je n'ai jamais voulu te faire ressentir cela si je te propose mon aide c'est parce que je t'aime et que dans un couple on est censé s'aider et puis je veux pas que Charlotte manque de quoi que ce soit je sais tu serais toujours là pour que cela n'arrive jamais mais tu mérites de pouvoir faire ce dont tu rêves sans avoir à penser à faire ce que tu fais " dis je " Je sais que tu n'aime pas parler cela je n'aime pas savoir que tu fais cela la drogue enfin .. bel tu as connu sa toute ta vie d'accord et pourtant la vie te donne une seconde chance ici aux États unis avec ta petite fille et moi si tu le veux alors ne pense pas tu voles quoi que ce soit tu as ta place ici comme tout monde et je voudrais tu puisses voir le garçon merveilleux que tu es celui qui fait de moi la femme que je suis car Bel mon Dieu je suis tellement amoureuse de toi que parfois j'en viens à me dire que c'est impossible de pouvoir aimer comme cela " Dis-je sans pouvoir contrôler les larmes qui coulaient sur mes joues. Je comprenais davantage de chose à présent.Entendre qu'il n'avait plus confiance en moi, brisé quelque chose. C'était compréhensible et pourtant c'était dur à entendre " Je sais tu à plus confiance en moi ... " dis je en le regardant, je ne voulais mal le prendre pourtant c'était le cas. Bellamy me surpris avec sa demande. Il ne voulait plus secret j'avais le droit de savoir ce que je voulais. Mon Dieu j'avais attendu sa depuis le premier jour, je devais savoir quoi demander et le formuler " Okay ... je m'y attendais pas " dis je en laissant échapper un petit rire pour reprendre très vite mon sérieux par la suite  " Bel et si tu me racontais pourquoi te comme cela ? Hardin et Avery on laisse un vide énorme dans mon cœur quand nous nous sommes séparé je n'aime pas en parler avec toi et pourtant tu sais à présent tout alors je voudrais savoir qui est la personne qui t'a fait souffrir au point de plus croire aux relations amoureuses ou même humaines j'ai envie dire je sais tu ne fait confiance à personne totalement je voudrais pouvoir me dire un jour que tu m'aimes autant que moi je t'aime que tu me donnes totalement ton cœur j'ai plu envie de le partager même si je sais que cette personne n'est plus présente physiquement dans ta vie dans ton cœur c'est encore le cas " dis je en me levant pour pouvoir reprendre mon souffle, lui demander tout cela était en train de me coûter plus que je ne voulais le dire. Je me retournais enfin pour le regarder les yeux qui brillait encore " Je sais que ce n'est pas une femme alors parle-moi de lui " dis je doucement. Maintenant plus de retour en arrière, je devais entendre absolument tout sur la personne qui était entre nous depuis le début sans qu'on puisse s'en rendre compte. 
AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: Small escapade for Saint-Valentin.  |   Jeu 28 Avr - 21:16
 
 
HANNAH&BELLAMY
Si tu aimes une personne, dis-le lui, car les cœurs sont souvent brisés par les mots qui ne sont pas dit.
 
 
J'avais le sentiment que ce voyage en Europe était important. Très important pour nous. Un peu comme une sorte de test. Hannah voulait probablement se racheter à mes yeux après qu'elle ait embrassé Enaël, mais c'était aussi l'occasion pour moi de lui prouver que je l'aimais. Car oui, je l'aimais terriblement malgré ma façon d'agir et le fait que je ne le disais jamais assez. J'avais un foutu mauvais caractère, je m'énervais et me braquais pour rien, j'étais assoiffé de liberté, trop indépendant, j'en faisais toujours trop, je gueulais trop, j'étais trop exigeant, je demandais tout et son contraire, je me montrais souvent dur et distant... les adjectifs étaient nombreux pour décrire ce qui n'allait pas chez moi, pourquoi mon sens des relations humaines était aussi bancal. Parfois, je me disais que j'aurais mieux fait de vivre reclu dans un endroit sans personne, seul. Là, au moins, je n'aurais fait de mal à personne. Car « l'enfer c'est les autres », avait très justement écrit Jean-Paul Sartre. Cette phrase résonnait dans ma tête depuis que je l'avais lue. Mon enfer, c'était très précisément les autres, ces humains qui n'ont plus la moindre trace d'humanité en eux. Parfois il m'arrivait de les haïr, d'haïr de tout mon cœur tous les hommes et toutes les femmes et tous les enfants de cette foutue planète. J'avais envie de sombrer et de tous les emmerder, de leur cracher à la figure tant tout ce petit monde me dégoûtait. Je m'étais réfugié dans les paradis artificiels pour fuir ces visages pâles et sanglotants. Et pourtant dans cet enfer humain s'était détachée Hannah, Hannah et son visage amical, ses paroles douces et ses airs aimables. Hannah était un ange, mon ange. Même si parfois cela me semblait dur à définir, je savais très bien pourquoi c'était elle et pas une autre. Parce qu'Hannah était la définition même de ce que l'être humain était de meilleur. Rares sont les êtres humains qui font preuve d'humanité. J'avais moi-même conscience d'être singulièrement monstrueux quand l'envie m'en prenait. Mais il y avait ces quelques personnes pourtant qui semblaient bénies, que le monde n'avait pas perverti et sali. Hannah faisait partie de ces êtres rares et incroyablement précieux. Elle m'était précieuse. Je l'aimais dans tous les sens du termes. Je l'aimais et l'admirais, j'aurais voulu la protéger de tout le mal que ce monde pouvait produire. La dernière chose que je voulais était qu'elle souffre, parce qu'elle était une personne extraordinaire. Le cœur sur la main, attentive, sincère, loyale. Son seul défaut aurait été de se tourner vers les mauvaises personnes. Elle s'était tournée vers moi, après tout. Souvent, je nous voyais un peu comme la Belle et la Bête. Si je l'avais rejetée pendant si longtemps au début de notre relation, c'était parce que j'étais mauvais, toxique, un véritable fléau. Personne ne s'en sortait indemne quand j'étais dans les parages. Pendant ce voyage, je voulais lui prouver que je l'aimais, lui montrer à quel point elle était importante. Mon morceau de paradis dans cet enfer. J'essayais d'être meilleur pour elle, de laisser tomber mes sales habitudes et mes maudits défauts. Pour moi, essayer d'abandonner la coquille féroce mais rassurante que je m'étais construite pour devenir la personne que j'étais réellement, au fond de moi, oui, cette mutation était la plus belle preuve d'amour que je pourrais jamais lui fournir.

Car j'étais mauvais pour manier les mots et les belles expressions idiomatiques. J'étais incapables d'exprimer clairement le fond de ma pensée. J'étais handicapé sentimentalement parlant. Même maintenant, dans cette avion, alors que je m'appliquais véritablement pour être le plus exact possible, je me sentais maladroit. Je butais sur les phrases, sur la syntaxe. J'étais pas un homme de lettres, moi, j'étais un homme d'action. J'aurais aimé être le contraire, j'aurais aimé trouver simplement les mots pour tout dire à Hannah. Les émotions brutes me venaient immédiatement mais les transcrire m'était difficile. L'espèce d'émotion étrange qui m'avait saisi après qu'Hannah m'ait raconté son histoire ne facilitait pas les choses. J'essayais malgré tout de lui expliquer pourquoi je m'entêtais à refuser son argent. Nier que c'était un problème majeur dans notre couple aurait été un déni total de la réalité. À mes yeux, pourtant, tout paraissait simple. Je gagnais mon propre argent, comme je le pouvais, pour nourrir Charlotte, Adela, mes sœurs et ma mère. C'était comme ça, je devais prendre soin d'elle. Ces femmes étaient ma famille, et à mes yeux, c'était sacré. Ma mère était ma perle, la femme qui s'était crevée seule pour moi et mes sœurs, sans mon père pour la soutenir. Quant à Adela, je lui devais bien cela. Je lui avais pris neuf mois de sa vie et lui avais imposé un enfant alors qu'elle n'en voulait pas. C'était pas facile tous les jours, surtout quand mes examens approchaient, mais c'était ainsi que les choses étaient. Je refusais et refuserai toujours catégoriquement le moindre argent de la part d'Hannah. Sauf si vraiment les choses allaient mal et que Charlotte n'aurait plus rien à manger. En attendant, je m'en sortais, un peu difficilement certes, mais tout s'arrangerait, non ? Adela se trouverait un emploi. Ici à Miami, elle était en sécurité, contrairement au Mexique. Mes sœurs aussi grandiraient et se trouveraient des jobs, elles s'en sortiraient par elles-mêmes ensuite. Et dans un futur un peu utopique, je m'imaginais obtenant mon diplôme de psychologie et arrêtant les conneries, la drogue et le trafic... Que pour une fois dans ma vie je sortirais de la rue... Mais honnêtement, je n'y croyais pas trop. Une fois que t'as mis les deux pieds dans la rue, c'est presque impossible d'en sortir. La rue t'a, te possède. Elle ne te laisse pas t'en aller. Hannah m'écoutait attentive, essayant de comprendre pourquoi elle se heurtait constamment à un mur dès qu'elle me proposait de l'aide financière. Même si je me montrais ferme, je voulais qu'elle sache que j'appréciais l'offre. Mais je ne pouvais pas, c'était comme ça. Je pouvais me montrer très têtu quand je le voulais, voire même obstiné.

" Bel je n'ai jamais voulu te faire ressentir cela si je te propose mon aide c'est parce que je t'aime et que dans un couple on est censé s'aider et puis je veux pas que Charlotte manque de quoi que ce soit je sais tu serais toujours là pour que cela n'arrive jamais mais tu mérites de pouvoir faire ce dont tu rêves sans avoir à penser à faire ce que tu fais. Je sais que tu n'aime pas parler cela je n'aime pas savoir que tu fais cela la drogue enfin .. bel tu as connu sa toute ta vie d'accord et pourtant la vie te donne une seconde chance ici aux États unis avec ta petite fille et moi si tu le veux alors ne pense pas tu voles quoi que ce soit tu as ta place ici comme tout monde et je voudrais tu puisses voir le garçon merveilleux que tu es celui qui fait de moi la femme que je suis car Bel mon Dieu je suis tellement amoureuse de toi que parfois j'en viens à me dire que c'est impossible de pouvoir aimer comme cela " Je pris quelques secondes pour digérer ce qu'elle venait de me dire, et surtout pour réfléchir à ce que j'allais lui répondre. Ce n'était pas le moment pour moi d'être maladroit. Vraiment pas. Encore une fois, l'honnêteté et la sincérité d'Hannah me touchait, mais plus encore c'était l'intérêt qu'elle me portait qui me bouleversait. Même après tout ce temps je ne parvenais pas à comprendre comment une fille comme elle pouvait porter une quelconque attention à une vermine comme moi. Comme quoi parfois le monde est vraiment bizarrement fait, mais ça n'était pas pour me déplaire. « Ce n'est pas toi, Hannah. Tu sais, j'apprécie vraiment ton aide, c'est adorable de ta part et je t'en prie, accepte le fait que je n'accepte pas ton argent. Bon, c'est un peu bizarre de dire ça comme ça, mais ce n'est pas contre toi... Je m'en sors tu sais, crois-moi que même si je n'aime pas faire ça, si j'avais des soucis tu serais la première personne vers qui je me tournerais. Mais je m'en sors, je te promets, tout va correctement » commençai-je. « Je sais que j'ai une nouvelle chance ici et c'est pour ça que j'ai entamé des études. Et ça c'est une vraie chance. Au Mexique je n'allais même plus au lycée, là-bas je n'avais pas d'avenir. Ici j'en ai un, et un concret. J'ai la chance de devenir quelqu'un alors que là-bas j'étais voué à rester dans la rue ». Je parlais très simplement et très calmement. « Moi aussi je suis amoureux de toi Hannah, même si je ne sais pas le dire ou le montrer. J'aimerais que tu puisses ne plus jamais en douter ».

Je lui dis ensuite que je voulais essayer, que malgré tout ce qui s'était passé je croyais toujours en nous. Je croirai toujours en nous, parce que c'était comme une évidence. Je ne voyais pas ma vie sans elle. J'avais décidé de me battre, et non plus de renoncer. J'avais baissé trop de fois face aux difficultés. Trop souvent je m'étais dit que je n'en valais pas la peine, que nous n'y arriverions jamais. J'étais naturellement pessimiste. Mais aujourd'hui, c'était fini, je voulais prouver à Hannah que nous arriverions à être absolument et parfaitement heureux ensemble. Le prouver à elle mais également à moi. Me convaincre que j'étais digne d'être aimé était plus compliqué que ce que l'on pourrait croire. Je préférais néanmoins être honnête quant au fait que j'allais avoir besoin de temps pour lui refaire confiance. J'étais cependant intimement convaincu du fait que les choses s'arrangeraient. " Je sais tu à plus confiance en moi ... " Dit-elle d'un ton triste. Je sentais bien que je l'avais blessée même si ça n'avait jamais été mon intention. Je plongeai mon regard dans le sien. « Hannah, s'il te plaît, ne le prend pas mal... On est sur la bonne route, toi et moi, je te le promets ». Je pris ensuite la décision de m'ouvrir complètement à elle. Je ne pouvais plus me cacher pendant plus longtemps. Je lui avais menti trop de fois. Après tous ces mois passés ensemble, elle ne pouvait même pas dire qu'elle me connaissait réellement. Elle ne connaissait mon histoire que dans les grandes lignes, ignorait si j'avais passé une enfance heureuse et quelle sorte d'adolescent rebelle j'avais été. Elle ne connaissait même pas ma mère et mes sœurs pour qui j'aurais pourtant donné ma vie. Cependant, je ne savais pas par où commencer, aussi lui demandais-je de me poser des questions. Je lui fis la promesse d'être honnête. C'était à la fois extrêmement effrayant et palpitant. Même si ressasser mes vieux souvenirs n'allait qu'être douloureux.

" Bel et si tu me racontais pourquoi te comme cela ? Hardin et Avery on laisse un vide énorme dans mon cœur quand nous nous sommes séparé je n'aime pas en parler avec toi et pourtant tu sais à présent tout alors je voudrais savoir qui est la personne qui t'a fait souffrir au point de plus croire aux relations amoureuses ou même humaines j'ai envie dire je sais tu ne fait confiance à personne totalement je voudrais pouvoir me dire un jour que tu m'aimes autant que moi je t'aime que tu me donnes totalement ton cœur j'ai plu envie de le partager même si je sais que cette personne n'est plus présente physiquement dans ta vie dans ton cœur c'est encore le cas "
Ses paroles me touchèrent, en quelque sorte. Elle avait bien vu que quelque chose clochait avec mon rapport aux autres. Hannah ne connaissait rien de moi mais me connaissait dans un sens bien différent. Elle m'avait parfaitement cerné. Elle comprenait comment j'agissais ou réagissais. Elle voulait simplement savoir pourquoi, et elle avait raison. « C'est pas une personne qui m'a rendu ainsi, c'est tout le monde, toute ce monde pourri » fis-je doucement d'un ton mauvais. " Je sais que ce n'est pas une femme alors parle-moi de lui " J'étais bouche bée. Ma gorge se serra quand je l'entendis prononcer ces mots. Un homme, mon homme, il fallait que je lui en parle. Que j'évoque Andrea avec elle. Je ne m'en sentais pas capable. Je n'arrivais jamais à le faire. La plaie ne s'était jamais refermée. Et pourtant je devais le faire. J'avalai ma salive avec difficulté. « Quand j'avais dix-sept ans... j'suis sorti avec un gars. T'as raison, la personne qu'a foutu ma vie en l'air était un homme. Andrea » dis-je tout bas. Prononcer son nom me retournait le cœur. « Tu vois j'l'aimais vraiment cet abruti. Il était l'exact opposé de ce que je suis. Surtout à l'époque, j'étais encore pire que maintenant. J'étais un vrai diable. Lui il était différent... » Ma voix tremblait. Merde. Je me râclai la gorge. « Bref c'était bien. Mais tu sais, j'venais d'un quartier minable dans une ville de merde. L'homosexualité c'était pas bien vu. Tout a mal tourné, d'un coup, on m'a tout enlevé. Le frère d'Andrea est venu me voir, et m'a poignardé. À plusieurs reprises. Il m'a insulté de tous les noms. À ses yeux je n'étais qu'un pervers. Et tu vois encore aujourd'hui j'ai la haine parce qu'alors qu'il me poignardait et m'insultait, je pouvais rien faire. Je pouvais pas le cogner. C'était le frère d'Andrea et j'aurais préféré mourir que de lui faire de la peine » Ma voix tremblait vraiment, là. Les souvenirs remontaient et ça me foutait sévèrement en rogne. Je soulevai mon tee-shirt pour montrer à Hannah la cicatrice qui me déchirait l'abdomen. « S'il avait enfoncé la lame deux centimètres plus profond, il m'aurait transpercé le foie. Je serais mort. J'ai passé deux mois à l'hôpital et je n'avais qu'une idée, m'enfuir. À peine étais-je remis sur pied qu'on m'a traîné au tribunal. Ma mère avait porté plainte, pensant qu'il y avait une justice en ce bas monde. C'était stupide. C'est moi qu'on avait agressé et c'est moi qui me suis fait punir. Je n'avais pas le droit d'approcher d'Andrea, et je me suis pris deux ans de sursis. Là-bas, c'est la corruption qui triomphe ». Je repris mon souffle, le regard planté dans celui d'Hannah. « Et j'ai la haine, j'ai la haine parce que la dernière fois que je l'ai vu c'était il y a bientôt quatre ans dans ce foutu tribunal de merde, ça fait quatre putain d'années que j'ai la haine envers tout le monde, que j'suis persuadé qu'on va m'la mettre à l'envers parce que c'est ce que les gens font. Te regarder dans les yeux et le planter un couteau dans le dos ».
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(#)Sujet: Re: Small escapade for Saint-Valentin.  |   Lun 2 Mai - 15:30

 Small escapade for Saint-Valentin. 
Bellamy & Hannah 




Ma vie n’avait en rien été de compliquer jusqu'à la mort de mes parents. Avant cela tout avait été très facile pour moi. Mes parents avaient tous les deux a été abandonner par leurs famille respective et eu même c’était juré de tout donner à leurs enfants. Quand j’ai eu trois ans ma mère a fait une fausse couche à 4 mois de grossesse le médecin lui avait donc certifié qu’elle n’aurait plus d’enfant. Le drame pour une femme qui n’avait pas rêvé d’une grande famille. Par chance trois ans plus tard un petit garçon était venu agrandir notre famille, quoiqu'il ne fût pas mon frère biologique mes parents et moi-même nous l’avions accueillis de la même façon. Ce sentiment me manquait. Cette sécurité me manquait. À leurs morts c’était comme si une part de moi était morte avec eux. Cette Hannah qui pensait la vie était merveilleuse et qui surtout ne se doutait pas du monde cruel dans laquelle on pouvait vivre n’avait jamais existé. C’est dans l’année de mes dix-huit ans que j’ai compris que la vie ne serait plus jamais pareille. J’allais devoir me débrouiller seul et même si mes parents m’avaient laissé de l’argent j’allais devoir continuer dans la vie sans personne pour me guider. On se rend compte de l’importance d’une famille que quand nous la perdons.Mes parents et Léo avaient laissé un vide énorme dans mon coeur chacun a la suite de leur départ. Pendant trois ans ma vie n’a été que mensonge sur mensonge, je mentais aux gens que j’aime pour me protéger par peur d'être abandonné encore une fois. Et puis Bellamy est apparu dans ma vie, ce garçon qui venait d’une autre planète celui qui ma bousculer dans absolument tous mes principes de la vie et celui qui m'a fait prendre conscience que ma peur ne devait pas dicter ma vie. Il y a six mois quand nous avons rompu à peine quelques semaines avant mon accouchement je ne pensais pas une seconde où cette rupture allait être aussi dure. Avant lui j’ai connu deux gros chagrin d'amour , chacun à leur façon avait laissé une douleur en moi et pourtant avec lui c’était différent. Pas une seconde ne passait sans que je ne pense pas à lui. C’était une chose évidente maintenant, il était l’homme de ma vie celui avec qui je voulais partager ma vie. 
Ce voyage m’avait donc paru une bonne idée pour nous retrouver. Bien sûr il était évident les choses n’allait pas s’arrange en un claquement doigt. Les rancœurs avaient parfois la vie dur et pour nous elle était terriblement tenace. Ma mère me répétait toujours que quand on voulait quelque chose on devait donner son maximum pour l’avoir et ne jamais y renoncer même quand tout nous montre que cela n’est pas possible. Notre couple n’avait en rien d'atypique. J’avais tout et lui n’avait rien. Dit comme cela c’était horrible et pourtant chacun savait les choses. On ne s'était jamais voilé la face, j’avais perdu mes parents et grâce à eux je ne manquais encore de rien alors que Bellamy galères tous les jours pour subvenir aux besoins de sa famille. Notre histoire était parfois vouée à l’échec. Une chose que je me refusais de croire, on s’aimait beaucoup trop pour renoncer. Je confiais à l’homme que j’aimais, ce que je ressentais par rapport a tout cela. On avait passé des mois à se disputer pour tout et n’importe quoi sans jamais prendre la peine d’avoir une discussion sérieuse, je m’en contre fichais de paraître faible face à lui. L’amour avait tendance à rendre faibles les gens et moi je pensais tout contraire. Bellamy me rendait meilleure et j’avais besoin de lui faire prendre conscience de cela. L’argent ne devait plus définir notre relation, j’acceptais sa façon de voir les choses. Un jour si il venait vers moi pour me demander mon aide j’en serais très heureuse « Je l’accepte Bellamy tu as raison et je comprends ton point de vue j’ai juste voulu bien faire car je sais qu’un enfant cela a besoin de beaucoup de choses et que  tu a du mal a bouclé te fin de mois tu donnerais absolument tout pour Charlotte « dis-je sincèrement « Je serais là si tu as besoin de moi n’en doute jamais « lui dis je. L’entendre me dire qu’il était amoureux de moi cela n’avait pas de mot. Il était toujours très froid quand il s’agissait de parler de ce genre de chose, je ne doutais absolument pas de la sincérité de ses propos « Je te crois Bel « dit je en déposant un simple baiser sur sa joue. 
Sa confiance avait été remis en jeu après avoir appris pour mon baiser échanger avec Enael. Notre histoire en avait beaucoup souffert et malheureusement elle n’avait pas réussi à surmonter cette épreuve. Je n’avais pas le droit de lui en vouloir parce qu’il n’avait plus confiance en moi, j’avais trahi sa confiance c’était à moi de la regagner « Je comprends ton point de vue et tu peux pas savoir combien je m’en veux de t’avoir fait un truc comme cela « dis je en le regardant « Mais Bellamy son fait presque 7 mois j’en ai juste marre d'être loin de toi on a passé notre relation à nous disputer et l’amour et la tendresse on en a fait quoi ? j’ai besoin de cela à présent tout simplement « dis je sincèrement. Notre relation n’avait été que conflit, on avait besoin d’avoir tous les deux deux moments de répit car avec nous rien n’était jamais tout rose. Bellamy prit la décision de se confier totalement à moi. Plus mensonge, plus cachoterie je crois qu'après tous ses longs mois séparés il prenait enfin conscience de la gravité de la situation. Pourtant malgré avoir attendu cela pendant des mois j’avais peur d’entendre enfin toute son histoire, qu’elle était cette chose horrible qu’il ne pouvait pas me dire et qui était sans arrêt entre nous. Avant de l’écoute j’avais le besoin de le mettre en confiance , de lui faire comprendre que quoi j’allais pouvoir entendre j’allais me montrer compréhensif. Je me levais pour lui faire face et écouter. Chacune de ses paroles résonnait à la fois dans mon cœur et dans ma tête, son histoire était bouleversante pas étonnant qu’il ne donne sa confiance et son amour à n’importe qui. Cette histoire avait brisé un truc à lui à tout jamais. Les larmes coulaient le long de mon visage sans pouvoir les contrôler, voir l’homme que j’aimais plus que tout au monde souffrir me brisait le cœur. Il souleva son tee shirt pour me montrer cette cicatrice que j’avais eu tant l’occasion de voir comprendre sa signification « Oh bel « dis je en m’approchant de lui pour m’assoir sur ses genoux et le prendre tout contre moi, en temps normal c’était genre de chose que je n’aurais pas fait vu notre situation actuelle « Je suis tellement désolé de voir ce que la cruauté des hommes a pu faire dans ta vie et surtout sur toi tu ne mérites pas cela on ne contrôle pas nos sentiments et je suis outré de voir comment les gens peuvent se montrer renfermer d’esprit quand il s’agit d'homosexualité et je comprends à présent tellement plus de chose « dit je en prenant son visage entre mes mains « Je préférerais mourir que de te faire le moindre mal j’ai commis des erreurs je suis peu être pas la femme la plus parfaite au monde Bellamy mais je te promets de tout faire pour toi et Charlotte alors laisse-moi t’aimer comme tu le mérites « dis-je en me calant dans ses bras, 7 longs mois sans aucune marque d’affection c’était terriblement long quand on était amoureuse.
On s’endormait finalement l’un contre l’autre après cette conversation bouleversante. Ce voyage allait nous permettre de souffler et penser à l’avenir. L'hôtesse nous réveillais à l’approche de l'atterrissage. On descendait de l’avion ou une voiture nous attendait. Avec le décalage horaire il était 22h quand nous avons à Londres. Je donne l’adresse de l'hôtel au chauffeur. Nous sommes chacun silencieux dans la voiture, je n’ose pas le brusquer je crois tout cela la remuer beaucoup plus qu’il ne voudrait le prétendre « Je t’aime « dis je en lui prenant la main. Je n’avais pas besoin de lui en dire plus pour qu’il sache que j’étais là. Le chauffeur nous déposait devant l'hôtel, on prenait nos valises et récupérait la clé de notre suite. Notre grosse soirée n’était que le lendemain soir on allait pouvoir se détendre et nous reposer avant notre grosse journée du lendemain. Notre suite était magnifique, la vue sur Londres était à couper le souffle « J’ai pris une suite avec une chambre avec un lit double si tu préfères j’en prends une autre par problème enfin je savais pas ... si ... enfin voila « dis je en bégayant, je voulais pas paraître trop empresser mais j’avais besoin de dormir dans ses bras, le retrouver. 
AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: Small escapade for Saint-Valentin.  |   Mer 1 Juin - 22:40

 

 
HANNAH&BELLAMY
Si tu aimes une personne, dis-le lui, car les cœurs sont souvent brisés par les mots qui ne sont pas dit.

 

 
C'était important pour moi de faire ce voyage en Europe avec Hannah. Vraiment. Notre relation allait mal, je n'allais pas mentir. Nous nous étions fait tant de mal, et pendant si longtemps... Je n'avais même pas vu la distance s'installer dans notre couple. Et pourtant, si, ce je ne sais quoi s'était immiscé, doucement et vicieusement, entre nous. Je m'en étais rendu compte d'un coup, boum, comme tout cela s'était fait en un jour. Moi qui m'était tellement battu pour nous, j'avais tout foutu en l'air sans m'en rendre compte. Je m'étais battu contre moi et mes instincts merdiques, moi et ma terreur de la stabilité, ouais, je m'étais battu contre tout ce que j'étais devenu pour nous donner une chance, à Hannah et à moi. Je m'étais battu pour trouver le bonheur à ses côtés et sans même m'en rendre compte, j'avais tout foutu en l'air. Parce que oui, il fallait que je sois honnête avec moi : si Hannah avait effectivement fait quelques fautes, comment pouvais-je la blâmer ? Je m'étais comporté comme un parfait abruti avec elle. J'étais un connard sans nom et je l'avais laissé, seule. Et le pire dans cette histoire, c'était que je ne m'en étais pas rendu compte. Merde, quelque chose ne tournait vraiment pas rond chez moi. J'en venais à croire que je possédais un caractère subtilement et dangereusement auto-destructeur. Comme si une sorte de force supérieur me poussait à agir contre moi, contre ce bonheur que j'avais si difficilement construit. Mais c'était fini, tout ça. Je ne pouvais plus continuer comme ça, à passer mon temps à me morfondre sur mon imbécillité. Si je voulais que les choses changent, alors que je devais me remonter les chances et agir. Agir. Voilà l'opportunité que me donnait ce voyage. Et c'était Hannah elle-même qui me l'accordait. Elle me donnait encore une chance, après tout ce que je lui avais fait subir. Je ne pouvais pas la refuser. J'étais tout de même émerveillé de voir qu'après tout ce temps, après toutes ces crasses et les chagrins que je lui avais causé, Hannah était toujours là, à mes côtés, prête à me tendre la main. Qu'est-ce que j'avais fait pour la mériter, sérieusement ? Après tout ce que je lui avais fait... Je n'avais clairement pas la conscience tranquille. Et pourtant, elle était là. Je n'avais jamais compris et ne comprendrai jamais. Comment une fille comme elle pouvait s'attarder sur un type comme moi.‬

Le problème de l'argent revint sur le tapis, encore et encore. Au début, j'avais cru que notre différence de milieu ferait notre force. Je m'étais bien trompé. J'avais cru pouvoir passer outre cela, mais le fait était que nos différences nous avait séparé. Hannah méritait ce qu'elle avait. J'avais bien compris que l'argent qu'elle possédait n'était pas celui de ses parents mais celui qu'elle avait gagné elle-même, en travaillant dur. Elle avait du faire un travail extraordinaire pour parvenir à un niveau de vie pareil si jeune. Mais -et bien qu'elle n'y soit pour absolument rien- sa situation aisée mettait terriblement en relief mes conditions déplorables. Ma mère et mes sœurs qui s'entassaient dans une pitoyable maisonnée, parce que j'étais incapable de leur offrir plus, par exemple. Cela me détruisait, je me sentais impuissant, même si ma mère n'arrêtait pas de me dire que tout cela était suffisant. Non. C'était moi qui était sensé m'occuper d'elles, et malgré tous mes efforts, j'aurais voulu en faire davantage... Toujours davantage. C'était ça mon putain de problème. J'en voulais plus, toujours plus, souvent de façon déraisonnable. J'aurais pu vouloir le monde si ç'avait été possible. Aussi, parce que je savais que j'aurais toujours une sorte de problème interne avec l'argent, que ce soit celui d'Hannah ou non, je préférais que l'on règle la question. Je n'allais certainement pas accepter une quelconque aide financière venant d'elle. C'était absolument hors de question et il était primordial qu'Hannah le comprenne. Je refusais de devenir l'assisté. Le seul moyen qui m'aurait conduit à accepter aurait été que je ne puisse plus subvenir aux besoins de Charlotte. Elle était mon absolue priorité, bien avant ma mère, mes sœurs, Adela et moi-même. Alors, là, à cette unique condition, là, oui, je pourrais accepter l'aide d'Hannah. Mais pas sous d'autres conditions. Ce n'était pas prêt d'arriver. Hannah voulait faire des efforts et elle écouta attentivement. Elle avait aussi compris que l'on devait absolument régler cela. Ça n'avait que trop duré et il était idiot qu'une chose aussi futile que l'argent vienne gâcher ce qu'il y avait de plus beau dans nos vies. « Je l’accepte Bellamy tu as raison et je comprends ton point de vue j’ai juste voulu bien faire car je sais qu’un enfant cela a besoin de beaucoup de choses et que  tu a du mal a bouclé te fin de mois tu donnerais absolument tout pour Charlotte. Je serais là si tu as besoin de moi n’en doute jamais « Me dit-elle. J'étais sincèrement soulagé qu'elle comprenne mon point de vue. Je savais que tout cela partait d'une bonne intention, vraiment, et si les rôles avaient été inversés, que j'étais plein de fric et qu'elle non, j'aurais probablement agi comme elle. Elle me comprenait et c'était le principal. J'espérais maintenant que ce sujet ne reviendrait pas de sitôt sur le tapis.‬

Nous évoquâmes ensuite le problème posé par Enael. Il n'y avait probablement pas de mots pour décrire à quel point je m'étais senti trahi et blessé quand j'avais appris qu'Hannah et lui s'étaient embrassés. Certes, ce n'était pas comme si il lui avait passé la bague au doigt, et Hannah m'avait juré qu'elle avait coupé court à cette pseudo-relation avant même qu'elle ne commence. Mais tout de même, j'avais eu énormément de mal à digérer cela et encore aujourd'hui, cela me faisait mal. C'était comme un immense froid dans mes entrailles. En faisant cela, Hannah m'avait blessé dans mon amour-propre, elle avait touché mes cordes les plus sensibles. Qu'aurais-je pu faire ? Quand je l'avais appris, j'avais été fou de rage. Poussé par le désespoir et aveuglé par l'amer goût de la trahison, j'avais refusé de voir plus loin que l'acte lui-même. Il m'avait fallu un certain temps pour prendre quelque recul sur la situation et tenter de comprendre pourquoi. Faire face à mes erreurs n'avait jamais été simple pour moi. Parce que, oui, vivre dans le déni a toujours été plus confortable que faire face à une dure vérité. J'avais réfléchi, depuis, et je ne pouvais pas blâmer complètement Hannah. Oui, elle avait fait une erreur, mais j'avais été la cause de cette erreur. Je l'avais abandonné alors qu'elle arrivait à son terme ; qu'aurait-elle du faire ? Rester seule ? N'avais-je pas provoqué tout cela, en m'éloignant d'elle ? Si. Cette révélation avait été pour moi douloureuse, très douloureuse. J'avais dû faire face à ma vraie nature : j'étais un connard de première classe. Ça n'avait pas été très aisé à accepter. Je préférais cependant être complètement honnête avec Hannah. Aujourd'hui, je ne pouvais pas lui mentir. C'était la seule façon pour que nous puissions repartir sur de bonnes bases. J'avais quelque peu perdu ma confiance en elle depuis cette époque, mais j'étais confiant et très optimiste. Je n'avais jamais complètement douté d'Hannah. Elle était une sorte de demie-déesse à mes yeux. « Je comprends ton point de vue et tu peux pas savoir combien je m’en veux de t’avoir fait un truc comme cela. Mais Bellamy son fait presque 7 mois j’en ai juste marre d'être loin de toi on a passé notre relation à nous disputer et l’amour et la tendresse on en a fait quoi ? j’ai besoin de cela à présent tout simplement » Me répondit-elle calmement. J'aimais le fait que nous puissions nous écouter, discuter, échanger nos opinions dans le calme. Cela faisait des lustres que nous n'avions pas  eu une réelle discussion. Toutes nos tentatives d'échange se soldaient généralement par des cris et des pleurs, et au final aucune réelle solution n'était trouvée. Nous étions réellement sur la bonne voix. Je lui souris. « Je sais, Hannah. Ça fait sept mois... On aurait dû en parler plus tôt. Non, surtout, j'aurais dû t'écouter... J'aurais pas dû faire ma tête de con. J'aurais dû t'écouter, mais vraiment, j'aurais dû te comprendre et pas... pas faire ce que j'ai fait. On aurait pu avancer, et on aurait pas perdu sept mois de notre vie. Excuse-moi ». Je repris mon souffle quelques instants. Je lui devais définitivement des excuses. « Je ne peux pas t'en vouloir, Hannah. Je m'excuse de n'avoir pas été. Je t'ai laissé seule. Tu peux pas savoir à quel point je m'en veux. J'suis qu'un couillon, y'a pas d'autres mots pour me décrire. Je t'ai laissé, et parce que tu as eu le malheur de te tourner vers Enael, je t'ai blâmée... Alors que le seul à blâmer, en réalité, c'est moi ». ‬

La discussion prit ensuite un tournant majeur. Décisif. On allait parler de nous. Et surtout, j'allais parler de moi. Je jurais à Hannah d'être honnête avec elle. J'en avais fini de tous mes mensonges et mes non-dits. Je voulais vraiment que ça marche entre nous, que ce nouveau départ soit le bon. J'étais prêt à tout pour montrer à Hannah que j'étais sincère et que j'étais vraiment prêt à faire des efforts. Cela DEVAIT marcher. Je n'aurais pas imaginé ma vie sans elle. En l'espace d'un peu plus d'une année, la jeune femme était devenue indispensable à ma vie. Je ne pouvais littéralement pas imaginer ce qu'aurait pu devenir ma vie si jamais... elle venait à disparaître, ou si elle s'en allait. C'était un sentiment détestable que celui d'être complètement dépendant à une seule et unique personne, et pourtant, je ne pouvais pas m'en détacher. Aujourd'hui, je me devais de lui prouver. Hannah Mills méritait d'entendre la vérité à mon propos. Je devais savoir si après avoir entendu mon histoire, elle serait encore capable de m'aimer. Même après avoir vu mon vrai visage, celui que je n'exposais à personne. Par peur, par honte. Les raisons étaient multiples et m'avaient poussé à me renfermer dans cette carapace hermétique. Évidemment, Hannah me demanda pourquoi j'étais devenu ainsi, pourquoi j'étais si mauvais dans les relations sociales. Pourquoi je cherchais constamment à fuir le contact, le vrai contact, pourquoi j'avais mis si longtemps à accepter la présence d'Hannah dans ma vie. Pourquoi je repoussais toujours tout le monde et pourquoi je détruisais tout sur mon passage. Et ce fut probablement l'un des moments les plus durs de mon existence. Je ne parlais pas d'Andrea. Jamais. Jamais je ne parlais de ce premier amour, de cette espèce de folie suprême qui m'avait fait tourner la tête pendant des mois. Je n'en parlais pas car tout s'était terminé dans un brûlant éclat. Le plus triste dans cette histoire était que je n'avais jamais eu d'adieux. Pas d'au revoir. Jamais nous ne nous étions serrés dans les bras en nous disant que c'était la dernière fois. Il n'était pas supposer y avoir de dernière fois. La vie, ouais, cette chienne nous avait pris par surprise. Je me disais parfois que c'était comme si Andrea avait été tué. Du jour au lendemain, il n'était plus là. Plus rien. Silence radio. Souvent, avant de m'endormir, je pensais à lui. Je me demandais ce qu'il faisait, si il avait refait sa vie. Cette idée me travaillait. Je ne pouvais pas le voir avec quelqu'un d'autre. Je n'avais jamais pu digérer cette fin, notre fin, aussi cela expliquait-il pourquoi j'avais eu tant de réticences avant de m'engager avec Hannah. Ma précédente histoire ne s'était jamais conclue, pourquoi en recommencerai-je une autre ? Je vivais toujours avec le mince espoir qu'Andrea vienne me retrouver. C'était stupide. Il ne viendrait jamais ici, il ne savait même pas que j'habitais à Miami désormais. Et pourtant, même si notre histoire était terminée, j'aurais voulu le revoir. Pour que l'on se fasse nos adieux. Pour que tout cela ait une fin, une vraie fin que nous aurions décidée et pas que l'on nous aurait imposée. J'aimais Hannah plus que tout au monde, je ne voulais pas que cette histoire la fasse douter. Mais Andrea resterait à jamais inscrit en moi. Il occupait une place centrale dans ma vie ; il y avait eu un avant et un après. Il m'avait appris à ne pas franchir cette limite dangereuse. Il m'avait appris à être une bonne personne, parce qu'Andrea avait ce point commun avec Hannah : tous les deux étaient des anges. Je n'arrivais qu'à aimer ce genre de personnages. Tout deux étaient à l'opposé de moi, et sans eux, je ne serais rien. Je me raccrochais désespérement, la nuit, aux souvenirs qu'il me restait d'Andrea. Je ne voulais pas les perdre. Cela m'aurait tué. Tout comme la perte d'Hannah m'aurait tué. Je chérissais cette époque bénie où l'on ne m'avait pas encore enlevé Andrea, tout en acceptant sa fin. Simplement, ces souvenirs m'étaient chers. Très chers. Cette histoire, notre histoire, trop brève et trop passionnelle, m'avait détruit. Et pourtant, ç'aurait pu être très beau, magnifique, grandiose, sublime. Mais bon, apparemment, pour certains, la beauté ne peut et ne doit pas se trouver entre deux hommes. Je l'ai appris à mes dépends.‬

C'était comme un soulagement de pouvoir enfin me confier à Hannah sur le sujet. J'avais essayé d'être le plus complet possible, même si ç'avait été compliqué de terminer mon histoire. Hannah me prit dans ses bras, doucement, et j'enlaçai mes bras autour d'elle. C'était de ça dont j'avais besoin. J'avais besoin d'elle auprès de moi, car je savais qu'elle pouvait me sauver. Comme Andrea qui m'avait empêché, à une période de ma vie, de tomber encore plus bas dans les conneries. Hannah, elle, pouvait me sauver de mes vieux démons, de mes sales réflexes. Je deviendrai meilleur. J'avais désespéremment besoin d'être sauvé. Je n'en pouvais plus de cette solitude si pesante dans laquelle je m'enfermais. Je n'en pouvais plus, tout simplement. J'étais devenu doué dans l'art de me mentir et de mentir aux autres. Je savais parfaitement me persuader que tout allait bien dans ma vie, que j'étais passé à autre chose. Je me persuadais que la nuit, je ne rêvais pas de l'accident, et j'arrivais à oublier que parfois, ma cicatrice me lançait terriblement, bien qu'elle fut totalement guérie. D'un côté, je chérissais les souvenirs qu'il me restait d'Andrea, et de l'autre, j'aurais voulu enterrer cette histoire dans un petit coin de mon âme pour ne plus avoir à y faire face. « Je suis tellement désolé de voir ce que la cruauté des hommes a pu faire dans ta vie et surtout sur toi tu ne mérites pas cela on ne contrôle pas nos sentiments et je suis outré de voir comment les gens peuvent se montrer renfermer d’esprit quand il s’agit d'homosexualité et je comprends à présent tellement plus de chose. Je préférerais mourir que de te faire le moindre mal j’ai commis des erreurs je suis peu être pas la femme la plus parfaite au monde Bellamy mais je te promets de tout faire pour toi et Charlotte alors laisse-moi t’aimer comme tu le mérites «  me dit-elle. J'étais tellement touché par ces paroles que je n'avais plus les mots. Plus les mots pour la remercier comme elle méritait d'être remerciée. Hannah représentait ma seule et dernière chance de salut sur cette Terre. Elle avait su me redonner espoir, elle était parvenue à me faire croire que quelque chose était encore possible avec moi. Et maintenant, elle savait. Elle savait pourquoi. J'aurais pu parler d'Andrea encore longtemps, j'aurais pu en parler jusqu'à finir hurlant de douleur sur le sol. Mais je n'en n'avais pas besoin, Hannah avait compris. Hannah se cala dans mes bras et je la serrai contre moi. Je ne savais pas quoi dire, vraiment, aussi me contentai-je de l'embrasser sur le front. ‬

Bientôt, nous nous endormîmes et nous passâmes le trajet endormis l'un contre l'autre. Mon sommeil était sans rêves mais peu profond. Je pensais toujours à Andrea. L'évoquer n'était pas sans conséquences. Je ne pouvais m'empêcher de me demander ce qu'aurait été ma vie à l'heure actuelle s'il avait toujours été auprès de moi. S'il avait été là, jamais je n'aurais rencontré Hannah, et cette pensée me réconfortait. J'acceptais son absence. Il le fallait. L'atterrissage nous réveilla. Nous étions officiellement à Londres ! Je ne ressentais plus la même excitation que lors du décollage, mais j'étais tout de même très content d'y être. Notre conversation m'avait quelque peu chamboulé et j'étais fatigué. J'avais besoin de sommeil. Hannah et moi montâmes en voiture et la majorité du chemin se fit en silence. Elle avait compris que je n'étais pas trop d'humeur à parler. J'étais secoué par des sentiments si... intenses ! Une sorte de rancoeur incontrôlable envers tout le monde, suite à notre conversation par rapport à Andrea, mais aussi une vague d'amour extrêmement puissante envers Hannah. Elle m'était tellement précieuse, comment avais-je pu faire pour lui faire tant de mal ? Je m'en voulais tellement. Il fallait que je me rattrape. Hannah prit ma main à un moment et me dit qu'elle m'aimait. Je le souris. « Moi aussi ». Je trouvais que tous les autres mots auraient ici été superflus. Hannah savait, ou du moins je l'espérais. J'espérais qu'elle n'avait jamais douté de l'amour que je lui portais. J'étais peut-être pas très doué pour le montrer, mais je l'aimais, mon dieu que je l'aimais.‬

Nous arrivâmes finalement à l'hôtel. Notre chambre était magnifique. Je n'en revenais pas. Je déposai les valises dans un coin et me précipitai vers la baie vitrée, qui donnait sur Londres. La vue était à couper le souffle. Londres dormait, et pourtant j'étais là. Avec Hannah. C'était splendide. « Ouah, Hannah, j'en reviens pas, c'est incroyable ! ». Jamais de ma vie je n'avais mis les pieds dans un endroit aussi luxueux. Sauf peut-être ce jour, il y a près d'un an, où j'avais déboulé dans l'hôtel new-yorkais où Hannah s'était réfugiée après un de mes énièmes coups bas, et où je lui avais enfin révélé mes sentiments pour elle. Mais cet endroit ne me faisait pas le même effet que cet hôtel new-yorkais. « J’ai pris une suite avec une chambre avec un lit double si tu préfères j’en prends une autre par problème enfin je savais pas ... si ... enfin voila « Bégaya Hannah. J'étais tellement envoûté par la magnificence de l'endroit que je n'avais même pas remarqué ce détail. J'haussai les épaules. Cela ne me posait pas de problème bien au contraire. Pouvoir m'endormir à ses côtés m'avait tellement, tellement manqué. Je me sentais terriblement vide et seul sans elle, et ce même quand j'étais entouré. J'aurais pu dire merde au reste du monde rien que pour Hannah Mills. Est-ce que c'était fou ? Oui, j'étais un fou, mais un fou heureux. « Ça ne me pose pas de problème... Si toi tu es d'accord, je le suis aussi » dis-je doucement. Je m'approchai d'elle et la pris dans mes bras, doucement. Je la serrai comme si je n'allais jamais la lâcher. Nous restâmes un moment sans rien dire, puis je pris la parole. « Je ne veux plus jamais qu'on se sépare, tu m'entends ? Je merderai plus. Plus jamais. On va y arriver, je te jure, on va y arriver. C'est comme ça. J'ai jamais cru au destin ou à toutes les autres conneries de ce genre et pourtant, j'ai l'impression que c'est écrit » dis-je doucement. Je posais ensuite mes lèvres sur les siennes et nous échangeâmes un doux et long baiser. « Tu veux qu'on commande à manger ou qu'on se pieute maintenant ? J'suis exténué, perso ».


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