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 Je ne suis pas celle que tu penses II Jason et Brooklyn

 :: sujets et autres

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(#)Sujet: Je ne suis pas celle que tu penses II Jason et Brooklyn  |   Dim 10 Avr - 17:40



I’M NOT WHAT YOU THINK I'M.

when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.


Ça faisait à peu près deux semaines que j’étais rentrée du camping, un fameux weekend que j’avais partagé avec Nate, Alexie, Jordan, et Leyla, qui avait été d'ailleurs bien sympathique, on avait pu se découvrir davantage, puis je ne pouvais pas manquer l’anniversaire de mon meilleur ami. Lors de l’anniversaire de Nate, après l’escapade qu’on avait fait au bord du lac, une fois faufilée sous la tente, je m’étais permise d’envoyer un message photo à mon petit-ami. Mais ce dernier semblait très ailleurs, suite au décès de son père, chose que je pouvais comprendre, j’avais de sentiments forts pour lui, donc, j’éprouvais de l’inquiétude pour lui. En même temps, ça me blessait, qu’il n’ait pas besoin de moi, je me remettais en questions sans arrêt, et si je ne lui étais pas suffisante à ses yeux?

Quoi qu’il en soit, la routine a reprit son cours, j’avais pas de nouvelles de Jason, ce qui m’inquiétait un peu, je voulais lui laisser du temps et de l’espace, mais plus je le faisais, plus ça m’agaçait et j’oubliais qui nous étions. Que représentais-je pour lui aujourd’hui? À présent, j’étais dans mon lit, réfléchissant à tout ça, je dormais de plus en plus mal, je n’avais pas les réponses à mes questions. Je me levais en allant me préparer dans la salle de bain et de me faire une beauté avant d’aller au boulot, une routine comme ces dernières semaines. À neuf heures, j’étais déjà dans l’établissement de la piscine, où j’étais en train de gérer mon planning pour la journée, je devais donner des cours avec des personnes âgées. Je guettais autour, Jason n’était toujours pas présent, ce qui m’attristait comme toujours… J’osais m’avouer qu’il me manquait énormément. Je tente de me concentrer dans mon travail en notant ce qu’il faut faire dans le planning, avant d’être interpellée par un collègue. « Hé Brooklyn, apparemment Jason est revenu, il est au bureau du directeur. » M’annonçait-il, je fus le choc d’apprendre qu’il était de retour dans son travail, et surprise, qu’il ne m’ai rien dit du tout, même pas un petit message. « Ah bon? Je vais voir ça alors, merci Xavier. » Répondais-je doucement, avant de caler le dossier contre moi, et de m’avancer vers le bureau du patron, en m’adossant contre le mur pour l’attendre. Au bout de quelques minutes, je vis le visage de Jason, et je m’avançais près de lui. « Tu m’as rien dis concernant ton retour… Pourquoi? » Demandais-je un peu énervée, j’essayais de comprendre pourquoi il était aussi distant avec moi.


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(#)Sujet: Re: Je ne suis pas celle que tu penses II Jason et Brooklyn  |   Lun 18 Avr - 13:34
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Brooklyn & Jason

Comment pourrais-je résumer ma relation actuelle avec ma petite amie ces derniers temps ? A distance, étrange, inexistante. On ne se parlait plus, on ne se voyait plus et les rares fois où on s'inquiétait de la survie de l'autre, c'était par de rapides sms échangés où on s'inquiétait à peine de la vie de l'autre. Ce n'était pas plus pesant que ça vu que j'avais Hannah pour discuter, mon meilleur ami Allysio qui venait de débarquer à Miami et puis Louise qui avait su être là pour me remonter un peu le moral après la mort de mon père. Donc avec tout ça, je ne ressentais pas forcément le manque pesant de cette relation avec Brooke. J'avais eu d'autres choses à penser aussi, des aller-retour jusqu' à New York pour m'occuper du dossier de mon père et petit à petit, la vie commençait à redevenir un peu plus rose, je me sentais un peu mieux alors j'avais décidé de reprendre le travail. Mais avant ça, le directeur voulait s'entretenir avec moi et je l'acceptais avec plaisir car cet entretien me permettrait de lui expliquer clairement les raisons de ma longue absence imprévue. Je sais d'avance que cette absence aura mis en défaut le système bien structuré de la surveillance de la piscine, mais je n'aurais pu faire autrement. Si j'étais venu travailler dans l'état où j'étais, je n'aurais pas été en mesure de sauver des vies en cas d'incident.
Le matin venu, je me levais vers huit heures pour ce rendez-vous programmé à neuf heures et me préparais rapidement, histoire d'être propre, présentable et semblé d'aller mieux. Lorsque j'arrivais à la piscine, je me garais et remarquais que la voiture à côté de la mienne était celle de Brooke ; elle travaillait donc aujourd'hui et il serait sans doute préférable pour moi de l'éviter. En entrant dans les locaux, je montais donc directement à l'étage où se trouvaient les bureaux et la salle de réunion et croisait un collègue que je saluais rapidement. Je toquais ensuite à la porte laissée entre-ouverte du bureau du directeur, qui me reçut avec un sourire. Cet entretien me permis donc de bien m'expliquer avec lui et ses retours furent sympathiques. Lorsque j'en ressortais, je me sentais libéré d'un poids mais le pire semblait venir, vu que je trouvais Brooklyn adossé contre le mur. Son accueil fut bien moins agréable que celui du directeur et comme la porte de ce dernier était restée entre-ouverte, je marchais un peu et demandais à la jeune brune : Si tu veux parler, on va le faire en bas. On marchait donc jusqu'à rejoindre l'entrée de la piscine mais pour éviter que la personne de l'accueil subisse nos explications, on allait dehors, près du parking de la piscine. Désolé Brooke, j'ai prévenu personne. J'avais juste un entretien avec le directeur, je reviens travailler demain, lui expliquais-je très simplement. Je sentais qu'elle n'était pas à l'aise et je comprenais qu'elle aurait aimé que je lui en parle mais sur le coup, je n'y avais même pas vraiment pensé avant de voir sa voiture sur le parking ce matin-même. Je... Je crois qu'il va falloir qu'on parle.

Emi Burton
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(#)Sujet: Re: Je ne suis pas celle que tu penses II Jason et Brooklyn  |   Lun 18 Avr - 15:18



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Apprendre le retour de Jason au travail, c’était comme se prendre une claque en pleine gueule, je me sentais délaissée, et mise de côté de sa part. J’avais essayé de lui donner du temps et de l’espace afin qu’il puisse faire le deuil de son père, mais je regrettais assez rapidement mon choix de l’avoir fait. C’était ma première relation sérieuse, et je ne savais pas trop quoi faire. De plus Sherlyn ne me répondait plus, elle m’avait aussi oublié, et Jason empruntait le même chemin qu’elle. C’est pourquoi vous pouvez imaginer ma surprise quand Xavier m’avait annoncé que mon petit-ami avait fait son grand retour sans me prévenir… J’avais tenté de réagir assez normalement, comme si j’étais au courant, mais je pense que ça s’est vu qu’on était en froid. C’est pourquoi je ne tardais à faire pause dans mon cours afin de le croiser, j’avais besoin de réponses et j’en mérite. Je m’étais donc adossée contre le mur près de la porte, où une petite pancarte désignait que c’était le bureau du directeur de l’établissement. Lorsque je vis Jason en sortir, la première chose que je remarquais, c’est qu’il s’était rasé, et il s’était coiffé, c’était une des preuves qu’il allait bien mieux depuis la dernière fois que je l’avais vu. Ça me brisait un peu le coeur, je passais par de millions sentiments, je l’aimais tout qu’autant je le détestait. « Si tu veux parler, on va le faire en bas. » Lâchait-il, tandis que je m’avançais en même temps que lui sans lui adresser un sourire de ma part, il ne le méritait pas. C’est comme si nous étions devenus de parfaits étrangers en quelques semaines. Je déposais mon dossier à l’accueil avant de continuer à le suivre pendant qu’il me maintenait la porte pour que je sorte également, je me retournais vers lui, le soleil brûlait déjà si tôt. « Désolé Brooke, j’ai prévenu personne. J’avais juste un entretien avec le directeur, je reviens travailler demain. » Dit-il comme si c’était la chose la plus naturelle au monde à me dire, je me mordais la lèvre assez nerveusement, mais surtout pour éviter de dire quelque chose que je regretterai par la suite, mais c’était plus fort que moi. « Tu es désolé Jason? Vraiment? » Demandais-je avec un soupçon de froideur, je plissais légèrement mes yeux dû aux rayons de soleil. Je croisais mes bras, façon de m’affirmer, depuis le jour où il m’a dit qu’il n’avait pas besoin de moi, quelque chose en moi s’était brisé, et je crois que c’est encore le cas. « Je… Je crois qu’il va falloir qu’on parle. » Annonçait-il, tandis que j’évitais son regard, ça serait trop dur de l’affronter, la première chose que j’eu envie de faire, c’était de l’embrasser et qu’il me prenne dans ses bras, avant de m’annonce à quel point je lui ai manqué, mais ce ne fut pas le cas. « Je crois qu’aussi. Enfin, si monsieur le veut bien, moi j’ai rien contre, je continue ma petite vie ici. » Lâchais-je, avant de croiser son regard, et de m’avancer un peu plus vers lui, afin de lui dire clairement les choses. « Je ne t’attendrais pas pour l’éternité, tu es conscient? Je pensais que la base d’une relation c’était d’avoir besoin de l’autre, ce ne fut clairement pas ton cas. Je ne peux pas te le reprocher, tu as perdu ton père, et tu m’as mise de côté. Et ça, je ne peux pas. » Lâchais-je avec franchise, avant de passer à côté de lui en le bousculant légèrement, je ne voulais pas me l’avouer, mais il me manquait terriblement, je me retournais afin de fixer un rendez-vous. « Chez moi, à 19h. » Annonçais-je, avant de tirer la porte vers moi, et de lever les yeux au ciel, pour ajouter. « Et s’il te plaît, si tu ne viens pas, envoie-moi un message, histoire de savoir si je mange seule ou pas. Si tu ne viens pas, je connaîtrais la réponse concernant notre relation. » Dis-je avant de rentrer à l’intérieur de l’établissement.


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(#)Sujet: Re: Je ne suis pas celle que tu penses II Jason et Brooklyn  |   Mer 20 Avr - 13:56
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Alors que nous étions juste devant la piscine, à proximité du parking des véhicules, je m'excusais auprès de Brooke de ne pas lui avoir parlé de mon retour plus tôt ni même de mon moral qui était un peu meilleur. Elle ne semblait pas très réceptive à mes paroles et j'avais l'impression qu'elle m'en voulait énormément, chose que j'aurais pu prévoir. Je comprends que tu m'en veuilles, répondis-je très sobrement. Alors qu'elle évitait clairement mon regard, je lui dis qu'il allait falloir qu'on parle et ce qu'elle me rétorquait me fit lâcher un rire nerveux. Ce n'était pas voulu, et elle m'en voudrait sans doute encore plus mais elle n'avait pas tord de me balancer ça en pleine face. Elle était en droit de se demander si je lui portais encore de l'intérêt ou non, vu que je lui montrais le contraire. Après ça, elle s'avançait un peu plus vers moi et m'expliquait sur un ton très clair et énervé que j'aurais du avoir besoin d'elle dans cette épreuve, au vu de notre relation. Elle n'avait donc pas compris les choses, mais je la laissais poursuivre et elle me donnait rendez-vous chez elle ce soir à 19 heures en finissant sur une sorte d'ultimatum quant à notre relation. Je la regardais avec attention, et répondis simplement : Ok. Elle pouvait ainsi rejoindre l'intérieur de la piscine et retourner à son travail. Je n'avais pas envie d'en dire plus, et elle était bien trop sur les nerfs pour qu'on engage quelque conversation que ce soit. Lorsqu'elle était retourné à son cours, je rentrais dans les locaux de la piscine pour regarder le planning, en tâchant qu'elle ne me voit pas ; puis je ressortais et rentrais chez moi.

Sept heures plus tard, devant l'appartement de Brooklyn.
J'avais bien réfléchi depuis ce matin et j'étais allé cherché de quoi faire une pizza maison au supermarché, ainsi qu'une mousse au chocolat. Je préparais ce dessert chez moi pendant l'après-midi et quand il fut quasiment dix-sept heures, j'allais jusqu'à chez Brooke pour l'attendre dans le couloir de son immeuble, juste devant la porte de son appartement. J'avais regardé sur le planning que son dernier cours se terminait à dix-sept heures donc elle allait sans doute rentrer directement chez elle pour être prête à dix-neuf heures et le rendez-vous fixé.
A dix-sept heures trente, je commençais sérieusement à m'impatienter et ce n'est que cinq minutes après que Brooklyn arrivait avec son sac de travail et un autre sac rempli de je-ne-sais-quoi. Surprise ! lui dis-je alors avec un léger sourire en coin, comme si j'allais pouvoir me faire pardonner en si peu de temps. Je savais qu'il faudrait de toute façon une discussion sincère et sérieuse à ce sujet pour que tout revienne dans l'ordre, espérons-le. Ne t'en fais pas, tu auras le temps de prendre une douche et te reposer un peu, j'ai prévu de quoi faire le repas, ajoutais-je alors qu'elle se dirigeait pour aller ouvrir la porte de son appartement et qu'on puisse entrer. Une fois à l'intérieur, j'allais assez rapidement mettre la mousse au chocolat au frais pour éviter qu'elle s'affaisse, car je n'avais pas prévu d'attendre aussi longtemps devant sa porte. Et puis, je posais le reste du sachet sur la table de sa cuisine. Tu as des choses à faire ? lui demandais-je pour savoir si nous allions d'abord parler ou si elle passait à la salle de bain d'abord. Je supposais qu'elle allait choisir la seconde option vu qu'elle ne s'attendait pas à me voir arriver si vite.

Emi Burton
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(#)Sujet: Re: Je ne suis pas celle que tu penses II Jason et Brooklyn  |   Jeu 19 Mai - 15:46



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Au moins le message était passé, il avait compris que je lui en voulais de m’avoir mise à l’écart durant cette dure épreuve. D’un côté je pouvais comprendre, mais il y avait quelque chose que je ne comprenais pas, comment pouvait-il ne pas avoir besoin de moi? Je m’étais attachée à lui, j’éprouvais de forts sentiments pour lui. Avant de retourner au travail, je lui faisais comprendre que soit il venait chez moi, afin qu’on puisse mettre les choses au clair, soit il ne venait pas, et je m’effaçais de sa vie définitivement sans rien demander quoi que soit. C’était très simple, même si au fond de moi j’espérais qu’il viendrait.

Sept heures plus tard, chez moi.
La journée avait été affreusement longue, je me demandais sans cesse que nous allons devenir. Nous étions Jason et Brooklyn, quoi. J’avais été ailleurs sans cesse durant la journée, j’avais même du mal à me concentrer. Une fois que la journée se terminait, je me préparais afin de rentrer chez moi, j’étais épuisée, de plus j’avais recommencé à faire la fête, et ça ne me réussissait pas ces temps-ci. J’étais constamment fatiguée et je dormais affreusement mal. Au bout d’une quinzaine de minutes de trajet, j’arrivais à mon appartement avec mon sac, rempli de mes affaires sales. J’avais pris l’habitude de me changer dans la voiture quand je faisais la fête la veille. Je cherchais ma clé quand j’arrivais en face de ma porte, sauf qu’en relevant mes yeux pour regarder ma porte, je tombe sur Jason avec un sac en plastique avec de quoi pour préparer la soirée. « Surprise ! » Déclarait-il, légèrement souriant, sauf que je me figeais devant lui, avant de réaliser que je le regardais depuis un long moment. « Salut. » Dis-je doucement, j’étais vraiment épuisée, je ne savais pas quoi en penser de sa présence, mais au moins, on était sur la même longueur d’ondes, du moins je l’espérais. Je m’avançais pour ouvrir la porte de mon appartement, en laissant passer Jason, puis je refermais en soupirant. « Ne t’en fais pas, tu auras le temps de prendre une douche et te reposer un peu, j’ai prévu de quoi faire le repas. » Dit-il une fois qu’on nous étions dans mon appartement. Je posais mon sac devant la pièce où c’était la petit buanderie, je devrais faire la lessive quand j’aurais le temps. « Merci, j’apprécie. » Me contentais-je de dire, ce n’est pas comme si j’allais me jeté dans ses bras parce qu’il est là même si une partie de moi en mourrait d’envie. Il déposait le sac en plastique sur la table de ma cuisine, juste devant moi, tandis que je croisais mes bras de façon décontracter. Je ne savais pas quoi dire, ou par où commencer, c’était bien compliqué tout ça. Je passais mes deux mains dans mes cheveux, de façon pour me détendre. « Tu as des choses à faire? » Demandait-il, tandis que j’affichais un grand sourire, il n’avait pas oublié que j’aimais bien aller me doucher après avoir eu une journée à la piscine, puis il pouvait compatir, même si j’adorais l’odeur du chlore, ce n’était pas bon pour la peau. « Je vais aller me doucher, fait comme chez toi. » Dis-je en faisant un petit sourire, tandis que je traversais la cuisine en posant une main sur son épaule, de façon à le caresser, ce qui faisait comprendre que j’étais bien contente qu’il soit venu ce soir. Je partais en direction de la salle de bain, en retirant mon t-shirt au passage, et je le posais sur mon sac qui était en face de la buanderie. Je me retrouvais en soutient-gorge bleu dentelle, je rentrais dans ma chambre avec de choisir mes habits, puis une fois que j’avais choisi ce que je voulais, je partais directement sous la douche pour me nettoyer et me laver. Au bout de vingt minutes, j’en ressorti, puis je m’enfilais un nouvel soutient-gorge, qui était beige, qui allait bien avec mon bronzage à la final puis un short assez effilé sur le bord. Je senti une drôle d’odeur, je sentais l’odeur du brûler, soudainement, l’alarme se mit à déclencher. Je connaissais si bien cette sonnerie horrible, étant mauvaise cuisinière j’avais souvent eu affaire à cette alarme, donc je me précipitais en courant dans la cuisine assez paniquer! « JASON! ÇA BRÛLE! » Hurlais-je dans le couloir afin de le prévenir, je n’avais même pas eu le temps de m’enfiler un t-shirt que j’avais foncé. J’arrivais devant le four, où se trouvait une pizza, qui était bien cuite. J’attrapais les gants de cuisine, afin de faire sortir le plat le plus vite possible. « Attention! Chaud, chaud, chaud. » Déclarais-je en le posant sur la plaque chauffante puis je soupirais, j’étais soulagée que ça n’ai pas crée une grande catastrophe. « Maintenant faut qu’on éteigne cette horrible alarme. » Dis-je en rigolant légèrement.
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(#)Sujet: Re: Je ne suis pas celle que tu penses II Jason et Brooklyn  |   Ven 20 Mai - 9:30
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Il n'y avait pas trente-six solutions : soit ça passait, soit ça cassait. Brooke et moi nous étions énormément éloignés ces derniers temps et pourtant, on était toujours en couple ; ou du moins, je n'avais rien remarqué de tel qui pourrait être un signe que nous ne l'étions plus. Alors que je m'étais rendu à la piscine pour un rendez-vous avec le directeur avant de reprendre mon travail demain, j'avais croisé ma petite amie et celle-ci était énervée, voire furax même. Comme elle me donnait rendez-vous chez elle ce soir, une idée m'était venue en tête. Je l'attendais donc après avoir fait quelques courses devant la porte de son appartement.
Elle fut évidemment surprise de me trouver là, puis me laissait entrer après un petit temps de réflexion où je me demandais ce qu'elle était en train de faire. L'enthousiasme n'était pas encore là mais je n'en attendais pas plus. Je lui proposais alors de faire ce qu'elle avait à faire et comme je m'en doutais, elle alla prendre sa douche afin de se nettoyer de toutes ces odeurs de piscine. Lorsqu'elle passait à côté de moi, elle posait sa main sur mon épaule et me dit de faire comme chez moi. Même si ce n'était qu'un petit signe d'affection, il me perturbait et peut-être pas de la façon dont j'aurais pensé. En fait, il me dérangeait presque. Lorsqu'elle fut dans sa salle de bain, je secouais légèrement ma tête pour tenter de me remettre les idée en place, puis je m'attaquais à la préparation de la pizza. En dix minutes, la pâte était garnie de divers éléments et je l'enfournais au four. J'avais l'impression d'avoir réglé celui-ci comme il fallait vu qu'il avait déjà préchauffé lors de la préparation de la pizza. Les mousses au chocolat était au frais et j'avais pu apercevoir quelques boissons dans son réfrigérateur ; tout semblait prêt. Je décidais alors d'aller sur son balcon et posais mes avant-bras sur le rebord, observant un peu la vue, les passants en bas dans la rue. Je prenais ensuite mon téléphone et m'apprêtais à envoyer un message à Louise qui venait de poster une photo sur instagram, puis j'effaçais. Ce n'était pas le moment. Je me perdais alors dans mes pensées et mes préoccupations du moment. Je me perdais tellement que c'est les cris de Brooke et une alarme qui me firent réaliser que j'avais totalement oublié la pizza dans le four. Eh merde ! m'exclamais-je en me dirigeant le plus vite possible vers la cuisine. Lorsque j'arrivais, la jolie brune avait déjà le plat entre les mains mais ce n'est pas ce que je remarquais en premier ; elle était en soutien-gorge et short assez court. Wouh, il n'y avait pas que le four qui chauffait ! Bref, je me reconcentrais pour l'aider du mieux que je pouvais, déplorant ma pizza un peu trop cuite sur les bords. Et encore ça que j'aurais foiré, soupirais-je avant que Brooke ne me demande de faire taire cette alarme. Oui, je m'en occupe. Tu peux finir de t'habiller, lui dis-je un peu plus froidement que prévu. Je me dirigeais alors vers son alarme qui cassait vraiment les oreilles et j'allais l'éteindre assez facilement. Ce genre de système se ressemblent tous. Il était maintenant temps de manger et je préparais donc la table en fouillant dans tous ces tiroirs et placards jusqu'à trouver tout ce qui était nécessaire. Quand Brooke revenait, tout était prêt, à part les boissons parce que je ne savais pas ce qu'elle souhaitait. Désolé, m'excusais-je d'abord. Si elle savait ce qui m'avait fait oublié la pizza, en plus... Je me sentais con, et savais qu'il fallait sérieusement que je parle avec elle. Tu veux boire quoi ? demandais-je avec un sourire.

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(#)Sujet: Re: Je ne suis pas celle que tu penses II Jason et Brooklyn  |   Ven 20 Mai - 15:24



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J’étais perdue mentalement, Callie ne me donnait plus tellement de nouvelles, j’avais tenté d’éviter tout contact avec elle, même si on s’était éloignées, je ne voulais pas m’y frotter une nouvelle fois étant donné que j’essaie d’avancer, mais j’en ai pas l'impression. Quand je pense à Jason, ces temps-ci, c’était plus des questions sans réponses, et en effet, je perdais de la confiance en moi, ainsi que dans la relation. Quand je l’avais vu devant la porte, mon coeur avait bondit presque hors de la poitrine, tellement que je ne m’y attendais pas. Mais il semblait tellement mieux, peut-être il se portait bien mieux sans moi, c’est pourquoi je tentais de ne pas lui adresser un sourire, j’essayais de rester impassible sur le moment avant qu’on rentre à l’intérieur de mon appartement. J’en profitais pour aller me doucher, et me changer afin de porter quelque chose de plus léger, vu que nous sommes à Miami, au mois de Mai, la température se faisait déjà chaude. Juste au moment, où je sortais de la douche, à peine habiller, une alarme retenti, une sonnerie que je connaissais si bien, puisque j’étais la reine des catastrophes en cuisine. Sans plus tarder, je m’étais précipitée dans la cuisine afin de sortir le plat du four que Jason avait préparé. C’était une pizza, étant adoratrice de pizza, j’étais bien heureuse qu’il ai pensé que j’aimais ce genre de plat, que je sur-aime même. Le bord de la pizza était légèrement cramé, mais ça devrait faire l’affaire, c’était moins d’une faut dire! « Et encore ça que j’aurais foiré. » Soupirait-il, tandis que je portais mes mains sur mes oreilles en grimaçant, en levant les yeux où se situait l’alarme, il fallait qu’on l’éteigne avant que le signal aille chez les pompiers. « Oui, je m’en occupe. Tu peux finir de t’habiller. » Dit-il un peu froidement, je baissais mon regard sur lui, en le regardant assez perplexe. J’hochais la tête ayant toujours mes mains sur les oreilles, puis je partais en direction de ma chambre. Ça m’énervait, on se parlait comme de parfaits étrangers. Une fois que j’entendais plus l’affreuse sonnerie, je retirais mes mains, et je soupirais longuement, qu’est-ce-que ça faisait du bien! Je m’enfilais donc un débardeur blanc, assez ample, et large, j’avais besoin de me sentir à l’aise. Je revenais assez rapidement en regardant. « Désolé. » Dit-il, tandis qu’on s’échangeait un regard, je pris une grande inspiration, à ce moment-là, j’eu un coup de poignard dans le coeur, il m’adressait un simple désolé, comme si c’était la seule chose à dire. « C’est bon. » Dis-je assez froidement. En réalité, en ce moment même, je me formais une nouvelle carapace, où lui-même avait réussi à la briser autrefois. « Tu veux boire quoi ? » Demandait-il avec un sourire, tandis que je regardais les boissons, qu’il avait sorti, il pensait bien faire. « Je m’en occupe, t’inquiète. » Dis-je assez simplement, je me dirigeais vers le bar où je me servis un bon fond de vodka, avec du redbull que j’avais encore dans le frigo, tout ce que je sais dans ce qu’on va parler, j’aurais besoin d’un peu de courage. Je revenais avec mon verre et je le posais sur la table. « Comment tu vas? Ta vie? » Demandais-je assez simplement, tandis que j’attrapais le coupe-pizza pour en faire de petites tranches, j’en pris une petite en la déposant dans mon assiette puis j’en déposais une moyenne dans l’assiette de Jason. Je n’avais pas tellement faim à la finale. Je pris une grande gorgée de mon verre avant de me tourner vers lui. « Bon, ça fait un mois que j’attends. Dis-moi ce qu’on fait, ici maintenant. On rompt, ou on continue? » Demandais-je, si on rompait, je ne tenterais plus de me soucier de lui, ou quoi que soit qui me reliait à lui. Si on continuait… Il est sûr que ça ne serait pas facile.


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(#)Sujet: Re: Je ne suis pas celle que tu penses II Jason et Brooklyn  |   Lun 23 Mai - 20:12
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Le climat entre nous était étrange. On ne s'était pas vu depuis un moment alors de mon côté, je ne pouvais pas faire "comme si de rien n'était" ; oublier tout et repartir sur de bonnes bases. J'en venais même à me demander si nous n'étions pas arriver à un point de non-retour car même si je tenais énormément à Brooklyn, je me demandais si mes sentiments ne se rapprochaient pas plus de l'amitié que de l'amour. Lorsqu'elle revint dans la cuisine, je m'excusais brièvement pour ce repas raté. Elle me répondait froidement, comme s'il n'y avait plus que ce ton-là qu'on pouvait employé ; et je commençais sérieusement à me sentir mal-à-l'aise en me demandant si j'avais bien fait de venir chez elle. Je pris quand même mon courage pour lui sourire gentillement en lui demandant ce qu'elle souhaitait boire ; mais cette dernière préférait se servir toute seule. Je la regardais faire, sans même qu'elle me propose quoi que ce soit et quand elle s'installait à table, elle me demandait le plus simplement du monde comment j'allais. Je me levais alors en répondant : Ça va tranquille. J'allais me faire couler de l'eau au robinet dans mon verre et revenais à table avec cette boisson aussi fade que basique. Comme elle m'avait entre-temps servi une part de pizza, je la remerciais et commençais à manger dans un silence gênant. Brooklyn se décidait à prendre la paroles ; des mots qui me firent directement reposer ma part de pizza dans mon assiette mais je ne savais pourtant pas quoi lui répondre. Oui, un mois que tu attends à rien faire, rétorquais-je sur un ton légèrement énervé parce que cette situation me dépassait. Je ne vais pas prendre la décision seul pour nous deux. Mais concrètement, on n'est plus rien en ce moment. J'ai comme l'impression qu'un fossé s'est creusé et qu'il continue de se creuser pour nous éloigner encore plus. Je soupirais légèrement et bus un peu d'eau. Tu en penses quoi, toi ? Moi je me demande si on ne s'est pas mis ensemble au mauvais moment. Mes paroles étaient brouillonnes et reflétaient mon état d'esprit, finalement. Je ne savais clairement pas où j'en étais, et encore moins où nous en étions.

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