J'avais enfin terminé mes études de sage-femme comme de travail social, j'avais travaillée très dur pendant 2 semaines où je n'avais fait que plonger ma tête dans mes livres. Je n'étais pas sorti et je n'avais pas donné de nouvelles non plus à Lukas depuis l'anniversaire d'Alexie.  Disons que j'avais été assez gênée comme ça et le fait qu'il ne me rappelle pas, ça voulait tout dire. Il en avait rien à faire de moi. J'avais donc mis un temps mort sur les mecs pendant le reste de mes études, je ne me voyais pas faire autrement de toute façon, j'étais toujours malchanceuse. Heureusement, tout se passa à la merveille, je terminai dans les premières de classe malgré ma commotion que j'avais subi il y a quelques mois. Tout était rentré dans l'ordre, sauf pour le patin. Je pense que ma carrière était fini et ce, pour toujours. J'avais alors été engagé immédiatement par l'hôpital et maintenant j'avais des vrais patients et un salaire qui allait être meilleur. Tout s'enlignait très bien! Je venais de terminer ma journée de travail et maintenant j'étais prête à rentrer chez moi quand j’aperçus au loin quelqu'un que je connaissais bien dans la salle d'attente du sans rendez-vous. Je restai en retrait un instant et je soupirai. Mon coeur battait fort parce que je ne pensais pas tomber sur lui aujourd'hui. En fait, je me sentais mal à l'aise après ce qui s'était passé chez lui. Et puis, le fait qu'il ne me rappelle pas était vexant en plus! Mais là, il était ici et il semblait être blessé à la main. C'était la seule sortie près de ma voiture, je ne pouvais pas faire demi-tour que pour l'éviter... quand même, j'étais plus forte que ça. Je pris une grande respiration avant de me lancer et marcher devant lui pour lui sourire gentiment et le saluer.

- Saluttt Lukas!!!

Je m'arrêtai à ses côtés tout en tenant fermement mon sac à main. J'avais afficher un grand sourire tout de même! J'espérais au moins qu'il ne m'en veule pas trop d'être partie si vite, mais en même temps, j'avais plus à être vexée que lui.

- Est-ce que ça va? Tu t'es blessé?

Oui, je faisais comme si de rien n'était, mais quand même, je m'intéressais à sa blessure, peut-être que je pourrais être utile pour lui d'ailleurs. Je pris place à la chaise libre à côté de lui. Je ne pouvais tout simplement pas filer rapidement comme ça. Il pouvait bien croire ce qu'il pensait, mais je l'appréciais toujours.

© charney

La journée avait pourtant si bien commencée… J’avais pris ma matinée et avait profité de celle-là pour faire une grasse-matinée jusqu’à dix heures trente. Une fois habillé et lorsque je vis quel beau temps il y avait dehors, je m’étais décidé à abandonner ma voiture pour aller jusqu’en ville prendre un déjeuner en terrasse avant mon embauche au cabinet. C’était tellement agréable de pouvoir avoir un peu de temps à ne rien faire de plus que de profiter du soleil. J’avais hâte à cet été, de pouvoir aller à la plage, de trainer dans les rues jusqu’à pas d’heure et de profiter des superbes couchés de soleil. Enfin, mes vacances n’étaient pas pour tout de suite quand même. J’avais quinze jours de congés entre fin-juillet et début août et puis c’était tout. A treize heures je quittai la brasserie où j’avais mangé pour rejoindre le cabinet. Après avoir salué mes deux autres collègues et les animaux accueillis, j’enfilai ma petite blouse blanche et regardai sur le planning ce que nous avions au rendez-vous. Un perroquet, deux souris, un chat, trois chiots et enfin une gerbille. Une journée chargée en consultations. Mon patron me demanda de bien vouloir aller nourrir les animaux que nous gardions au cabinet et de vérifier en même temps si tous allaient bien. Je remarquai, lors de mon petit tour, que les chiens n’avaient plus de croquettes dans leurs gamelles alors je décidai d’aller en chercher. Lorsque je voulus ouvrir le nouveau paquet, je fus confronté à un problème de taille : pas d’ouverture facile. Je soufflai tout en cherchant de quoi ouvrir le sac. Je récupérai un couteau dans notre cuisine et l’enfonçai dans le paquet, mais cela un peu trop fort. Sur le coup je ne sentis rien et puis une fois que mon cerveau réalisa les conséquences de mon geste, je laissai tomber le couteau, le paquet de croquette ainsi qu’un petit cri de douleur. Je venais de m’entailler la main. « Merde ! Je suis vraiment con ! » Pestiférais-je. J’entendis quelqu’un accourir vers moi : mon patron. Il m’ordonna de me rendre aux urgences immédiatement lorsqu’il vit que je n’arrivais pas à arrêter le saignement. Mes protestations ne servirent à rien et une collègue me déposa aux urgences avant de retourner au boulot.

Assis dans la salle d’attente des urgences, j’attendais impatiemment que quelqu’un vienne s’occuper de moi tout en compressant ma blessure. Je détestais les urgences. J’étais persuadé que ce n’était qu’une simple égratignure, un petit pansement aurait fait l’affaire. Je décidai de fermer les yeux un instant pour faire passer le temps quand une voix me ramena à la réalité. J’ouvris les yeux et mon cœur eu un raté.

« Emily ! »

Je me redressais sur ma chaise afin de prendre une posture un peu plus appropriée. Que faisait-elle là ? C’était sans doute la dernière personne que j’aurais aimé voir en cet instant mais bon, le destin était un grand farceur apparemment. Elle me demanda si j’allais bien et si j’étais blessé tout en s’asseyant auprès de moi.

« Oui. » Répondis-je simplement.

Je me raclai la gorge regardant si un médecin n’arrivait pas pour moi. La dernière fois que j’avais vu la jeune femme elle s’était, pour changer, enfuie de chez moi ! Elle m’avait laissé là sans aucune explication claire. Non en fait c’était pas vrai. Elle m’avait donné une explication mais cela ne m’avait pas satisfait et j’avais pris son empressement à quitter les lieux pour moi. Des jours étaient passés et je n’avais même pas eu un seul message ou appel de sa part et je n’avais eu aucune intention de la contacter. C’était à elle de revenir me voir si jamais elle souhaitait qu’on se revoit et non à moi. Oui je pouvais être rancunier et alors ? Après tout nous n’étions pas ensemble …

« Tu n’es pas obligé de rester tu sais. On ne devrait pas tarder à me prendre. » Je ne savais pas pourquoi elle s’était installée à côté de moi mais il n’y avait pas de raisons qu’elle y reste. J’avais une certaine fierté et un certain égo également et je ne voulais pas qu’Emily me voit grimacer de douleur lorsqu’on me ferait quelques points de sutures, car oui je sentais que je n’allais pas y échapper. « Tu n’as pas des bébés à aller mettre au monde ? » demandais-je en me souvenant qu’Emily m’avait dit qu’elle faisait ses études de sage-femme ici.

© charney

Revoir Lukas me faisait tout drôle, mais il me rappela également à quel point il me plaisait. J'avais essayé de le sortir de ma tête pendant un temps et maintenant qu'il était devant moi, c'était mission impossible. Je ne pouvais pas passer devant lui bêtement sans le saluer, non... Ce n'était pas mon genre du tout de faire ça! J'avais donc pris de ses nouvelles vu qu'il était blessé, mais il ne fit que me répondre "oui" sur cette fameuse blessure que je pouvais voir à l'oeil. J'aurais aimé qu'il me parle du comment c'était arrivé, mais quelque chose me disait qu'il m'en voulait pour ce que j'avais fait ou pas fait? Je ne sais pas en fait. Il me fit comprendre que j'étais de trop et ça me perturba un instant. Je me levai donc face à sa remarque comme quoi je n'étais pas obligée de rester...

- J'ai terminé ma journée...  répondis-je simplement à mon tour.

Je me mordis la lèvre et j'étais sur le point de partir avant que je ne me décide à piler sur mon orgueil et de lui prendre sa main libre pour lui dire de me suivre.

- Allez viens, tu vas attendre pendant des heures!

Une blessure comme la sienne n'était pas prioritaire surtout si c'était fait en bas de 4heures et ça devait être le cas. Lukas me suivit tout en restant silencieux et je le guidai vers une salle libre pour ausculter sa main. Je lui indiquai de s'asseoir sur le lit.

- Je sais pas ce que tu as contre moi, mais visiblement tu n'es pas ravi de me revoir... Je suis désolée d'avoir trop bu si c'est ce qui te dérange. Ne bouge pas, je vais regarder ta main.

Si Lukas agissait de la sorte c'est qu'il n'avait plus rien à faire de moi. Ça me faisait peur un peu, parce que nous nous entendions plutôt bien. Je lui devais bien ça, m'occuper de sa main. Je regardai la fameuse entaille de Lukas qu'il avait. C'était profond et heureusement qu'il était ici pour des sutures. J'étais sage-femme alors je savais faire, il fallait toujours recoudre les mamans qui déchiraient à l'accouchement. Est-ce que ça me plaisait de faire ça en ce moment? Pas vraiment, j'étais fatiguée de ma journée, mais je n'aimais pas voir qu'on ne m'appréciait pas après ce qui s'était passé entre nous deux. J'avais voulu qu'il me rappelle et tout, mais il ne l'avait pas fait. Je me trouvais un peu stupide de l'aider de la sorte, mais il faut croire que je suis pas mal naïve comme fille.

- Tu as besoin de suture, tu as bien fait de venir... qu'est-ce qui s'est passé?

Si je devais lui tirer les mots de la bouche, j'allais le faire! C'était le bon moment pour parler de toute façon, je n'allais pas fuir et lui non plus! Puis, il devrait être gentil parce que c'est moi qui allait avoir l'aiguille.

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Que cherchais Emily en venant me voir dans cette salle d’attente des urgences ? Cette question me trottait dans la tête. Depuis qu’elle s’était enfuie de chez moi je n’avais aucune nouvelles de sa part, mais je ne lui en avais pas donné non plus. Je n’avais pas voulu pas céder le premier et ainsi passer pour le mec accroché comme une sangsue à une fille. Emily me plaisait mais je ne savais pas si j’étais en capacité émotionnel de lui donner ce qu’elle voulait, mais que voulait-elle ? J’avais gentiment et subtilement congédiée Emily en lui demandant si elle n’avait pas quelques bébés à aller sauver. Apparemment cela marcha car elle se leva de la chaise en me disant que sa journée était terminée. Je fus soulagé quelque part, mais ce soulagement fut vite remplacé par de l’incompréhension lorsqu’elle saisit ma main libre pour me lever et m’emmener avec elle.

« Je peux attendre … »

Cela ne servait à rien de protester alors je me laissai guider jusqu’à une salle où elle me demanda de m’asseoir sur le lit des auscultations. Je restai silencieux et obéit. Cette journée commençait si bien pourtant, oh mon dieu qu’avais-je fait pour mériter ça ? Ok, les points de sutures ca faisaient pas mal c’était dans la tête et rien que dans la tête. Elle regarda ma main blessée après m’avoir demandé pourquoi je lui en voulais.

« Parce que tu avais bu ? Tu crois vraiment que c’est ça ? »

Je soufflai exaspéré. Elle pensait que je lui en voulais d’avoir trop bu ? Emily faisait encore ce qu’elle voulait lors de ces soirées, c’était pas ça le problème et loin de là. Emily ne releva et m’informa que j’avais besoin de points de sutures. Elle voulut savoir ce qui s’était passé.

« Un terrible paquet de croquette s’est allié avec un farouche couteau tranchant et ont décidés de me couper une main. Finalement ils n’y ont pas réussis. » Je souris faiblement en regardant la jeune femme se laver les mains avant de prendre un kit de sutures. « C’est pas le fait que tu ais bu le problème, le truc c’est qu’à chaque fois que je te propose de rester chez moi tu t’en vas précipitamment et je comprends pas très bien pourquoi. Ivre tu es complètement proche mais une fois sobre tu es distante alors je sais pas. Pourtant je me suis pas mal comporté, si ? Je t’ai fait prendre une douche et je t’ai mis au lit pour que tu dessoûle… et ca sans avoir un seul geste déplacé envers toi ! »

Emily se rapprocha de moi avec le matériel et j’eu soudain une appréhension. Elle savait ce qu’elle faisait au moins ? Peut-être que je devrais me taire si je voulais garder ma main ? Je savais la jeune femme dans un cursus de sage-femme mais est-ce que les sages-femmes apprenaient à suturer des plaies ? Je n’en avais aucune idée.

« Euh … tu fais attention hein, j’ai encore besoin de ma main pour travailler. »

En voyant l’aiguille une bouffée de chaleur m’envahit soudainement. Je n’étais pourtant qu’en simple t-shirt mais j’avais l’impression d’étouffer. Je m’assis au fond du dossier l’air de rien comme si je voulais juste me mettre à mon aise. Il m’était déjà arrivé de tourner de l’œil lors de prise de sang, alors je ne donnais jamais mon sang, et je crois que je ne me sentais pas plus à l’aise avec des points de sutures. J’essayai de rester le plus impassible possible devant la jeune femme qui me soignait. Si je faisais un malaise là tout de suite ca n’allait pas le faire et mon égo en prendrait un coup. Je pris une petite inspiration discrète et lorsqu’elle s’apprêta à planter l’aiguille dans ma peau je l’en empêcha.

« Okay arrête, je suis pas sûr que ce soit une bonne idée. » dis-je alors que ma tête me tourna.

Je fermai les yeux un instant et soudain mon corps ne répondis plus de rien … La voix d'Emily fut si lointaine et ... trou noir !

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Je tenais à m'occuper de Lukas comme ça on pourrait s'expliquer. Enfin, je ne savais pas trop ce qui lui prenait, il était froid et distant avec moi alors qu'il avait été tout le contraire à nos rendez-vous. J'avais amené le jeune homme dans une salle à part pour que je l'examine et que je lui fasse des sutures. Autant lui rendre ce service s'il m'en voulait. Je le forçai à me suivre parce que visiblement il était prêt à attendre au lieu de m'affronter. Je n'aimais pas du tout son attitude. Je lui parlai donc de ce qui s'était passé et je su alors que ce n'était pas vraiment le fait que j'ai vomi ou que j'ai trop bu qui le mettait dans cet état.

- C'est peut-être ça le problème...

Il me regarda une fois de plus sans comprendre... Ha les hommes, il fallait tout leur dire. Il me mentionna que sa blessure avait été causé par un couteau pour ouvrir un sac de croquettes pour chien. J'eus envie de sourire, mais je décidai de rester professionnel et de toute façon, je n'avais pas envie de lui sourire.

- Je me sauve parce que c'est la meilleure idée qui me passe par la tête. Rester c'est jouer avec le feu comme on dit et de toute façon, je n'avais pas envie de rester chez toi comment je me sentais la dernière fois.

Voilà, j'étais toujours franche et directe quand on me le demandait. Je pris les accessoires que j'aurai besoin pour le recoudre, un petit analgésique, une aiguille et un fil. Lukas s'agita un instant, je pense qu'il avait peur que je lui trafique quelque chose de pas génial. Je savais y faire!

- Fais pas ta chochotte, je te fais ça en moins de 3 minutes.

Je pris la seringue pour m'approcher de la main de Lukas, c'était pour endormir sa main le temps que je ferai les suture... À peine m'avais-je approché que Lukas tourna de l'oeil et tomba sur le lit où il était. J'eus peur une fraction de seconde avant de comprendre qu'il s'était vraiment évanoui. Je ne l'avais même pas touché. Je pensais qu'il était habitué à ce genre de truc avec les animaux. Mes yeux s'écarquillèrent avant de le secouer légèrement.

- Lukas?..... Lukas???

Tout de suite, j'enlevai mes gants pour déposer la seringue... puis.. je réfléchis un instant, peut-être que c'était mieux comme ça pour lui faire le tout??? Je me permis donc de lui faire les sutures et après je m'occupai de son état pour le faire revenir à lui. J'avais déposé une serviette d'eau fraîche sur son front et je l'appelai de nouveau pour qu'il se réveille. Quand il ouvrit les yeux, il semblait complètement perdu.

- Tiens... voilà tu es de retour à la réalité. Je ne pensais pas que tu avais peur des aiguilles, tu aurais pu me le dire!

C'était pas le premier patient qui avait peur des aiguilles en fait. Je me demandais pourquoi il avait fait comme si tout allait bien sans rien me dire. La situation était bizarre entre nous deux et je me demandais si ça en valait la peine au final.

- Regarde ta main et dis-moi si ça te plait et après je te place un pansement.

Je défendis Lukas de se lever immédiatement, il était trop tôt pour le faire de toute façon! Il fallait qu'il reprenne ses esprits et que sa tension revienne au calme.

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Emily répondit simplement : « C'est peut-être ça le problème... » Lorsque je me fus confié à elle en lui disant que je m’étais pourtant comporté comme un gentleman avec au lieu de profiter. Je ne comprenais pas Emily. Enfin si je comprenais à comprendre ce qu’elle attendait … du sexe. Elle me l’avait clairement fait comprendre et je l’avais repoussée, mais parce qu’elle était ivre et que j’avais du respect pour cette fille. Elle me dit aussi que c’était jouer avec le feu que de rester chez moi et qu’elle n’était, réellement, pas dans son assiette pour ca. Après cela, je commençais à ne plus me sentir moi-même dans mon assiette et je demandais à Emily de faire attention. Elle me traita de chochotte et ce fut la dernière chose que je me souvins.

Lorsque j’ouvris les yeux, Emily était penchée sur moi. Une serviette humide était posée sur mon front. Oh non la honte, la méga grosse honte ! J’avais quand même pas fait un malaise devant Emily ? Les propos de la jeune femme vinrent confirmer mes doutes. Je passai une main sur mon visage et retirai la serviette humide. « Je me suis juste assoupis, j’ai pas beaucoup dormis cette nuit … » dis-je en sachant très bien qu’elle ne croirait jamais un seul de ces mots. « Et je n’ai pas peur des aiguilles, tu étais trop impressionnante pour moi et j’ai eu une vague intense d’émotions c’est tout. »

Emily me demanda de regarder ma main qu’elle avait apparemment quand même soignée pendant que j’étais parti dans un autre monde. J’étais content au fond de moi qu’elle ait agit de la sorte, cela m’éviterais un autre épisode gênant. J’hochai la tête pour lui dire que cela me convenait. Je commençais à me redresser, me sentant mieux, mais ma soignante m’arrêta aussitôt. Je levais les yeux au ciel en soufflant. Ca va je n’étais pas en sucre non plus ! J’avais une petite douleur mais rien de bien méchant. Heureusement que ma main blessée était ma main droite et donc ma main secondaire. Emily mit un pansement sur ma main afin de protéger les sutures et me préconisa quelques petites choses à faire et à ne pas faire.

« Je te remercie de m’avoir soigné, surtout si tu avais finis ta journée. »

Je passai doucement mes jambes sur le côté de la table d’auscultation, agissant en douceur pour ne pas refaire un malaise. Je regardai la jeune femme qui était entrain de ranger son matériel lorsqu’un petit sourire discret vint se poser sur mes lèvres. Emily, c’était une sacrée fille et quelque chose me disait que j’avais plutôt intérêt à ravaler ma fierté et mes bonnes manières qui ne marchaient pas si je voulais en apprendre davantage sur elle. Je sautai de la table et avant qu’elle ne se retourne vers moi pour protester je l’enlaçai par la taille. Mes lèvres s’approchèrent de son oreille droite et je lui chuchotai :

« Tu es attendue quelque part ou bien je peux te voler quelques heures de ta vie ? »

La jeune femme se retourna vers moi et avant qu’elle ne put répondre quoi ce soit mes lèvres se posèrent sur les siennes pour l’embrasser et lui voler un baiser qui devint très rapidement fougueux. J’avais envie de cette fille depuis le premier jour où elle m’avait embrassée et cela même si je l’avais repoussée par deux fois. Peut-être l’avais-je vexée en fait ? Peut-être croyait-elle juste que je n’avais pas envie d’elle ? Oh bon dieu que si j’avais envie d’elle. Ma main droite, sur ses vêtements, glissèrent de sa nuque au creux de son dos. L’effet qu’Emily faisait sur moi me trahit dans mon jean. Quelques mèches de ses cheveux me caressèrent légèrement le visage. Je déposai des baisers le long de son cou jusque sur ses épaules. Cela faisait des mois que je n’avais rien fait et l’envie se faisait donc plus forte et plus pressante. La dernière fois remontait à … cet été ! Plus de six mois …

« C’est peut-être pas le lieu idéal ton travail, si ? » demandai-je en la regardant droit dans ses yeux.

J’espérais qu’elle ne comprenne pas par-là que je cherchais à la repousser encore une fois. Ca ne me dérangeait pas le moins du monde, mais bon elle avait peut-être envie d’une rupture

© charney

Quand Lukas rouvrit les yeux, il sembla perturbé. Il s’était évanoui, ça n’avait rien de problématique, mais tout de suite il  me fit part qu’il s’était endormi, car il était en manque de sommeil. Un petit sourire vint s’installer sur mes lèvres comme quoi monsieur ne voulait pas admettre qu’il n’aimait pas les aiguilles? Son explication me fit encore plus sourire, mais bon… je pense que son égo venait en prendre un coup. Peu importe, ça n’avait rien de mal de s’évanouir, ce n’était pas le premier homme que je voyais faire ça… surtout en salle d’accouchement. Il voulait faire son dur maintenant que je l’empêchais de se lever? S’il le faisait trop vite, il allait se sentir mal à nouveau. Il approuva mes sutures et je lui installai son pansement.

- Tu ne dois pas tremper ta main dans de l’eau pendant 3 jours au moins le temps que ça cicatrise bien. Je suis désolée mais si tu es droitier, tu devrais
peut-être prendre un jour ou deux de congé… je ne parle pas du téléphone rose là….

Lukas était gaucher alors ça allait le sauver pour son travail ou autre activité qu’il s’adonne de temps en temps. Alors que j’étais en train de ramasser mes trucs, il se leva et vint me rejoindre. J’étais pour protester que c’était trop vite, mais il ne me laissa pas parler en m’attrapant par la taille.  Il me remercia… Son ton était beaucoup plus calme que lorsqu’il m’avait suivi ici. Je pouvais peut-être remercier sa chute de pression? J’étais quelque peu surprise de cette soudaine proximité que je n’avais pas orchestrée pour une fois. Mon dieu que c’était sexy le fait qu’il me parle à l’oreille comme ça. Mes jambes étaient en train de fléchir de surprise et de désir.

- Heu… nulle part... dis-je le souffle coupé. Je devrais peut-être vérifier ta pression…

Je m’étais retourné et aussitôt ses lèvres étaient sur les miennes et sa main libre à  ma taille. Je me sentais tel un volcan qui bouillonnait doucement que soudainement, il avait envie d’exploser. Sa bouche était insistante et ses gestes francs, j’adorais ça! Je frissonnai le temps qu’il descende le long de mon cou de ses baisers qui m’enflammèrent un à un. Puis, il parla de mon lieu de travail…

- Je m’en fiche!

Je défis ma blouse pour lui laisser le loisir d’entrevoir ma poitrine cachée par mon soutien-gorge. J’avais beaucoup trop envie de lui et ce, depuis longtemps déjà! On n’avait rien à se promettre, on ne faisait que céder à nos désirs. Peut-être aurais-je dû l’arrêter dans son élan, mais c’était impossible pour moi, je me sentais faible et surtout bien réceptive à ses caresses. Mes mains glissèrent sous son t-shirt pour le soulever… Okay, j’étais impressionnée par ses abdos, mais je dois dire que j’étais plus pressée d’aller jouer dans son pantalon que d’observer. Je défis son bouton de jean, pour le faire aussitôt tomber à ses chevilles et je perdis également mon pantalon pour me retrouver en petite culotte. Heureusement, qu’elle était pas mal ma petite culotte que j’avais choisi aujourd’hui.  C’est le moment le moins sexy qui se présenta… Je me penchai alors pour trouver dans mon sac à main un préservatif. Il ne fallait quand même pas oublier ça, je ne savais pas où trainait le beau brun dans ses temps libres. Je m’installai alors sur le lit d’auscultation les jambes bien écartées pour lui dire de s’approcher pour que je lui installe. Voir un pénis à chaque fois c’était impressionnant surtout quand on n’était pas saoule, c’était comme si on découvrait un trésor à chaque fois. Lukas baissa son boxer et je ne pus me ravir de ce que je voyais. Je m’emparai donc de son sexe pour le caresser un instant avant d’y faire glisser le préservatif. Je me relevai à mon tour pour que Lukas fasse tomber ma culotte… Ses mains me tapotèrent alors les fesses un instant avant de me faire rasseoir pour m’embrasser de plus belle. Je sentais une chaleur soudaine m’envahir, c’était agréable!!! Mes Jambes s’enroulèrent autour de ses hanches.

© charney

L’épisode des points de sutures n’avait pas jouer en mon avantage. En effet, j’avais fait un léger malaise en voyant l’aiguille se diriger vers ma main. Cela se serait passé avec un autre médecin, j’aurais été beaucoup moins gêné, mais il avait fallu que cela se passe avec Emily, la jeune demoiselle pour qui j’avais légèrement craquée. Après quelques recommandations, je m’étais levé de la table d’auscultation et l’avait enlacé en lui chuchotant quelques mots à son oreille. Elle m’avait reproché ne pas avoir assez agis apparemment alors, avec spontanéité, j’étais entré en action. En rien de temps, une certaine tension s’installa entre nous, une tension agréable et qui réchauffait l’atmosphère, une tension sexuelle. Je sentais la jeune sage-femme réceptive à mes gestes ce qui me poussait encore plus à continuer dans ma lancée. Je m’arrêtai néanmoins un instant pour lui demander si elle ne préférait pas qu’on change de lieu. Sa réponse fut immédiatement négative et pour renforcer ses propos elle laissa tomber sa blouse terre. Mes mains vinrent se poser sur sa poitrine que je caressai un instant avant de passer derrière pour lui dégrafer son soutien-gorge. Mes yeux observèrent chaque centimètre de sa peau qui se découvrait avec délectation. Emily s’était déjà retrouvée nue devant moi mais j’avais mis un point d’honneur à ne pas la regarder dans les moindres détails. Celle-ci ne perdit pas son temps et m’enleva bien vite mon t-shirt ainsi que mon jean. Mon érection se faisaient plus intense et se dessiner beaucoup plus dans mon boxer. J’avais envie de cette fille, elle était tellement … magnifique et désirable. Avec des gestes précis et rapide je lui enlevai son jean qui glissa à terre. Je levai mes pieds pour défaire de mon pantalon qui se trouvait sur mes chevilles et le balancer plus loin. Je l’embrassai avec fougue, mes mains caressant son corps dénudé. Sa peau était douce et je la sentais tressaillir à certains moments. La douleur de ma main avait momentanément disparue sous l’effet de l’excitation qui était bien plus forte. Apparemment l’appel du sexe était un bon antalgique. Emily s’échappa de mon étreinte pour aller prendre un préservatif dans son sac à main.

« T’es prévoyante dis donc … »

Je m’approchai de la jeune femme qui s’était installée sur la table d’auscultation les jambes légèrement écartées. Je fis glisser mon boxer pour me mettre totalement à nu devant elle afin qu’elle installe le préservatif sur mon sexe. Sa main me caressa un instant ce qui m’arracha un léger soupir d’excitation. Ses mains étaient incroyablement habiles. Une fois cette étape de faite, j’enlevai la culotte d’Emily prenant soin de faire glisser ma main sur son entre-jambe. En remontant je baisai légèrement ses cuisses et lorsque je fus debout à hauteur du visage de la jeune femme, ses jambes s’enroulèrent autour de mes hanches. Je l’attirai à moi en la regardant dans les yeux. Ma main passa sur son intimité afin de vérifier que je pouvais entrer en douceur en elle. Mes doigts jouèrent un instant avec son clitoris afin de faire monter le désir en elle. Je n’avais eu qu’une seule partenaire sexuelle tout au long de ma vie et cela me faisait bizarre de devoir redécouvrir une fille. C’est comme si j’étais complètement dans le noir. Chaque filles étaient différentes, aimaient des choses différentes et il me faudrait donc apprendre ce qu’Emily aimait pour la combler. Mes lèvres se posèrent sur les siennes alors que je me glissais en elle. J’avais depuis longtemps laissé tomber le préservatif avec April et le fait d’en remettre un ce n’était pas génial, mais c’était une précaution indispensable et cela ne m’empêchai pas de prendre mon pied quand même. Je commençai quelques mouvements de va-et-vient doucement. Ma respiration se fit plus haletante et plus rapide. Mes mouvements de bassins s’accélérèrent alors que je voyais ma partenaire prendre du plaisir à ce que je faisais. Mes mains glissèrent le long de son dos jusque sur ses hanches. Ma bouche parcourait le creux de son cou.

« Tu sais que tu es trop bonne toi ? » dis-je entre deux respirations.

Je l’embrassai avec fougue. J’accélérai encore le rythme de notre ébat. Cela me tira quelques gémissements de plaisir. Putain pourquoi j’avais attendu deux fois avant de coucher avec cette fille ? C’était vraiment trop bon, c’était l’extase totale ! Je sentis la fin proche. Voyant Emily si bien je me retins jusqu’à n’en plus pouvoir. Un râle libérateur s’échappa de ma bouche en même temps que le préservatif retenait mon sperme. Je posai ma tête un instant dans le creux du cou d’Emily, tentant de reprendre une respiration normale. Je me retirai d’elle, lui volant un baiser au passage. Un sourire satisfait s’affichait sur son visage et je sentais mes lèvres en faire de même.

« C’était génial ! T’es génial ! » M’exclamai-je en retirant le préservatif usagé de mon sexe.

Je nouai le condom et le jetai dans la poubelle qui se trouvait dans un coin de la pièce. En revenant vers Emily je lui tendis ses affaires qui trainaient sur le sol pour qu’elle s’habille. En temps normal j’appréciais un petit câlin après l’acte, mais je me voyais mal monter sur la table d’auscultation avec elle. J’enfilai rapidement mon boxer et mon jean puis posai mes yeux sur celle qui se rhabillait devant moi. Je la fixai un instant avant de lui dire simplement :

« T’es magnifique. »

© charney

Lukas était sexy et je l'avais bien désiré plus qu'une fois. Monsieur avait voulu bien faire pour attendre, mais je m'étais montré beaucoup trop impatiente. J'étais comme ça, j'étais habituée d'avoir ce que je voulais et ce, maintenant. J'étais la petite fille gâtée à la maison... après 3 frères, mes parents avaient été ravis d'avoir une fille. Peu importe, j'avais réparé la main de Lukas en un rien de temps pendant qu'il était évanoui... et après cela, il n'avait pas trop tardé à me faire savoir son envie de moi. Ça m'avait tout de suite émoustillée et je dirais que c'était un pur fantasme que de faire ça dans cette salle d'hôpital. Le beau brun me trouvait prévoyante avec mes préservatifs... humm... il n'avait pas idée!!! Il me faisait complètement perdre la tête quand il atteignait ma nuque pour m'embrasser. C'était comme si je n'avais plus possession de mon corps, je pouvais me donner à lui entièrement, il m'avait! Le voir nu était comme un rêve, il était sacrément bien bâtit... et bien monté aussi! Il n'avait pas tardé à titiller ma petite fleur de ses doigts de sa main saine... Il devait faire attention pour l'autre. Je ne pensais plus à ça, maintenant qu'il avait mon clitoris entre ses doigts, c'était indéniable, je ne pouvais plus penser à autre chose qu'à vouloir plus. Lukas ne dû pas y jouer longtemps parce que je dirais que j'étais bien prête à recevoir son membre bien durci par l'excitation. Quand il s'enfonça en moi ce fut comme une délivrance, ça faisait tellement de bien!  Mes mains s'enroulèrent autour de son dos pour me tenir à lui pendant ses coups qui m'offrait l'extase. Je ne pu m'empêcher de gémir tellement c'était bon. Je n'étais pas du genre muette pendant le sexe de toute façon. Il venait de me prendre la façon dont j'adorais.. du moins que je fantasmais. C'était viril et bestial, j'avais besoin de vivre un peu de passion dans ma vie! J'avais de plus en plus chaud et je sentais venir l'orgasme! Je ne pouvais pas faire autrement que de crier "oui!!!! OUiiii!!!! Ouiiiiii!" Puis, ce fut le coup de grâce parce que tout mon corps se raidis d'un coup pour me laisser envahir totalement par un bien être intense. WOWWWW!!!!! J'avais même perdu le fil du temps pendant ce petit moment de grâce. Lukas s'était arrêté, je pense qu'il avait eu son compte également.

- Oh my god!

C'est tout ce que j'avais en tête! Je ne pouvais pas faire autrement que de me sentir aux anges en ce moment. Lukas me sourit et m'embrassa une autre fois avant de sortir de moi. J'étais secouée, sous le choc... je me sentais totalement faible après ce moment intense. Lukas me tendis quelques morceaux de vêtements pour que je me rhabille, wow, j'étais sans mot et c'était rare que ça arrivait. On se rhabilla doucement pendant que le jeune homme me complimenta de nouveau.

- Que dire de toi... c'était... disons... incroyable!

J'avais eu plusieurs aventures dans ma vie avec des hommes et je dois bien l'avouer que j'avais toujours été bien servi, à part peut-être ma première fois. Une fois bien rhabillé, je m'avançai vers Lukas pour regarder sa main.

- HUmmm... pas d'excès de n'importe quoi avec cette main là pendant 24h...

Ça le fit rire et moi aussi. C'était étrange de se retrouver comme ça après ce que nous venions de vivre. Peu importe, je voulais qu'il guérisse bien et en tant "qu'infirmière" c'était mon devoir de lui donner de bons conseils. Sa main allait dégeler aussi, il allait avoir un peu mal.

- Alors... est-ce que tu vas bien vouloir me rappeler, ou bien... tu as honte de t'être évanoui parce que tu as peur des aiguilles?

Je n'avais pas oublié ce passage là, même s'il m'avait prouvé bien après sa grande virilité. J'avais souris à pleine dent, c'était plus fort que moi, maintenant, j'allais pouvoir le taquiner avec ça.

© charney

J’allais commencer à croire fortement au destin et au faite que les choses n’arrivaient jamais sans raison dans la vie. Je m’étais blessé à la main alors que je voulais ouvrir un paquet de croquette au cabinet. La journée avait pourtant si bien commencée que j’avais maudit quelqu’un, là-haut, de m’en vouloir pour une raison obscure. Mais en faite cette blessure s’était voulue être de bonne augure. En allant à l’hôpital pour me faire soigner, mon chemin avait croisé celui d’Emily dont je n’avais pas eu de nouvelles depuis la dernière soirée. Elle m’avait soignée et, après un malaise dont j’étais peu fier, j’avais à mon tour pris soin d’elle. Emily m’avait bien fait comprendre qu’elle m’en voulait un peu que je la repousse sans cesse, alors j’avais laissé les bonnes manières de côté et je lui avais sauté dessus. Ce moment avait été tellement bon, cela faisait bien longtemps que je n’avais pas pris mon pied comme ça. Peut-être parce que c’était nouveau et que tout ce qui était nouveau était excitant ? En plus de cela, Emily était ma deuxième partenaire sexuelle alors je n’avais que très peu de point de comparaison mais je savais sans hésiter qu’elle était un bon coup. Une fois habillés, Emily s’approcha de moi pour regarder ma main blessée. La douleur commençait à se faire sentir, mais rien de bien insupportable pour le moment. Je laissai échapper un petit rire lorsqu’elle me conseilla de ne rien fait d’inapproprié avec ma main pendant 24h.

« Je crois que c’est un peu trop tard pour ça … »

Je regardai ma main un instant avant de la laisser tomber le long de mon corps. J’espérais que cela guérirait assez vite. De toute façon je n’allais pas prendre un arrêt de travail pour si peu. Au vu de l’heure, je me disais que je pouvais bien sécher les quelques heure qu’il me restait à faire mais demain je reprendrais le boulot. Emily me demanda si j’allais la rappeler ou bien si j’allais la fuir, honteux de m’être évanoui. Une grimace se dessina sur mon visage mais qui laissai bien vite place à un grand sourire.

« Tu es pas sous secret médical ? Donc ce qui se passe à l’hôpital reste à l’hôpital non ? » Je m’approchai de la jeune femme. « Ca veut dire qu’on va devoir remettre ce qui vient de se passer à un autre endroit si tu veux avoir le droit d’en parler à tes copines ? »

Je lui volai un baiser en souriant malicieusement. Je connaissais assez bien les filles pour savoir qu’elle ne se priverait pas d’aller se confier à au moins l’une de ces amies sur ce qui venait de se passer et c’était bien normal après-tout.

« Est-ce que je peux abuser de ta gentillesse ? » Je passai une main dans mes cheveux en pensant soudain à un petit souci technique. « On m’a déposé à l’hôpital et du coup j’ai pas de voiture, tu voudrais bien me déposer au cabinet, enfin sauf si t’es pressée je prendrais le bus … Mais au moins tu verras où je travaille si ca te dit … ? »

J’étais assez fier de l’endroit où je travaillais et Emily avait commencé par connaitre la partie immergée de ma vie plutôt la partie émergée. On s’était rencontrés sur la ligne rose alors que c’était le travail que je cachais aux yeux de tous, mais ne connaissait rien de mon vrai boulot, celui que je chérissais.

© charney