rien n’est le fruit du hasard, j’appelle ça le destin.

leo and charisma

Life is strange… Yes… Assise sur ma chaise face à mon bureau, je laissais mes yeux rivés en direction de la fenêtre. J’observais le vent secouer les feuilles de l’arbre situé au loin dans le parc. Mais ça ne dura qu’un temps qu’à mon attention fut porté sur cette pluie qui tombaient  à torrent. Je ne l’avais pas vu venir et je me demandais bien comment j’allais pouvoir sortir d’ici sachant que je n’ai ni parapluie, ni manteaux. J’étais simplement vêtue d’une jupe haute et d’un chemisier comme la plus part du temps. C’est en quelque sorte ma tenue professionnel type. Je la varie énormément, cela va s’en dire mais disons que je suis souvent apprêté de cette façon. Et donc je suis maintenant confronter à un problème ! « Euh…  Les gars ? Quelqu’un à un deuxième parapluie ? »  Question inutile mais ne sait-on jamais ? Parfois la chance peut nous sourire…  « Non. » Répondirent-ils tous en chœur. Super… Quel temps de merde !
Cinq heures plus tard, c’est-à-dire aux alentours de vingt-trois heures, la nuit était déjà tombée mais la pluie ne s’était quant à elle pas du tout arrêté. Au contraire, elle était encore plus forte. C’était un vrai supplice de sortir mais il va bien falloir que je le fasse. Je ne vais pas dormir ici alors que tout le monde est partis. Je me suis néanmoins bien avancé et je pense que demain, je pourrai venir qu’en début de journée ou partir plus tôt, je verrai. En attendant, je dois sortir et ça, ce n’est pas une mince affaire. Je pris mon courage à deux mains en me levant pour saisir mon sac et me diriger vers l’entrée. Mais en appuyant sur le bouton de l’ascenseur, une idée me venue en tête. La seule idée d’ailleurs. Je fis machine arrière pour prendre l’édition du journal d’aujourd’hui. J’en pris plusieurs exemplaires. Ca me permettra peut-être de me sauver. Qui sait ?
Je repris donc mon chemin jusqu’au bas de l’immeuble en veillant à mettre l’alarme avant de verrouiller le journal. Pour le moment, un porche m’abritait mais ça ne durerait pas bien longtemps.  Avant d’aller sous la pluie en talon qui plus est, j’avais pris soin de déplier les journaux pour tendre mes bras vers le haut ensuite et recouvrir ce que je pouvais. Mais plus je marchais et plus c’était difficile. Les journaux n’étaient pas si efficaces que je l’aurai voulu. Cependant je continuais ma route vers le métro. Bien décidé à rentrer chez moi malgré cette pluie. Dire que j’aurai du me reproduire ce soir si le show n’avait pas été annulé. Comment aurais-je fais ?
En arrivant devant la station de métro, un grand panneau indiquait qu’il n’y en avait plus aucun et qu’en raison des intempéries, aucun train non plus. Super… Je ne pouvais pas appeler Riccardo car je ne voulais rien lui devoir. Je n’avais pas de choix. J’allais devoir prendre un taxi. Seulement, aucun réseau ici. Forcément, dans les gares, ça ne passe pas. Je pris donc la direction du starbuck le plus proche, ouvert jusqu’à trois heures du matin, j’aurai surement le temps de sortir d’affaire.
Une fois à destination, j’ouvris la porte sans prendre le temps d’observer l’intérieur. J’étais trempée de partout. Mon journal n’était plus un journal. Je l’avais d’ailleurs rapidement mis en boule. J’avais penché lentement mes cheveux sur le côté pour les essorer un peu avant de réajusté mon chemisier et d’avoir le visage de Léo face à moi. « Je… Léo… ?» Dis-je en fermant la porte sans quitter son regard. La boule de papier était d’ailleurs tombée. Je m’étais donc baissé un instant en m’accroupissant pour la ramasser en gardant la bretelle de mon sac sur mon épaule à l’aide d’une de mes mains. J’étais déstabilisé, je ne m’attendais pas du tout à le voir. Enfin… Pas comme ça. Pas de cette façon. Pas par hasard.

rien est le fruit du hasard, j’appelle ça le destin.

leo and charisma

Une semaine horrible, affreuse à vrai dire. Je ne vivais que des moments durs et je devais faire face malgré tout. J'étais connu pour être quelqu'un qui ne montre rien, peu importe ce qui peut se passer dans la vie privée. Là, c'était le chaos. Entre Sky qui faisait une rechute dans son cancer et Hannah à l'hôpital touchée par balle, je ne savais plus où mettre de la tête. je ne pouvais pas me résoudre à laisser Mackenzie entrer dans ce bordel, je la laissais hors de ça car elle était ma seule source de pur bonheur. Pourtant, ce n'est pas le temps qui m'offrirait de pouvoir partager un moment avec elle. Après avoir tué cet homme, j'essaie de faire profil bas, d'oublier ce qui s'est passé. Même si Nightmare en parle bien, tout le monde savait qu'elle était la pro pour foutre la merde et par chance personne ne la croirait. Celle-là aussi d'ailleurs méritait une baffe ou deux. Bref, il était tard mais je ne rentrais pas chez moi de suite. Après une dure journée en affaire, qui s'est soldé par une belle vente faut dire, j'allais me prendre un petit café au Starbucks le plus proche. Ce qui est bien avec ces salons c'est qu'ils sont ouverts tard, et j'y traine souvent du coup, surtout celui-ci qui est au centre de tous les endroits où je passe affaire. Je ne pensais pas une seule seconde que je pourrais sur quelqu'un que je connaissais, encore moins... Charisma dis-je alors aussi étonné qu'elle, alors qu'elle se retournait vers moi en volte face avant de se baisser pour ramasser une boule de papier immonde mouillée. Elle aussi était trempée; Faut dire que dehors c'était pas un temps tout à fait sec. laisse moi jeter ça lui dis-je en lui prenant dans la main pour le mettre à la poubelle. mis qu'est-ce que tu fais ici? Enfin en Amérique? Et ici tout court, c'est fou qu'on s'y croise. dis-je alors levant les mains comme gestuelle en affichant un petit sourire. Charisma était ma première petite amie et je l'avais rencontré en Italie, il y a quelques années de ça. Aujourd'hui j'avais beaucoup changé.. physiquement. Mais je faisais toujours la même chose.. en gagnant ma vie. Elle aussi avait beaucoup changé physiquement sur ses grands talons habituels mais elle avait mûri et était belle. viens te réchauffer autour d'un café lui dis-je d'un signe de tête pour qu'on s'installe avec un café que je lui offrais. On se retrouvait là par hasard et j'oubliais je comment j'étais arrivé ici, c'était fou de retrouver quelqu'un comme ça dans un autre bout du continent des mois après s'être quitté, pensant ne jamais plus se revoir.

rien n’est le fruit du hasard, j’appelle ça le destin.

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Vous connaissez ce genre de sentiment ? Quand on a l’impression que notre cœur s’est arrêté mais qu’il redémarre comme s’il avait reçu un choc électrique ? Et bien c’est ce que je suis entrain de vivre. La présence de Léo devant moi chamboule mon cœur, mon rythme cardiaque et mon existence toute entière. Je ne m’attendais pas à ça. Je n’étais pas préparer pour ça… Léo n’est pas seulement une personne que je n’ai pas vu depuis longtemps. C’est le premier homme à m’avoir fait l’amour même si à cette époque, nous étions à milles lieu d’être ce que nous sommes aujourd’hui. Ou rectification… Ce que je suis aujourd’hui car je ne sais pas ce qu’il est devenu. La seule chose que je suis capable de voir de mes propres yeux, c’est qu’il est toujours aussi… craquant. Toujours aussi séduisant, toujours aussi bel homme. Il est nettement plus musclé, tellement plus sexy et la simple posture qu’il adopte me plonge dans mes veilles envies. Son regard a l’air toujours aussi tendre bien qu’il demeure même encore plus mystérieux qu’avant. « Merci… La texture du papier est devenue immonde. »  Dis-je dans en riant légèrement. J’étais heureuse de le voir même si j’en étais pas moins sur les fesses.   « Je me suis installée ici depuis quelques mois.  C’est une longue histoire… Mais je suis d’accord avec toi, c’est carrément dingue. » Dis-je  en ne me lassant pas de l’observer. Il a toujours ce regard… C’est… déstabilisant.  
Je m’étais ensuite installé avec lui. Doux comme il l’a toujours été avec moi, il m’offrit un café. J’appréciais ça parce que ça signifiais qu’on allait pouvoir se parler un peu plus et j’avais hâte d’entendre ce qu’il pouvait me dire. « Ca résume l’histoire compliqué dont je te parlais… » Dis-je simplement d’une voix que je qualifierai moi-même d’étrange en sortant mon alliance du sac. Une alliance sans valeur sentimentale. « Ma famille m’a forcé un épousé un homme que je n’aimais pas. Mais je ne voulais pas vivre cette vie donc je me suis enfuie. J’ai décidé de venir en Amérique à cause de toi pour être franche. J’ai pensé à toi et j’ai pensé à l’Amérique. Du coup je suis là… à Miami. » Dis-je avant d’apporter mon café vers mes lèvres. C’était étrange à dire mais j’aimais lui avoir confié ça. « Me voilà donc mariée mais célibataire. Quel paradoxe hein… » Dis-je en le regardant avant de détourner le regard vers la fenêtre. Il pleuvait toujours aussi fort, quelle merde… Heureusement que je suis à l’abri ici… Avec des vêtements qui me colle à la peau mais à l’abri quand même.

rien est le fruit du hasard, j’appelle ça le destin.

leo and charisma

C'était fou de voir Charisma ici. Elle était quand même ma première petite amie, ma première histoire d'amour alors je ne pouvais pas rester de marbre près d'elle. Je lui demandais ce qu'elle faisait là, je trouvais ça fou de la trouver ici. Je ne pensais jamais la revoir, à vrai dire. Quand je suis parti d'Italie avec le foyer, je lui avais dis au revoir. Je pensais souvent à elle, évidemment, car notre histoire avait été magnifique et je ne le nierais jamais. En plus de ça, elle avait grandi, mûri et était devenu une magnifique femme. Comme quoi, je n'avais pas de mauvais goût. Je l'invitais devant un café pour qu'on discute. Cela faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu et maintenant j'avais envie d'avoir des nouvelles d'elle. Là, elle sorti une bague de son sac et je tombais sur le cul. Tu es mariée? dis-je alors avant qu'elle ne dise que c'était un mariage forcé et qu'elle avait fui ici. AH! tu m'as fais peur. dis-je alors en riant. C'est une bonne idée, l'Amérique dis-je alors avec le sourire, touché par le fait qu'elle soit venue en Amérique en pensant à moi. Et tu m'as pas contacté avant, depuis plusieurs mois? dis-je alors pour l'embêter, en fausse remarque. Alors, tu te plais ici? C'est rare les italiens par ici, hm. dis-je alors trempant mes lèvres dans mon café. Quand elle me disait qu'elle était célibataire mais mariée, je souris. Tu es forte pour être dans des situations originales. dis-je alors en la taquinant en riant doucement. Perso j'ai retrouvé ma soeur ici, y'a quelques mois. Elle m'a appris que mes parents étaient morts dans un accident de voiture.. Je me râclais la gorge. Mais je n'ai pas changé, je fais toujours des choses un peu folles pour gagner ma vie. dis-je regardant autour de nous. Je n'allais pas dire tout haut que je manipulais les gens pour gagner de l'argent. Elle comprenait bien, elle avait été témoin à plusieurs reprises. Et je ne suis pas marié, évidemment, mais j'ai quelqu'un dans ma vie. lui avouais-je alors. Ca avait été très chaud entre nous et très affectif, même si je sentais encore cette tension et ce lien entre nous rien qu'en discutant, je ne voulais pas ouvrir une porte, car il y avait Mackenzie. Je lui souris. J'essaie de reprendre ma vie en main du coup, avec tous ces proches que je retrouve.. lui avouais-je alors. Je n'avais pas changé en somme mais, je lui faisais confidence de l'envie de changer tout de même.