Je parlais avec ma petite soeur par sms depuis quelques minutes déjà quand je lui proposais qu'on se retrouve pour une petite partie de tennis. Pour comprendre, faut savoir que les Tate sont vachement sportifs et qu'ils détestent perdre. Alors imaginez une partie Tate contre.. Tate. Le truc qui va forcément finir mal. Mais bon, c'était pour voir ma petite soeur et aussi bien l'embêter, chose que je fais le mieux et qui est sûrement la raison pour laquelle cette dernière m'aime. Je me changeais donc pour être à l'aise pour le tennis, je prenais ma raquette et les balles chez moi allant la rejoindre directement sur place. Il faisait beau, le soleil était à son zénith et c'était super pour le tennis. alors ma future mannequin, prête à se faire écrasée? demandais-je la prenant dans mes bras, un sourire aux lèvres. Je me reculais, tapant la balle sur le terrain. ça fait longtemps qu'on a pas fait de match comme ça.. tu sais que ça finit toujours mal avec nous? dis-je alors un petit sourire en coin aux lèvres. On était tous les deux de très mauvais perdants. alors pour pas qu'on se morde à la fin du massacre, va falloir qu'on parle. dis-je jouant avec mes sourcils, comme une menace. alooooors.. pourquoi il n'y a rien entre toi et ce Glenn? remis-je alors sur le tapis, histoire de bien embêter ma soeur. Qui serais-je, si je ne l'embêtais pas?

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chad & dani

J'avais parlais vaguement avec mon frère par messages et ce dernier m'avait finalement proposer de se faire une partie de tennis avant d'aller déjeuner avec lui. J'acceptais, déjà parce que j'aime beaucoup le sport et aussi parce qu'il fait beau donc autant en profiter, bon en même temps, le mauvais temps à Miami c'est rare. Je ne dirais pas que c'est parce que mon frère me manque, même si c'est un peu le cas, mais je ne l'avouerais pas, parce que notre bonne entente ne dure jamais bien longtemps, parce que l'un comme l'autre on finit par se prendre la tête pour des conneries. Je rejoignais mon frère directement sur place, vêtue d'une jupe/short et d'un polo, une paire de basket et j'avais attacher mes cheveux, prête pour combattre, presque. « Alors ma future mannequin, prête à se faire écrasée ? » dit-il en me prenant dans ses bras. - Arrête voir !  Je devrais plutôt demander ça à toi. Tu vas supporter une autre défaite face à ta p'tite sœur ? Lançais-je alors avec un grand sourire. « ça fait longtemps qu'on a pas fait de match comme ça.. tu sais que ça finit toujours mal avec nous ? » dit-il en souriant légèrement. Il avait pas tord, étant tous les deux de très mauvais perdants, ça finissait pas forcément bien. - Ouais, mais bon on a l'habitude ! Lâchais-je en riant légèrement. « Alors pour pas qu'on se morde à la fin du massacre, va falloir qu'on parle… Alooooors.. pourquoi il n'y a rien entre toi et ce Glenn ? » dit-il pour remettre notre conversation précédente sur le tapis. - Dit ? Tu veux pas la fermer et jouer ? Lançais-je alors en le regardant, une main sur la hanche et la tête légèrement penché sur le côté. Ça ne regardait pas mon frère ce que je fais avec truc ou machin, quand nous étions plus jeunes il avait toujours un don pour foirer mes relations, d'ailleurs je suis sûre qu'il le faisait exprès, donc je ne vais pas le laisser bousiller ce que j'ai avec Glenn, même si je ne suis pas encore sûre de ce que c'est.

Ma petite soeur me défiait au tennis, cet après-midi. Je savais que ça allait mal finir, parce qu'on est tous les deux de très mauvais joueurs, mais bon. Il fallait que je la vois parce que simplement elle me manquait, et que je voulais voir qu'elle allait bien, fight comprise ou pas. Direct, la couleur était annoncée. Elle se voyait déjà gagnante. On ne mange pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué, jeune fille. lui dis-je alors tapant la balle au sol, prêt à lancer. Je lui lançais donc une première fois, un petit échange pour s'échauffer - c'était la seule partie du jeu où on se mangeait pas la gueule. Je commençais à lui parler de Glenn et direct elle demandait à ce qu'on joue. Oh madame monte sur ses grands chevaux. Je sais pas ce que j'avais avec les expressions là mais ça y allait. Du coup, je lançais la première vraie balle de match. Elle me lançait un méchant smatch. Oh ça la rends un peu nerveuse ce sujet-là apparemment. dis-je alors allant chercher la balle. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise? Si je ne faisais pas ça, je ne m'appelerais pas Chad Tate. Tu sais que tu peux tout dire à ton grand frère dis-je un petit sourire en coin apparent. C'est en le tapant comme ça que tu as réussi à l'avoir dans ton appat? dis-je alors avec humour tandis qu'elle continuait. Puis, enfin je lui mettais un point. On ne va pas continuer cette partie sans parler, si? dis-je alors m'approchant du filet, une tête triste affichée.

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Finalement, maintenant que j'y suis, je me demande si c'était une bonne idée de jouer contre mon frère. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il est insupportable, il fait le mec sans arrêt en disant que je lui casses l'entre-jambe et là il me pose 36 milles questions sur Glenn, c'est quoi son foutu problème ? Surtout que tout ceux qui nous connaissent, savent qu'on est très impulsifs dans la famille. Je lui lançais alors que j'allais lui mettre la raclée de sa vie, parce que de un : j'étais déterminée à le battre. De deux : j'avais besoin de me défouler. Et de trois : me remettre au sport ne me ferait pas de mal. « On ne mange pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué, jeune fille. » dit-il en tapant la balle au sol. Je l'envoyais donc balader en lui demandant de la fermer et de jouer. « Oh madame monte sur ses grands chevaux. » lance-t-il en envoyant la balle d'échauffement. - Non mais il t'arrive quoi avec tes expressions de grand-mère ? Lâchais-je alors en pouffant de rire. Ça me surprend vraiment d'entendre mon frère parler comme ça. Nous commencions ensuite notre match et d'entrée de jeu, je lui lançais un smatch. « Oh ça la rends un peu nerveuse ce sujet-là apparemment. » dit-il en allant chercher la balle. « Tu sais que tu peux tout dire à ton grand frère… C'est en le tapant comme ça que tu as réussi à l'avoir dans ton appat ? » dit-il en pensant être drôle. Je soupirais en le regardant et tapant la balle pour la lui renvoyer, je le faisais courir dans tous les sens pour qu'il la boucle une bonne fois pour toute, mais je crois qu'il est increvable. « On ne va pas continuer cette partie sans parler, si ? » dit-il en faisant sa tête de caliméro. - Quand tu arrêtera de me faire chier on parlera. Dis-je alors en haussant les épaules. - Non mais sérieux, il t'arrive quoi ? Est-ce que j'te demande quelle pouffiasse t'avais dans ton lit hier soir ? Non. Parce que j'm'en contre fiche, alors fais en autant s'il te plaît. Lançais-je alors en le regardant. Non pas que je me fiche de la vie de mon frère, mais sa vie sexuelle, si. C'est comme si je lui balançais que lorsque nous étions encore à New York, je m'envoyais en l'air avec son meilleur pote, Wyatt, il nous tuera probablement tous les deux, alors vaut mieux ne rien dire.

Cette partie de tennis ne pouvait pas être une partie sérieuse, impossible. Il fallait que j'en mette des couches, que je l'embête. En même temps, elle se demanderait ce qu'il m'arrivait dans le cas contraire. Du coup, je n'arrêtais pas de parler, alors qu'elle gagnait des points, mettant de grands coups avec de la vitesse que je ne pouvais pas rattraper, ou parfois en se déconcentrant et en me laissant mettre un point. En même temps, on va pas dire qu'on avait pas prévenu : cette partie allait mal se finir. Je ris aussi quand elle me fit remarquer mes utilisations d'expression vieillottes. J'me fais vieux, que veux-tu? dis-je alors avant de rire avec elle. Elle n'arrêtait pas de me faire courir, sûrement pour me faire taire, mais ça ne marchait pas. Du coup, elle s'énervait un bon coup. Elle me disait ne rien vouloir savoir de ma vie sexuelle donc je devais arrêter. Je levais la raquette en l'air comme signe de "stop". Je n'ai jamais voulu savoir les détails de ta vie sexuelle, tu veux que je vomisse ou quoi? dis-je alors outré. Mon dieu, la vie sexuelle de ma soeur? J'avais déjà envie de trucider les mecs qui l'approchaient de trop alors imaginer qu'elle fasse des trucs avec eux, jamais. C'est ta vie relationnelle que je questionne, pas de physique là dedans, steuplait. dis-je alors. C'est vrai ça, je voulais juste savoir si quelqu'un la rendait heureuse. Malgré tout, je savais très bien que même si elle était en couple avec quelqu'un de très sérieux elle aurait du mal à me le dire car elle me connait - je suis le mieux placé pour tout gâcher.

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Non mais franchement pourquoi j'ai accepter de faire un tennis avec mon frère ? On aurait tout simplement pu courir au moins on était sûr de ne pas se battre. Non, parce que là franchement ça fait même pas cinq minutes qu'on a lancer le match qu'on s'engueule déjà. Je crois qu'il ne se passe pas un jour où on ne le fait pas, c'est comme ça, c'est dans nos gênes, mais je sais qu'au fond, on s'aime et qu'on ferait tout pour l'autre. Peut-être même un peu trop parfois. « J'me fais vieux, que veux-tu ? » me lance-t-il quand je lui fais remarquer ses expressions à la con. - Ah bah ça pour être vieux, t'es vieux tiens ! Lâchais-je en souriant. Je continuais de jouer pendant qu'il essayait de me parler de Glenn, je ne sais pas comment il a entendu parler de lui, mais ça ne me plaît pas. Du coup, j'évite le sujet et je le promène d'un bout à l'autre du terrain pour qu'il se taise, mais ça ne marche pas vraiment. Alors je lui fais comprendre que moi je ne le fais pas chier avec savoir chaque détails de sa vie sexuelle. « Je n'ai jamais voulu savoir les détails de ta vie sexuelle, tu veux que je vomisse ou quoi ? » dit-il en prenant un air outré. - Heureusement, manquerait plus que ça tiens. Lâchais-je en le regardant. « C'est ta vie relationnelle que je questionne, pas de physique là dedans, steuplait. » poursuit-il pour préciser. - Eh bien même ça, ça ne te regarde pas. Et de toute façon, vu comment c'est terminer ma dernière relation amoureuse, j'évite tu vois. Lançais-je alors pour qu'il me lâche. Je ne voulais pas qu'il sache pour Glenn, peu importe ce que nous sommes l'un pour l'autre, mais je ne veux pas qu'il le harcèle, qui le menace de quoi que ce soit si jamais il rend sa petite sœur malheureuse ou je ne sais quoi d'autre encore. Je sais que Glenn est tout à fait capable de se défendre, mais je préfère éviter ce genre de conflit. Et puis pour être honnête, je ferais sûrement pareil avec sa copine, s'il en avait une. Je serais probablement pire.

En venant ici on savait pertinnemment qu'on finirait par se hurler dessus, d'une façon ou d'une autre. Mais non, on était quand même tous les deux ici à déjà hausser le ton sur un sujet un peu bancale qu'est les relations de ma petite soeur. En même temps, j'ai toujours envie de savoir si faut que je botte un ou deux culs. Que voulez-vous, c'est plus fort que moi. Je ne sais pas me contrôler quand il s'agit de lever un petit doigt même tendre sur ma petite soeur. Du coup, elle sait très bien ce que je veux dire quand je parle de ce que j'ai entendu ou vu, à propos de son Glenn. Elle me dit que vu comment s'est fini sa dernière relation, elle n'avait pas envie d'en parler. J'avais un petit sourire aux lèvres, lui mettant un smash dans les dents. Bon concentre-toi là. dis-je en reproche avant de rire, je savais que je mangerais peut-être sûrement même une raquette de tennis avant de partir d'ici. Et regarde grâce à moi tu as évité une relation catastrophique, tu devrais me remercier. lui dis-je alors en faisant une petite courbette à l'ancienne avec ma raquette qui me valu de me prendre un point dans la tronche. Heeey. râlais, les sourcils froncés avant de relancer une balle. Je suis sûr qu'un jour je n'embêterais pas un de tes hommes, et ce sera le bon, c'est tout. Je suis la moitié de toi quand même génétiquement donc je devrais le sentir aussi. dis-je un petit sourire en coin aux lèvres. Surtout qu'elle non plus ne se gênait pas, quand j'avais un semblant de petite-amie, à tout mettre en oeuvre pour qu'elle vire. Elle était plus maligne et discrète mais, je le savais très bien.

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J'aurais dû me douter que ça tournerait au vinaigre cette partie. Chad ne peut pas s'empêcher de se mêler de ma vie. Il est sans arrêt là, à me répéter à longueur de journées que je lui brises les c******* et il est là à se mêler de mes relations. Alors forcément, avec mon sacré caractère, digne d'un Tate, je m’enflammais rapidement et lui répondis que vu comment s'était terminer ma dernière relation, je n'étais pas prête à me lancer dans quelque chose, je me mentais peut-être à moi-même, parce qu'il est évident que Glenn compte beaucoup pour moi et que j'aime passer du temps avec lui, même si on ne fait rien d'extraordinaire. « Bon concentre-toi là. » me lance-t-il en faisant un smash. Je secouais la tête, exaspérée et renvoyais la balle aussi fort que je le pouvais. « Et regarde grâce à moi tu as évité une relation catastrophique, tu devrais me remercier. » dit-il. - Je ne vois pas en quoi tu m'as éviter quoi que ce soit. Rétorquais-je en le regardant les sourcils froncés. « Je suis sûr qu'un jour je n'embêterais pas un de tes hommes, et ce sera le bon, c'est tout. Je suis là moitié de toi quand même génétiquement donc je devrais le sentir aussi. » dit-il un petit sourire en coin. Ça me faisait bizarre d'entendre mon frère parler ainsi, parce que ce n'est clairement pas son genre. Tout ce qu'il sait faire, c'est me faire chier à longueur de journée en m'envoyant balader, même souvent méchamment, mais je n'y prête plus attention. Il ne m'as jamais dis qu'il m'aimait, même si je sais qu'il m'aime, il ne l'as jamais prononcé. Quant à moi, ça doit être pareil du coup. Mais bon je crois que si nous partions sur ce terrain là, ça finirait vraiment en bagarre, parce que je suis exactement pareille quand je le vois avec des filles copines ou pas copines. Du coup je n'avais rien répondu à sa dernière remarque et avait simplement Nous poursuivions notre partie en faisant des smash aussi dingue l'un comme l'autre, il me faisait courir à son tour et je faisais de même dès que j'en avais l'occasion. Autant dire que c'était très sportif. De plus il faisait une chaleur de fou et forcément le terrain de tennis se trouvait à l'extérieure de la salle de sport. - Temps mort ! J'suis dead ! Lâchais-je en me dirigeant vers le banc pour prendre ma bouteille d'eau.

Nous nous smatchions l'un et l'autre comme des malades, nous faisant courir comme des chiens. En même temps, fallait savoir par avance que ça allait terminer de cette façon, l'un voulant crever l'autre. Mais malgré tout, on restait une équipe. Je l'embêtais mais elle savait très bien qu'au fond je le faisais parce que j'étais son grand frère, et je savais très bien de quoi elle serait capable aussi en retour de mon côté. Après de grosses minutes de silence à se rendre fous, elle déclara avoir besoin d'une pause et alla s'asseoir sur le banc pour prendre de l'eau. Je venais vers elle, le sourire aux lèvres. Il t'en faut pas beaucoup.. dis-je alors de loin, parce que de près j'aurais eu peur de me prendre un coup. C'est vrai qu'il faisait chaud sur ce terrain, en même temps on est à Miami et c'est la grande saison. Je la regardais, idée en tête. OK je te propose un truc. On se joue la revanche à la piscine. vingt allers-retours celui qui gagne paies la bouffe ce soir. Puis ça sculptera ton corps pour les plages. dis-je pour l'embêter, lui donnant un petit coup de coude. deal?

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Nous jouions comme des malades à se faire courir dans tous les sens, mais au moins pendant ce temps on parlait pas et il m'emmerdait pas. Je sais qu'au fond il s'inquiète pour moi, mais ce qui m'agace c'est qu'il le fait que quand ça lui chante. Au bout de plusieurs minutes je demandais une pause pour boire un peu. « Il t'en faut pas beaucoup… » me lance-t-il en restant loin, je lui lançais un regard noir. - T'en fais pas pour moi j'suis très endurante. Lâchais-je alors avec un grand sourire, faisant plein de sous-entendu. « Ok je te propose un truc. On se joue la revanche à la piscine. Vingt allers-retours celui qui gagne paies la bouffe ce soir. Puis ça sculptera ton corps pour les plages. » dit-il en me donnant un petit coup de coude. « Deal ? » - Autant que tu paye tout de suite, parce que j'ai pas mon maillot de bain et tu sais que même si je sais nager, je te battrais pas. Lâchais-je alors avec un grand sourire. - Et t'en fais pas pour mon corps, il est très bien comme il est. Du moins les mecs le trouve très bien. Ajoutais-je avec un grand sourire en me levant du banc.