Ça avait été tout un choc de se faire proposer de faire un film pornographique. Avec Nate, nous avions eu pas mal la même réaction de rire avant que mon petit-ami informe le jeune homme qu’on allait garder ça entre nous. J’étais parfaitement d’accord avec ça! C’est toujours en riant que nous nous dirigeâmes vers l'ascenseur. Sa fausse proposition de faire ça dans l’ascenseur me fit hausser les sourcils.
« Ça serait sexy quand même. »
J’attendis que les portes se ferment pour pousser un peu Nate vers le mur et l’embrasser jusqu’à ce qu’on atteigne notre étage. On allait se garder un minimum de gêne. En arrivant dans notre chambre, on me demanda mon démaquillant et je dirais que jamais je n’aurais pensé que mon amoureux - aussi viril qu’il l’était - allait me faire cette demande un jour. Je le regardai se frotter la face avec acharnement pendant que je faisais de même, avec un peu plus de douceur et d’habitude, naturellement. Je n’avais pas pu m’empêcher de tourner la tête vivement vers lui lorsque ce dernier commença à parler d’une petite cochonne qui avait voulu se faire filmer pendant qu’il lui léchait le popsicle. Il avait pas terminé sa phrase mais j’avais bien compris.
« Ouais, vaut mieux… »
Est-ce qu’il voulait que je commence à lui raconter mes autres expériences sexuelles? Bon… certaines allaient bien le faire rire mais je pouvais penser à une fois vraiment torride juste dans le but de le faire chier et de le trouver comme il le faisait avec moi. Même si, ça restait avec lui les meilleurs moments. Je me retrouvai seule dans la salle de bain quelques minutes. J’en profitai pour me refaire un maquillage beaucoup plus léger pour ensuite retourner vers la chambre pour fouiller dans ma valise et enfiler un autre truc qu’il robe de piscine. Je lançai une belle robe sur le lit, juste à côté de mon petit-ami qui me faisait une petite proposition coquine. Je me levai sur pieds alors, un petit sourire sur le coin des lèvres. Il était pas possible!
« Tu sais bien que j’ai toujours envie de toi... »
Je m’approchai du lit, mon petit-ami pensait probablement que je venais à sa rencontre et je le regardai d’un air amusé se redresser un peu, prêt à m'accueillir dans ses bras. En plus de ça, j’enlevais ma robe pour me retrouver en sous-vêtement. Tout souriant, Nate me regardait avec beaucoup d’appréhension, encore plus lorsque je penchai mon visage vers le sien, soulevant son visage d’un doigt sous son menton pour que mes lèvres viennent frôler tout doucement les siennes. Sa bouche s'entrouvrit un peu comme pour qu’ils viennent capturer mes lèvres aves les siennes, j’eus le temps de reculer ma tête pour que ça ne se produise pas.
« ...sauf quand tu me parles des filles que t’as déjà eu dans les culottes… » je lui tapotai la joue doucement, un petit clin d’oeil au passage.
Ce fut le temps de me tourner vers la droite pour attraper ma robe que j’avais déposé et l’enfiler. Je me trouvais bien drôle mais en fait, j’avais tellement faim - j’avais à peine manger, étant trop stressée avant la séance. Je voulais juste quitter cette chambre. Voyant que Nate me regardait, toujours immobile, je ramenai mes cheveux sur le côté en m’approchant de nouveau de lui.
« J’ai faim, chop chop! » dis-je en tapant des mains.
Je pris son visage toute de même pour l’embrasser bien tendrement avant de le faire lever pour qu’il se change à son tour. Je ne pouvais pas m’empêcher de donner de l’affection à cette belle petite face que j’aimais tant! Heureusement, le bel homme de ma vie fut prêt rapidement, un dernier coup de mascara et ce fut mon cas également. Nous quittâmes notre chambre pour prendre un taxi jusqu’à deux intersections de Time Square. Là-bas, il y avait de bons restaurant et je voulais attendre qu’il fasse noir dehors avant de faire découvrir à mon petit-ami la magie de cette fameuse rue aux millions de lumières. On décidai d’aller dans un mignon resto italien avec une belle terrasse sur le toit. La vue est tout simplement magnifique d’autant plus que le soleil se couche peu à peu. Nate me surprend en nous commandant une bouteille de vin au serveur. Nous sommes en vacances après tout, on peut bien se le permettre. Alors qu’on discutait doucement, un petit garçon d’environ 2 ans passa près de notre table et vint donner un petit câlin à Nathaniel sans crier garre. Il lui faisait de beaux sourires avant que sa mère ne viennent le chercher en s'excusant du dérangement. C’était tellement pas grave, il avait aussitôt adopté mon amoureux et ça avait été vraiment trop mignon.
« Tu aimerais ça avoir des enfants toi? » Ce dernier me regarda, visiblement surpris par ma question, je lâchai un petit rire. « Relaxe, on parle pour parler. »
Le petit voyage à New York promettait d'être bien agréable d'autant plus que nous nous entendions très bien dernièrement. Marcher dans les rues de New York était bien différent de Miami, je dirais un peu plus stressant, mais je dirais fabuleux. Time Square c'était juste trop malade. Nous marchâmes un petit moment avant de se décider pour un petit restaurant italien. Bien soigné où l'odeur y était très agréable pour nos narines. Je commandai une bonne bouteille de vin pour accompagner notre repas, c'était bien mérité pour tous les deux. Il fallait qu'on profite au maximum de nos vacances... Bon pour Alexie c'était du boulot, mais on s'entend que ça ne demande pas beaucoup d'effort. Sans crier gare un petit enfant vint jusqu'à moi pour m'offrir un câlin, je fus surpris du geste et la mère vint le chercher en s'excusant. Alexie me regarda alors tendrement avant de me demander si je voulais des enfants. Ma gorgée s'avala un peu de travers. Je ne pensais jamais qu'on parlerait de ça si vite. Je ne voulais surtout pas qu'elle se fasse des idées sur moi. Ça me mit un peu mal à l'aise mais elle se rattrapa vite en disant que c'était juste une question comme ça.
- Heu ouais... peut-être bien un jour! Je ne sais pas.
Je ne connaissais rien aux enfants et j'avais été plutôt abandonné par ma mère et mon père pendant mon enfance, donc... ça ne m'intéressait vraiment pas d'avoir des enfants... je me demande bien si l'envie sera là un jour même. Si j'avais dit ça à Alexie c'était pour qu'elle ne soit pas déçue, car je suis certain qu'elle était du genre à en vouloir. Je pris le menu en faisant mine de le lire. - Tu vas prendre quoi au menu?
Comme ça on allait être certain que le sujet est clos. On commanda nos plats et nous continuâmes à parler de tout et de rien. C'était bien trop bon, une fois mon plat de pâtes terminé, je le mis de côté pour que le serveur ramasse mon assiette et je regardai Alexie en posant ma main sur la sienne. Ce que je pouvais aimer sa compagnie, c'était mon plus beau choix que de lui avoir dévoilé mes sentiments à son égard.
- Je sais que je ne suis pas toujours facile à vivre, mais merci de m'avoir invité, c'est vraiment une belle ville et j'aime passer du temps avec toi. Dernièrement, on a vécu beaucoup de choses et tu as toujours été là pour moi.
Le serveur vint chercher nos assiettes et nous demandâmes si nous voulions un dessert. Impossible que ça rentre encore dans mon corps. Il apporta donc l'addition.
- Alors la suite... ? Tu voulais abuser un peu de mon corps ou tu voulais me faire visiter ?
Le même petit enfant de tout à l'heure revint à la table et fit cette fois-ci un câlin à Alexie, je pense que le sujet des enfants n'était pas tout à fait fini. Je dois bien l'avouer c'était cute de voir ça. La mère s'excusa à nouveau et couru derrière son enfant. Il était un peu tard il me semble pour un enfant de son âge de rester au restaurant.
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Alexie R. Wilson
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Bon, allô le petit malaise. Je n’avais pas voulu rendre mal à l’aise mon amoureux suite à cette petite visible surprise d’un tout petit jeune homme câlineur à notre table. J’avais trouvé le tout tellement mignon que ma pensée avait dépassé ma raison et je m’étais risqué de questionner mon amoureux à propos de son désir d’avoir des enfants ou non. Visiblement, bien que sa face en disait autrement, Nate répondit un peu vaguement à ma question avant de prendre son menu. Je le voyais rarement nerveux mais là, c’était bien le cas. Je me raclai donc la gorge en faisant de même.
« La pizza me donne bien envie, et toi? »
J’embarquais dans son nouveau sujet de conversation sans problème. On passait un beau moment ensemble et je ne voulais pas le troubler avec mes questions sur le futur. Il avait déjà mit deux ans avant d’être avec moi… ça allait surement lui en prendre dix ans avant d’être à l’aise avec le fait de me mettre enceinte. Rendu là, j’aurais perdu patience depuis longtemps. Bref, le repas fut excellent et c’est une fois le ventre bien plein que Nate posa sa main sur la mienne, m’arracha aussitôt un sourire. Il était rarement cute mais quand il s’y mettait, ça me faisait toujours bien plaisir.
« Merci à toi d’avoir accepté l’invitation. Ça pas été facile mais on a été là l’un pour l’autre et c’est ça qui faut. Je suis vraiment bien avec toi et j’aimerais profiter de cette dernière gorgée de vin pour porter un toast à nos six mois ensemble, déjà. » Lorsque nos coupes se touchèrent j’ajoutai : « Et à nos deux ans de sexe. » Ce qui fit éclater Nate de rire et moi aussi, par le fait même. Je pouvais pas m’empêcher de l’ajouter parce que oui, on se fréquentait depuis pas loin de deux ans… c’était pas rien.
En parlant de sexe, Nathaniel me fit une proposition plus qu’intéressante mais je n’eus pas le temps d’y répondre que notre petit visiteur revint nous voir et ce fut mon tour à avoir droit à un beau câlin. c’était tellement mignon, je frotai son petit dos avant que sa maman ne revienne pour s’excuser de nouveau. Il fallait pas s’excuser, il avait que de l’amour à donner. Nous nous levâmes de notre table après avoir payé puis c’est à ce moment que je ramenai le fameux sujet.
« En tout cas, moi je veux des enfants d’ici quelques années. »
Au moins là, il était au courant. Ça avait toujours été important pour moi d’avoir ma propre petite famille. J’avais eu la chance d’avoir une mère incroyable et je voulais moi aussi, à mon tour, être une maman. Elle n’allait pas avoir la chance de nous voir grandir encore longtemps et je savais qu’elle était bien peinée de ne connaître ses petits enfants. Je disais pas que je voulais commencer à essayer d’avoir un bébé dès maintenant, il me restait une année d’université mais dans les prochaines années, c’était à envisager. Je voyais bien que Nate partageait peut-être pas mon besoin et ça me faisait comprendre que éventuellement, ça allait poser problème. Pour le moment, on vivait au jour le jour et c’était très bien comme ça.
« On est pas si loin de l’hôtel, on peut marcher pour y retourner? »
C’était d’accord, on passa par Time Square qui était encore plus beau le soir avec toutes les lumières. On demanda à un passant de nous prendre en photo au beau milieu de la rue, question de se faire un petit souvenir. Puis, c’est main dans la main que nous déambulâmes dans les rues pour retourner bien tranquillement jusqu’à notre fameuse chambre. Porte fermée, c’est sans gêne que nous nous embrassames avec aucune retenue en se reculant peu à peu jusqu’au grand lit au beau milieu de la pièce. Entre deux baisers bien langoureux, je pris son visage à deux mains pour le regarder dans les yeux quelques secondes avec mon petit regard bien tendre.
« Ça pas de sens... je suis tellement amoureuse de toi. »
Et il rendait les fameux mots tellement difficile à ne pas prononcer. On pouvait appeler ça de l’entêtement mais j’avais tellement mit d’effort dans cette relation que je voulais que cette fois, ça vienne de lui. Et ce, même si chaque moment que je passais en sa compagnie, j’avais envie de lui dire. J’avais comme ce besoin qui grandissait en moi depuis beaucoup trop longtemps déjà et indirectement, il me mettait en colère car j’avais juste envie qu’il me dise qu’il m’aime, d’abord, pour l’entendre me le dire, pour ressentir ce bien-être mais également pour pouvoir enfin lui dire en retour.
« Tu parles d’abuser de ton corps depuis tout à l’heure mais qu’est-ce que tu dirais si je voudrais plutôt que ça soit toi qui abuse de moi? » Je lui jetai un petit regard, haussant les sourcils en terminant de lui détacher sa chemise et de pouvoir parcourir mes mains sur son torse.
J’étais complètement à sa merci, il pouvait me faire tout ce qu’il voulait et je me régalais déjà de ses baisers un peu partout sur mon corps. Je me retrouvai bien rapidement en sous-vêtement et comme à notre habitude, la chaleur monta rapidement entre nous.
Ça me surpris un peu qu'Alexie parle de nos deux ans de sexe, c'était ça au début notre relation, rien de plus, mais maintenant c'était plus sérieux. Je ris à sa remarque, mais je pense que c'était plutôt jaune. J'avais joué les cons, même si je ne savais pas trop ce que je faisais non plus. Au départ, ça partait d'une bonne intention et quand je suis revenu d'Irak, je me suis dit que ça ne mènerai à rien... Je m'étais bien trompé oui. Le fait que le petit gars revienne vers Alexie, amena à nouveau le sujet des enfants sur la table. Je savais bien que je ne pouvais pas m'en échapper bien longtemps. Alexie me fit part qu'elle en voulait ce qui me troubla un instant de plus. Je ne sais pas si elle pourrait accepter que je ne suis pas prêt pour ça et que je ne le serai sans doute jamais? Je préférai me taire et boire une gorgée de mon vin. Je ne voulais pas gâcher le voyage. Notre souper au restaurant passa très vite et nous en profitâmes pour visiter légèrement la ville. Time Square c’était tellement impressionnant, mieux que dans les films je dirais... En fait, je trouvais que ça me semblait irréel tout ça. On prit quelques photos ensemble pour célébrer le moment présent et nous rentrâmes à l’hôtel, nous avions envie de nous amuser dans un autre genre. Une fois rentrés, on s’embrassa langoureusement et puis, elle me mentionna qu’elle était très amoureuse de moi. C’était réciproque… - Laisse-moi te montrer comment je t’aime aussi.
Les mots étaient sortis tout seuls sans que je ne puisse y avoir réfléchi, ils étaient bien vrais. Elle me regarda un instant avant de sourire et se permis d’ouvrir ma chemise pour y glisser ses mains le long de mon torse. Elle voulait que j’abuse d’elle, elle allait être servie.
- Si c’est ton désir, je peux bien faire ça abuser de toi!
Je l’embrassai de nouveau de manière vive tout en m’assurant que cette jolie robe allait tomber au sol bien vite. La chaleur montait déjà aux joues de ma belle rousse, elle n’avait encore rien vu. Mes baisers parcourais son visage de façon bien vorace, je pense que je pouvais aisément baiser tout son corps tellement je l’aimais que je la désirais. Mon membre s’était déjà bien dressé contre la hanche d’Alexie avant qu’elle me dise qu’elle devait aller dans la salle de bain. Moment de torture bonjour, on laisse pas un homme comme ça! C’est une fois la porte fermer que le téléphone de ma petite amie sonna, je m’empressai de répondre en ayant vu que c’était un numéro inconnu.
- Bonsoir, Alexie n’est pas disponible en ce moment puisqu’elle doit s’occuper de son petit ami… vous pouvez lui laissez un message si vous voulez.
Une voix d’un vieux bonhomme retentit à l’autre bout du fil ou du sans fil.
- Bonsoir, je suis navré de vous déranger, je suis le caporal Georges West Bennet du 3e régiment des marines et je dois mentionner à Mademoiselle Alexie Anderson, le décès de son ami Hayden Diego Fitzduncan. Est-elle vraiment indisponible?
En entendant son nom et son titre, je m’étais tout de suite redressé comme si c’était un réflexe. Je dois bien l’avouer, je ne me sentais plus gros dans mes culottes. Je dis donc à l’homme d’attendre un instant et je cognai à la porte de la salle de bain.
- Alexie, sors s’il te plaît.
Sa douce voix se fit entendre, mais c’était plutôt de manière coquine, je pense qu’elle allait être vite refroidie elle aussi. Je lui ai dit alors de sortir, que c’était important qu’il était arrivé quelque chose à Hayden. Vraiment une terrible nouvelle qui venait de ternir ce voyage. J’imagine qu’Hayden était reparti au combat et que ça c’était mal terminé. Alexie sortie en sous-vêtements et je lui tendis immédiatement le téléphone, mon visage ne plaisantait plus.
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Alexie R. Wilson
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Bon, j’avais bien remarqué que notre conversation sur les bébés s’arrêtait là. Disons que ce n’était pas le temps ni le moment pour en parler mais au moins Nate savait mon opinion là-dessus. Quelque chose me disait qu’il ne le partageait et quelque part, même si le futur était tellement incertain, ça me faisait un peu de peine. Quoi qu’il en soit, les idées furent bien vite changées par notre promenades dans la ville. C’était toujours épatant toutes les lumières et l’ambiance de New-York, je pense bien que mon petit-ami avait bien apprécié la petite visite. Ce fut ensuite le temps de rentrer à la chambre. Il se faisait tard et je croyais bien que lui comme moi, avions possiblement d’autres plans pour terminer la soirée sur une note aussi parfaite que la journée l’avait été. Comme de fait, nos baisers devinrent de plus en plus intenses en se dirigeant vers le grand lit qui attendait que nous recevoir. Prise par l’émotion, probablement, je lui fis part du fait que j’étais complètement amoureuse de lui en me me doutant pas une seule seconde qu’il allait me répondre les fameux mots que j’attendais depuis longtemps et là… la situation était parfaite. Mon coeur s’était arrêté de battre pendant quelques secondes et la seule chose que je pouvais faire, c’était lui sourire. Il pouvait bien me montrer comment il m’aimait, il pouvait bien me montrer tout ce qu’il voulait et même que je voulais qu’il le fasse. Mes mains s'attaquèrent à sa chemise pour ensuite se glisser le long de son torse plus que parfait. Il me rendait folle encore et complètement et même malgré les années, mon désir pour lui ne s’estompait jamais, même qu’il devenait de plus en plus intense.
« Il faut pas te gêner. » chuchotais-je en lui souriant toujours.
Nous continuâmes nos baisers et je me laissai étendre sur le lit une fois en sous-vêtement. Nathaniel se retrouva d’ailleurs rapidement aussi dévêtu que moi puis avant que les choses ne deviennent encore plus intense, je m’arrêtai.
« Pause pipi, désolée… j’fais vite. »
Je lui volai un baiser avant de me me diriger rapidement vers la salle de bain. Je tentais de faire ça vite mais seigneur que j’avais chaud et que j’avais juste envie de le retrouver. Je cru que ce dernier était bien impatient en l’entendant cogner à la porte. Je souris en lui disant de prendre son mal en patience encore dix secondes puis, lorsqu’il mentionna le prénom de mon meilleur ami, je coupai l’eau du robinet assez rapidement pour me tourner et ouvrir la porte. Nate se tenait là en me tendant mon téléphone, je restai immobile quelques secondes avant d’apporter l’appareil à mon oreille. Je me contentai simplement de prononcer un petit : « Oui? » avant d’écouter ce que l’homme à l’autre bout du fil avait à me dire. Je redoutais le pire et pourtant, c’est ce qui se passa. Je me mit à secouer ma tête, ma main se posa à ma bouche et je perdais la vue dû à mes larmes. Je ne pu en entendre d’avantage, je donnai mon téléphone à Nate en me reculant jusqu’à ce que mon dos touche un mur où je me laissai tomber au sol, les jambes ramenées vers moi. Silencieuse tout en fixant le sol un peu plus loin je ne bougeais pas… mes larmes roulaient sur mes joues comme si je comprenais ce qui se passait mais je n’étais pas en mesure de réellement le réaliser. Ça devait faire quelques minutes que j’étais immobile.
« Ça… ça se peut pas… c’est pas vrai. »
Je tournai la tête vers Nathaniel qui était installé à mes côtés contre le mur, clignant quelques fois question me dégager la vue puis reniflai un bon coup.
« Ça doit être une erreur… il est médecin, il guérit les blessés là-bas… il peut pas se faire … c’est… mais non… » ma voix se coupa alors que je secouais toujours la tête. « Il m’a appelé avant hier… il allait bien… je comprends pas… Pas lui, pas Hayden...»