(#)Sujet: it's fucked up it's crazy. | Mar 4 Oct - 21:26
it's fucked up it's crazy i can't concentrate
Le Bronx, New-York. On se demande ce que Cody James, petite héritière bien prude fait donc dans ce quartier réputé de la grosse pomme pour être dangereux comme nul part et mal famé. La réponse était simple et se résumait en un seul petit mot.. Qu'on découvrira plus tard, un peu de patience. Vêtue d'un ensemble assez sexy de couleur noir, une jupe transparente ainsi qu'un crop top au décolleté plongeant argumenter de talons hauts, les cheveux lâchés et la face parfaitement maquillée je sortais de mon ubber devant l'entrée d'un des nightclub les plus fréquentés de la ville qui ne dort jamais. Il était déjà pas mal tard, dans les trois quatre heures quand je fit mon entrée, disont qu'une blonde aux yeux bleus fringuée par un grand couturier se faisait rapidement remarquer par ici, j'essayais de gagner de l'assurance alors que je traversait la foule. Fallait que j'agisse comme elle si je voulais qu'il me prenne pour elle. Elle était confiante, forte, elle assumait son corps et aimais attirer l'attention.. Tout le contraire de moi, en somme. Bien souvent je me demandais comment elle et moi pouvions partager un adn tout en tellement différentes l'une de l'autre. Tout ce qu'elle représentais, la rebelle, l'indépendante, la nana qui n'a peur de rien .. C'est tout le contraire de moi. Moi normallement peu sûre de mon apparence, moi qui m'inquiétais beaucoup trop de ce que l'on pouvait penser de moi. Moi qui avait du mal à marcher dans des talons si hauts et sachant que je ne portais qu'une culotte bien moulante sous cette jupe transparente. C'était pourtant comme ça qu'elle avait l'habitude de s'habiller, de façon provocante.. Nessa. J'avais aucune idée de comment elle avait pu assumer le regard des gens, la façon dont ils me fixaient me rendait mal à l'aise, je m'approchais du bar et demandais un verre. Habituellement je ne buvait pas, une nouvelle chose qui me différencier de mon sosie. Mais ce soir, je ferait une excéption, pour la simple et bonne raison que sans alcool je n'arriverais pas à entrer "dans le personnage" et me ferait rapidement griller. Je comptais sur le fait qu'il se faisait tard et qu'à cette heure ci la cible en question devait être ivre morte, drogué même. D'après ce que je savait de lui, c'était son état naturel 23h sur 24. Je bue mon shoot de vodka d'une traite et ne pu réprimer une légère grimace là où Nessa elle, en aurait commander un second dans la seconde. Et puis je posais les yeux sur les coins vip à l'étage qui donnait une parfaite vue sur le reste de la boite. J'étais persuadée qu'un gars comme lui devait se trouver quelque part là. Et puis .. Bingo. Mes yeux se posaient finallement sur lui, affalé sur une banquette les yeux qui restaient à peine ouverts alors qu'il tenait un verre à la main. J'en aurais soupirer à tel point il semblait pathétique, si je n'avais pas ce sourire malicieux accrocher au visage. En marche, Cody, action. Je grimpais les marches menant à l'étage en prenant un peu plus d'assurance à chaque pas. Quand je me retrouverais devant lui, je devrais ressembler à Nessa trait pour trait. Bon, physiquement ce n'était pas difficile, nous étions les mêmes. Mais l'attitude pouvait me trahir facilement, elle était tellement plus.. Déjantée que moi. Je fut enfin à l'étage du dessus quand je me mise à marcher en direction de la banquette où il se trouvait, entourer d'autres garçons vacants pourtant tous à leurs occupations. Le temps que je le rejoigne une demoiselle avait pris place sur ses genoux et il tentais de tenir une conversation malgré sa défonce.. Mh. Pathétique, je disait. Je levais les yeux au ciel, puis était venu le moment de se lancer.
Je me laissait tomber à ses côtés sur la banquette, puis, tout en ignorant totalement la traînée installée sur lui je piquais de le verre de Wayne et en bue une gorgée. Ce geste attira son regard et lorsqu'il déposait ses yeux sur moi, je lui offris un petit sourire en coin, puis penchais légèrement ma tête sur le côté et me décidait à ouvrir la bouche. « Tu n'a pas perdu de temps pour me remplacer, on dirait. » Je fixait la demoiselle avant de reposer les yeux sur lui avec une grimace. « Mais t'aurais pu trouver mieux, quand même. Tu me déçoit un peu.. Winnie. » Le surnom était un coup de grâce. Jusqu'ici et en vu de son expression, je me débrouillais bien. J'avais tout miser sur la première rencontre.
(#)Sujet: Re: it's fucked up it's crazy. | Jeu 6 Oct - 22:33
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Finalement, la cavale, ce n’était pas si mal que ça! Mis à part le fait que mon fils me manquait terriblement, je m’en sortais pas trop mal. Je n’étais pas complètement certain que je me trouvais dans le radar des flics, mais, par mesure de précaution, j’avais quand même préféré quitter la ville un moment. Deux mois… Avec mon rythme de vie, c’était passer assez vite. Je vivais la nuit, dormais le jour. A vrai dire, il n’y avait peut-être pas grand-chose qui avait changé. Si ce n’est que je ne me trouvais plus à Miami. En effet, ma résidence provisoire se trouvait beaucoup plus au Nord. Dans le Bronx, à New York plus précisément. Sous la précipitation, c’était le premier endroit auquel j’avais pensé. Et ce n’était pas terrible. J’avais quelques connaissances qui vivait dans le coin, des connaissances qui m’avait gentiment accueilli sous leur toit. Je me plaisais ici, étonnement. J’avais d’ores et déjà mon train-train habituel. J’étais désormais un visage familier dans le décors. Mais je savais que ce n’était que temporaire. Tôt ou tard, j’allais devoir retrouver ma vie. Et elle ne se trouvait pas dans cette ville.
Ce soir, comme tous les autres, je me trouvais au club le plus branché de la ville. Était-il nécessaire de préciser que je me trouvais dans la section VIP ? Peut-être pas. Cependant, je préférais le préciser, pour les incultes. J’avais déjà consommé pas mal de drogues et mieux valait ne pas se pencher sur mon taux d’alcoolémie. Je pense qu’à ce stade, l’éthylotest n’était même plus de rigueur. M’enfin, pas que je m’en souciais. Rares étaient les flics qui osaient se balader dans le Bronx à cette heure de la nuit. Certainement quelques abrutis qui se croyait au-dessus de tout car ils abordaient une plaque. Mais nous savions généralement assez bien leur faire redescendre de leur petit nuage. Bref ! J’étais très, trèèès défoncé. Je ne bougeais pas, tranquillement posé sur la banquette, adossé, les jambes écartées. Sans oublier l’incontournable verre de whisky sec dans la main. Je ne prenais même pas la peine de draguer pour attirer les filles, il suffisait à ses pétasses de voir un mec assez friqué dans la section VIP pour écarter les jambes. Et justement, au même moment, une de ces salopes s’asseyait sur mes genoux. Je la détaillais, assez lentement dû à ma défonce. « T’es pas mal. » elle gloussait, sans surprise. Heureusement que je ne cherchais pas de femme intelligente pour baiser. Le cas contraire, ce n’est pas ici que j’aurais pu me soulager. Je bus une gorgée de mon verre, et à peine eus-je le temps de l’éloigner de mon visage qu’une présence sortie de nulle part déboula à mes côtés et me piquait MON verre. J’étais vraiment très lent mentalement, voilà pourquoi je ne réalisais pas tout de suite ce qu’il venait de se passer. Je regardais la femme en question qui c’était permise un tel acte, je me figeais. Je ne comprenais pas. Je devais manifestement avoir trop abusé avec l’alcool et les drogues. Ça devait être cela. « tu n'as pas perdu de temps pour me remplacer, on dirait. » Je ne comprenais toujours pas ce que j’étais en train de voir, et manifestement d’entendre ! Je restais toujours silencieux tandis que je combattais contre ce cerveau beaucoup trop long. « Mais t'aurais pu trouver mieux, quand même. Tu me déçoit un peu.. Winnie. » Bordel. Est-ce que j’étais en train de perdre la raison ? Je dégageais d’un coup la pétasse sur mes genoux qui s’affalait au sol. « Aie !! Espèce de connard ! » Je ne lui prêtais même pas attention, mon regard restait diriger vers… Comment essayer de vous le décrire quand je ne comprends pas moi-même ce qui se trouve devant moi. Une hallucination ? Une jeune femme qui lui ressemblerait trait pour trait et qui, par le plus grand des hasards m’appellerait par le même surnom ? Putain, ça ne pouvait pas être elle. Mais qu’est-ce que ?!!!!! « Nessa? Non… C’est pas possible. Tu.. t'es morte ! » Je détournais le regard. Je ne comprenais pas, je ne comprenais pas, JE NE COMPRENAIS PAS !!! Je frottais mes paumes de main sur mon visage. J'étais beaucoup trop saoul, j'étais défoncé, je devais certainement délirer. Ce n'était pas réel.
(#)Sujet: Re: it's fucked up it's crazy. | Ven 7 Oct - 11:12
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En temps normal j'aurais pu me dire que tout cela était une mauvaise idée. Parce que s'en était une, une très mauvaise idée. Sans doutes la pire idée que je n'ai jamais eu dans ma vie.. Cela dépassait même la fois où j'avais jurer à Allie être capable de lui faire une teinture rose et qu'elle c'était retrouver aussi orange qu'un pamplemousse. Mais c'était nécessaire. Ce qui devait être fait devait être fait, justice devait être rendue, et même si aux yeux du monde Nessa n'était autre qu'une énième starlette accro à la coke qui avait terminer sa vie dans le milieu dans lequel elle l'avait commencer : la débauche d'alcool et de drogues.. A mes yeux elle restais ma soeur. Celle que malheureusement je n'avais pas eu la chance de connaître plus tôt, et pourtant ma jumelle, mon miroir. Vous savez, quand on est petit et qu'on s'imagine comment la vie serait si on avait une jumelle ? Je m'amusais souvent à ça, sans savoir que j'avais réellement un sosie de l'autre côté de l'océan. Une fille, physiquement identique et pourtant si différente. A commencer par le mode de vie, elle avait grandi dans les bas quartier et n'avais pas vraiment eu de parents aimants. Moi j'ai été élevée par une riche famille Londonienne et malgré l'obsession de papa pour tout contrôler dans ma vie, j'avais été aimer plus que de raison. La vie n'avait pas fait de cadeaux à Nessa, mais de ce que j'avais pu entendre tout avait pris un virage beaucoup plus radical depuis qu'elle avait poser les yeux sur lui. Wayne Everden. Semblant de mec passablement potable qui empestais le whisky et le joint. Je voyais pas bien ce qu'elle avait pu lui trouver. Bon, soyons honnêtes, il es vrai qu'il semblait avoir un physique particulièrement avantageux, mais ce soir, avec ses cheveux déccoiffés, ses yeux rouges et sa peau pâle, il ne me donnait pas particulièrement envie. Mais encore une fois, même si physiquement Nessa et moi semblions aimer les mêmes bruns tenebreux, caractériellement c'était tout autre. Un junkie alcoolique et courreur de jupons n'était pas spécialement le genre de garçon de qui je serais tomber amoureuse. Enfin bref ! Il écarquillais les yeux comme prévu puis bégaillait quelques paroles avant de placer son visage entre ses mains en panique. J'eu envie de sourire, je sourais intérieurement, c'était jouissif de voir la confusion dans son regard. Mais je pris sur moi et en immitant presque à la perfection l'accent américain de Nessa, j'attrapais son visage entre mes mains et le fit me regarder. « Bah alors Winnie.. Calme toi mon petit bébé.. » Soufflais-je avec tendresse tout en plongeant mon regard dans le sien. C'était diabolique, je sais. Même en voyant la peine dans ses yeux j'eu un pincement au coeur. S'il avait un jour aimer Nessa, il devait être plus que chambouler.. Mais en fait non. Il méritais cette angoisse. Il méritais ce sentiment de devenir fou. C'était à cause de lui tout ça, à cause de lui que je n'avais pas pu la connaître d'avantages et à cause de lui si elle n'était pas là elle-même ce soir. « Ca va aller, je suis là maintenant.. Je vais m'occuper de toi.. » Et c'était exactement ce que je comptais faire. Je glissais mes mains de ses joues à son cou, j'avais une forte envie de serrer de toutes mes forces mes doigts autour de sa peau mais une fois de plus, je pris sur moi. Je déviais mon visage à côté du sien et vennais murmurer à son oreil, tout doucement : « Pas comme toi tu t'es occuper de moi, t'en fait pas. » Je m'amusait à faire glisser mes ongles sur sa peau, geste que Nessa faisait elle aussi très souvent à ce qu'elle m'avait confier. Puis je me pinçait les lèvres, profitant du fait qu'il ne voyait pas mon visage, enfouis dans son cou. « T'étais censer prendre soins de moi, tu te souviens Winnie ... ? T'étais censer me protéger .. » Diabolique, je vous dis.
(#)Sujet: Re: it's fucked up it's crazy. | Lun 10 Oct - 22:24
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Je n’avais jamais réellement fait le deuil de Nessa. Elle était morte si soudainement… Je n’avais pas pu l’accepter. Le but d’un deuil était de justement accepter la perte de cet être cher. Ce n’était pas mon cas. En effet, j’avais plutôt opté pour une autre option, souffrir. Car Nessa serait probablement toujours en vie si je ne l’avais pas quitté. Cette fille m’aimait comme elle n’avait jamais aimé. Elle aurait donné sa vie pour moi. Il était donc de mon devoir de la protéger même si toutes ces disputes et drame dans notre relation m’avaient mis à bout. J’aurais dû prendre de ses nouvelles, j’aurai peut-être dû être moins dur avec elle. Il n’y avait qu’un responsable dans sa mort, et c’était bel et bien moi. Cette dernière était une femme complexe, en plus d’être malade et sous médication, elle était fragile même si elle faisait tout pour montrer le contraire. Je n’avais certainement pas choisi la plus facile des femmes, et je pourrais probablement essayer de soulager ma conscience en me disant qu’elle savait pertinemment le genre d’homme que j’étais. Qu’elle était de toute manière attirer par les mauvais garçons et que c’était entièrement sa faute que de croire que je pourrais devenir son prince charmant et d’avoir cette happy ending à mes côtés… Je pourrais penser cela oui. Mais je ne le ferais pas. J’étais intimement convaincu que cette overdose, elle ne l’avait pas faite par hasard. Nessa n’était pas une novice lorsqu’il s’agissait de drogue. Elle avait l’habitude de se droguer bien avant de me connaitre, et elle et moi passions également notre temps à en faire de même. Excepté la courte période de sa cure, et les quelques semaines qui y ont suivi, bref, en clair, elle avait l’habitude de se mettre dans des états seconds. Alors pourquoi comme ça, un beau jour aurait-elle perdu le contrôle, si ce n’est par ma faute ? Je ne connaissais que trop bien ce sentiment de vouloir à tout prix tout oublier et de se donner un gros coup de pouce avec l’alcool et les substances. Je savais à quel point il était facile de trop en abuser, de ne plus se contrôler, d’en vouloir toujours plus. Comme je savais que la jeune femme voulait m’oublier moi, cette fameuse nuit.
Cependant, à ce moment précis, absolument tout se bouleversait dans mes pensées. Je ne savais plus que croire. Les derniers putains de mois de ma vie se remettaient en question. Je ne rêvais pas. Il y avait bien à mes côtés ma défunte petite amie, ou ex, bref. J’aurai bien voulu me rassurer en me disant que c’était effectivement une jeune femme qui était son sosie. Ça existait après tout ? C’était arriver déjà quelques fois, sur internet, que deux personnes à des milliers de kilomètres s’avéraient se ressembler comme deux gouttes d’eau. C’était possible !!! Mais même défoncé comme je l’étais je ne pouvais pas me résigner à accepter cette alternative. Elle avait exactement la même voix, et la même façon de me parler. D’ailleurs celle-ci prenait mon visage entre ses mains. J’en frissonnais. Cette situation n’était pas des plus agréables. J’avais l’impression que mon cœur allait lâcher. Après les meurtres, les guerres de gangs, les trafics, toutes cette noirceur dans mon vécu… Voilà que les morts-vivants s’ajoutaient à la liste ?! C’est à peine si je pouvais la regarder dans les yeux. Pourtant j’essayais. Mon cœur saignait, je ne m’étais pas rendu compte que sa présence me manquait à ce point. Nessa avait tout de même eu une place importante dans ma vie. Je détournais mon regard, voilà que je n’appréciais même plus ma défonce, au contraire, j’avais bien l’impression qu’elle me rendait malade. « Ca va aller, je suis là maintenant.. Je vais m'occuper de toi.. » Un court instant, c’est comme si j’étais propulsé des mois en arrière. Nessa et moi, tranquillement assis sur mon canapé, continuellement entrain de flirter l’un avec l’autre, de se chercher. Je fermais les yeux et me laissais entraîner par cette douce vision. Je sentais ses mains se baladant à mon cou, son souffle chaud contre ma peau… Puis, pouf. Ce moment si paisible envoler suite aux dires de la demoiselle. Peu à peu, je reprenais conscience, du moins, autant que je le pouvais dû à mon état, ce qui n’était pas énorme. Plus cette dernière me permettait d’être un tantinet plus lucide et plus je me sentais mal à l’aise. Je n’arrivais plus à supporter le contact avec la jeune fille. La colère commençait également à surgir du tréfonds de mon âme. Puis, à l’écoute de sa dernière lamentation, je me levais d’un bond avant de me mettre face à elle, mais surtout, de m’éloigner. « TU EST MORTE. » la musique et la foule couvrait toute la scène qui était entrain de se dérouler, et ce n’était pas plus mal. « Du moins… T’étais censé être morte ! Pourquoi t’as fait ca Nessa ??? Je te pensais pas aussi tarée que ça ! » criais-je complètement frustré. Je regardais autour de moi affolé. « A moins que c’est moi qui devient taré putain... » disais-je à voix basse à moi-même avant de saisir ma tête entrain mes mains. Je prenais la bouteille de champagne qui se trouvait sur la table voisine et en buvait quelques gorgées à même le goulot. « J'ai assisté à tes funérailles merde!!! » m'écriais-je en la pointant du doigt.
(#)Sujet: Re: it's fucked up it's crazy. | Mar 11 Oct - 13:40
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Je le sentais doucement sombrer. Si la drogue et l'alcool qu'il avait pu prendre avant m'aidaient beaucoup, la culpabilité faisait le reste. Le manque ? Peut être. Surement oui, elle devait lui manquer un peu.. Ou alors ce n'était que de la confusion, mais le fait est qu'il se laissait faire quelques secondes. On aurait dit un pauvre petit chiot effrayer, que je caressait avec douceur rien que pour le torturer un peu plus lorsque je lui rappelerais que s'il ne recevais plus ses caresses de Nessa, c'était bel et bien sa faute. Quand j'eu prononcer mes paroles, tout dû s'enchaîner très vite dans son esprit puisqu'il se levait d'un bond et s'éloigniait de moi à grande vitesse. Je restais assise à le regarder avec attention. Il hurlait, se prenait la tête dans les mains, j'aimais voir cet affollement dans son regard. Je prenais un malin plaisir à le voir dans cet état, je l'avoue. Il souffrait. Il souffrait comme elle avait du souffrir maintes fois à cause de lui. Je plissait un peu mes yeux et eu un rire moqueur lorsqu'il me demandait pourquoi j'avais fait "ça". Je supposais qu'il voulait parler de l'overdose de ma soeur. Je bougeais négativement la tête de gauche à droite comme s'il venait de me poser la question la plus stupide au monde. « Pourquoi j'ai presque bue mon poids en alcool forte ? » Je me levais doucement et me dirigeais vers lui sans le quitter des yeux. « Pourquoi j'ai pris dix fois trop de coke ? Que j'ai avaler des sachets entier de cachets ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi .. Je me le demandes. » Je prenais mon temps pour le rejoindre, et une fois face à lui je plaçait mes mains sur mes hanches et pris un air de réfléxion. « Mh, attends voir.. Pour.. Toi. » Et je le fusillait du regard. J'aurais du la jouer tendre encore quelques instants, mais c'était plus fort que moi. Pourquoi ce connard avait le droit de vivre, le droit de boire, de bouger, de respirer quand elle était entérrée six pieds sous terre, hein ?! Pourquoi elle avait laisser un être aussi pathétique lui bousiller l'existence ? Certes, Nessa n'avait jamais eu une vie de rêve et je culpabilisait souvent de cela. Peut être que si par chance ceux qui étaient devenus mes parents adoptifs l'avaient choisis elle plutôt que moi elle n'aurait pas finie comme ça. Peut être qu'elle serait encore parmi nous, encore entrain de rire ! De chanter sur les tables et danser jusqu'au bout de la nuit ! Je n'avais pas connu ma soeur longtemps, il y avait tant de choses que je ne savait pas d'elle. Tant de choses que je lui enviait, à lui. Il l'avait connu plus longtemps que moi et il l'avait détruite du début à la fin. Je le regardais boire au goulot de cette bouteille et ma seule envie était de la lui éclater au visage. Comment est-ce qu'on peut conduire quelqu'un à terminer sa vie et être dans une boîte de nuit à chasser la pétasse si peu de temps ensuite. Pourquoi avait-elle perdue son temps et son amour pour un déchet pareil ? « Ah oui ? Et combien de fois tu t'es rendu au cimetière, d'ailleurs, depuis ? Mh ? » J'éloigniais la bouteille de sa bouche d'un revers de main et plantait mon regard dans le sien. « Tu a verser une larme au moins ? » J'étais plus calme, ce qui n'était pas une bonne chose pour lui. Je tentais de me contenir et quand j'allais exploser.. Il me dévisageais de son air béa et j'avais juste envie de le frapper. Je levais les yeux au ciel, soupirante. « Seigneur ce que tu es pathétique ! J'ai aucune idée de ce qu'ai bien pu te trouver.. » Torture, partie deux. J'avais l'impression de connaître ce garçon parcoeur rien qu'en aillant écouter les dires de Nessa, puis à sa mort, ses chansons. Celles qui avaient été enregistrer sur album ou celles qu'elle avait gribouiller dans son cahiet, celles qui parlaient toutes de lui. J'avais eu le "journal" de ma soeur durant des mois et c'était comme si j'avais toujours connu ce garçon face à moi. Donc, je savais qu'il ne mettrais pas trop longtemps pour perdre les pédales. « Je sais même pas comment tu a eu le culot de te pointer à mes funérailles. C'est ta faute si je suis morte. Ta faute. Et tout le monde le sait. » Je le défiais du regard, je pouvait sentir qu'il bouillissait de l'intérieur, je ne savais pas encore si c'était de colère ou de tristesse. « Remarque, le fait que tes parents t'aient jeter de la sorte aurait du me mettre la puce à l'oreille.. Tu vaut rien. C'était obligatoire que tu me ruinerais comme tu ruine déjà ta vie. » J'eu un petit sourire en coin que je ne pu réprimer, à ce que j'avais pu comprendre, Nessa était une garce et elle aurait certainement adorer ce petit jeu.. Quoiqu'elle n'en aurait pas été capable. C'était Winnie dont il s'agissait. Elle n'aurait jamais été capable de lui faire du mal, même si lui lui en faisait. Moi parcontre.. J'étais bien décider à lui en faire et à appuyer sur les sujets les plus sensibles.
(#)Sujet: Re: it's fucked up it's crazy. | Lun 7 Nov - 18:29
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Je devenais complètement dingue. Était-ce le résultat d’une trop forte consommation de substances ou bien, l’inévitable venait de me frapper de pleins fouets ? J’étais perdu. Perdu dans des pensées qui ne cessaient de changer de rythme. Mon cerveau surchauffait, il allait exploser faute d’une trop grande activité soudaine. Je connaissais Nessa, comme ma poche. En effet, celle-ci pouvait être méchante, sans cœur, mais ce n’était qu’une carapace qui, une fois fissuré avait fait ressortir un côté attendrissant et aimant. Cependant, j’avais beau regarder cette femme face à moi, je ne reconnaissais aucunement ma Nessa. Elle était cruelle, elle avait ce regard amer qui pouvait vous glacer le sang. Je n’arrivais pas à retrouver la femme que j’avais aimé. Et après tout… N’était-ce pas normal ? Cette femme la était morte, depuis presque une année. J’avais tout fait pour ne pas y penser. Je reculais l’échéance encore et encore. J’avais été lâche. Mais désormais, je ne pouvais plus fuir. Elle me hantait. Littéralement. Je la regardais ce lever, s’approcher. Elle se délectait manifestement de la situation, même ivre et défoncé, ce n’était pas difficile à comprendre. Peut-être que mon subconscient me jouait des tours ? Peut-être que cet énorme sentiment de culpabilité s’était matérialisé en ce fantôme en face de moi ? Putain. Je frottais mes tempes. Mal de crâne assuré.
Chaque mot de la jeune femme était une lame bien aiguisé venant se planter dans mon cœur. Elle avait raison. Cette haine était justifiée. Nessa serait encore en vie si elle n’avait pas fait ma connaissance. Je buvais, encore. Cette situation me faisait légèrement paniquer. Étant sobre, j’aurais probablement réussi à gérer tout ceci avec plus de classe mais j’étais très loin du compte. Je reculais d’un pas. Je n’aimais pas sentir son regard dans le mien. Je peinais encore à réaliser que Nessa, son fantôme ou whatever était devant ma gueule. C’était dans tous les sens du terme, impossible ! Je devenais fou, il n’y avait aucune putain d’autre explication. Je titubais légèrement. J’étais tellement bien assis, dix minutes auparavant. Pourquoi maintenant ? Après tous ces mois pourquoi celle-ci daignait se présenter maintenant ? Une autre question sans réponse. Elle ne cessait de me fusiller du regard, et de lancer des piques tous plus sanglants que les autres. Je n’avais pas pleuré, pour cause, j’avais tout enfoui en moi. Tellement, que je m’étais cassé la mâchoire. Avant ce jour, je ne savais même pas qu’il était possible de se casser quelque chose en intériorisant ces sentiments. J’étais immédiatement passé à la drogue. Solution miracle. Le cimetière ? Après l’enterrement je n’y avais plus remis les pieds. Repousser l’échéance je disais.
Elle parlait encore et encore, et ses paroles commençaient à résonner dans ma tête, à se mélanger. Je n’en pouvais plus. Elle ne cessait de m’envoyer des coups en plein estomac, me coupant la respiration et ne me laissant pas une seule seconde de répit. « ARRETE !!! STOP ! FERME LA !!! » hurlais-je en fracassant la bouteille au sol. Quelques personnes me regardaient. Je levais les mains en l’air, signe qu’il n’y avait plus rien à craindre. Je m’éloignais plus loin, près d’un mur isolé, une main sur la taille, l’autre sur la bouche. J’essayais de reprendre mon calme, mais cette soirée en boîte tournait en plein cauchemar. Un cauchemar dont j’aimerais bien me réveiller. Après quelques secondes, je me retournais, et, sans surprise, étais face à la jeune femme qui m’avait suivi jusqu’ici. « J’ai tout fait pour toi ! J’ai pris soin de toi à ton retour de cure, ce n'est pas ma faute si t’es retombé dans ses merdes !! À quoi bon venir me torturer comme ça Nessa ?! Tu penses que j’en ai pas assez bavé ? » J’étais désespéré, et ça s’entendait très facilement. Je baissais la tête et m’adossais durement contre le mur. « Je n'ai jamais rien voulu de tout ça. Crois-moi si j’pourrais retourner en arrière, j’le ferais. » Je la regardais à nouveau, toute la misère du monde sur mes épaules.
(#)Sujet: Re: it's fucked up it's crazy. | Lun 21 Nov - 0:17
it's fucked up it's crazy i can't concentrate
Je faisait preuve d'un extrême self-control à ce moment précis. Toutes les fibres de mon corps me hurlaient de lui sauter dessus et de lui mettre une bonne raclée ! Bon, soyons honnêtes deux secondes, moi et mon petit corps n'auraient pas tenu deux secondes face à un mec. Mais c'était pas l'envie qui me manquais ! Alors, faute de ne pas pouvoir le blesser physiquement, de ne pas pouvoir lui faire mal et lui ruiner sa petite gueule de joueur, je le blessait d'une autre manière. Je sortais tout ce que j'avais sur le coeur, toute la haine, la rancune, je voulais juste le toucher ne serais-ce qu'un peu. Juste lui faire ressentir à quel point il devrait se sentir mal, il devrait se rouler en boule au sol et implorer le pardon pour ce qu'il avait fait. C'était la faute de personne d'autres mais la sienne, personne. Il méritais tout le malheur du monde à mes yeux et finalement.. Une réaction. Il fracassais la bouteille qu'il tenais dans ses mains à terre et me hurlais de me taire. Immédiatement je fermais la bouche, pas par peur.. Quoique j'avais tout de même sursauter, mais plus pour.. Pour profiter de cette vision qui s'offrait à moi. Voilà. J'avais réussi. J'avais obtenue une réaction, et une satisfaisante. Je pouvais voir la colère, la tristesse dans ses yeux. Il n'en pouvais plus, il était à bout psychologiquement et l'ironie de la situation me fit sourire de nouveau alors qu'il s'éloignait un peu. Je restais quelques secondes à le regarder de loin, de marbre sans bouger. Petit à petit, le mettre à bout, marquer une petite pause et repartir à la charge, c'est ainsi que je réusissirait à le détruire comme il l'avait détruite. Lui laisser l'ignorance de penser qu'il aurait un instant de répit et venir tout fracasser de nouveau. Mon impatience l'emportait, je m'approchais de lui, réfléchissant déjà à quelles horreurs et vérités j'allais bien pouvoir lui cracher au visage, mais je n'en eu pas le temps. Il se tournais tellement rapidement face à moi que je me rendis compte que nous étions vraiment proches, trop proches. Ce qu'il me lançait à son tour au visage me surprise, je devais l'avouer. Il m'appris qu'il avait été là pour Nessa à sa sortie de cure, il dit avoir "tout fait" pour elle. Je plissait mes yeux avec incompréhension, ce discours ne ressemblait pas à l'image que j'avais de lui et pourtant malgré toute la haine que j'avais pour lui je n'arrivais pas à me dire tout bêtement qu'il mentais. Et il baissait la tête, se laissant tomber au sol, disant que s'il pouvait revenir en arrière il le ferait. Ouais, j'étais désamparée. Je ne m'attendais pas à ça. Dans ma tête, Wayne Everden n'était rien d'autre qu'un connard égoïste qui se fichais des sentiments de ma soeur. Qui se fichais d'elle tout court d'ailleurs. Je pensais qu'il me rierais au nez, qu'il réagirais de n'importe quelle façon au monde mais pas qu'il tombe à mes pieds tel une larve. Je ne pensais carrément pas qu'il craquerais si.. Facilement. J'aurais du me sentir satisfaite, l'image que j'avais tant imaginer dans ma tête était désormais devant mes yeux en temps réel. Wayne portant tout le chagrin du monde sur ses épaules, assis sur le sol d'un coin de boite de nuit, ivre, drogué, plus misérable que personne. Là. C'est là que j'aurais du sourire le plus. Je me trouvais face à ma première victoire dans mon petit plan de détruire ce pauvre type et ce que je ressentais ressemblait beaucoup à de .. La pitié ? Mais pas de la pitié dans le sens, où j'étais heureuse de le voir comme ça. La pitié dans le sens où je commençais à me sentir mal.. Pour lui. WOW WOW NON. Pas de ça Cody James. On ne ressent pas de compassion pour un meurtrier. Surtout pas pour celui de sa soeur ! Non, il était horrible. Le pire mec au monde et je devait le terminer avec des paroles qui lui feront si mal qu'il aurait lui aussi envie de mourir. Parce que c'est ce qu'il lui avait fait, je pense. Il avait du lui dire de sacrés conneries pour qu'elle ai l'envie de se planté, cette conne. Je lâchais un soupire, puis je m'agenouillais devant lui. Au début, je ne dit rien et me contentais de regarder autour de nous, cherchant ce que j'étais censée faire, il m'avait désamparée ce bâtard. Finalement, je posait mes mains autour de son visage et remontais ce dernier pour qu'il me regarde. « Et tu ferait quoi, dis-moi. Si tu pouvait remonter le temps, tu ferait quoi pour elle ? » Je me pinçais les lèvres, et me rattrapais rapidement. « Pour moi. Tu ferait quoi pour moi, pour m'éviter ça, Winnie ? »