Aujourd'hui, Juléo a 24 ans, mais ce ne fut pas toujours le cas. Né en Juillet dans une famille aisée, il faisait partie alors, dès sa naissance de cette partie de la société qui se croyait au dessus de tout et de tout le monde. Il était le benjamin de la famille, passant derrière trois frères aînés, et ne serait sans doute jamais, l'héritier de la fortune familiale. Et pourtant, il n'avait jamais désiré l'être. Son père était un riche homme d'affaire qui dirigeait plusieurs magazines, et qui avait avec le temps, monter sa propre maison d'édition. Sa mère elle, n'était qu'une fille de bonne famille qui avait abandonné ses rêves de jeunesse sous la pression de ses parents, et qui avait fini par épouser un homme convenable, grand, classe et beau parleur. Avec le temps, elle s'était accommodée de sa nouvelle vie, et était devenue une femme élégante et responsable dirigeant son foyer avec amour et tendresse. Elle avait élevée ses enfants comme leur père l'avait souhaité, entre respect des traditions et de leur héritage. Elle leur avait appris bien jeune, quel serait leur rôle plus tard, et à quel point il était important, qu'ils donnent une bonne image de la famille. Juléo, avait été le dernier à pointer le bout de son nez dans la famille, et sa mère avait toujours eu plus d'attention envers lui. Elle le sentait différent, sans vraiment savoir pourquoi. Et pourtant, elle avait eu raison. Si ses frères semblaient apprécier leur vie haut de gamme, entre buffets ennuyeux, costumes et cravates, et courbettes bien senties aux associés de leur père, Juléo lui, se fit rapidement remarquer pour avoir adopter le comportement inverse à ses frères. Déjà petit, il semblait las du monde dans lequel il vivait, de ses codes et de cette notion trop intime à l'argent. Dans son quartier de luxe, dans sa maison trop grande pour lui, il ne s'était jamais senti à l'aise. C'est ainsi que débuta sa vie, à l'abri des problèmes d'argent, dans un univers manipulateur et superficiel, où seul l'amour de sa mère lui semblait réel et chaleureux. Et puis, comme tout le monde, il commença à grandir, et à comprendre, à s'affirmer, et à oser. Oser dire que cette vie n'était pas faite pour lui, et qu'il serait différent.


L'adolescence fut un tournant dans sa vie. C'est à ce moment là, que sa vision du monde changea. Il avait désormais l'âge de comprendre le milieu dans lequel il avait grandi, et il ne l'aimait pas. Tellement de manipulation, d'argent, de paillettes et de fausses promesses. Il sentait, qu'il ne voulait pas en faire sa vie. Et pourtant, il se rendit rapidement compte, que sa belle naissance pouvait lui apporter beaucoup. En effet, très vite, ses fréquentations ne furent pas les plus adaptées. Entre gosses de riches ou gosses des bas quartiers, Juléo adaptait brillamment son cercle social. Il n'était entré dans l’adolescence, faire la fête, s'amuser, et faire chier ses parents. En découvrant l'horreur de sa condition, il en avait également découvert les avantages. C'était au début lycée, qu'il avait commencé à mener une vie décalée, passant ses nuits en soirées, dépensant sans compter juste pour pouvoir s'amuser. Bien sûr, tous les excès étaient permis, et à ce moment là, il était devenu un cliché de lui-même, un gamin de bonne famille qui voulait juste s'enfuir de ce monde hypocrite, qui voulait faire naître la colère chez ses parents qu'il ne supportait plus, qui voulait simplement faire comprendre au monde, qu'il n'avait pas choisi sa vie. Ce fut l'heure de ses première cigarettes, de ses premières boissons fortes, de ses premières nuits avec des inconnus dans des endroits qu'il n'avait jamais encore vu. Ses années lycée flambèrent à la manière des dollars qu'il dépensait, et faire vivre un enfer à son père était devenu un point d'honneur dans sa liste de choses à faire. C'était la personne qu'il détestait le plus au monde. Vaniteux, intrépide, égoïste, sévère. La liste aurait pu bien longue, et Juléo n'avait jamais cessé de la remplir. Petit, cet homme ne lui avait accordé aucun attention particulière, contrairement à ses deux frères. Il ne l'avait jamais autorisé à lui dire papa, à le tutoyer, à l'embrasser. Il n'était jamais venu le border un soir dans son lit. Il n'avait jamais su retenir sa date d'anniversaire. C'était des petits détails que Juléo gardait au fond de lui, laissant saigner son coeur de rencoeur et d'amertume. Alors, cet homme et ce monde qu'il représentait si bien, le jeune homme le fuyait de toutes ses forces, de toute son âme. Sa vie se partagea entre alcools, fêtes et amitié. Si sa famille le blessait, il avait réussi à trouver sa force ailleurs. Ses amis. Et surtout son meilleur ami. Alors il continua de brûler ses jeunes années entre boisson et cigarettes. Avec le plus grand des plaisirs, il se rendit compte que son attitude désemparait sa famille. C'était tout ce qu'il voulait. Il aimait ce sentiment de liberté, ce sentiment de maîtriser sa vie. Il avait décidé de ne plus se laisser guider par qui que ce soit, désormais, sa vie n'appartiendrait qu'à lui.


Ce fut la dernière année du lycée qui fit réellement de Juléo ce qu'il est. Pendant l'été plus exactement. Une nuit, il tomba amoureux. Amoureux de l'art. Après une soirée un peu trop arrosée, il s'était rapproché d'un beau garçon, comme il aurait bien pu se rapprocher d'une jolie fille d'ailleurs. Mais ce soir là, il craqua sur un brun plus âgé. Il l'avait suivi dans les rues, la nuit était douce et fraîche. Il avait un sourire magnifique, alors Juléo l'avait suivi. Et puis, ils avaient marchés des heures sous le ciel étoilé. La marche avait duré une heure ou peut-être deux, peu importe, il avait fini par arriver dans un terrain vague. Là, des murs remplis de couleurs, de formes et dessins trônaient. Il n'avait jamais rien vu de tel, ce moyen d'expression si particulier, si urbain, qui allait contre toutes les lois et les bienséances. C'était ça. C'était lui. Un dessin différent, dans un monde différent du sien. Son âme s'était emballée, et son beau brun d'un soir lui avait appris l'art urbain. Cette nuit-là, il avait développer une envie soudaine, une attirance pour l'art. Désireux d'en apprendre plus, il s'était inscrit à des cours de dessin, de peinture, et tout ce qui pouvait lui permettre de s'exprimer autrement que par des mots. Radieux, il avait eu le bonheur de développer un certain talent du point de vu de ses nombreux professeurs, il avait des doigts de fée dans bien des domaines. Et le temps faisant son affaire, il avait compris que son destin et sa vie, c'était l'art. Sa mère fut heureuse pour lui, son tendre Juléo avait trouver ce qu'il aimait dans la vie. Ses frère ne donnèrent pas leur avis. Son père, avait frôlé la crise cardiaque. Il faut dire qu'à ce moment là, un mauvais article de presse était paru à son sujet, colportant des histoires d'investissements mal honnêtes, et de quelques pots de vins. Bien que l'entreprise survécut à cette crise, l'annonce de Juléo n'avait pas fait bondir de joie le coeur de son père, bien au contraire. Il l'avait insulté, honte de la famille, incapable, et tant d'autres noms inspirés encore, étaient sortis du fond de sa gorge. Mais tant pis. Juléo s'était inscrit en fac d'art. C'est après ce jour précis, que ses rapports avec son père étaient devenus encore plus inexistants qu'avant. D'être méprisé, il était devenu l'enfant ignoré. Celui à qui, il n'était pas nécessaire d'adresser la parole, à qui, il n'était pas utile d'accorder un regard ou un bonjour tendre en début de matinée. Peu importe, Juléo s'en était accommodé. Avec ses deux frères qui se sentaient si bien en hommes d'affaires, il n'aurait sans doute jamais à mettre un pied dans l'entreprise familiale, et c'était tant mieux. Sans doute que son père continuait à le tolérer sous son toit, au cas où. Mais c'était bien la seule raison. Entre sa mère, son meilleur ami, et les soirées endiablées qu'il avait encore à mener, ça lui était bien égal. Il ferait ce qu'il veut de sa vie, sans compromis. Désormais c'était comme ça. Sans maître ni contraintes, il essaye de mener sa barque dans le monde, fort de sa nouvelle passion et des projets pleins la tête. Et si son père revenait un jour, à coup d'héritage et de travail, il saurait trouver la force et le courage de le regarder bien en face, et de lui faire comprendre que sa vie à lui, c'était l'art et ses amis.

DERRIÈRE L'ÉCRAN.
Prénom et âge ▽ P....... ~ 21 ans !
D'où viens-tu? ▽ France
Où avez-vous connu le forum? ▽ Top RPG
As-tu envoyé deux terribles secrets sur ton personnage par message privé à Nightmare? C'est obligatoire. ▽ Yes !
Fréquence de connexion : ▽ 7/10, et no limite en week-end ♥
Votre avis sur le forum ▽ Tout beau ** !

Code:

[b]Adam Gallagher [/b] [color=#ffffff]▽[/color] Juléo T. Caldwell[/b]

   Tiens tiens qui a dit que l'art n'était pas intéressant? Quelque chose me dit que je pourrais bien commencer à y comprendre des trucs. Fais attention, moi aussi je suis maître dans l'art de manipuler...

   Je t'annonce que tu es maintenant validé(e)!  Alors bienvenue officiellement dans la superbe famille de Love Me Like You Do. Là où il y a des tonnes de fou-rires, de la complicité à l’état pur, des tas de rebondissements et juste assez d’inceste pour être encore socialement acceptable.  Sans blague, c’est une joie de pouvoir te compter parmi nous et nous espérons sincèrement que tu sauras trouver ton petit bonheur ici, car nous t’aimons déjà beaucoup.

   Maintenant, tu es apte à faire tes demandes mais aussi que tes liens et  tes topics. Si ce n’est pas déjà fait, il serait bien d’aller jeter un petit coup d’œil aux règles du forum afin que tout soit bien compris.

   N’hésite pas non plus à participer aux jeux ou à l'événement en vigueur. Il nous fera plaisir de te compter parmi nous et de pouvoir s’amuser avec toi. Nous avons également la chatbox et pleins de jeux flood super amusants!

   Si tu as des questions, n’hésite pas communiquer avec le staff, ils sont souvent là… presque 24/24. ( L’avantage d’avoir des français et des québecois, héhé! )  

   Alors voilà, c’est tout. Viens faire chauffer ton clavier en notre compagnie maintenant.