Comme d'habitude, je sortais ce soir. J'enfilais une belle paire d'escarpins, je me maquillais comme il le fallait, je prenais ma pochette et je partais dans ma belle voiture de luxe vers la plus grosse party de cette nuit. Avant ça, je décidais d'aller un peu prendre du terrain au bar, pour ramener des victimes là-bas et puis aussi faire vivre une soirée de fou à ceux ou celles que j'aurais choisi. N'importe quelle personne aimant faire la fête se devait d'aller à celle de ce soir, de toute façon. Je prendrais mes premiers verres offerts dans le bar de la ville, se faisant. J'entrais donc, connue du personnel je me faisais saluer et je répondais très poliment, avec ma classe reconnue. J'avais toujours le sourire aux lèvres, c'était un mode de vie. A peine arrivée que le serveur m'appelait pour me dire qu'un verre m'était offert. Qu'est-ce que c'est agréable quand même de plaire. Je remerciais d'un petit sourire un homme au loin qui était l'offrant. Je le buvais d'une traite quand il s'approchait. Mais trop tard, un autre était déjà là et après un sourire et sans le laisser finir sa phrase j'allais plutôt m'asseoir avec une jeune femme non loin pour la saluer et me débarasser de ce lourdeau pas très intéressant. Je parlais une dizaine de minutes, elle était sympa mais quelque chose ou plutôt quelqu'un attirait mon attention au bar. excuse moi m'adressais-je à la jeune femme avant de me lever voir si j'avais bien vu ce que j'avais vu. Au plus je m'approchais au plus j'étais sûre que c'était mon ami William qui était au bar. Je posais une main délicate sur son épaule. William? dis-je alors lui faisant face, posant ma pochette sur le bar. Lui avait un verre à la main, et si ce n'était pas le premier ce n'allait pas être le dernier, apparemment. Je m'asseyais à ses côtés. qu'est-ce que tu fais là tout seul beau gosse? demandais-je alors en me faisant servir un cocktail. Je devinais un peu que c'était plus pour l'alcool qu'il était là que pour profiter d'un bon verre mais, je préférais ne pas aller trop vite. Dans tous les cas, il pouvait déjà savoir que maintenant que je l'avais vu je ne le laisserais pas comme ça.

Une journée de plus au bar! C’était rendu mon quotidien. Est-ce que j’en étais fier? Pas le moins du monde mais bon, c’était ainsi! Comment est-ce que je devais sérieusement bien m’en sortir alors que la chose que j’aimais le plus au monde - à part Leyla - me glissait entre les doigts? Ce foutu examen qu’on m’avait copié et dont je devais attendre encore quelques mois avant de repasser. Je n’avais même plus la force d’étudier de nouveau car j’avais tellement mit d’effort et d’implication là-dedans pour finalement me faire pourrir la vie que j’étais complètement déprimé. Je passais mes journées dans les bars...mes soirées aussi et je tombais endormi dans mon lit sans même me souvenir de ce que j’avais veçu la veille. Du gros n’importe quoi en gros! En plus de ça, je devais avoir l’air d’un gros loser car cette fois, mes potes m’avaient abandonné pour retourner chez eux alors que moi, je continuais à boire comme un pauvre ivrogne en écoutant la musique de la place, balançant la tête de gauche à droite tout en fredonnant les quelques paroles que je connaissais.

C’est une voix féminine qui me dit sortir un peu de ma tête, posant une belle petite main délicate sur mon épaule, je me tournai pour agrandir les yeux - et le sourire par le fait même. « Heeeeeeeeeey c’est Pru-Pru! » dis-je bien heureux de la voir devant moi. C’était la première fille en qui j'avais trempé mon pinceau! Comment est-ce que je pouvais l’oujblier? D’autant plus qu’elle était super cool comme fille!  Ça faisait un moment déjà qu’on ne s’était pas vu d’ailleurs. Cette dernière voulait savoir ce que je faisais ici. « Eh bien c’est évident! Je t’attendais! » Je passai ma main dans son dos, la caressant doucement. « Comment ça va toi? Qu'est-ce que tu fais ici? T’es toujours encore tellement belle! » Elle venait de se commander à boire en plus, j’osais espérer qu’elle comptait rester un peu avec moi et me faire profiter de sa compagnie - et de la superbe vue que j’avais sur son décolleté!

J'allais au bar en pré-soirée. Ma belle robe, mes escarpins, ma classe habituelle, je papote, je bois doucement, je me mets dans l'ambiance quoi. En général, ils me kiffent ici parce que j'anime un peu ce trou à rats. C'est toujours plus agréable de voir des gens vouloir faire la fête en buvant que boire en faisant la fête, si vous voyez la nuance. En voyant William assis là au bar avec son verre à la main, je ne réfléchis pas. J'ai foncé vers lui, abandonnant toutes mes conversations déjà entamées et même mon verre. Il était mon premier petit ami, ma première fois. Même si je l'avais jeté un peu comme une vieille chaussette, il comptait toujours pour moi et pour longtemps. C'est vrai que notre première fois en général, ça reste à vie. J'étais convaincu de cela. Même si on ne se parlait pas tous les jours, j'en avais pas besoin pour savoir que quoiqu'il arrive il serait toujours là pour moi si je l'appelais. Etrangement, j'avais le sentiment que là, il avait besoin de moi. Je posais délicatement ma main sur son épaule, pour pas qu'il prenne peur et je prononçais son prénom. Vu sa réponse, je voyais qu'il était déjà loin. Je souriais alors largement en m'en rendant compte et je m'asseyais. Il avait en effet besoin de moi. Je commandais un verre. Ah tu m'attendais? dis-je alors les mains sous le cou, le regardant, intéressée tout à coup. J'entrais dans son jeu après tout. Il ne faut pas brusquer quelqu'un sous alcool de toute façon, et ça m'amusait. Il engageait la conversation, il voulait que je reste. C'est toujours mieux de boire ensemble, je comprenais bien. eh bien je vais très bien. je trainais avant d'aller danser au bout de la rue, tu me connais je suis une fêtarde. et toi, qu'est-ce que tu es venu chercher ici, hmm? dis-je jouant avec la tête. han c'est vrai? t'es adorable. t'es pas mal non plus, mais ça tu le sais déjà. dis-je en lui lançant un clin d'oeil et trempant mes lèvres dans mon verre. Je prenais un air sérieux, avec une idée derrière la tête. et si ce soir tu faisais la fête avec moi, hmm? réapprendre ce que c'est de vraiment s'amuser? et en toute sécurité, parce que je garde un oeil sur toi. dis-je avec un petit sourire. On va aller ailleurs. Allez lâche ce verre, on va aller vraiment s'amuser. dis-je lui tirant la main pour le sortir de ce bar. Ok pour l'alcool, s'il y a l'éclate avec. Il fallait qu'il s'en rende compte. Je m'accrochais à son bras dans la rue, en souriant. Je chantais dans la rue pour qu'il se lâche un peu. alllez amuse toi! pour une fois qu'on a une soirée tous les deux, comme avant! dis-je en passant un videur d'une boite cool. Quand on atteignait la salle de danse, je prenais sa main pour le tirer dans la foule et danser avec lui. ça c'est la vraie vie dis-je dansant avec lui. des fois, j'fais un after chez moi, genre jramène des gens pour faire une soirée plus privée dans mon loft, alors sois sage. dis-je lui faisant un clin d'oeil, riant.

Bon, je ne l’attendais pas vraiment et elle devait bien s’en douter parce qu’on ne savait pas qu’on allait tomber l’une sur l’autre ici ce soir. C’était une belle surprise néanmoins de l’avoir devant moi et je ne pu faire autrement que de la complimenter, son retour du compliment me fit bien sourire. « Oh que tu sais, venant de toi, ça me fait bien plaisir. » Je lui offris mon plus beau sourire qui s’en suivit d’un haussement d’épaule. « Sinon, je suis venu passer le temps, c’est tout...» Bon, c’était un peu moche comme réponse et heureusement que la jolie blondinette n’en fit pas un cas. Je me voyais mal de toute façon lui dire que je buvais ma peine et me frustration. J’avais un minimum de fierté han! Cette dernière en profita pour m’inviter en continuer de faire la fête en sa compagnie. Comment refuser une telle offre d’autant plus que je ne voulais absolument pas rentrer chez moi immédiatement? Je pris une gorgée de ma bière, hochant positivement la tête. « C’est une excellente idée. » Je tapotai sur le comptoir à mon tour, bien heureux de la tournure de ma soirée. Je savais que je n’allais pas m’ennuyer avec Pru’.


Nous quittâmes le pub direction : je ne sais pas ou. J’étais trop saoule pour me poser des questions et j’avais aussi la confiance assez facile. Elle avait dit qu’elle allait prendre soin de moi en plus, c’était gentil mais bon, j’avais pas besoin d’une nounou non plus. Willy est un grand garçon, bon! Je me mis à rire lorsque cette dernière décida de faire de notre promenade, une comédie musicale. Elle voulait que je me joigne à elle en plus! Elle allait être vite apeuré sachant que j’avais beau bien gratouiller de la guitare, ma voix était de loin la plus mélodieuse. J’entrai néanmoins dans son jeux, chantant à tue tête des vieux classiques en sa compagnie.

Puis, nous arrivâmes à l’entrée d’une boite de nuit à laquelle je n’avais jamais mit les pieds. Pas de problème, j’étais ouvert à de nouvelles découvertes - et puis, c’était pas comme si Prunille allait me laisser le choix car à peine avais-je eu le temps de réaliser ce qui se passait que j’étais déjà au beau milieu de la piste de danse. « Moi ça? Je suis un ange! Tu le sais bien! » Je lui rendis son clin d’œil en lui prenant la main pour la faire tourner sur elle-même. Son sourire était contagieux et on s’amusait bien à se laisser aller ainsi sur le rythme de la musique. J'approchai doucement mon visage du sien, bifurquant vers la droite pour atteindre son oreille. « Je suis en train de faire des tonnes de jaloux et de jalouses là… c’est clair. » On allait pas se mentir et de voiler les yeux, Prunille était une femme magnifique et je me comptais assez chanceux d’avoir eu ma chance avec elle. D’autant plus que nous avions retrouvé notre bonne relation et qu’on arrive à bien s’entendre et à être amis elle et moi. Je ne lui en voulais plus pour les évènements passés. C’était une perte d’énergie que d’en vouloir pendant des années à une personne d’après moi. Nous étions passé à autre chose chacun de notre côté. La preuve : j’étais en couple et elle… elle aimait les filles. À cette pensée, mes lèvres retrouvèrent de nouveau son oreille pour ajouter : « D’ailleurs, je peux savoir ce que j’ai fais de mal pour que tu préfères les vagins maintenant? » dis-je en riant, elle savait que je rigolais mais quand même… c’était assez troublant de se dire que la fille avec qui on a couché pour la première fois était lesbienne finalement.

J'emmenais William ailleurs. Je n'aimais pas tellement l'idée de le voir boire seul dans ce bar. Je savais ce que ça signifiait. Même si je comprenais largement que parfois on avait besoin de se bourrer un peu la gueule quand la vie n'était pas de notre côté, c'était toujours mieux de le faire ensemble. Je le tirais pour aller ailleurs, en boite de nuit. Il se laissait faire comme un toutou. Moi, je voulais juste qu'il s'amuse, qu'il ré-apprenne à faire la fête vraiment et pas à être un ivrogne. Puis, ça me faisait du bien de passer du temps avec lui. Il était mon ex, ma première fois hétéro mais aussi mon ami. Je voulais le protéger d'une certaine façon de tout ça. On dansait sur cette piste de danse et je le soudoyais pour qu'il s'amuse, lui parlant de soirée de fou chez moi après s'il était sage. Je riais alors qu'il me faisait tourner, me rendant mon clin d'oeil. Je me laissais aller, souriante au moment qu'on partageait tous les deux. Il y avait la musique, les gens qui dansaient aussi, les lumières, tout était cool. Puis il vint coller sa bouche à mon oreille pour me dire qu'il devait faire pleins de jaloux(ses). Je me reculais en levant les yeux au ciel, souriant. j'aimerais bien qu'il y ait au moins une jalouse précise mais malheureusement il n'y a personne alors les autres.. je m'en fiche bien. dis-je alors en souriant continuant de danser. C'est vrai que ces derniers temps je pensais beaucoup à faire ma vie avec quelqu'un, me poser, arrêter les bêtises, faire une famille peut-être.. Mais depuis Camélia, je n'avais jamais pu avoir d'autres chances et cette dernière me hantait toujours. puis je dois faire pas mal de jalouses aussi ajoutais-je en souriant. Mais tu as Leyla, elle est magnifique. ajoutais-je en passant, histoire de le rappeler, peut-être. Lui, il s'inquiétait plutôt du pourquoi j'étais passé du côté des filles, après avoir couché avec lui. Je comprenais que ça puisse le perturber. Il devait peut-être penser que quelque chose n'allait pas chez lui. Je souriais tendrement, posant une main contre sa joue, continuant toujours de danser. Ce n'est pas à cause de toi que je suis devenu lesbienne, ne t'inquiètes pas chéri. dis-je d'abord, car je pensais que c'était ce qu'il avait besoin d'entendre. Je sais pas.. un jour j'ai vu une fille qui m'a fait de l'effet, je l'ai branché, j'ai fais ça avec elle et je me suis aperçu que ça avait rien à voir et que c'était ça que j'aimais, c'est tout. j'ai quand même aimé faire ça avec toi, ne t'inquiètes pas, vraiment d'ailleurs. je suis d'ailleurs heureuse de te compter comme première fois, c'est une petite gloire à moi, t'es canon! dis-je alors amusée, contre lui pour danser. regarde toi! tu es médecin, canon, musclé, une fille canon comme petite amie.. et je te retrouve à boire dans un bar tout seul? tu vas m'expliquer ou va falloir que je te drogue aussi? dis-je avec le sourire. moi je veux bien me droguer hein, y'a pas de problèmes ajoutais-je en riant.

Bien rapidement, nous nous retrouvâmes sur la piste de danse pour lâcher un peu notre fou. Je savais bien que j’allais m’amuser maintenant que j’étais en compagnie de Prunille. Cette fille savait toujours comment me changer les idées et ça, ça ne datait pas d'hier. Je me comptais chanceux d’ailleurs de me retrouver ainsi sur la piste de danse en sa compagnie. Bon, ça avait d’abord été surprenant de savoir qu’elle était lesbienne maintenant mais ça, les gens le savaient pas donc j’avais l’air du petit chanceux de la soirée. Je passai un commentaire à ce sujet d’ailleurs. « Une personne en particulier ou bien tu dis ça juste parce que tu en as marre de ta vie de célibataire? » En gros, je voulais savoir s’il y avait des potins ou bien si elle disait ça juste comme ça. Mon compliment me fut ensuite retourné, j’eus un petit sourire lorsqu’elle me parla de Leyla… mais bon, disons que ça n’allait pas très bien entre nous dernièrement. On se voyait pas beaucoup et elle était pas au courant de ce qui se passait dans ma vie. Elle était beaucoup encore dans son deuil. « C’est vrai qu’elle est magnifique. Elle me manque aussi beaucoup...on se voit pas beaucoup dernièrement. » J’affichai une petite moue boudeuse avant d’hausser les épaules. C’était pas le temps d’être triste.

Je décidai de blaguer un peu concernant son homosexualité. Disons que j’avais été le premier gars avec qui elle avait couché donc ça pouvait laisser sous entendre que j’avais peut-être mal fait les choses. Mais nooon, je savais très bien que ce n’était pas un choix mais ça m’amusait bien de rigoler un peu sur le sujet. « Oh mais tu sais, je suis canon et très doué maintenant… je dis ça comme ça! » je jouai des sourcils un peu avant de rire avec elle et de continuer à danser. Elle se mit à parler de mon statut de médecin et ma vie qui semblait tellement parfaite lorsqu’elle en parlait ainsi. Si seulement c’était le cas. Je grimaçai quelques peu, glissant toujours mes mains sur ses hanches. « Tu sais, ma vie est loin d’être aussi glorieuse… » lâchais-je simplement en la faisant tourner sur elle-même.

Oui, je me faisais mystérieux mais je savais que ça allait me rendre plus que triste d’en parler, surtout avec le nombre de verre que j’avais dans le corps. « Tu sais quoi? Je crois que ça me dirait aussi. » Prunille semblait surprise parce que bon, à la base, c’était pas mon genre de consommer de la drogue. Oui, au début de l’université j’avais fais quelques petites expérience ici et là mais mon truc à moi, c’était beaucoup plus la bouteille. Mais bon, pour que Leyla en soi accro à un moment, je me disais que ça devait être vachement efficace aussi pour régler les problèmes non? C’était vraiment pas la meilleure façon de penser mais rendu là, j’en avais rien à chier. « Qui sait, c’est peut-être comme ça que je vais tout te dire mes petites secrets les plus sombres! » Je lui fis un clin d’oeil. « T’as quoi à proposer? » Parce que bon, je suis pas certain que m’injecter un truc dans les veines ça me disait vraiment. J’étais toutefois assez ouvert aux autres éventualités.

Mon ami semblait vraiment triste, à vrai dire. J'avais mis un petit temps à m'en rendre compte. Bon évidemment, le trouver dans un bar à boire comme un trou m'avait déjà mis la puce à l'oreille. Malgré tout, j'avais voulu danser avec lui, boire, rire. Mais j'avais l'impression que rien y faisait. Je lui rappelais comme sa vie pouvait être belle. Il avait une copine magnifique, un job de rêve. C'était mon ex, ça pouvait semblait étrange d'être ainsi avec son ex mais c'est comme ça qu'on fonctionnait tous les deux. Au contraire, j'étais plutôt l'ex confidente à qui il pouvait tout dire, je ne jugerais pas justement. Quand je lui rappelais l'existence de Leyla, il semblait encore une fois triste. Je fronçais les sourcils. Il n'avait pas l'air d'avoir envie d'en parler mais, je savais que quelque chose n'allait vraiment pas. Après, une dispute ça arrive tout le temps dans un couple. Mais quand je lui parlais de son boulot et que même là, je sentais que quelque chose clochait, je commençais à descendre de tout ça. Je continuais à danser évidemment. Je passais des mains dans ses cheveux, son cou, je m'accrochais à lui. Je restais dans le moment, je voulais lui faire plaisir. Après tout, c'était ça ma première envie. Il me demandait même comment j'en étais venu à être lesbienne. Je commençais à vraiment comprendre qu'il doutait de lui, même s'il déconnait et me disait qu'il était doué. Je riais. Mais je n'en doute pas, et toi non plus n'en doute jamais. lui répondis-je alors sur le ton de l'humour, comme lui, quoique je voulais vraiment l'en convaincre. Notre danse était folle et j'avais besoin de respirer deux minutes. Je lui demandais s'il faudrait que je le soudoie avec de la drogue pour qu'il me raconte vraiment les choses. Il me disait que c'était une bonne idée et me demandait ce que j'avais à lui proposer. Je posais mon coude sur le bar, main contre ma joue que j'appuyais, en le regardant. tu as assez bu comme ça on va pas ajouter de drogue conclus-je lui tendant tout de même un autre verre d'un délicieux cocktail que j'avais commandé pour tous les deux. Je posais tout à coup la main contre sa joue. Je le regardais dans les yeux, sérieusement. Tu es sûr que tu n'as pas besoin d'en parler, nounours? demandais-je alors très sérieusement. Je m'inquiétais pour lui, vraiment. Même s'il était alcoolisé, il y avait une raison et je détestais le savoir ainsi. Il déconnait jusque là mais, je le connaissais, je ne suis pas idiote à ce point-là. Même si je voulais qu'il retrouve comment s'amuser pour de bon, je me disais que peut-être me parler à moi, qui suis un peu extérieure à tout ça, ça l'aiderait.