Ça n’avait pas été facile au début, disons que même si je voulais me donner entièrement à mon petit-ami, mon corps avait des séquelles psychologiques qui pouvaient affecter également le physique. Je me devais de le regarder, de focuser sur lui et sur personne d’autre. Je voulais que toutes mes pensées se tournent vers lui et non pas vers le passé et les mauvais souvenirs. C’est pourquoi il avait été important qu’il me regarde de nouveau, que je puisse goûter à ses lèvres avant que je ne puisse vraiment m’offrir à lui et ce, entièrement. Au début, je ressentis un gros pincement pendant qu’il s’enfonçait doucement en moi. Disons que je n’étais pas habitué à une telle présence. J’avais arrêté de respirer l’espace d’un moment, jusqu’à ce que je m’habitue à ses vas-et-vient qui devint de plus en plus agréable. Mes mains se posèrent à ses épaules pendant que je le laissai la satisfaction de continuer. J’avais vraiment du mal à réaliser qu’on était vraiment en train de faire l’amour et pourtant!!!! C’était bien le cas. Nos respirations servaient de fond sonore et graduellement, mon bassin vint à la rencontre du sien. Alors que je commençai à ressentir du plaisir, je compris bien rapidement, par les bruits qui sortirent de la gorge d’Edward qu’il y était presque et comme de fait, c’est dans un dernier coup de bassin qu’il laissa un râle de plaisir sortir de sa gorge. J’étais satisfaite parce que c’était le but : qu’il profite ainsi de sa première fois et je savais que ça n’allait pas être un record de temps non plus. Ça avait duré quoi? 2 minutes? Pas grave, c’était tellement juste un détail et pourtant, Edward s’empressa de s’excuser.
« T’excuses pas! C’était génial! » Je voulais pas qu’il se sente mal parce que moi, ça me rendait plus qu’heureuse d’avoir vécu ça avec lui et d’avoir pu lui offrir sa première fois. Ça voulait tellement dire pour moi en même temps que je ne pouvais qu’être toute émotive en même temps. Mon petit-ami me fit éclater de rire lorsqu’il déclara haut et fort qu’il n'était plus puceau. Ok, c’était inattendu et de le voir aussi fier, c’était juste beaucoup trop adorable. Je ressentis un grand vite lorsqu’il se retira de moi, d’autant plus que moi eh bien… j'étais encore tellement sur ma faim que j’avais l’impression qu’à n’importe quel contact, mon corps allait s’enflammer. Je ressentis encore tellement ce besoin de le sentir en moi, c’était juste… déstabilisant. Edward revint vers moi après s’être débarrassé de son préservatif pour se coucher contre moi et me coller. Tout mon corps le demandait et je me tordis un peu en espérant que tout ça passe mais au contraire, on me proposa de s’arranger pour que je puisse avoir du plaisir moi aussi. Sans vraiment réfléchir, je secouai la tête positivement.
« Oh oui, s’il te plaît. » J’écarquillai les yeux, réalisant un peu mon manque de gêne. « Enfin...si tu… » Si tu veux mais ça… je n’eus même pas besoin de le dire que sa main s’était glissé jusqu’à mon intimité. Je me collai tout contre sa main en laissant ses doigts me caresser et me faire du bien au bon endroit. Je pensais bien que c’était la meilleure sensation du monde entier et il savait maintenant comment s’y prendre. Je laissai des petits gémissements sortir de ma bouche pour lui montrer à quel point c’était bon. Les mouvements d’Edward gagnèrent du rythme et il n’en fit pas plus pour me faire atteindre l’orgasme… comme la dernière fois mais encore meilleure parce qu’avec tout ce qu’on venait de vivre, c’était juste… hallucinant. J’avais échapper un gémissement assez fort, plus fort que je ne l’avais pensé en fait, ça en était presque gênant. Je m'empresserai d’enrouler mes bras autour d’Edward pour le serrer fort.
«
Je t’aime, je t’aime, je t’aime. » dis-je séquentiellement entre les baisers que je déposai sur ses lèvres à plusieurs reprises, le faisant sourire d’une manière beaucoup trop mignonne.
C’était impossible d’être plus heureuse que présentement. En me collant contre lui, je pouvais bien sentir qu’il était encore bien excité par la situation et quelque part, je trouvais ça flatteur. C’était pas déplacé, j’étais pas dégoutée parce que je l’aimais et j’aimais tout de lui et ce, de la tête au pied. J’avais beau ne pas être vierge, c’était bien aussi la première fois que je faisais réellement l’amour et c’était le plus beau moment de ma vie. Notre baiser s'intensifie car c’était juste beaucoup trop difficile de débarquer de cette bulle d’amour qu’on avait et de toute façon, j’en avais pas envie.
« Tu réalises à quel point on a évolué toi et moi? C’est hallucinant! » On était parti de rien et là on venait de faire l’amour!!!!! C’était pas rien!!!! Je le regardai un moment sans rien dire mais j’étais incapable d’enlever le sourire que j’avais sur les lèvres. «
Ça va? Tu te sens comment? » J’avais envie d’avoir ses impressions sur tout ça, tout simplement. C’était important pour moi de savoir je pense bien.