Glenn & Dani

C’est comme si il étais un morceau de moi, le meilleur morceau de moi.

Lorsque je revins dans la cuisine avec la petite, deux des collègues de Glenn était partis, il ne restait plus que Kristie et Glenn. D’ailleurs ce dernier se leva après avoir complimenter la petite fille, il informa sa collègue que nous allions poser nos affaires dans le bungalow et que nous revenions plus tard. Une fois à l’intérieure de ce dernier, je lançais que nous allions être bien ici, puis je posais mon sac sur le lit et me tournait vers Glenn en souriant. Il commença à déballer les sacs et je lui lançais que j’espérais vraiment qu’ils trouvent une solution pour les enfants, parce que ils ne méritaient déjà pas ce qui leur arrivait, alors si en plus on doit les séparés de personnes formidables comme Glenn et ses collègues, ça craint. Il est vrai qu’étant petite, j’aurais préférer me retrouver en foyer avec mon frère plutôt qu’avec les parents que j’avais. Glenn s’arrêta alors dans son déballage pour s’avancer vers moi et entourer ma taille de ses bras. « Ne t’en fais pas pour eux, on les laissera pas tomber va. » dit-il en souriant et déposant un petit baiser sur mes lèvres. - J’en doute pas une seconde. Dis-je en gardant mon front contre le sien avec un petit sourire. « Tu sais, je ne commence officiellement que demain, on aura plus beaucoup de temps pour nous alors peut-être qu’on pourrait profiter de ces quelques heures de liberté maintenant, qu’est-ce que tu en dis ? » Propose-t-il un petit sourire au coin des lèvres et laissant glisser sa main sous mon t-shirt et l’autre sur mes fesses, ce qui me fis sourire. Mais je n’eu pas le temps de répondre que mon portable se mit à vibrer et forcément Glenn le sentis aussi, puisque j’étais coller à lui. « Oh.. Je crois que tu as un message ! » dit-il en sortant mon portable de ma poche et me le donnant. « Je te donne l’autorisation de le lire avant de te mettre dans mon lit. » dit-il en me faisant un clin d’oeil. - Dis donc monsieur Harper, vous me sembler bien presser. Lâchais-je alors en riant légèrement, et déverrouillant mon portable pour lire le message. C’était un message de XIII et ce n’était pas bon du tout, je soupirais alors en fermant les yeux. Je m’écartais doucement de Glenn et m’asseyais sur le rebord du lit. - Faut que j’te parle d’un truc avant et je suis quasiment sûr qu’après ça tu n’auras plus envie. Dis-je alors en prenant une grande inspiration. Je crois que c’est la première fois qu’une chose pareille m’arrive et c’est vraiment horrible de faire ça à quelqu’un et honnêtement je pourrais comprendre qu’il ne veuille plus de moi, je pourrais réagir de la même façon si les rôles étaient inverser, mais j’aimerais aussi qu’il comprenne. - Bon je me lance, mais promet moi de ne pas t’énerver… Dis-je alors en levant doucement les yeux pour le regarder. - Voilà… il y a quelques jours, au snack je suis tomber sur un de mes exs… et à partir du moment où je les vu, tout es remonter à la surface et mon envie de me venger pour ce qu’il m’as fait aussi. Alors… je l’ai embrasser… mais je l’ai embrasser uniquement dans le but de me venger, j’espérais que ça déclenche quelque chose chez lui et qu’il regrette pour ensuite le jeter comme il l’avait fait avec moi, mais après j’ai repenser à sa fille qui n’était pas loin et à toi aussi et je me suis vite arrêter là… Dis-je dans un premier temps en triturant mes ongles. - Je suis vraiment désolé, je sais que c’était complètement idiot de ma part, mais je n’ai vraiment pas supporter comment il s’est foutu de moi que j’ai pas réfléchis. Poursuivais-je en me levant, passant mes mains dans mes cheveux, bousillant au passage ma tresse, mais c’est pas ça le problème. - Je sais pas quoi faire ou dire à part te jurer que ça n’arriveras plus, parce que.. parce que maintenant je suis avec toi et que j’ai jamais été plus heureuse qu’aujourd’hui et que c'est toi que j'aime et pas un autre et que… j’suis désolée.. Finis-je par dire la gorge serrée. Je me rendais alors compte que c'était la première fois que je lui disais que je l'aimais, d'habitude lorsqu'il me le disait, je répondais toujours "moi aussi", mais là, je venais de lui dire et j'aurais aimer lui dire dans d'autre circonstance, mais bon moins il savait ce que je ressentais.

Glenn & Dani

C’est comme si il étais un morceau de moi, le meilleur morceau de moi.

LGlenn commença à m’embrasser et passer ses mains sous mon t-shirt jusqu’à ce que mon portable se mit à vibrer, je lu alors le message et me décomposais en même temps. Je finis par lui dire qu’il fallait que je lui parle d’un truc et j’étais plutôt angoisser par rapport à la réaction qu’il aura, parce que je sais qu’elle ne seras pas bonne. « Qu’est-ce qui se passe ? » me demande-t-il relativement inquiet et c’était encore pire que ce que je pensais de lui dire. Alors je me lançais d’un coup et je voyais bien à sa tête qu’il était déçu, dégoûté et je ne sais quoi d’autre encore et ça me déchirait le coeur faut pas croire, même si c’est moi qui est merdé, j’ai autant mal que lui parce que je l’ai blessé alors que ça n’as jamais été mon intention. Je m’excusais alors en lui promettant que ça n’arriveras plus parce que j’étais avec lui et que c’était lui que j’aimais. Il rangea alors les affaires qu’il venait de déballer et jeta son sac sur son épaule et à ce moment je senti mon coeur se déchirer un peu plus. « Je pense qu’on n’a rien de plus à se dire pour l’instant. Je vais squatter chez Alan quelques temps, peut-être tout le séjour, je n’en sais rien. J’te laisse le bungalow. » dit-il en quittant se dernier sans se retourner. Je m’écroulais alors au sol, glissant contre le mur en pleurant tout ce que je retenais depuis le début de notre conversation, j’avais également jeter mon portable contre le mur du bungalow, j’aurais plus qu’à me racheter un iPhone. Et le pire c’est que je n’arrivais plus à m’arrêter, je dû rester deux bonnes heures comme ça. J’entendais de l’agitation dehors, mais ne comprenais pas vraiment ce qu’il se passait, sûrement les enfants qui jouaient. J’hésitais même à reprendre mes affaires et partir d’ici, je trouverais bien un bus ou quelque chose pour me ramener, mais je ne pouvais pas laisser les enfants, j’étais dedans maintenant. Au bout de quelques heures, lorsque je parvins à me calmer, je m’essuyais rapidement les joues et décidais de sortir prendre l’air. Un peu éloigner dans la cour, je m’installais à une table en bois, dos au bâtiment et je restais là, à regarder dans le vide. Soudain, une petite tête blonde me sortis de mes pensées. C’était la petite Kenaïs que j’avais coiffer tout à l’heure. Du haut de ces cinq ans, elle m’observait un moment en silence, avant de grimper sur le banc et de s’asseoir sur la table, laissant ses pieds se balancer dans le vide. « pourquoi t’es triste ? » me demande-t-elle en penchant sa petite tête. Un léger sourire s’afficha au coin de mes lèvres. - Parce que j’ai fais une grosse bêtise.. Répondis-je alors simplement et doucement. « Tu t’es fait gronder ? » poursuit-elle. Oui on peut dire ça que je me suis fait gronder comme elle dit. J’ai pris la raclée de ma vie. - Oui, très fort même. Dis-je alors doucement. en essuyant une larme qui essayait de s’échapper. « Attends reste là je reviens ! » me lance-t-elle en descendant prudemment de la table en bois, elle se précipita à l’intérieure du foyer et revint quelques minutes après, munit de feuilles et de crayons. Elle s’installa cette fois-ci sur le banc, elle était beaucoup trop petite pour voir clairement ce qu’elle faisait, alors je la prenais sur mes genoux pour qu’elle puisse dessiner ou faire ce qu’elle voulait faire. - Tu dessine quoi ? Lui demandais-je alors en penchant la tête pour regarder. « Toi. » répondit-elle hyper concentrée dans son dessin, ce qui me fis sourire légèrement. Puis ce fut l'heure de manger. - Va manger, je garde tout ça comme ça tu continueras tout à l'heure. Lui dis-je alors en la faisant descendre de mes genoux. Elle me demandait si je venais pas manger moi aussi, puisque je suppose que les éducateurs mangent avec eux, je secouais alors la tête négativement en lui répondant que je n'avais pas faim et que je l'attendrais là.

Glenn & Dani

C’est comme si il étais un morceau de moi, le meilleur morceau de moi.

Alors que je me trouvais assise sur une des tables de la cour, plonger dans les pensées, la petite fille que j’avais coiffée tout à l’heure m’en sortis en me demandant pourquoi j’étais triste, alors je lui répondis sans entrer dans les détails que j’avais une grosse bêtise et que je m’étais faite gronder. Elle s’éclipsa un instant, le temps d’aller chercher des feuilles et des crayons. Je l’installais sur mes genoux pour qu’elle puisse faire son dessin jusqu’à ce que ce soit l’heure de manger, elle m’invitait à venir avec elle, mais je lui répondis que je n’avais pas faim, alors je l’attendrais ici.
Honnêtement si ce n’était pas pour ces gamins, je serais partie immédiatement, parce que je n’aurais rien à faire ici. Mais je me sentirais mal de les laisser tous seuls, ils ont besoins d’aide, autant les éducateurs, que c’est adorable bout de chou.
La petite revint après son repas avec une assiette à la main, j’attrapais le tout à temps avant que ça ne lui échappe. « Tiens, c’est pour toi, tu dois prendre des forces! » me dit-elle en me regardant avec un grand sourire. Elle s’installa de nouveau sur le banc, mais sur les genoux histoire d’être suffisamment haute pour continuer son dessin. - Merci. Lui répondis-je en souriant. J’ouvrais la bouteille d’eau pour en boire une gorgée, puis la reposais sur la table. Je grignotais un peu dans l’assiette, mais je n’avais vraiment pas faim, j’avais cette impression que si je mangeais tout, je pourrais rendre mon repas sur le champ, alors je poussais doucement l’assiette après avoir picoré deux-trois choses dedans. - Dit ? Tu m’prête une feuille et un crayon ? Lui demandais-je alors en penchant la tête pour la regarder. Sans me répondre, elle poussa une feuille dans ma direction ainsi que la trousse où se trouvait les crayons. - Merci. Dis-je en prenant un crayon. Je l’observais attentivement puis commençait mon dessin. J’ai toujours aimer ça, peindre, dessiner etc. Je la dessinais alors trait pour trait et j’étais assez fière de moi parce que c’était plutôt ressemblant. Elle avait une bouille adorable. Nous passions donc une bonne petite heure à dessiner et rire toutes les deux. Après quelques heures passées à dessiner, Glenn l'interpellait pour qu'elle aille faire la sieste elle ronchonnait un petit peu, mais je lui fis la promesse de l'attendre à son réveil et elle s'en alla après m'avoir fait un énorme câlin.