You put your arms around me and I'm home.
— Arielle & Isaac | FLASHBACK. C'était enfin le jour J. Nous étions le vingt quatre au soir, ce qui veut dire que cela marquait aussi le début du réveillon de Noël. Etant donné que ma soeur le passait avec sa belle famille, il était convenu que nous le ferions en famille le jour de Noël, à savoir le vingt cinq. Ainsi, j'avais proposé à Arielle de passer le réveillon de Noël ensembles. J'ignorais si elle avait quelque chose de prévu, mais ayant le chalet familiale pour la soirée je trouvais cela vraiment sympa de pouvoir y passer la soirée ensembles. N'ayant rien de prévu, elle avait accepté mon invitation, pour mon plus grand plaisir. Il faut dire que j'avais vraiment envie de passer cette soirée avec elle. Je ne sais pas exactement ce que nous étions vraiment tous les deux. Peut-être que ma cousine, Geane avait raison, peut-être qu'elle et moi, c'était bien plus que ça. Je devais avouer que de mon côté, je ressentais quelque chose pour elle à chaque fois que je me retrouvais à ses côtés, que j'entendais le son de sa voix, ou son rire. Quand je la regardais aussi. Et je n'avais pour rien au monde, envie que cela ne change, que notre relation change. Pourtant, quand nous nous étions embrassés pour la première fois, j'avais crainte que cela change quoi que ce soit entre nous, mais finalement pas, bien au contraire, c'était encore mieux désormais. On se voyait très régulièrement, si ce n'était pas tous les jours et ce soir, j'avais vraiment hâte qu'elle arrive pour découvrir la soirée qui l'attendait. Je n'avais rien prévu d'extraordinaire, mais... C'était Noël et j'avais fais en sorte de décorer la maison en conséquences, et de lui avoir préparé un repas digne de ce nom. J'avais dressé la table, et quand tout était fin prêt, j'étais monté à l'étage prendre une douche, afin d'être tout beau tout propre à son arrivée. C'est tout juste quand je sortais de la salle de bain qu'elle m'informait de son arrivée. Je descendais rapidement les escaliers pour la rejoindre. Lorsque j'ouvrais la porte, je ne pus me retenir de sourire comme un imbécile. Mais... Elle était belle, et j'étais plus qu'heureux de la voir ici, et de passer la soirée avec elle. Salut. Je souriais de plus belle, et entourais mes bras autour d'elle. J'en profitais pour humer son odeur, et elle sentait vraiment bon. Je l'embrassais à mon tour sur le front, puis tout en me détachant d'elle, je la laissais entrer, refermant la porte derrière elle. Nous regagnions rapidement le salon où elle s'empressait de déposer un petit paquet sous le sapin. C'est quoi ? demandais-je de manière toute innocente. Même si j'avais un petit doute, et que je me doutais bien que c'était pour moi. Mais je me doutais également qu'elle ne me le dirait pas, mais comme on dit qui tentes rien n'a rien.
AUJOURD'HUI. Ma journée en tant que professeur était enfin terminée. Je pouvais désormais rentrer chez moi pour me poser un peu. Mais avant ça, je passais au supermarché pour acheter deux, trois choses pour la soirée, à savoir un petit pack de bières, des petits amuses-bouche, puis de quoi faire à manger, ainsi qu'un petit dessert. Quand les courses furent terminées je rentrais tranquillement chez moi. Arielle devait me rejoindre dans la soirée, pour cette raison, j'avais laissé la porte ouverte. Je rangeais toutes les courses dans les placards, et installais juste les petits amuses-bouche sur la table basse. Je passais par la cuisine pour glisser le pack de bières dans le frigo afin de refroidir les bouteilles, ainsi je me posais ensuite tranquillemet sur le canapé. Ordinateur sur les genoux, et télécommande en main, je jonglais entre les deux, avant de décider de poser l'ordinateur après avoir fait un tour sur les réseaux sociaux pour me regarder un petit épisode d'une série TV. Alors que la fin de l'épisode approchait, la porte d'entrée s'ouvrit, et je compris très rapidement que c'était Arielle. Sentant l'agitation qu'elle dégageait ne serait-ce qu'en ayant ouvert la porte comme une furie, j'attrapais la télécommande pour mettre pause, et me redressais en attendant de la voir débarquer précipitamment dans le salon. Elle semblait à la fois excitée mais un temps soit peu angoissée, et je compris très rapidement pourquoi quand elle s'exclamait qu'elle avait reçu la fameuse lettre. La fameuse réponse à sa demande d'entrée à l'école de vétérinaire. Très vite, elle prit possession de mes jambes. Je riais légèrement quant à la voir ainsi. Moi je croyais en elle, et je restais persuadée que sa demande avait été acceptée. Elle de son côté n'en n'était pas si sûre. N'empêche qu'elle était mignonne là, toute stressée, on aurait dit une ado qui était sur le point de savoir si elle avait eu son diplôme ou non. Je posais mon regard sur la lettre encore fermée, réalisant qu'elle avait vraiment attendu d'être avec moi pour l'ouvrir. Et je trouvais cela encore plus touchant quelque part, qu'elle ait attendu d'être avec moi pour savoir la réponse. Arrêtes de stresser et ouvres là ! m'exclamais-je tout aussi impatient qu'elle, riant légèrement, et nerveusement. Evidemment qu'il me tardait tout autant qu'elle de connaître la réponse. J'avais été celui qui l'avait poussé à faire ça, à changer de voix, à ce qu'elle quitte le domaine de la drogue bien trop dangereux pour elle, pour reprendre les études. Je restais persuadé qu'elle était tout à fait capable. Je souriais tout contre ses lèvres, répondant à son baiser, avant qu'elle ne se mette à ouvrir l'enveloppe. Mais voilà qu'elle se stoppait dans son élan pour me demander de lire la lettre car elle avait vraiment peur. Je souris avant de poser ma main sur sa main qui tenait l'enveloppe. Tu es sûre ? Elle approuvait d'un signe de la tête. Alors, sans broncher d'avantage, je lui pris l'enveloppe qu'elle me tendait pour en sortir la lettre. J'ouvrais cette dernière et la lisais. J'essayais de garder une expression sérieuse sur le visage, fronçant par moment les sourcils. Parce que je voulais garder l'effet de surprise. Mmh... Je suis sincèrement désolé Arielle... Là, elle me regardait, et je pouvais lire sur son visage qu'elle semblait déçue. Mais j'espère pour toi que tu es prête à reprendre les cours parce que... Tu es prise ! Ta demande a été acceptée. Tu es prise pour l'école ! m'exclamais-je si heureux pour elle, mais surtout fière d'elle. J'en étais sûr, j'ai toujours cru en elle, et aujourd'hui, elle se prouvait à elle-même qu'elle en était capable. Et elle savait pertinemment que si elle aurait besoin, je serai là pour l'aider dans ses cours. Je suis tellement fier de toi, je savais que tu en étais capable ! ajoutais-je avant de l'attirer vers moi pour l'embrasser. Elle méritait tellement ce qui lui arrivait. Elle n'avait jamais vraiment eu un vie facile. Elle s'était beaucoup sacrifiée pour son petit frère, ce que je pouvais comprendre car j'aurai fais pareil pour ma soeur dans ses conditions là, elle s'était aussi beaucoup privée. Mais aujourd'hui, elle avait aussi le droit de penser à elle, et de vivre pour elle.
|