(#)Sujet: Re: remember : i love you. | Ven 3 Fév - 20:04
remember : i love you.
Il n’est pas question que je me laisse trainer dans cet hôpital où je vais me faire toucher par des tonnes de personnes que je ne connais pas. J’ai une phobie de cet endroit depuis la mort de ma mère et même malgré mes protestations, Geane semble vouloir plus que jamais m’y amener, venant même à me tenir les mains. Je suis tellement paniquée que je ne cesse de la repousser, écoutant à peine ce qu’elle a à me dire. Techniquement, je me serais jamais comporter ainsi avec elle mais je n’étais pas moi-même, je paniquais, j’avais peur… j’avais mal aussi et en plus de ça, je ne savais plus où était Edward.
« Non… s’il te plaît… » continuais-je en pleurant toute en me mettant dans le fond de la banquette arrière, ramenant mes jambes vers mon corps. Juste de bouger ainsi, me fit extrêmement mal.
Geane me laissa seule quelques secondes, je l’écoutai parler à Edward avant que ce dernier ne revienne vers moi. Mon coeur fit un bond aussitôt car c’était la première fois que je le revoyais en étant un peu plus consciente. Je le voyais pas parfaitement, mes yeux étant terriblement enflé mais je savais que c’était lui et aussitôt, je me sentais apaisée. Il avait un pouvoir tellement particulier sur moi, c’était inexpliqué mais c’était fort. Je l’écoutai attentivement tenter de me convaincre, ma respiration s’était calmé un peu en le regardant sans bouger. Il était là à me dire des beaux mots et c’était bien là que je réalisais qu’on était toujours plus fort ensemble, que tant qu’il était là… j’étais capable de bien des choses. Je regardai quelques secondes la main qu’il me tendit finalement avant d’y glisser doucement la mienne tout en me rapprochant de lui afin qu’il puisse me prendre dans ses bras. Prise d’émotion, je me mit à pleurer dans ses bras en enfonçant ma tête dans le creu de son cou. Jamais je n’aurais voulu lui faire vivre tout ça… je m’en voulais tellement beaucoup.
« Je t’aime. » chuchotais-je, difficilement en fermant les yeux.
Puis, Geane arriva avec la chaise et Edward me souleva pour m’y placer et me diriger vers l’hôpital. Plus je m’approchai, plus je sentais que j’allais paniquer de nouveau. Une fois à l’intérieur, ma présence attira l’attention de bien des choses, j’étais si horrible que ça? Je ne m’étais pas vu encore mais la douleur que j’avais sur mon corps entier pouvait bien me confirmer que oui. Rapidement, je fus prise en charge par une infirmière et lorsque mon petit-ami expliqua la situation et mentionna que j’étais enceinte, on voulu me transporter plus loin aussitôt. Je me mit à secouer la tête car je ne voulais aller nul part sans Geane et Edward mais c’était nécessaire. Je jetai un coup d’oeil à ma cousine puis à Edward qui m’assura que tout allait bien aller. J’avais juste envie qu’il m’accompagne, qu’il me tienne la main. Je fis un petit signe de la tête en me laissant guider vers une chambre plus loin où on me fit passer de nombreux tests.
C’est une bonne demie-heure plus tard que le médecin revint vers les deux êtres qui comptent le plus à mon coeur pour lui donner des nouvelles de mon état.
« J’ai fais avec mademoiselle Blake quelques petits tests de base ainsi que des prises de sang. À première vue, elle n’a rien de cassé au niveau des os, beaucoup d'ecchymoses qui lui causeront probablement de la douleur ainsi que des courbatures sur l’ensemble de son corps mais rien d’alarmant. Par contre, lors des prélèvements vaginaux, il y a eu une perte assez alarmante de sang qui me laisse croire qu’il s’agit d’une fausse couche dû probablement à la violence contre elle. J’aurai plus d’information à vous transmettre après les résultats en laboratoire. Elle va devoir se reposer énormément, je vais lui prescrire également les anti-douleurs que je lui ai fait prendre dès son arrivé. En attendant, vous pouvez aller la voir mais allez y tranquillement… pas de mouvements brusques, elle doit se reposer et il est possible qu’elle soit un peu désorientée et qu’elle garde certains traumatismes. Ce n'est pas une situation facile. Je vais appeler les policiers en attendant, ils viendront vous questionner un peu plus tard. »
Fixant le plafond de ma chambre, je tentais de ne pas trop penser, de ne pas trop réfléchir car je savas qu’à partir du moment où je rententais de penser à tout ça, de placer les pièces du puzzle, que j’allais me mettre à paniquer encore plus. J’avais mal sur l’ensemble de mon corps mais je souffrais encore plus à l’intérieur de moi. Et ce sentiment, c’était le pire du monde entier, je le connaissais très bien. Je fis le saut en entendant la porte de la chambre s’ouvrir mais je fus soulagée d’y voir Edward et Geane y entrer. Je tournai la tête vers eux, la tête bien basse.
« Je suis désolée… »
J’étais désolée d’être moi, d’avoir tellement de problème. J’étais désolée de leur faire vivre tout ça, ils ne le méritaient pas. J’étais désolée d’avoir caché la vérité à Geane, de lui avoir crié dessus plus tôt. J’étais désolée envers Edward qu’il soit tombé amoureux de moi. De ne pas avoir été en mesure de garder notre bébé. J’étais désolée d’être tout simplement un fardeau dans leur vie car c’était comme ça que je me sentais présentement.
(#)Sujet: Re: remember : i love you. | Sam 4 Fév - 12:49
Edward & Geane
Houston, nous avons un problème.
Comme je le pensais, Edward avait réussit à convaincre Elizabeth d’aller à l’hôpital. C’était un poids en moins, je m’étais donc dirigé à l’intérieur de l’hôpital pour aller demander un fauteuil roulant ainsi qu’une infirmière. Arrivées à la voiture, Edward déplaça ma cousine dans le fauteuil et nous prîmes la direction de l’établissement. L’infirmière demanda immédiatement un médecin et la jolie blonde fut rapidement transportée dans un autre service lorsqu’Edward annonça au personnel de santé que la jeune femme se trouvait être enceinte. Sur le coup, elle ne voulut pas partir, mais encore une fois Edward trouva les mots et celle-ci accepta d’être transportée.
Assise sur une chaise près de l’entrée, Edward à mes côtés, nous attendions tout deux le retour de la jolie blonde dans un silence de mort. Nous ne parlions pas, nous laissions nos pensées nous ronger. J’avais cette image d’Elizabeth dans ma tête lorsque j’avais ouvert la porte de la voiture. Couverte d’hématomes et le visage tuméfié. Ca me donnait presque envie de vomir. La tête dans les mains, je prenais sur moi mais j’étais persuadé que si je me regardais dans le miroir, mon visage serait certainement blanc comme un cul. C’est la voix d’un homme qui me sortit de mes pensées. J’avais relevé la tête vers le médecin et je l’avais écouté sans rien dire. A priori elle allait plutôt bien physiquement mais le docteur pensait que la jeune femme avait perdu son bébé. Immédiatement mon visage s’était tourné vers Edward, presque aussi livide que moi. J’avais passé ma main dans son dos pour le réconforter puisque je ne savais pas quoi faire d’autre en attendant que le médecin termine. Il conseilla beaucoup de repos et nous autorisa à aller la voir en nous prévenant qu’il se pourrait qu’elle ait un comportement bizarre dû au traumatisme. Nous avions hoché la tête et pris la direction de la chambre de ma cousine. Edward ouvrit la porte et entra le premier. Je le suivis dans la chambre et resta debout près du lit pour regarder ma cousine. Je suis désolée… Lança-t-elle au bout de quelques secondes. Ma vision devint rapidement flou. J’avais de la peine pour elle, elle était bien amochée et je restais persuadée que tout ça était de ma faute. Il l’avait touché et il l’avait battu. Je sentais une boule monter dans ma gorge, j’allais vomir ! Je peux pas, j’suis désolée ! Cette vision m’était insupportable, la voir dans cette blouse d’hôpital faisait ressortir toutes ses blessures. Je sortis rapidement pour trouver un toilette. Je n’allais quand même pas vomir dans la salle de bain de ma cousine, c’était assez gênant comme ça. La main sur la bouche, j’ouvris l’une des portes du long couloir et me laissa tomber à genoux pour me mettre à vomir. La porte grande ouverte, je me laissai par la suite glisser contre le mur avoisinant pleurant ainsi pendant plusieurs minutes. Tout était de ma faute.
AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: remember : i love you. | Lun 6 Fév - 1:59
remember : i love you.
Elizabeth avait prit ma main et avait soudainement pleurer dans mes bras, je ne pouvais faire autrement que de pleurer aussi et de lui rendre son je t'aime. Elle était la personne que j'aimais le plus au monde, elle devait savoir que je voulais bien prendre soin d'elle. Geane arriva avec le fauteuil et on entra dans l'hôpital vers les urgences. Je ne voulais pas paraitre paniqué, je ne savais pas trop à qui m'adresser, mais heureusement que c'est Geane qui mentionna ce qu'Elizabeth avait vécu. Une agression sans savoir en détails de ce qu'elle avait subi. Tout de suite une équipe médicale vint porter une civière et elle fut couchée sur celle-ci. Je tenais la main d'Eli, je ne voulais pas la lâcher.
- Je vais rester avec toi, je ne te lâcherai pas!
Geane nous suivait de près et une fois dans une petite salle tirée par des rideaux on devait attendre le docteur. Ça ne fut pas très long, je pense que son cas était classé prioritaire et heureusement! Je dû cependant sortir pour laisser les docteurs faire les tests, j'étais extrêmement nerveux, je fis les 100 pas à côtés de Geane en silence. Je voulais qu'Eli soit correcte, mais j'avais peur pour le bébé également. Plusieurs minutes plus tard, on rencontra enfin le docteur pour nous faire part des résultats. Tout de suite, je vins tenir la main de ma petite amie et je fus soulagé d'apprendre d'abord qu'elle n'avait rien de cassé et puis triste d'apprendre qu'elle avait fait une fausse couche grâce à ce qu'elle avait enduré par son tortionnaire. La police allait suivre. Geane sortie tout de suite, elle ne paraissait pas du tout bien.
- Geane ça va ???
Elle avait quitté la pièce avant qu'elle ne puisse me réponde. Je regardai Eli avant de l'embrasser sur la joue. J'étais si bien de la retrouver, je ne voulais plus jamais la quitter.
- Chuttt! Ne t'excuse pas... tout va bien maintenant! On va rester ici le temps que ça aille mieux, ensuite on rentrera chez nous et tout recommencera comme avant!
Je l'embrassai à nouveau sur la joue et je me levai pour lever le pichet d'eau, il était malheureusement vide. J'attendis qu'elle ferme les yeux pour dormir pour sortir avec le pichet et aller chercher de la glace, je tombai sur Geane au sol qui n'allait pas du tout bien. Je me suis sentis mal à la voyant. - Geane... Qu'est-ce qui se passe? Tout va bien maintenant, on va rentrer, il sera arrêter et comme ça on va pouvoir continuer notre petite vie tranquille à Miami.
Je ne voulais pas laisser Eli trop longtemps toute seule, j'avais peur qu'elle soit de nouveau enlever c'est pourquoi j'offris ma main à Geane pour qu'elle se lève et au moins me suive dans mon déplacement. Je voyais bien qu'elle était toute à l'envers... mais maintenant tout s'arrangeait. Bouddah nous était venu en aide! Je rempli le pichet d'eau et de glace avant de reprendre le chemin de la chambre d'Eli.
(#)Sujet: Re: remember : i love you. | Lun 6 Fév - 11:45
Edeli & Geane
...
J’avais quitté la chambre de ma cousine le cœur battant. Sa vue m’était insupportable et je ne pouvais m’empêcher de me dire que tout était de ma faute. C’est à cause de moi que mon oncle avait été prévenu que la jolie blonde se trouvait à Miami, j’avais pensé bien faire en le mentionnant à ma mère mais je ne pensais pas que ça prendrait de telles proportions. Ce n’était pas tant le fait de la voir aussi blessé qui me rendait mal, c’était surtout moi qui me dégoûtait. C'était comme si c'était moi qui lui avais fais ça. Je ressentais une profonde haine contre moi-même et je ne pouvais tout simplement plus regarder ma cousine en face.
A genoux dans les toilettes, j’avais vomis tout ce que je pouvais à telle point que j’en avais des brûlures d’estomac. Comme si lui aussi voulait sortir par ma bouche. Je pleurais silencieusement adossé au mur, me foutant pas mal des passants dans le couloir qui s’arrêtait de temps à autre pour me regarder comme une bête de foire. Ce n’est que quelques instants plus tard que la voix d’Edward se fit entendre. Geane... Qu'est-ce qui se passe? Tout va bien maintenant, on va rentrer, il sera arrêter et comme ça on va pouvoir continuer notre petite vie tranquille à Miami. J’avais tourné la tête vers lui sans pour autant m’arrêter de pleurer. Je ne lui avais rien dis, mais je n’en pensais pas moins. Mon oncle était aussi de ma famille et bien qu’il ait fait quelques choses d’impardonnable, ça me faisait de la peine. Je ne cautionnais en aucun cas ce qu’il avait fait, mais je dois avouer que j’étais tout de même tourmentée. J’avais pris la main que le jeune homme m’avait tendu pour m’aider à me relever puis je m’étais essuyé le maquillage qui coulait sous mes yeux pour me redonner de la contenance. Je fis quelques pas avec lui puis je m’arrêtais. Edward, je peux pas. Je.. Je vais pas pouvoir retourner dans sa chambre. J’suis désolée.. J’me sens pas bien. Je ne pouvais tout simplement pas lui dire ce que je ressentais vraiment puisque je ne me sentais pas assez proche de lui mais également parce qu’il ne comprendrait pas. Il avait quand même perdu son bébé et presque faillis perdre sa copine, je pouvais le comprendre. Je pense aller chez ma mère, si tu as besoin d’un endroit où dormir, tu peux venir.. Même si j’imagine.. que tu préféra rester vers elle.. Tu as.. mon numéro. J’avais lâché un petit soupire avant de me passer la main dans les cheveux et de faire demi-tour pour sortir de l’établissement et ainsi prendre l’air quelques instants avant de rentrer dans la maison familiale.
AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: remember : i love you. | Lun 6 Fév - 23:31
remember : i love you.
Edward et Geane étaient de retour près de moi mais ce fut pas pour très longtemps. J’eus à peine le temps de m’excuser auprès de ma famille que ma cousine quitta la chambre assez rapidement. Elle n’avait pas l’air dans son état et pour la peine, ça me faisait sentir encore plus mal car je savais que c’était de ma faute, même malgré ce qu’Edward me disait, j’étais terriblement mal à l’intérieur de moi et je ne pensais pas être capable de passer par-dessus cette épisode de si tôt. Je le laissai m’embrasser tendrement sur la joue et pour la peine, ça me faisait beaucoup de bien. J’étais toutefois tellement épuisée qu’il ne suffit que je ferme mes yeux pour replonger dans le sommeil sans même m’en rendre réellement compte. C’est lorsque je sentis une présence près de moi que me réveille en sursaut, complètement déboussolée avant de me rendre compte qu’il s’agissait de nouveau de mon petit-ami qui me rassura aussitôt. Je m’allongeai de nouveau en regardant autour de moi, il était seul… ça voulait donc dire que Geane n’allait pas revenir?
« Elle est où Geane? » dis-je en posant finalement mon regard sur lui alors qu’il prenait place sur le coin du lit. « Elle doit m’en vouloir de n’avoir jamais été capable de rien lui dire à propos de ça. »
J’aurais dû lui dire, pour éviter qu’elle l'apprenne ainsi mais disons que j’aurais seulement préféré qu’elle ne le sache jamais et empêcher de la traumatiser comme ça. Je ne pouvais pas savoir qu’il était malade au point de revenir me chercher à Miami. Je me comptais d’ailleurs vraiment chanceuse qu’Edward et Geane soient arrivés aussi rapidement, car disons que les choses auraient pu être pires. Je me poussai difficilement vers la gauche afin de laisser de la place pour que mon petit-ami viennent s’étendre tout contre moi. Il enleva ses souliers et se plaça par-dessus la couverture pour me serrer contre lui, en plein comme je le voulais.
« Je voulais pas te faire vivre tout ça… tu le mérites tellement pas. » dis-je tout bas en passant ma main doucement contre son visage. « Est-ce que ça va? »
On prenant soin de moi, on me demandait comment j’allais, comment je me sentais mais au final, c’était pas ça qui était important pour moi, c’était de savoir comment il allait, comment Geane allait aussi mais ça, ça ne semblait pas possible de le savoir présentement. Jamais je n’aurais voulu qu’ils aient à vivre ce stress, cette angoisse à cause de moi et c’était dans des moments comme ça que je me trouvais stupide de laisser des gens entrer dans ma vie parce qu’au final, j’apportais rarement quelque chose de bon. Je l’avais pourtant dit que jamais je ne serais une bonne petite-amie… j’étais pleine de problèmes!
« Tu m'as encore sauvé. » chuchotais-je avant de poser ma tête le creux de son cou, là où j'étais tellement bien.
(#)Sujet: Re: remember : i love you. | Mer 8 Fév - 2:41
remember : i love you.
C'était difficile d'entendre tout ce que le médecin nous a dit, mais je ne pensais pas que Geane serait sensible à ce point, elle qui est me parait forte de nature. Je pense qu'elle ne s'attendait pas de voir que son oncle avait violenté sa cousine de la sorte... Quand on vint pour rentrer dans la chambre, Geane se stoppa et me dit qu'elle ne pouvait pas. Je comprenais que c'était difficile, elle déclara qu'elle irait voir ses parents vu qu'ils habitent dans le coin. Je comprenais, elle n'avait pas à s'en faire, j'allais rester ici avec Elizabeth!
- Merci, mais je vais rester avec elle! Merci d'avoir été avec moi, je n'aurais jamais réussi sans toi! Geane se retourna pour marcher vers l'ascenseur, puis avant qu'elle ne disparaisse de ma vue je pensai à un truc. Geane? Elle se retourna à nouveau. Si tu as des nouvelles de Ken, tu me fais savoir hein?
Cela m'étonnerait, mais même si je lui en voulait, je me souciais de lui, il avait été mon meilleur ami autrefois. Je rentrai ensuite dans la chambre d'Eli et aussitôt que je fus près d'elle, elle se réveilla en sursaut.
- C'est moi, tu peux te recoucher! Geane est partie voir ses parents, tu n'as pas à t'en faire, elle t'aime beaucoup, elle a juste de la peine de te voir comme ça. Tu peux te rendormir, je vais rester ici nuits et jours s'il le faut.
Je lui pris la main avant de lui verser un verre d'eau et lui tendre. Je ne voulais pas qu'elle souffre de déshydratation quand même. Une fois bu, je n'avais qu'une envie, me coller tout contre elle pour la serrer dans mes bras, elle m'avait tellement manqué et maintenant tout s'arrangeait et j’espérais qu'elle ne souffre pas plus qu'auparavant. Je savais que le groupe de soutien avait été aidant, mais je me demandais si c'était pas mieux d'y retourner encore. Je me permis d'aller sur le lit pour m'étendre à ses côtés et lui faire ce fameux câlin bien désiré. Je ne voulais pas lui faire mal alors j'y allai en douceur.
- Chutt ne dit pas ça, ce n'est aucunement ta faute! Tout va bien maintenant, on est ensemble pour toujours!
Elle se colla à moi et c'était pour moi la meilleure sensation au monde. Elle me chuchota que je l'avais encore sauvé, ça me fit un bien fou de l'entendre dire ça. - Je suis ton sauveur! Et tu es ma sauveuse aussi!
C'était dur ce qui s'était passé, autant pour elle que pour le bébé, je préférai ne pas lui en parler, elle avait besoin de repos après tout. On s'endormit dans les bras de l'un de l'autre parce qu'on était épuisés, mais aussi bien. On fut réveillé le lendemain par une petite madame qui vint voir les signes vitaux d'Elizabeth. L'infirmière me demanda de sortir, ce qui me fit déjà un petit quelque chose de la laisser... J'en profitai pour aller me chercher un café et lui en apporter un aussi. J'imagine que son petit déjeuner allait être servi bientôt, mais moi je n'avais pas mangé depuis hier, alors je pris un petit sac de peanuts pour essayer de calmer ma faim. Quand je revins, Elizabeth était réveillée et me fit un grand sourire. - Tu es belle! Je t'ai apporté un café! Tu as bien dormi? Comment tu te sens? oui, tu peux répondre dans l'ordre que tu veux!
Je souris à mon tour et manquai tomber à la renverse quand mon pied percuta le pied de la chaise de la chambre, mais je tins bon.
(#)Sujet: Re: remember : i love you. | Mer 8 Fév - 5:36
remember : i love you.
Il m’avait sauvé, je l’avais sauvé… on s’était sauvé. C’était peut-être aussi pour ça que c’était aussi fort nous deux. Qu’on était autant attaché l’un à l’autre. On était ce qu’il y avait de plus précieux dans la vie l’un de l’autre, on était également des âmes-soeurs et parfois, je me demandais si dans d’autre couple, c’était aussi fort que dans le nôtre. C’était particulier nous deux mais c’était tellement beau. Chaque fois qu’il était là, je me sentais bien. Il était mon équilibre, ma joie, ma sécurité et je le voulais avec moi pour toujours. Nous tombâmes endormi dans les bras l’un de l’autre jusqu’au petit matin où nous fîmes réveiller par une infirmière qui voulait prendre mes signes vitaux. Edward donc quitter la chambre quelques minutes. En même temps qu’on prenait ma pression et tout, on vint me porter mon premier repas de la journée. Je me souvenais même plus quand j’avais mangé la dernière fois! Je fus seule un petit instant à fixer mon cabaret, prise un peu dans mes pensées pas très belles avant que mon petit-ami ne revienne dans la chambre où je lui fis un beau sourire comme pour lui montrer que tout allait bien. Un sourire qu’il me rendit avant de trébucher un peu.
« Oh, ça va? Fais attention! On a déjà assez d’une blessée ici. »
Il me tendit mon café et je le remerciai aussitôt. C’était fou à quel point il prenait soin de moi comme jamais auparavant. Du moins, jamais depuis le départ de ma mère. Il m’arrivait souvent d’ailleurs de me dire à quel point elle l’aurait aimé, mon petit-ami et que de là-haut, elle devait être heureuse pour moi que je l’ai dans ma vie. Elle était mon ange du ciel et lui, il était mon ange sur terre. J’étais comblée. En plus, il avait dit que j’étais belle alors que je devais être tout sauf belle, je devais même faire peur à voir mais je savais qu’il disait simplement pour me faire sentir bien et quelque part, ça fonctionnait assez bien.
« C’est toi qui est magnifique. Je me sens mieux, oui. Mes signes vitaux sont biens et on m’a dit que j’allais pouvoir partir après la visite des policiers. »
Cette visite que je n’avais pas hâte du tout. Je commençai à manger mon petit-déjeuner tranquillement. J’avais encore l’estomac noué mais j’étais capable de prendre quelques bouchée de mes céréales et de ma salade de fruit, je me disais que c’était mieux que rien. Je m’attardai surtout à mon café qui était fait comme je l’aimais. Il me connaissait bien mon amoureux, c’était le meilleur. Je lui tendis d’ailleurs mes deux toasts ainsi que le petit pot de beurre d’arachide. C’était pas son sac de noix qui allait le remplir. Ce dernier me le prit avant de déposer un baiser sur mon front qui m’arracha un petit sourire en coin.
« Est-ce que tu pourrais m’aider? J’aimerais essayer de marcher un peu… » dis-je en repoussant un peu les couvertures.
Edward avala rapidement sa bouchée de pain avant de venir me tendre ses mains et m’aider à me redresser. Ça me faisait mal mais je réussis à faire quelques pas sous les encouragements de mon parfait petit-ami. Je me rendis bien vite compte que dans la robe d'hôpital j’avais les fesses à l’air donc je demandai à regagner mon lit assez vite, et ce fut de justesse car les policiers viennent cogner à ma porte par la suite. Mon semblant de bonne humeur quitta aussitôt mon visage car je savais que j’allais devoir tout raconter depuis le début… et ça, ça me faisait angoisser car je ne voulais plus penser à ça… plus penser à tout ce que j’avais enduré dans cette famille. Pas seulement la veille mais également dans les dernières années. Heureusement, Ed était là pour m’aider dans mon discours, ajoutant également quelques informations qui m'échappaient. Mais rendu à un moment, je demandai gentiment à ce dernier de bien vouloir me laisser seule avec les policiers. Ce dernier hésita avant que je lui fasse signe que ça allait. Il y avait simplement quelques informations que je ne voulais pas particulière qu’il entende… pour son bien. Je savais que le fait d’avoir été enceinte deux fois de mon père adoptif et d’avoir avorté également dans une clinique médicale près d’ici pouvait aider les policiers. Bref, ce fut rapidement la fin et je fus soulagée, bien qu’encore bien ébranlée par tout ça. J'arrivais pas encore à croire que tout était terminé maintenant.
« Merci beaucoup pour votre témoignage. Nous allons garder vos vêtements ainsi que les tests effectués ici comme éléments de preuves. Est-ce possible d’avoir votre numéro de téléphone pour communiquer avec vous et vous donner des nouvelles durant l’enquête? »
Je secouai positivement la tête en leur donnant les détails qu’ils souhaitaient avoir. À peine la porte de la chambre ouverte de nouveau qu’Edward entra à son tour en s’approchant de moi pour me prendre la main. Il était très protecteur et je savais que tant qu’il était là, j’étais en sécurité. Je voulais que ça reste ainsi. Nous nous retrouvâmes seuls de nouveau et je remarquai que ce dernier avait des vêtements de rechange pour moi. Du moins, les siens… il avait bien dû se douter que je n’allais plus avoir ceux que je portais en arrivant, couvert de sang. Mon amoureux proposa de m’aider à me changer. Je le regardai un peu piteusement.
« D’accord… mais regarde pas, c’est surement pas beau à voir. »
Je voulais qu’il garde une belle image de moi. Pas qu’il voit mon corps comme ça.
(#)Sujet: Re: remember : i love you. | Lun 13 Fév - 1:31
remember : i love you.
Tout ce qui m'importait maintenant c'est de la savoir en sécurité et avec moi. J'étais super content d'apprendre qu'Eli pourrait sortir de l'hôpital aujourd'hui même, mais il fallait attendre la venue des policiers. Je savais que ça allait la stresser, mais il fallait le faire si on voulait que l'homme qui lui avait fait tant endurer paye. Je savais aussi que la suite allait être aussi difficile s'il y avait un procès, elle allait devoir témoigner... ce qui veut dire tout raconter. Après le petit-déjeuner, j'aidai Eli à marcher un peu. Elle avait mal et j'avais mal juste à la voir réagir à chaque pas.
- T'es bonne! Continue comme ça! Mais ne force pas trop non plus!
On fit qu'une petite promenade vite fait, avant de revenir dans son lit. Les policiers se présentèrent et ils prirent la déposition au complet d'Eli, les rapports des médecins et les vêtements. Ça me donnait une bonne impression, je pense qu'elle pourra tourner la page un jour. J'étais inquiet pour elle, je voulais ce qu'il y avait de mieux, elle le méritait. J'aurais voulu être dans la pièce pour entendre ce qu'elle avait subit, mais elle préféra être seule pour parler. J'attendis dans le corridor et quand les policiers sortirent j'allai tout de suite la rejoindre en espérant que son moral était bon. Maintenant, il était temps de se préparer pour le départ, je lui avais amener des vêtements de ma voiture que je gardais toujours... Biens sûr, ils étaient grands et pas du tout féminin, mais ça fera l'affaire pour notre retour à Miami. Elle était gênée que je la regarde avec ses marques, mais j'avais besoin de voir, j'avais besoin de sentir son mal. Je l'aidai à s'asseoir dans son lit et commençai à lui enlever sa jaquette bleue. Elle avait des ecchymoses un peu partout sur le corps, ça me troubla et surtout ça venait me chercher. De grosses marques sur ses cuisses, sa poitrine, son ventre... J'avais du mal à regarder tellement ça me rendait triste. Personne ne méritait de vivre ça et encore moins elle et pourtant, ça lui était arrivé. Je l'aidai à passer son chandail et ensuite à mettre son pantalon. Je ne pouvais pas ne pas parler.
- Je suis désolé d'être parti, ça ne serait pas arriver... Je m'en veux Eli, tu ne peux pas savoir comment, en voyant ses marques, ça me fait mal pour toi! J'aimerais prendre ta douleur!
Je la serrai contre moi pendant plusieurs secondes, je ne pouvais pas m'en détacher, je voulais qu'on parte de New York pour regagner Miami et ce, au plus vite. Je textai Geane, mais celle-ci me déclara qu'elle allait rentrer en avion. Je pris la chaise roulante de la chambre et c'Est comme ça qu'on sortit de l'hôpital.
- On arrêtera dans un motel pour dormir parce que la voiture ce n'est pas vraiment confortable et je veux que tu sois bien! Tu me dis s'il y a quelque chose, si t'as faim, soif, envie de pipi! La route est longue, mais on va vite retrouver notre chez nous, notre Charlot. Je t'aime!
Je l'embrassai avant de démarrai la voiture. Tout ce que je souhaitais, c'est que la vie nous donne un répit, qu'elle nous offre que du bon.