Levi a un caractère à double tranchant, il peut déborder de joie un instant et devenir exécrable celui d'après. Cinq minutes sont largement suffisantes pour qu'il change du tout au tout. Il est généralement incapable d'expliquer pourquoi il est de mauvaise humeur et n'a plus envie de rien, sinon de rester seul. La solitude ne l'a jamais dérangé, bien au contraire, elle est pour lui l'occasion de faire le point sur tous les aspects de sa vie. Même si elle lui est propre, l'aigreur de l'étudiant n'est pas non plus chronique et il essaye de ne jamais montrer à ses amis son énervement. Il râle plus volontiers sur sa famille, le moindre rapport avec elle l'irritant au plus haut point.
Bien qu'il respectait d’avantage les animaux que les humains étant petit et qu'il reste intimement convaincu que l'Homme est l'espèce la plus cruelle et injuste qui soit, il est aujourd'hui bien plus tolérant et patient avec ses congénères que la plupart des gens. Levi n'est cependant pas naturellement une personne très altruiste et il pèsera toujours le pour et le contre avant d'aider quelqu'un d'autre. Le jeune homme a toujours été très réfléchi, détaché des événements et possède une concentration inébranlable en matière de travail, un calme olympien qui tranche vivement avec l’attitude qu'il adopte une fois les lunettes et la blouse de côté.
Mettons le sérieux et la maturité à part. « On a tout notre temps pour vieillir. ». Levi a su conserver cet esprit d'enfant et de fête qu'il a pu avoir au début de ses études supérieures, même s'il est moins turbulent et plus posé qu'autrefois. Selon lui, le travail n'est pas une entrave à l'amusement et il ne se considère pas comme enchaîné à une vie d'adulte responsable. Ce qui, en revanche, représente à ses yeux la prison ultime, la vieillesse et le début de la fin, c'est le mariage. Il n'est pas prêt à se poser et fuit les relations longues comme la peste. L'engagement ce n'est pas sa came.
6 janvier, vous parlez d'un jour pour naître ! L’épiphanie dans la religion chrétienne, où les rois mages apportent des cadeaux à un bambin qui vient de voir le jour. Sauf que demandez à mes parents, je n'étais pas trop le cadeau dont ils rêvaient. Les enfants issus de mariages arrangés ne sont jamais vraiment des dons du ciel dans tous les cas, sans compter que j'avais aussi ruiné leurs vacances de Noël au Japon, qu'ils devaient passer dans la famille de ma mère. Comprenez que l'hôpital de Wichita faisait pâle figure en comparaison. Alors oui, je grandis comme un pauvre riche pourri gâté. Mes parents n'avaient tellement pas envie de m'entendre que ce que je voulais, je l'obtenais dans les deux jours. M'éduquer, c'était encore un autre problème. Une tâche encore plus titanesque qu'ils ne se voyaient absolument pas accomplir. Ma gouvernante Ashley est la femme que je considère réellement comme « Maman ». Mes parents lui donnaient juste des informations sur ce qu'ils voulaient que j'apprenne, c'était à elle de s'en charger. Je passai par tous les clichés de l'éducation bourgeoise par excellence : piano, violon, danses de société, équitation. Évidemment, ma scolarité était primordiale également, puisqu'il fallait qu'à travers leur fils, le monde entier puisse s'apercevoir de leur supériorité. La rivalité dès l'enfance reste un concept comme un autre. Petit monsieur parfait toujours tiré à quatre épingles, les professeurs m'auraient confié le bon Dieu sans confession, même si sous mon visage joyeux de petit ange, j'étais le plus infect des enfants. J'étais le chef de la récréation voyez-vous. Je faisais peur à beaucoup d'élèves, d'autres me suivaient sans faire d'histoire, quelques uns préféraient ne pas s'en mêler. Si un camarade me dérangeait, il me suffisait de faire comprendre qu'il me gênait pour que tout le monde le déteste et au moindre problème, je réussissait toujours à faire accuser les autres.
Au début du sixième grade, j'avais fini par me refermer complètement sur moi-même. Je n'acceptais plus que la compagnie des animaux. Je ne supportais même plus de voir Ashley et mes parents continuaient à me considérer comme un animal de compagnie trop envahissant. Imaginez, j'étais pour eux comme un gros chien. Bruyant et mal poli, m'arracher un sourire était devenu mission impossible sauf pour ma fidèle petite jument Ginger et ce pendant plus de trois ans. Je cherchais toujours de pires idées pour exister aux yeux de mes géniteurs, mais ils n'avaient jamais notifié ma présence, pourquoi changer en cours de route ? Mon père partit suite à une mutation dans l'Est du pays. Les septième et huitième grades, j'avais préféré les passer seul, la plupart du temps. Je voulais à tout prix entrer en college preparatory high school donc la solitude et le calme ne me dérangeaient pas le moins du monde. Je partageais mon temps entre les livres de cours, ma jument. Je réussis à intégrer le lycée que je visais ! Ici, j'étais sûr de pouvoir aller dans l'université de mon choix, mais je commençais à perdre la main sur mon travail scolaire. Je ne sortais plus la tête de l'eau qu'avec Ginger, mais une chute trop violente sur un parcours de cross me la vola elle aussi. Je redoublai le dixième grade et rencontrai Bethany. Ce fut cette fille qui m'aida à devenir un adolescent au moins aussi normal que les autres. J'avais toujours un peu de mal avec les personnes avoisinant mon âge, puisque j'avais toujours été plus à l'aise à manipuler les plus grands, mais compte tenu de mon point de départ, considérez-moi comme un prodige.
Mes études supérieures, je les commençai à New-York. J'avais toujours voulu être vétérinaire, alors je m'arrachais pour l'obtenir, ce diplôme. J'avoue ne pas avoir négligé non plus la vie étudiante, parfois sans suffisamment de modération et surtout les trois premières années. Ce n'était pas plus mal ainsi, j'étais transporté loin de tout ce que j'avais connu auparavant et ça me fut grandement bénéfique. Mon diplôme obtenu, mon père m'offrit une nouvelle jument pour me récompenser. « J'n'ai plus huit ans. », fut ma première réaction face à cette pouliche de deux ans, mais je décidai de la garder malgré tout. Hors de question cependant qu'on mette un seul pied sur un cross. J’exerçai trois ans à New York comme vétérinaire des animaux de compagnie, puis décidai de me replonger dans les études et de partir à Miami passer un DESV Chirurgie des animaux de compagnie.
DERRIÈRE L'ÉCRAN. Prénom et âge ▽ Kemi (c'est un pseudo), 18 ans D'où viens-tu? ▽ Toulouse Où avez-vous connu le forum? ▽ Sur un top-site, en cherchant un contexte similaire à un ancien forum maintenant fermé, je suis tombée sur vous. As-tu envoyé deux terribles secrets sur ton personnage par message privé à Nightmare? C'est obligatoire. ▽ Oui Fréquence de connexion : ▽ Rp en week-end (3/7) Votre avis sur le forum ▽ Joli design, joli contexte Tu es un scénario? De qui? ▽ Non
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