Blake & Aloysia

Disparition inquiétante

Il était plus de 20h30 quand j’arrivai enfin à mon appartement avec Anastasia. C’est Blake qui s’en était occupé en cette fin d’après-midi parce que j’avais un entrainement. Par chance, il l’avait faite manger et je n’avais plus qu’à la coucher. Parfait ! C’est d’ailleurs ce que je fis en arrivant avant de prendre une bonne douche et de me poser à la cuisine pour prendre un petit repas. C’est là que je remarquai un paquet sur la table. Qui avait pu poser ça là ? Mon frère était le seul à avoir mes clés. C’était bizarre. Un petit mot était posé sur une boite de chocolat « Bonne saint valentin » lis-je alors que la carte n’était pas signée. Je parierai un coup de Blake. En même temps mise à part lui, qui cela pourrait-il être ? Il avait dû demander à mon frère les clés pour déposer cela. J’étais partagé face à ce petit présent. Devais-je m’en réjouir ou non ? Je n’en avais aucune idée…

Quoi qu’il en soit, après mon repas, je décidai de déguster ces chocolats devant la télévision. Un, deux,… jusqu’à arriver à la moitié de la boite. Ils étaient plutôt très bon et j’étais aussi très gourmande, il fallait l’avouer. Bizarrement le film n’était même pas terminé que je m’endormis devant. Lorsque je me réveillai, il était près de 10H. Woh woh ! C’était quoi ce délire ? D’habitude, je n’arrivai pas à enchainer plus de 5 heures de sommeil et là, j’avais dormis plus de 12h. C’était insensé ! Puis Anastasia aurait dû me réveiller. Je me levai en vitesse. Je n’avais pas dû l’entendre pleurer ce matin. J’étais vraiment une mauvaise mère !

Arrivée à son lit, mon cœur manqua un battement. Anastasia n’était plus là. Okay, c’était impossible. Elle était trop petite pour pouvoir se déplacer. Et pourtant, je me mis à vérifier le moindre recoin de l’appartement en criant son prénom. Okay, il y avait forcément une explication. Okay, ne pas paniquer, ne surtout pas paniquer. C’était trop tard pour ça et lorsque j’appelai Blake, il dû le comprendre rapidement au son de ma voix « Pitié, dis moi qu’elle est avec toi. Dis moi que t’es venu la chercher ce matin pendant que je dormais ! » Je savais que cela était impossible. Il n’avait pas les clés de chez moi et il m’aurais prévenu. Le jeune homme ne comprenait absolument pas ce que je disais. Mon mince espoir s’effaça en moins de deux. « Elle a disparu… Je l’ai couché hier soir en rentrant et ce matin en me réveillant, elle était plus dans son lit. Je… Anastasia a disparu Blake… C’est pas possible, je… c’est pas possible » répétais-je en faisant les 100 pas, totalement paniquée, dans l’appartement.

Blake & Aloysia

Disparition inquiétante

Je somnolais encore dans mon lit quand Aloysia m’appela. J’avais passé une soirée avec les potes de l’équipe devant un match. Tout ça accompagné de pizza et de bières. Une bonne soirée avec une bonne ambiance. Une soirée comme je n’en avais pas eu depuis un certain temps. Alors je n’étais pas très bien réveillé. Et en plus de cela, je ne vis pas exactement où elle voulait en venir. « Pitié, dis moi qu’elle est avec toi. Dis moi que t’es venu la chercher ce matin pendant que je dormais ! » Il me fallut un petit temps avant de comprendre qu’elle parlait d’Anastasia. D’Anastasia qui avait clairement disparu vu qu’Aloysia pensait qu’elle était avec moi. Elle m’expliqua un peu plus la situation mais je ne comprenais toujours pas comment c’était possible.

« Calme-toi ok ? » dis-je en essayant de rester calme, parce qu’il fallait que l’un de nous deux le soit. « Est-ce que tu as appelé James ? Elle est peut-être avec lui ? Non ? » Je n’en étais pas convaincu moi-même mais il fallait bien commencer quelque part. Et peut-être que donner un peu d’espoir à Aloysia lui permettrait de se calmer un peu et de réfléchir à tout ça. « J’arrive. Tu restes à l’appartement et tu contactes James ok ? J’arrive. » Je raccrochais et m’habillais rapidement. Il y avait forcément une explication et ce serait beaucoup plus simple de régler tout ça si nous pouvions en discuter face à face. Je pris donc ma voiture et me rendis chez Aloysia, le pied un peu trop enfoncé pour la pédale mais c’était important.

Arrivé là-bas, je frappais à sa porte et, dès qu’elle m’eut ouvert, j’entrais immédiatement et lui demandais si elle avait des nouvelles. « T’as parlé à James ? » demandais-je directement.

Blake & Aloysia

Disparition inquiétante

Je n’aurais jamais dû me réveiller aussi tard. C’était impossible, mon métabolisme n’y arrivait jamais alors pourquoi aujourd’hui? J’eu vite la réponse en m’apercevant de la disparition d’Ania. Pourtant, en toute logique, il n’y avait aucun lien entre ma grasse matinée et la disparition de ma fille. Tout cela était insensé ! Il y avait forcément une explication. Blake était venue la récupérer sans me le dire voilà tout ! J’avais beau m’accrocher à cette idée, au fond de moi, je savais que Blake n’aurait jamais fait ça. Il n’avait pas les clés de mon appartement de toute façon. Comme je le pensais, il me confirma que notre fille n’était pas avec lui. Okay, ne pas paniquer. Ne surtout pas paniquer ! Trop tard ! J’écoutais à moitié les paroles de Blake. Il parlait dans le vide, pendant que moi, je m’imaginais le pire des scénarios ! Je n’entendis que la fin concernant l’appel à James.

Cette idée était tout aussi insensé ! James ne serait jamais venu chez moi pour la récupérer sans me prévenir et encore une fois l’appel me le confirma. Je fis à nouveau les 100 pas dans mon appartement, recherchant le moindre indice ou même mieux : ma fille. On allait sûrement m’appeler d’un instant à l’autre pour une demande de rançon, sinon pourquoi on aurait enlevé ma fille ?! A l’arrivée de Blake, j’étais toujours dans un état de panique et j’avais même espéré qu’il ait retrouvé Ania’ devant la porte ou chez lui. Je sais, c’était stupide mais il fallait bien se raccrocher à quelque chose, non ? « Elle n’est pas avec lui… » dis-je en me remémorant pour la centième fois mon emploi du temps de la veille. « Je te jure, dès que je suis arrivée, je l’ai couchée ! Elle était dans son lit, j’en suis certaine ! …Elle a pas pu disparaitre comme ça… pourtant la porte était fermée et j’ai absolument rien entendue. C’est pas possible, c’est un cauchemar… je vais me réveiller…. Pitié que je me réveille. » terminais-je en me parlant à moi-même.