Assise à la table de la cuisine devant mon ordinateur, j’attrapai la tasse remplie de café bien chaud que mon amoureux me tendait avec son petit sourire qui faisait encore et toujours battre mon coeur à tout rompre. Je relevai la tête vers le haut pour lui réclamer un bisou qu’il me donna sans hésiter, m’arrachant un sourire en retour. C’était le matin, on était samedi, et on avait la journée entière ensemble, chose qui était assez rare sachant que j’étais de l’école, que je travaillais et que monsieur avait des contrats pour son travail aussi qui l’obligeait à être souvent occupé de son côté et même quand il était là, il faisait souvent des recherches sur son ordinateur. Au moins, avec le fait de vivre ensemble, on avait la joie de dormir ensemble, comme quoi nos journées se terminaient toujours bien! Je soufflai un peu sur ma tasse pendant qu’Edward prenait place sur la chaise à mes côtés, devant son ordinateur. On avait prévu commencé à regarder un peu les trucs pour le mariage, simplement pour se donner une idée à propos des prix et de voir un peu ensemble comment on prévoyait les choses. Un mariage, ça s'organisait pas en une semaine hein!
« Avant toute chose, il y a quelque chose que j’aimerais te dire, j’y pense depuis un moment et je crois que j’ai prise ma décision : Je vais arrêter l’école. » Je posai ma tasse en voyant son regard changer. « Me regarde pas comme ça, je suis pas triste de ça. C’est juste que dans mon domaine, je crois que ça ne prend pas nécessairement des études pour arriver à ses fins. Y’a un poste dans une galerie d’art qui vient d’ouvrir et au musée aussi. Sinon je vais essayer de me trouver des contrats en illustration ou graphisme et grandir mon portfolio dans mes temps libres. Ça été une belle expérience l’école mais c’est trop stressant pour moi et aussitôt que tu n’as pas la même vision que les profs, ça fonctionne pas et je trouve ça… dommage. »
J’aimais beaucoup trop créer librement que dans un contexte beaucoup trop encadré. J’avais énormément apprit au courant de mon année mais ça n’avait pas été fait pour moi. J’avais bon espoir que quelque chose d’autre de mieux m’attendait et que ça allait nous permettre de vivre plus confortablement (financièrement parlant). Et puis en attendant, j’avais le café et le babysitting pour continuer à payer les choses.
« Alors… t’as commencé à trouver des temples bou… » je n’eus pas le temps de terminer ma phrase que ça vibra sur la table et puisque mon téléphone était dans notre chambre, je pointai celui de mon fiancé à ses côtés. « C’est le tiens je crois. »
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(#)Sujet: Re: a lot to say — edeli | Ven 14 Avr - 2:48
Edward & Elizabeth
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Aujourd'hui c'était très agréable de pouvoir passer du temps avec ma petite amie, ça n'arrivait pas très souvent et on voulait en profiter pour regarder des trucs pour le mariage. J'avais fait la grande demande il n'y a pas si longtemps et nous n'avions pas fixer de date, mais je voulais qu'on le fasse assez rapidement. La vie est trop courte, je ne me vois pas avec une autre femme qu'Eli, c'est la bonne je le sais, je le sens et ce, pour toujours. J'apportai à Eli une tasse de café tandis que je pris place à ses côtés pour regarder avec elle sur l'ordinateur les prix des fleurs. Puis, elle se tourna vers moi pour m'annoncer qu'elle allait arrêter l'école. J'étais bouche-bée parce que je savais que ça lui plaisait beaucoup l'école et je ne comprenais pas trop d'où venait cette idée d'abandonner soudainement. Puis, elle enchaina pour m'avouer qu'elle voulait plutôt aller travailler dans une gallerie d'arts. Je me demandais si elle avait des chances même si elle avait pas de diplôme en art. J'étais inquiet pour elle, je voulais le meilleur. - Oh! Je m'attendais pas à ce que tu me dises ça, je pensais que tu adorais ça, mais si les profs ne sont pas capable d'accepter ton art comme il est, je comprends que ça peut te froisser.
Je m'approchai d'Elizabeth pour l'embrasser tout doucement et me coller à elle un instant. Je fermai les yeux pour ensuite revenir à moi et lui dire ce que je pensais. - Lance-toi alors si tu penses que ça va être le mieux pour toi, je vais t'aider à faire les démarches même si tu le veux. Je suis là pour toi quoiqu'il arrive.
Elle me sourit et j'en fis de même. Elle vint pour me demander si j'avais trouvé un temple quand mon téléphone sonna. Cela m'indiquait que j'avais reçu un sms. Je regardai vite fait et c'était Lukas. Je préférais attendre avant de le lire pour répondre à sa question. - Un temple? Oui j'ai trouvé, il est situé à quelques kilomètres d'ici, il est super et j'ai été demandé la permission pour un mariage prochainement. Le moine à qui j'ai parlé m'a dit qu'il n'y avait pas de problème, mais qu'on devrait se soumettre à une cérémonie bouddhique traditionnelle Donc... tu devras porter une robe rouge... ça ne te dérange pas j'espère?
Je savais que la robe blanche dans la religion catholique était importante, mais quand il était question de la religion bouddhique c'était le rouge qui dominait. Il y avait des trucs que j'allais devoir en informer Elizabeth et j'espérais qu'elle veuille toujours se marier comme ça. On regarda le prix des fleurs et je dirais que je ne m'attendais pas à ce que ça soit si cher, les fois où j'avais donner des fleurs à Elizabeth, je les avais pris directement dans des lieux publics ou dans les jardins des voisins.
- Hé bien... tu pensais à quoi niveau fleurs? Tulipe? Marguerites? Roses? Je pensais pas que c'était cher pour de simples fleurs...
Je pensais pas décorer tout une salle, un temple bouddhique était déjà bien joli. Peu importe, je voulais que cette journée soit parfaite pour Eli. Puis, mon téléphone resonna m'indiquant un autre sms.
- Je pense que Lukas me veut trop dans sa vie aujourd'hui.
Je regardai mon téléphone pour constater malheureusement que ce n'était pas Lukas, mais bien Nightmare. Je regardai doucement Elizabeth avec un air un inquiet, mais je décidai de laisser ça de côté, car là je ne voulais pas gâcher l'excitation d'une belle journée à venir, je préférai ne pas lire et cacher mon téléphone dans ma poche.
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(#)Sujet: Re: a lot to say — edeli | Ven 14 Avr - 6:10
Edward & Elizabeth
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C’était stressant d’avouer ma décision à Edward concernant mes études. J’y pensais depuis un moment et je m’étais pas mal arrêter à la solution de tout lâcher pour essayer de voler de mes propres ailes. Je savais que c’était un risque à prendre, mais je savais aussi que présentement, je n’étais pas dans une situation alarmante : je continuais mon boulot au café et je commençais une semaine sur deux à être nounou pour Logan, le fils de James que j’avais rencontré il n’y a pas si longtemps. Je fus rassurée lorsqu’Edward me fit sentir qu’il respectait mon choix, se penchant vers moi pour déposer un doux baiser sur mes lèvres avant de m’offrir le plus beau des câlins du monde entier. Quand je disais que j’allais marier un petit monsieur parfait : je mentais pas! C’était un ange\
« T’es le meilleur amoureux du monde entier, merci! »
C’était un soulagement. Maintenant, on pouvait se concentrer sur les préparatifs de notre futur mariage. Je ne pouvais qu’être toute souriante pendant qu’il m’expliquait qu’il avait chercher un peu, mon sourire se dessispa toutefois lorsqu’il me parla de la couleur de ma robe. Il espérait que ça ne me dérange pas mais moi, mon petit coeur et mes visions du mariage parfait avec la belle robe blanche venait de se briser. Outch.
« Oh, je savais pas… je m’attendais pas à ça… »
Je n’eus pas le temps d’ajouter quoi que ce soit que son téléphone se mit à sonner de nouveau. Il fit un commentaire concernant Lukas. Je me contentai simplement de faire un petit sourire en coin, pas trop certain. Je devais surmonter ma déception et je fermai les onglets sur mon téléphone des robes que je regardais et que j’avais trouvé tellement belles! Je devais pas être triste pour ça, je voulais faire plaisir à Edward et ce qui lui faisait plaisir c’était que je sois en rouge… j’allais donc l’être. En tournant la tête vers lui de nouveau, je remarquai bien que son expression faciale avait un peu changé, il semblait embêté.
« Qu’est-ce qui se passe? Il va bien? Pas encore cette fille méchante qui lui fait de la peine j’espère? »
Il n’était pas chanceux lui dernièrement en amour. Une certaine Emily s’amusait à meurtrir son pauvre petit coeur et il ne méritait tellement pas ça. Ça ne devait pas être facile de tomber amoureux d’une personne qui ne prenait pas soin de soi, qui s’en foutait limite. J’avais eu de la chance quelque part de mon côté, bien que je sois tout de même tomber amoureuse d’Edward alors qu’il était toujours en couple avec une autre. La vie avait bien fait les choses au final. Bref, je souhaitais vraiment que du bien pour Lukas.
« Donc, est-ce qu’il y a quelque chose que je dois faire, étant donné que je suis techniquement, chrétienne? Genre un serment ou une petite cérémonie un peu comme un baptême… je sais pas trop comment ça fonctionne en fait pour que je puisse me marier dans un temple bouddhiste. »
Je ne savais pas pour la robe rouge donc j’imaginais qu’il y avait encore beaucoup dont j’ignorais. Je jetai un coup d’oeil à mon écran avec les fleurs et leurs prix exorbitants. Disons que ça pouvait devenir un peu décourageant parfois toute les dépenses que ça pouvait impliquer et je me sentais mal de faire vivre ça à mon amoureux. On pourrait simplement opter pour un mariage civile, que nous deux avec deux témoins et refaire un mariage religieux lorsqu’on aurait l’argent nécessaire pour le faire. Je me retournai donc vers mon fiancé, lui prenant la main.
« Hey… tu sais, c’est beaucoup d’argent tout ça. T’es certain que c’est vraiment ce que tu veux, là, maintenant? T’as toujours voulu ouvrir ton agence, la dernière chose que je souhaite c’est que tu fasses passer mes rêves avant les tiens… »
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(#)Sujet: Re: a lot to say — edeli | Mer 19 Avr - 2:10
Edward & Elizabeth
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Lorsque je parla de la robe rouge, je vis le visage d'Eli se questionner, je ne savais pas trop si ça lui plairait et disons que pour l'instant elle n'avait pas trop l'air d'apprécier. Je n'eus pas le temps de rajouter quoi que ce soit que mon téléphone vibra et je vis que c'était Lukas. Je jetai un regard rapide pour lire, sans pour autant répondre, je voulais que cette journée on la passe tous les deux ensemble sans qu'on soit dérangé et présentement, on était en train de regarder les prix pour le mariage. - Oh rien d'important, je ne pense pas qu'il me parlerai de cette fille, ça fait longtemps qu'il ne m'en a pas parlé... je ne sais pas trop s'ils se voient encore d'ailleurs. Peut-être que Clarke lui a tombé dans l'oeil qui sait.
Lukas avait souffert, mais je me demandais maintenant si c'était toujours le cas, s'il pensait toujours à la même fille, sinon il ne pourrait pas aller de l'avant. On continua à regarder des trucs sur internet et Eli se questionna sur le fait qu'elle ne soit pas de la même religion. - Non, tu n'as rien à faire, le bouddhisme ne fait pas exception des autres religions et si tu te maries ainsi c'est que tu souhaites vivre à mes côtés et que l'amour y règne jusqu'à la fin de nos vies. En gros Bouddha ne t'en voudra pas si tu n'es pas bouddhiste, mais il faut que tu crois en notre amour, c'est l'important.
On se rendit vite compte que c'était déjà beaucoup d'argent pour des fleurs, alors j'imaginais pas le reste. Elizabeth était un peu inquiète de ce que ça coûterait et moi aussi. Je soupirai. J'avais dépensé pas mal pour sa bague, maintenant, je devais économiser de nouveau. c'était décevant de devoir lui dire qu'on devrait attendre.
- Tu as raison, ça fait beaucoup tout d'un coup... on a juste à économiser pendant plusieurs semaines et on se marie? Je suis un peu déçu de voir les prix, je m'attendais pas à ce que ça soit si cher... et regarde on a pas compté le buffet.
Elizabeth approuva faiblement de la tête, c'était certain que ça la décevait. Elle se leva ensuite pour aller à la salle de bain et j'en profitai pour répondre à Lukas et lire ce que Nightmare avait envoyé. Je me levai rapidement quand je vis que ça parlait d'Eli, je voulu crier son nom, mais rien ne sortit de ma bouche, je voulu lire, jusqu'au bout. Mon coeur s'affola et je perdis l'équilibre, ce qui me fit rasseoir sur ma chaise. Comment ça avait pu me glisser entre les mains? Comment avais-je pu passer à côté de ça?
- Elii???
Je me relevai pour aller la retrouver à la porte de la salle de bain et je lui montrai l'article. Je ne pouvais pas croire qu'elle avait voulu s'enlever la vie après notre voyage!
- Dis-moi que c'est faux!
Je soutenais son regard tandis que mes yeux montraient de la panique.
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(#)Sujet: Re: a lot to say — edeli | Mer 19 Avr - 4:01
Edward & Elizabeth
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Visiblement, le SMS de Lukas n’était pas la cause de l’inquiétude qui venait de naître dans les yeux de mon petit-ami, je devais avoir mal perçu l’émotion du moment, ça devait être plutôt de l’incompréhension, va savoir! Ça ne me regardait pas au final. J’étais néanmoins heureuse qu’il me dise qu’il ne parlait pas de cette fille, comme quoi c’était peut-être une peine résolue, ça serait bien qu’il soit passé à autre chose d’ailleurs. Il fallait se tenir loin des personnes toxiques à notre vie. On poursuivit notre conversation au sujet des religions. Disons que bien qu’avec le temps, j’avais appris plusieurs choses sur le bouddhisme, je ne savais pas comment ça se passait dans le cas d’un mariage. Aux dires d’Edward, je n’avais pas à faire grand chose, simplement de croire en nous et en notre amour. À ces propos, je ne pu que lui sourire tout doucement.
« S’il y a bien une chose à laquelle je crois, c’est bien ça! »
Ça et le fait qu’il était beaucoup trop adorable avec ses cheveux en bataille du matin mais cette remarque, je la gardai pour moi. Je me contentai d’approcher mon visage du sien pour lui prendre le menton et déposer un tendre baiser sur sa bouche mais je me perdis bien rapidement contre ses lèvres tellement c'était plaisant de l'embrasser. Il fallait que je reprenne sur moi, c'est pourquoi je me redressai pour regarder de nouveau les prix à propos du mariage et ça ne pu que m'inquiéter un peu et possiblement même revoir la possibilité d’un mariage. Ça ne semblait pas être le cas de mon amoureux toutefois, qui semblait bien convaincu qu’on arriverait à économiser et se marier dans une période qu’il calculait en semaines seulement.
« C’est difficile de prévoir puisque ton travail fonctionne par contrats mais je te fais confiance. On peut continuer à planifier les trucs et au pire, je sais que je peux augmenter ma marge de carte de crédit donc on mettra les dépenses là-dessus et on remboursera ma carte par la suite. »
C’était une solution comme ça mais ça restait stressant cette situation avec l’argent et tout. Je n’avais jamais fait ça moi, des grands projets, j’avais du mal à visualiser la chose mais je comptais sur Edward et s’il était confiant, je l’étais aussi. Je lui souris donc simplement avant de me lever pour aller au petit coin, ce café me donnait envie de pipi rapidement. Alors que je séchai mes mains, j’entendis mon fiancé s’écrier un peu mon surnom, il semblait en panique ce qui me fit ouvrir la porte assez rapidement pour le voir derrière cette dernière en me montrant son téléphone. Je ne pouvais qu’être aussi paniquée en le voyant comme ça. Je me mit à lire ce qu’il me montra et mon coeur s’accéléra aussitôt. C’était de moi qu’on parlait là… c’était des détails intimes, voir même secrets dont je ne pensais pas que quiconque pouvait être courant par rapport aux intentions que j'avais eues après notre voyage aux îles turquoises. Naturellement, tout n’était pas juste mais je ne me voyais pas du tout argumenter à l’instant, même que détacher mon regard pour regarder Edward de nouveau me prit toute la force qui me restait à travers ma panique du moment. Il voulait que je lui dise que c’était faux.
« Je… je peux pas… »
Parce que je ne pouvais tout simplement pas mentir… et je ne pouvais pas non plus rester là plus longtemps. Je sentais la crise monter en moi et je ne pouvais pas rester là à ne rien faire. Je me dirigeai vers la chambre, prenant appuie sur le mur pour me rendre jusqu’à ma table de nuit, là oũ mes médicaments étaient. Les mains tremblantes, je tentai d’ouvrir le pot de cachet de calmant, les yeux pleins d’eau, j’avais peine à voir et j’avais même pas l'habileté d’ouvrir le foutu truc. Prit d’un élan de rage que j’avais que très rarement, voir même… jamais, je balançai le pot sur le mur, celui-ci s’ouvrit sous l’impact pour laisser les comprimés voler partout dans la chambre. Je me laissai tomber au sol en pleure, ramenant mes jambes contre moi. Je me sentais honteuse, je me sentais tellement mal. C’était comme si chaque fois que j’essayais enfin d'aller de l’avant, j’avais un truc qui se ramenait dans ma vie pour me faire reculer. Comme si j’avais pas le droit moi, d’avoir l’esprit tranquille, le coeur léger et d’être heureuse sans tracas. Naturellement, Edward avait assisté à la scène et il s’était tout doucement approché de moi.
« J’étais malade… je suis malade… dans ma tête et dans mon coeur. Ça m’aide tout ça. » dis-je en pointant les médicaments au sol. « Tu m’aides aussi mais je vais toujours rester fragile, je vais toujours être brisée un peu à l’intérieur de moi. Mais tu le savais ça… tu sais depuis le début que je suis une fille à problèmes. » m’exclamais-je difficilement à travers mes pleurs.
Je m'engourdissais l’esprit chaque jour avec des antidépresseurs, des calmants et je m’en cachais pas. Il savait toute mon histoire, il avait su aussi pour la mutilation que j’avais arrêté depuis un bon moment déjà mais il voyait les cicatrices sur mon corps. Je disais pas ça pour banaliser sa réaction, elle était amplement justifiée mais s’il croyait que ça allait toujours être tout beau, tout rose avec moi, il se trompait.
« Je suis désolée… » J’étais désolée pour tout ça, pour l'inquiétude, pour les cachets partout dans la chambre, pour être moi et avoir un passé de merde. J’étais désolée qu’il soit tomber amoureux de moi, une simple fille qui pourrait bien s’ouvrir les veines du jour au lendemain tellement son mal de vivre pouvait devenir lourd. « Tu mérites mieux que d’apprendre des choses comme ça et devoir subir indirectement mon passé encore et encore.»
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(#)Sujet: Re: a lot to say — edeli | Dim 30 Avr - 21:40
Edward & Elizabeth
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J'étais bien l'homme le plus heureux sur cette terre d'être avec une femme comme Eli. J'avais hâte de m'engager auprès d'elle pour lui prouver à quel point je l'aime. Nos démarches se déroulaient bien, mais je dirais que certains prix pour des trucs étaient exagérés. Ma fiancée semblait emballée également donc j'étais aux anges! Elle proposa même de mettre le tout sur sa marge de crédit. Disons que ça me faisait un peu peur le crédit, je n'avais jamais eu de cartes justement parce que je savais que je n'avais pas grands moyens. - Humm.. je ne sais pas trop, mais je pense qu'on va devoir travailler fort pour rembourser tout ça et je ne veux pas te mettre dans l'eau chaude...
Il fallait y réfléchir sagement et voir à quoi pourrait ressembler nos dettes. Elizabeth alla à la salle de bain, alors j'en profitai pour voir mes messages et j'ouvris tout de suite l'article de Nightmare pour voir rapidement ce qu'elle dirait, sans vraiment m'attendre à grand chose. Mon attention fut vite capté quand elle mentionna le nom de ma fiancée. Je fus complètement déçu de ce que j'y lis et je ne voulais pas le croire, il fallait que je lui demande par moi-même. Je m'étais levé et je l'avais attendu à la porte de la salle de bain. Je lui montrai le tout et elle fuya un instant mon regard sans pour autant me dire que c'était faux. Je me suis mis à avoir peur et surtout, je me suis mis à repenser à tout ce que nous avions vécu aux îles turquoises. Elle se sauva rapidement de moi pour aller vers la chambre et ouvrir le tiroir de sa table de nuit en tremblant. Elle ne semblait pas du tout bien et sur le point de craquer. Je ne comprenait pas trop ce qui se passait. Tout allait bien et maintenant c'était un peu l'incompréhension. Voulait-elle mourir et me laisser seul? Pourquoi faire des projets de mariage alors? J'étais perdu et surtout sans mot. Je voulu l'aider à ouvrir son pot de pilules, mais dans un excès de rage elle le tira contre le mur et celui-ci s'ouvrit.
- Woooh!!! Calme toi Eli!!! Qu'est-ce qui se passe là?
Elle s'effondra contre le sol et ramena ses jambes contre elle. Je ne pu faire autrement qu'aller la retrouver. Je ne l'avais jamais vu comme ça et disons que ça me faisait un peu peur. Je voulais comprendre ce que Nightmare avait écrit, je voulais savoir si son désir de mourir était toujours là. Je ne comprenais pas trop pourquoi j'avais pu passer à côté de tout ça. Je me considérait comme médium, maintenant, je ne savais plus. Je posai mes mains sur ses genoux pour qu'elle me regarde et m'avoua sa fragilité. Je remis une mèche de ses cheveux derrière son oreilles.
- Regarde-moi... et écoute-moi bien Elizabeth Charlotte Blake! Tu n'es pas une fille à problèmes, tu es une fille remarquables qui a vécu des atrocités et qui essaye de vivre du mieux qu'elle le peut. Tu n'es pas fragile, tu es forte, tu es la preuve vivante aujourd'hui! Est-ce que tu as le droit d'avoir des moments de faiblesses? Bien sûr!!! J'en ai moi-même Eli, je ne suis pas parfait, tu n'es pas parfaite, mais tu es ma personne parfaite! J'ai besoin de toi et je ne veux pas que tu penses que je serai mieux sans toi, car ce n'est pas vrai... jamais ça ne le sera!
J'espérais que mon message soit clair et qu'elle comprenne à quel point elle est importante pour moi et que je tiens à elle. Mourir c'était partir pour toujours et créer un vide en dedans de moi.
- Chutt... écoute-moi bien... je ne veux pas que tu t'excuses pour ça! Viens!
Je la pris dans mes bras pour qu'elle pleure et je la serrai contre moi. Cette fois-ci, je me permis de sonder son âme pour comprendre ce qui s'était passé. Bien entendu, ça me creusa un trou au fin fond de moi-même, mais je dirais que je pouvais comprendre certaines de ses pensées.
- Eli, je dois savoir si tu as toujours le goût de... de me quitter pour de bon? Je veux savoir ce qui s'est passé, je veux comprendre! Je veux savoir ce qui a fait en sorte que tout s'arrête parce que tu voulais vraiment mourir après le voyage qu'on a fait... Tu sais que tu peux tout me dire, je suis là pour toi et je ne te jugerai pas.. Je pense que je suis la meilleure personne pour comprendre ça!
Nos mains tremblèrent ensemble, c'était typique d'une perte de contrôle de nous-même, mais il fallait utiliser nos trucs pour aller mieux. Je savais qu'on y arriverait.
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(#)Sujet: Re: a lot to say — edeli | Lun 1 Mai - 1:42
Edward & Elizabeth
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C’était impossible pour moi de me calmer, j’étais en grosse panique et j’avais même été un peu violente. Bref, ça me ressemblait pas du tout tout ça. Edward était là, près de moi, à vouloir me calmer après que je me sois littéralement effondrée au sol. Je me disais que s’il y avait bien quelqu’un qui pouvait me ramener à la raison, c’était bien lui et donc, j’étais entre de bonne main. J’essayais de prendre de grandes respirations comme il me disait de le faire à chaque fois. Ça m’aidait un peu et je soutenais son regard pendant qu’il me parlait. Il disait que j’avais le droit d’agir ainsi, m’interdisant de penser une seule seconde qu’il était mieux sans moi. On était pas parfaits, mais on était définitivement parfaits l’un pour l’autre. Je me laissai prendre dans ses bras en fermant les yeux, le serrant de toute mes forces, fort que je pouvais l’aimer et comme j’étais désolée qu’on se retrouve soudainement dans cette situation alors qu’on était tout heureux à planifier notre mariage. J’avais pas mal gâchée la journée. Il venait de me calmer un peu, même si la situation me rendait encore tout chamboulée, il méritait que je lui explique tout, pour le calmer aussi de son côté.
« Je vais t’expliquer et tu dois comprendre qu’il ne faut pas croire exactement ce qui est dit dans cet article. Oui, les faits sont là… j’avais cette pensée en tête plus que jamais. J'économisais pour retourner aux études et j’ai pris ces économies pour réaliser un de mes rêves avant que ma fin approche. Je voulais voyager et je voulais le faire avec mon meilleur-ami, car tu étais la seule personne dans mon entourage avec qui je voulais vivre ça. Ça passait beaucoup mieux que j’invente le truc du concours que de te dire que je te payais un voyage avec mon pauvre salaire de Barista… et je suis désolée de t’avoir mentis. » Je ressentais le besoin de le faire continuellement car de raconter cette histoire, c’était difficile oui, mais d’assumer avoir jouer un peu dans son dos, c’était pire. « C’est aux îles turquoises que j’ai commencé à réaliser que je ressentais plus que de l’amitié pour toi et même si je savais que c’était pas possible, j’avais envie d’y croire, mais jamais au grand jamais j’ai voulu tenter de t’arracher à Lys d’une quelconque façon et ça enlève rien au fait que je me sentais vraiment mal quand j’ai osé t’embrasser cette soirée là! Puis il y a eu le truc de parler avec ma mère et quand je lui ai posé la question si j’étais au bon endroit à Miami ou bien si je devais être ailleurs et que sa réponse me disait d’y rester, ça m’a joué dans la tête, même si je continuais à vouloir terriblement aller la rejoindre. Puis ensuite, on est revenu ici et t’es partit en me laissant cette lettre où tu m’as donné espoir en te prenant en main d’en faire de même moi aussi. Je me disais que si toi, étant dans la même situation que moi, tu avais la force de le faire, je pouvais aussi le faire de mon côté. Et à la fin de ton courriel, tu me disais que tu m’aimais et tu m’as demandé de t’attendre… c’est ce que j’ai fais. » Je l'avais attendu pendant trois longs mois où j’avais fais de gros progrès avec ma psychologue. « J’ai déchiré la lettre que je t’avais écrite de mon côté, qui était beaucoup moins remplie d’espoir que la tienne et j’ai puisé pour chercher la petite force, et la lumière que tu venais de faire revivre en moi pour appeler l’ambulance pour qu’on vienne me chercher. J’ai été très bien encadrée pendant mon séjour à l’hôpital et on m’a donné une autre médication que je prends toujours. »
Et qui était en partie au sol de notre chambre, d’ailleurs J’allais devoir tout ramasser mais c’était pas encore le bon moment pour ça. Edward toujours près de moi, je le regardai avec les larmes dans les yeux car ça me rendait bien émotive mais de tout lui raconter ça, ça me permettait de sortir tellement de méchant en moi que j’avais un poids incroyable en moins sur les épaules. Je ne me sentais pas jugé, il m’avait écouté sans rien dire et c’était une des choses que j’aimais le plus chez mon fiancé.
« T’as été mon ami quand je suis arrivée ici en ayant strictement rien, tu m’as donné le courage de reprendre sur moi, tu m’as ramené à la maison pour qu’on continue à vivre de belles choses ensemble. C’est pas des paroles en l’air quand je te dis que tu m’as sauvé plus d’une fois. Mais là, je suis rendu à un moment dans ma vie où j’ai besoin que tu sois à mes côtés quand je vais tenter de me sauver moi-même après chaque étape difficile. » J’apportai sa main à mes lèvres pour y déposer un baiser en la gardant près de mon coeur. « Cette histoire était derrière moi et je ne jugeais pas pertinent de t’en parler si c’était que pour te faire de la peine. Crois-moi, j’ai jamais autant voulu être vivante de toute ma vie, je suis heureuse et je veux pas te quitter. On va avoir un long mariage heureux et une belle grande famille ensemble! » déclarais-je en lui faisant finalement un petit sourire.
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(#)Sujet: Re: a lot to say — edeli | Jeu 18 Mai - 1:49
Edward & Elizabeth
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J'étais tout à l'envers de ce que j'avais pu lire dans l'article de Nightmare! Maintenant, c'était ma petite amie qui me chamboulait l'intérieur. Je la voyais trembler, pleurer et renifler sans pour autant trouver un souffle régulier. C'était difficile de voir la personne qu'on aime dans cet état là, c'était difficile de croire qu'elle avait pensé à mettre fin à ses jours. Je venais de confronter ma petite amie avec ce que j'avais lu et maintenant elle réagissait en panique. Elle avait lancé son pot de pilules contre le mur et disons que ça m'avait vraiment surpris. Je pris un ton plus calme pour l'approcher doucement, je voulais qu'elle se confie, qu'elle n'ait pas honte de tout ça, mais je voulais comprendre mieux ce qui s'était passé dans sa tête à cet instant précis.
- Raconte-moi Eli, tu sais bien que je ne te jugerai pas!
Peu importe ce qu'elle avait fait, je savais qu'on pourrait facilement passé au-dessus de tout ça, car elle était parmi nous et j'osais croire que les idées suicidaires n'étaient que choses du passée. Je mis ma main sur son épaule pour qu'elle me raconte. Je savais maintenant que le voyage aux îles turquoises n'avaient pas été ce que j'avais cru... Je devais comprendre ce qui s'était passé. Je fermai les yeux un instant pour me ressaisir, ils s'emplirent de larmes sans vraiment le vouloir, son histoire me touchait au plus au point. Je lui pris alors les mains.
- Eli, tu as pris la meilleure décision qui soit et je ne comprends pas pourquoi je n'ai pas vu tes intentions... Je... J'aurais dû faire quelque chose sur le moment... Je ne sais pas.. mais je suis bien avec toi et je ne veux pas te perdre. Oui, nous aurons un beau mariage, une belle famille... Eli!!! Tu es tout pour moi sache-le et peu importe les problèmes, tu sais que tu peux m'en parler et tu sais que je serai toujours là pour toi quoi qu'il arrive, on est fait l'un pour l'autre... on ne doit pas rien laisser entre nous nous faire obstacle.
Je pris ses mains pour les embrasser et ensuite c'est sur ses lèvres que je le fis. C'est comme si je la retrouvais et que je la libérais d'un poids qu'elle avait longtemps porté sur son dos. - Tu sais que moi aussi j'ai vécu ce genre d'idées noires et ce, pendant longtemps, sauf que je ne peux pas prendre de médication, mais si ça te fait du bien, continue à le faire!
J'étais totalement anti-médicament depuis mes internats, mais ça, je ne voulais pas le dire à Elizabeth, elle était assez grande pour décider d'elle-même si elle devait prendre ça ou pas. Maintenant que je savais tout ça, je savais que j'allais être inquiet et que j'allais devoir lui poser souvent la question si elle allait bien. Je ne voulais pas qu'elle me cache quoique ce soit sur son état mental. Je l'aidai à se relever et on se dirigea vers les pilules qui étaient sur le sol.
- On va ramasser et faire comme si de rien était et après je vais t'amener manger une glace. Je te raconterai ensuite comment Kenneth s'est pris pour se sauver d'une femme obèse...
J'émis un sourire pour qu'elle y arrive aussi. Disons que parler de Kenneth c'était la première chose qui m'était venu en tête, mais ça me faisait du bien de retourner dans le temps un instant pour rire.
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(#)Sujet: Re: a lot to say — edeli | Jeu 18 Mai - 5:17
Edward & Elizabeth
a lot to say
Je me retrouvais à ne plus avoir d'autre choix que de tout raconter à Edward, le pourquoi du comment j’en étais arrivé là et les explications au fait que finalement, j’étais toujours là devant lui à lui parler et l’aimer follement. Ça me brisa le coeur de le voir pleurer à mon histoire, je ne voulais pas l’attrister, vraiment pas mais je me disais qu’il méritait bien de savoir tout ça.
« Je te promets que je te dirai mais je te promets aussi que je vais très bien maintenant. C’est derrière moi tout ça, tu ne dois pas t’en faire pour moi. »
Bon, c’était un peu impossible j’imagine, surtout qu’il était tellement sensible et il voulait toujours s’assurer que tout allait bien pour moi. Il était très protecteur et c’était pas mal en soi je voulais juste pas qu’il pense que je voulais m’enlever la vie à chaque heure non plus. Je n’y avais plus pensé depuis bien longtemps maintenant. Ed m’embrassa les mains avant de se pencher et déposer un baiser sur mes lèvres. J’étais heureuse qu’il le prenne ainsi, j’aurais pas pu le supporter s’il avait été en colère. Bien qu’il n’en prenait pas lui, il trouvait ça bien pour moi, si les médicaments m’aidaient dans mon cheminement et oui… c’était le cas car je n’étais pas assez forte pour faire tout ça par moi-même. De nouveau sur pieds, Edward semblait bien vouloir me changer les idées et j’étais pas contre du tout, j’en avais bien de besoin.
« Faut pas rire des personnes obèses par contre, c’est triste pour eux! » dis-je en faisant une petite moue, j’étais tellement pas du genre à rire des autres, que ça soit sur le physique ou sur la manière d’être… trop souvent on l’avait fait avec moi et je ne pensais pas qu’Edward était du genre à rire des blagues de gros... « Mais je veux bien de la glace par contre, je dirais jamais non à ça. »
Et ça, ça me fit sourire - beaucoup plus que des histoires de Kenneth qui m’avait jamais aimé. Je me penchai à mon tour pour aider mon fiancé à ramasser les cachets. Je me trouvais pas très brillante d’avoir agit ainsi mais sur le coup, je n’avais pas pensé vraiment. On termina bien vite à ramasser tout ça et alors qu’Edward se dirigea vers la porte, je me glissai devant lui pour le couper dans son chemin. J’avais une dernière petite chose à lui dire.
« Avant, est-ce que je pourrais avoir le plus beau câlin du monde entier, stp? » Je trouvais que ça allait bien conclure le truc. Naturellement, Edward ne se pria pas avant d’enrouler ses bras autour de moi dans le but de me serrer bien fort alors que je fis de même de mon côté, la tête dans le creux de son cou. « Je nous trouve chanceux d’exister en même temps. »
Je relevai la tête pour lui faire un petit sourire qui se transforma à un bisou sur ses lèvres… un bisou singulier qui se transforma bien vite au pluriel. L’espace d’un moment, prise entre son corps et la porte de la chambre, je mentirais si je disais que je n’avais pas eu en tête de rester dans la chambre finalement. Mais je me disais qu’Edward trouverait ça bizarre après avoir parlé de suicide, non? Je me décollai donc à très grand contre coeur pour qu’on puisse sortir de la chambre, puis de l’appartement. C’est main dans la main qu’on marcha jusqu’à cette petite crèmerie qui me faisait déjà saliver à l’idée de manger de la crème glacée.
« Le 5 août…» commençais-je, avant de regarder Edward qui me questionnait du regard. « C’est la fête de ma mère le 5 août et je trouve que ça serait une bonne date pour le mariage, t’en penses quoi? »
Ça rendait la journée doublement spéciale et je trouvais ça encore plus significatif comme quoi elle allait être là avec nous, pendant cette journée importante où elle aurait tellement aimé y être réellement.
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(#)Sujet: Re: a lot to say — edeli | Lun 3 Juil - 1:29
Edward & Elizabeth
a lot to say
Je ne pouvais pas croire que ma petite amie avait eu des idées noires... Comment j'avais pu ne pas m'en rendre compte? Je crois que mon destin était trop lié à Elizabeth pour que je m'en rende compte... ou je ne sais pas trop ce qui s'était passé. Maintenant que la crise était passée, je préférais faire en sorte de terminer le tout en beauté en allant prendre une glace. Je savais que ça allait remonter son moral, mais aussi le mien. Rien de mieux que du sucre pour retrouver le bonheur un instant. Avant de franchir la porte de l'appartement, Elizabeth se plaça devant moi et me demanda un câlin, que je fis immédiatement! Rien de meilleur au monde en ce moment même. Puis, ce qu'elle me dit, je trouvai le tout très beau.
- Tu as raison, nous sommes très chanceux de se trouver dans ce monde ici ensemble! Et puis, si je ne t'avais pas trouvé, je t'aurais cherché toute ma vie!
Je l'embrassai et l'enlaçai à nouveau pour savourer davantage ce beau moment. Maintenant, nous avions le coeur plus léger pour manger notre crème glacée et c'est en chemin que la belle blonde eut une idée sur la date de notre mariage. - 5 août? Je pense que ça serait bien, on aura le temps de ramasser des sous et tout prévoir... je veux bien!
Je trouvais l'idée plutôt bonne et vu que c'était une date important pour Elizabeth, je n'y voyait pas d'inconvénient. Ça allait être une journée encore plus spéciale! Beaucoup plus d'amour au rendez-vous. On entra dans la crèmerie et je demandais de prendre double chocolat pour ma crème glacée. Quand Elizabeth eut choisi, je payai le tout. On se dirigea ensuite à l'extérieur pour se trouver un banc. La vie me paraissait pas mal plus paisible depuis un bout... Le pire était dernière nous!!! Je voulais construire quelque chose de meilleur. On en avait fait du chemin tous les deux. - Attends, tu t'es mise de la crème là...
Je pointai et elle regarda et j'en profitai pour lui mettre de la crème sur le menton pour rigoler. Dire qu'on allait vivre un super beau moment ensemble et se marier. S'unir pour la vie!
- T'es parfaite pour moi, je te l'ai déjà dit? Peu importe ce que tu pourras dire, je pourrais te prouver le contraire Eli. Je veux pas que tu t'en fasses, je tiens à toi et notre mariage sera le plus beau.
Je lui tendis ma glace pour qu'elle y goûte à son tour, elle était tellement bonne que ça allait surement me redonner le goût d'en racheter une la prochaine fois, mais plus grosse.