Je n'avais pas manqué d'audace pour ce soir. Tout d'abord, nous nous étions enfuis d'un resto sans payer, nous avions dévoré du McDo car nous avions encore faim et nous voilà devant la plage tous les deux dans ma voiture. Emma m'avait lancé une question piège. À savoir sur une échelle de 1 à 10 combien j'avais envie de la baiser. La question ne se posait même pas à mon avis. Un peu devant l'impasse, j'avais déballé le tout avec tellement d'assurance. Mes yeux pouvaient lire son âme. Je savais bien qu'elle en avait envie. C'est pourquoi qu'après mes paroles, elle me dit de la fermer et qu'elle s'aventura sur moi. Le siège fut reculé à son max et incliner vers l'arrière. Là ça devenait plutôt intéressant. J'avais dit ce qu'il fallait et j'en étais plutôt fier. Mes mains ne se firent pas prier et se glissèrent sous sa robe pour savourer ses courbes. Je voulus l'embrasser, mais cette dernière ne me laissa pas faire et à la place, elle tira mes cheveux vers l'arrière pour s'en prendre à ma mâchoire à pleine bouche. J'étais allumé comme jamais. Mon sexe était déjà prêt à la seconde qu'elle s'était placée sur moi. Je fus rapidement dépouillé de mon t-shirt et mon jean fut ouvert. Mes doigts magiques firent glisser la fermeture éclair de sa robe et rapidement ce fut le tour de ses bretelles de tomber au combat. La robe se retrouva sur ses hanches, dévoilant sa généreuse poitrine que je m'empressai de déguster avec ma bouche. Oh qu'elle était magnifique ! Emma s'empressa de s'occuper de mon sexe. Bien vite nos deux corps étaient bien dénudés. Au diable si on se donnait en spectacle aux passants. Mon ex lécha mes doigts pour ensuite les diriger entre ses deux cuisses. Bien que je ne fusse pas autant habile qu'avec ma main droite, j'étais capable de lui soutirer bien du plaisir avec la gauche.

- À ton tour de la fermer! Je gère ! m'exclamai-je alors.

Mes doigts lâchèrent son intimité et je la pénétrai sans attendre. C’était chaud, invitant et totalement délirant. Nos bassins s’emboitaient à la perfection. Nos mouvements de hanches étaient synchronisés de sorte que le plaisir était à son comble. Ce fut plus lentement au début, mais les mouvements devinrent plus rapides par la suite. En même temps, ma main empoigna sa tignasse pour tirer sa tête par derrière afin d’avoir la voie libre pour lécher, mordiller et dévorer ses seins. L’espace était assez restreint. Il n’y avait pas des centaines de positions à exécuter. Il y avait des limites à ma flexibilité. Nos mouvements de bassins continuèrent sans répit. Je lâchai quelques râles de plaisir. Damn que cette fille m’excitait. Elle était à moi. Je pouvais la baiser férocement. Je n’y allais pas de mains mortes et elle semblait prendre son pied aux gémissements qu’elle lançait. Ses ongles étaient bien plantés dans ma peau, mais je m’en foutais. Le plaisir prenait le dessus sur la douleur. Le klaxon de la voiture se mit à sonner de plus belle à l’occasion dans le feu de l’action. Difficile de ne pas rire à certains moments. Mais on s’en foutait et on faisait notre petite affaire. Je m’assurai cette fois à ce que ma partenaire ne soit pas négligée…bien que les positions étaient limitées, cela n’empêchait pas de grimper au ciel, bien au contraire. Pour ma part, je me retirai au dernier moment, avant de déverser ma semence sur son ventre. Un frisson me transperça l’échine. Oups ! En même temps, ce n’était pas quelque chose que je pouvais éviter réellement. J’attrapai mon t-shirt pour essuyer le tout. Tant pis pour le t-shirt han, je n’allais pas le remettre. J’étais un peu dans les vapes encore de ce qui venait de se produire. Emma se remit sur son siège, ramassant sa robe au passage. Elle semblait aussi troublée que moi de ce qui venait de se produire.

- Wouah ! Ça c’était quelque chose ! J’espère que tu as pris un peu plus ton pied cette fois ! dis-je encore le souffle court. Damn que t'es hot !

J’étais comme dans une sorte de transe. Mais avec ce qui s’était passé la dernière fois, je voulais m’assurer que ce n’était pas aussi nul que ça. Je venais de vivre quelque chose d’assez intense. J’étais déjà accroc. J’avais quand même cru qu’il y avait peut-être une petite connexion entre nous deux. Je trouvais tout de même que j’aurais pu être encore mieux de ce que j’avais pu offrir dans ma petite voiture pourrie. Mais cela, il y avait peut-être moyen de se reprendre. Je tentai de remettre au moins mon boxeur, même si la tâche était pas facile…déjà pour le retrouver cela ne fut pas si facile. Il y avait comme des petits moments de silence entre nous deux et ça me rendait un peu mal à l’aise. Je ne savais pas ce qui se passait dans la tête de mon ex. Pour ma part, je pouvais dire qu’elle était hot et que ce que nous venions de vivre dépassait largement mes attentes. Il fallait un peu que je me remette de mes émotions…

- Alors… Rien ne presse, mais veux-tu passer la nuit chez moi ou je te dépose chez toi ?

Pas que j’avais nécessairement envie de partir d’ici tout de suite, mais c’était juste que j’avais envie de prendre une douche et de me retrouver avec des vêtements propres. Là j’étais obligé de rester torse nu. Je ne voulais pas recréer un froid entre moi et Emma. Difficile de savoir ce qu’elle voulait à la fin. Mais au final, j’avais bien eu ce que j’avais voulu. Je le savais bien que ça se reproduirait, bien qu’elle eût affirmé le contraire. Son non-verbal disait complètement le contraire de ce qu’elle disait.

     
     

Tout s’était déroulé très rapidement - trop rapidement. Il avait fallu que d’une phrase, que d’une réponse à une question que je n’aurais clairement pas dû poser pour me retrouver sur lui à vouloir terriblement faire descendre toute cette pression que j’avais à l’intérieur de moi à chaque fois que je posais mes yeux sur lui et son charisme de merde. Moi qui jugeait toujours toute ces pauvres filles à retourner dans les bras de leurs ex… bon ok, j’avais déjà techniquement gaffé mais je m’étais dis que tant et aussi longtemps que je n’avais pas aimé ça, ça allait, ça comptait pas. Mais là on avait un problème - en fait, pas lui parce que lui était bandé entre mes deux jambes à vivre le moment de sa vie… ok, j’aimais ça aussi mais c’était JUSTEMENT ÇA LE PROBLÈME. J’aimais ça.. c’était foutu. J’étais supposée faire quoi maintenant? Faire semblant que ça avait été encore une fois moyen? Impossible… il m’avait entendu gémir, il m’avait donné un orgasme… ça se cache mal un orgasme quand ça te prend dans tout le corps. Je disais rien? Non plus… je voulais pas nous imposer un malaise, fallait pas gâcher l’ambiance post-baise. C’est le ventre bien arrosé, la respiration à son comble, le dos en grande sueur et le coeur qui voulait sortir de ma poitrine que nos ébats se terminaient. Il avait été doux mais sans être tendre, il avait été féroce, sans pour autant avoir l’air d’un débile mentale psycopathe - je disais ça car j’en avais déjà mangé des coups de poings sur la gueule par des gens qui disaient aimer ça être sauvage au lit. Y’avait être sauvage et complètement arriéré mental.  Quoi qu’il en soit, à peine retourné sur mon banc que j’avais envie de recommencer et ça, c’était mauvais signe. Mon ex était en train de communiquer bien ouvertement qu’il espérait que j’avais aimé ça, que j’étais hot… pendant que moi, j’étais là à remettre mes vêtements sans rien dire. Il devait bien attendre que je commente la performance quoi. Je me penchai vers le porte goblet à l’arrière pour prendre une nouvelle gorgée de vin. J’en avais de besoin. J’essuyai ma bouche du revers de ma main avant de lui lâcher un petit :

« T’avais pas envie de rester nul à chier toi? »

Je levai les yeux au ciel, ne le regardant pas vraiment. Je le regardais pas mais je savais que ça venait de le rendre bien fier. C’était un compliment caché par une ancienne insulte, ça passait mieux sur mon orgeuil. Matthew me demanda ensuite si je voulais passer la nuit chez lui ou bien si je voulais rentrer chez moi. Je haussai les épaules.

« C’est toi qui conduis… »

Je voulais pas prendre de décision, pas dans cette situation, j’étais incapable. J’avais pas envie de lui dire clairement que j’avais envie de recoucher avec lui mais je voulais pas non plus rentrer chez moi. Je sais… j’étais pas facile à cerner, j’avais du mal moi-même. Quoi qu’il en soit, le beau brun prit les devants - j’aimais quand il le faisait, c’était rare - pour quitter les lieux et rapidement à travers les rues, je compris que c’était pas chez moi qu’on allait. Je cachais toute forme de joie en tapant sur mes cuisses au rythme de la musique beaucoup trop forte. Une fois chez lui, son chat nous accueillit, je l’aimais lui… il était beau en plus. Je m’empressai de le prendre dans mes bras pour le caresser tout doucement et recevoir de l’affection de lui. Il ronronnait comme pas possible. Pendant ce petit moment de tendresse avec la belle bête, Matt me fit part qu’il filait rapidement sous la douche avant de quitter. Quelques secondes plus tard, j’entendis l’eau couler. J’attendis qu’un bref instant avant de déposer Dude au sol et m’y diriger. Il avait laissé la porte ouverte, par habitude ou bien parce qu’il espérait que je vienne le rejoindre? Je me déshabillai rapidement, me faufilant sous l’eau chaude également, retrouvant un Matt bien heureux de m’y voir.

« Souris pas comme un débile et regarde ailleurs Sanders, j’passe rapidement m’enlever le collant que tu m’as foutu sur le ventre. »

Je lui fis un faux sourire avant de me tourner dos à lui pour profiter de l’eau chaude, un vrai sourire sur le coin des lèvres. J’avais pas pu m’empêcher de le relooker de bas en haut pendant mon petit discours alors que je lui demandais de ne pas le faire avec moi. Eh oui… fais ce que je dis, pas ce que je fais. Je me savonnai le corps au complet et c’est sagement que je le laissai seul pour terminer ce qu’il faisait. Je m’enroulai d’une serviette, laissant mes vêtements au sol pour me rendre jusqu’à sa chambre. Sa guitare reposait près de son lit, des feuilles avec des notes y étaient également. Curieuse, je pris place sur le bord de ce dernier en commençant à gratter les notes que je voyais, au même moment où Matt vint me rejoindre.

« T’es en train de composer un truc? »

La gérante en moi était curieuse… mais l’artiste également. J’aimais ce que j’avais entendu en jouant la partition. Il manquait les paroles…


     
     

     
     

Tout était arrivé si vite, mais d'une très belle façon. C'était dans un élan de spontanéité et sensuel que nous nous étions fait bercer. J'en avais retiré un grand plaisir. Ce que j'aimais de la part d'Emma, c'était le fait qu'on ne savait jamais comment les choses allaient se passer. C'était comme si elle jouait à pile ou face chaque jour : un jour je fais chier, un autre jour je te baise. Ça me plaisait quand même un peu ce jeu de la roulette russe. Peut-être que j'étais un peu maso, mais ça m'allait. Ma personnalité était aussi fucké que la sienne au final. La dernière fois à L-A, elle m'avait trouvé nul à chier. Je voulais rattraper le tir cette fois et je pensais bien avoir réussi. Lorsque je lui demandai comment elle avait trouvé cela, elle me confirma le tout que cela avait été plutôt bien. Tant mieux! De quoi me réjouir. Alors que l'on se rhabillait tranquillement et difficilement, je lui proposai de la reconduire chez elle ou bien de venir à mon appartement. Elle n'avait pas d'objection aux deux choix. Comme je conduisais, c'était clair pour moi qu'elle allait aller chez moi. Cela fut donc notre destination. Une fois à l'appartement, mon chat nous accueilli. Emma s'en occupa bien rapidement. Tant mieux pour Dude s'il avait une nouvelle amie. J'allai donc à la douche et c'est quelques minutes plus tard que j'eus de la belle compagnie. Mon ex se tenait là, toute nue.

« Souris pas comme un débile et regarde ailleurs Sanders, j’passe rapidement m’enlever le collant que tu m’as foutu sur le ventre. »

Cela me fit sourire davantage. Elle se mit dos contre moi. Je pus tout de même admirer la vue qui s'offrait à moi J'aurais bien voulu l'aider, mais elle n'y tenait pas particulièrement. Elle quitta très vite d'ailleurs, avec ma serviette propre, of course. J'allais devoir me geler et tremper tout le plancher pour m'en prendre une nouvelle. Je terminai ma petite affaire. J'enroulai ma nouvelle serviette autour de ma taille avant de la retrouver, sur mon lit, guitare la main en train de suivre mes partitions.

« T’es en train de composer un truc? »

J'étais un peu mal à l'aise tout de même. Je n'avais pas tellement envie qu'elle voit ça. C'était beaucoup de notes. Je ne savais pas si ça ressemblait à quelque chose de potable. Emma se mit à gratter quelque peu ma musique écrite. Ça faisait tout drôle quand même. Elle avait un oeil beaucoup plus critique et c'était un peu ce que j'aimais moins. Surtout que c'était loin d'être un produit final.

- Ouais, je travaille sur des trucs ici et là. Rien de bien important à mon avis. C'est que des ébauches. m'empressai-je de dire.

Elle attrapa alors la feuille avec les paroles écrites. Je tentai de la rattraper de ses mains, mais elle la ramena davantage vers elle. Elle prit le temps de lire. Elle voulait que je chante pendant qu'elle jouait mes partitions. Je poussai un soupir pas très convaincu du résultat. C'était très personnel tout ça. Surtout que le rendu était loin d'être final. Mon ex se mit à gratouiller ma mélodie... ça me laissait pas trop le choix. Ok, juste un essai.

- So kiss me, Like nobody's watching, Yeah people are talkin’, It doesn't matter what they say, Just kiss me, In the middle of the streets, To let the whole world see, That there’s nobody else for me.

Je stoppai là. J'avais pas grand chose de plus de toute façon pour celle-ci. Je ne voulais pas vraiment en dévoiler plus, bien qu'elle ait été ma gérante. C'était assez personnel pour le moment. Il fallait peaufiner le tout d'abord. Il allait y avoir plusieurs modifications. Les gars allaient sûrement y mettre leur grain de sel de toute façon.

- Comme j'ai dit, c'est pas grand chose pour le moment. Faut que je la travaille plus.

Je ramassai ma guitare des mains d'Emma pour y jouer quelques notes et pour finalement arrêter. Comme je m'y attendais, elle me donna quelques conseils pour améliorer le tout. Ce que je pris le temps d'écouter attentivement. Puis, j'avais quand même envie de passer à autre chose. Ma main se mit à se glisser sous la serviette de mon ex.

- Pis, y'as-tu quelque chose à faire de plus pour que je m'améliore côté sexe ? Tu pourrais me montrer.

J'étais pas certain qu'elle m'apprendrais grand chose, mais bon. Je la couchai sur le dos et j'ouvris sa serviette alors que mes doigts trouvèrent son intimité, ma bouche ses seins.

     
     

     
     

Bah ouais, je m’étais permise d’aller le rejoindre sous la douche, pourquoi? Probablement pour l’allumer un peu et lui faire comprendre que je comptais peut-être remettre ça, nous deux. J’étais curieuse de voir de quoi il était capable, pas pogné comme une sardine dans une voiture. J’étais restée que très rapidement, lui volant sa serviette pour me rendre jusqu’à sa chambre et gratouiller à l’aide sa guitare, les partitions écrites à la main d’une future chanson en composition? J’eus la confirmation que c’était bien le cas mais s’il aurait pu tout me cacher d’un coup, je sentais qu’il aurait pu le faire. Il avait l’air mal à l’aise que je mettre la main dessus. Bon je pouvais comprendre que faire de la musique, le processus de création était en soi quelque chose de souvent très personnel mais j’étais curieuse. Je me permis de lire les paroles qui accompagnaient la mélodie, malgré la tentative de mon ex petit-ami à vouloir me la retirer des mains.

« Ça l’air pas mal… chante, come on! »

Je lui donnai la feuille, commençant aussitôt à jouer l’air de la chanson. Il sembla réticent au début mais il me fit entendre sa très belle voix bien rapidement. Ce fut que quelques phrases à peines, quelques secondes seulement mais le peu que j’entendis me plu beaucoup. Il avait un talent de compositeur qui n’était pas donné à tout le monde. En me prenant la guire des mains, ce dernier répéta que c’était pas grand chose encore une fois.

« C’est un bon début. Peut-être jouer un peu le tempo mais je déteste pas. »

J’aurais bien aimé lui demander d’où lui venait son inspiration mais ce dernier avait décidé que les choses se passaient autrement. C’était loin de me déplaire, surtout en sentant sa main longer doucement mes cuisses sous la serviette. Sa question par rapport aux conseils sur le sexe m’arracha un bref petit rictus pendant que je fus allongé de tout mon long, débarrassée de ma serviette et que mon ex se plaça au-dessus de moi pour me caresser de ses mains et de sa bouche. Woh… ok.

« Eh bien… je peux toujours te donner un aperçu de ce qui me plaît, mais ça veut pas dire que c’est ton cas également… »

Et puis, j’avais pas tout ce que je voulais pour vivre une très belle expérience BDSM comme je les aimais. Valait mieux rester dans la simplicité, elle m’allait bien pour l’instant, surtout que ses lèvres quittèrent mes seins pour se frayer un chemin le long de mon ventre jusqu’à l’intérieur de mes cuisses qu’il embrassa avant de prendre à pleine bouche. J’en laissa échapper un petit gémissement assez audible en soulevant la tête pour le regarder faire. Gosh, il était beaucoup trop sex là! C’était pas légal! Ses mains tenaient mes fesses pour créer plus de fermeté dans tout ça et instinctivement, mon bassin se mit à bouger tout doucement, réclamant encore plus. Ma main tenait fermement ses cheveux jusqu’à ce que je sente mon corps se crisper d’un coup, me faisant lâcher un long gémissement en jurant son prénom. OK… ça c’était un beau 10/10. Bien heureux de m’avoir donné visiblement beaucoup de plaisir, ce dernier se redressa en essuyant ses lèvres du revers de sa main, je ne lui laissai pas trop le choix de revenir sur moi puisque je l’attirai en prenant son visage, mon regard se perdit dans le sien quelques secondes, faisant aller-retour entre ses yeux bleus et ses lèvres jusqu’à ce qu’il se permettre lui-même de venir m’embrasser fougueusement alors qu’il savait que je ne voulais pas ce genre de chose! D’un coup, je fis inverser les positions, me retrouvant par-dessus lui en ainsi mettant fin à l’échange. Une main à son cou et l’autre sur sa bouche, je le regardai en secouant la tête pendant qu’il avait le regard bien moqueur.

« Ça c’est non! » Le mouvement lui avait fait perdre sa serviette et je pouvais sentir son érection contre mes fesses… mhmm intéressant. Tout en restant sur lui, je me penchai vers sa table de nuit où ses menottes de la dernière fois reposait toujours. Je les fis tourner un peu autour de mon doigt, le regardant en souriant. « Laisse-toi faire. »

J’étais joueuse, j’aimais prendre mon temps faire grimper le plaisir, jouer avec les sensations : et il allait vite sans rendre compte. Je le fis s’asseoir contre la tête du lit, les mains dans le dos où je lui passai les menottes entre les barreaux du lit. Il était mon prisonnier maintenant et ça m’allait très bien. Une fois bien attaché, je m’éloignai, allant même jusqu’à me lever.

« Bon, c’est tout pour moi ce soir Sanders! Bonne chance avec tout ça! » Je lui fis un petit sourire avant de quitter la chambre en l’entendant m'interpeller au loin tout en attendant le métal des menottes contre les barreaux du lit, il essayait de se défaire, je pouvais que rire une fois à la cuisine, fouillant dans le frigo pour en sortir une bouteille d’eau pendant que ce dernier criait encore mon nom. Ok il pensait vraiment que j’allais laisser comme ça et honnêtement, ça aurait été vachement bien à mon avis mais j’avais trop envie de plus pour ça. Je revins donc quelques secondes plus tard en riant toujours. « Petite mauviette! »

Je revins sur le lit, prenant une autre gorgée de ma bouteille d’eau bien froide avant d’en laisser tomber un peu sur son torse question de le faire bien frissonner. Bon, c’était le temps de passer aux choses sérieuses. Je me débarassai de l’eau allant lécher le liquide le long de son torse jusqu’à son cou tout en la caressant assez rapidement de ma main droite, il était foutument dur, c’était génial. Sans plus attendre, je pris place sur son sexe pour le sentir glisser en moi assez rapidement. Mes vas-et-vient commencèrent, étant extrêmement lents. Son regard était bouillant, sa mâchoire se sera et je voyais que c’était pénible pour lui ce petit jeu. Je tentais de garder le contrôle faisant de petits mouvements circulaires avec mon bassin, montant et descendant toujours bien lentement sur lui. Je l’entendais grogner un peu, c’était sadique mais j’aimais ça car je savais qu’à la minute où j’allais lui offrir sa liberté, j’allais pouvoir largement en bénéficier. D’une main, je lui pris fermement le visage au niveau de son menton, souriant un peu.

« Qu’est-ce qu’il y a Sanders? Ça va? »

Mon autre main en profita pour se glisser vers le lit où j’y avais laissé la clé. Je me penchai pour le libérer d’un main, lui donnant ensuite la clé pour qu’il fasse de même avec l’autre. Il était tellement rapide qu’il en était maladroit dans sa hâte de pouvoir continuer ce qu’on avait commencé. Je le vis balancer les menottes plus loin dans sa chambre , laissant entendre un assez gros vacarme mais rien à foutre… il me sauta dessus assez férocement et c’était en plein ce que je voulais!!!! Je fus tournée sur les genoux, les fesses dans les airs pour me faire prendre de la sorte, un vrai délice! Tout ce qu'on pouvait entendre, c'était nos corps qui entraient en contact, nos respirations entremêlées de gémissements et le lit qui grinçait un peu. J'espérais pour les voisins que l'immeuble était bien insonorisé sinon... sorry not sorry!



     
     

     
     

Emma s'était permise de fouillée dans mes partitions et mes paroles écrites que j'avais laissées dans ma chambre au pied de mon lit. Comme si cela n'était pas bien suffisant, elle me demanda de chanter alors qu'elle grattait ma guitare pour jouer la mélodie que j'avais écrite. J'avais été un peu mal à l'aise de le faire au départ, puisque c'était assez personnel. C'était aussi le fait que je n'avais pas terminé. C'était rien d'autre qu'une ébauche. Je savais que mon ex pouvait détruire ma compo en un rien de temps avec son bagage de gérante d'artistes. Néanmoins, elle fut assez clémente sur la critique. Elle ne détestait pas, ce qui signifiait qu'elle avait sans doute du potentiel. J'en étais vraiment heureux. Suite à cela, je m'étais ruée sur elle pour qu'elle cesse de lire mes trucs. J'en avais profité pour ouvrir sa serviette et je m'étais occupé de son corps nu. Emma voulait me montrer ce qui lui plaisait. J'étais all in pour ça. De toute façon, avec les expériences que j'avais eu dans le passé, il n'y avait pas grand chose qui pouvait bien m'étonner. Ma bouche trouva refuge entre ses cuisses lui produisant bien des frissons et des gémissements agréables à mes oreilles. Le trucs c'était que la fille devait avoir l'air possédée dans ce temps là. Je pensais bien réussir cette fois-là, car elle lâcha un cri jouissif. Je me retirai par la suite de ses cuisses, essuyant le nectar qui s'y retrouvait, quelque peu fier de cet accomplissement. J'embrassai son corps tout en remontant. Je m'attardai à son cou et à sa nuque, puis je l'embrassai à pleine bouche. D'un coup, elle fit inverser les rôles pour se retrouver en cavalière sur moi. Elle soutint ma tête entre ses deux mains et me regarda.

Elle ne voulait pas que je l'embrasse. Et pourtant, j'avais réussi l'espace d'un instant. Cela avait été bon et doux. Elle ne pouvait pas dire le contraire. Ce qui devint intéressant était les menottes qu'elle attrapa sur ma table de nuit. J'étais persuadé qu'elle savait bien s'en servir. Ça m'allait totalement.

« Laisse-toi faire. »

Pour sûr que j'allais me laisser faire. Rendu à ce stade, elle pouvait abuser de mon corps de toutes les façons possible. Mon cerveau n'était plus fonctionnel. Il n'y avait que la queue qui me guidait et elle la tenait bien entre ses doigts. Je me fis donc asseoir et menottés contre les barreaux de mon lit. Puis une fois excité à fond, Emma se leva. Était-ce un truc qu'elle voulait aller chercher pour alimenter le tout ? J'étais prêt à toute éventualité.

« Bon, c’est tout pour moi ce soir Sanders! Bonne chance avec tout ça! »

Whattt ? C'était pas vrai ? Un vent de panique s'empara de moi. Elle niaisait n'est-ce pas ? Emma me souriait et quitta la chambre en me laissant attaché au lit avec mes menottes. Wow...est-ce que je venais de me faire joliment avoir ? Je pouvais pas croire que je venais de me faire avoir de la sorte. C'était pas possible. Rapidement, je pensais à ce que je pourrais faire pour me déprendre.... Je tentai de sortir mes poignets des menottes, mais elles étaient trop serrées.

- Quoi ? Nonn... Emma ? Tu me niaises là ? EM' ? REVIENS....C'EST PAS DRÔLE !!!

Comment perdre une érection en moins de 10 secondes. Mon ex venait de réaliser cet exploit en me laissant croupir de la sorte sur mon propre lit. C'était pas quelque chose que j'aurais cru possible. Je tentais de me déprendre, mais en vain. C'est à mon grand soulagement qu'Emma revint dans la chambre en me traitant de mauviette. Bien quoi ? Cela aurait été mérité non ? J'avais raison d'avoir peur. Je fus néanmoins soulagé qu'elle revienne et qu'elle désire reprendre du début. Emma débuta par me verser le contenu de ma bouteille d'eau sur moi. C'était extrêmement froid, mon corps se crispa. Le bout le plus intéressant était que mon ex vin lécher le tout sur mon torse. Sa main caressa mon membre bien dur à nouveau avant qu'elle ne décide de jouer les cavalière sur ce dernier. Bien vite je fus envahi par une immense chaleur... Il fallait que je pense à autre chose pour ne pas exploser tout de suite. Emma me torturait avec ses mouvements de bassin tantôt lents et tantôt plus rapides. Elle empoigna mon visage férocement en me demandant si ça allait. Of Course que ça allait. Mais je voulais plus. Celle-ci attrapa la clé pour me libérer une main... je me dépêchai à faire de même avec l'autre bien que ce fut maladroit. Les menottes se retrouvèrent dans les airs bien assez vite. Puis, je m'élançai, tel un chasseur sur sa proie. À genoux je la pris par derrière, le battements de nos corps sonnèrent dans la pièce. C'était trop bon! Ce que j'aimais dans cette position, c'est que je pouvais agripper les belles fesses rondes de ma partenaire bien fermement. Je laissai ma main claquer celles-ci à l'occasion. Les gémissements étaient à son summun, même le lit se baladait dans la chambre tellement les mouvements étaient forts et répétés. Puis, je ne pouvais plus me retenir à entendre Emma gémir de la sorte...c'était trop pour moi. Mon corps se raidit, les mouvements s'estompèrent et je lâchai un râle de plaisir. J'étais game over là-dessus, mais avec le sentiment d'avoir fait mes devoirs. Je lâchai ma proie pour me coucher et souffler un peu. Ça avait été plus que génial cette baise. J'avais du mal à reprendre mes esprits.

- Waou.... je vois des étoiles, c'est hot. T'es une vraie coquine toi ! dis-je alors toujours essoufflé par ce qui venait de se produire.

L'endorphine me montait au cerveau. J'avais du mal à rester éveiller tellement cela avait été puissant. Il fallait se le dire, cette fille était spéciale. Je voulais qu'elle reste avec moi pour la nuit au moins. Nous nous étions bien amusés ce soir et c'était chouette de passer du temps ensemble. J'étais plutôt fier de moi pour m'être rattrapé niveau cul. C'était pas vrai que j'allais avoir une réputation de monsieur bof au lit. Je pense bien que j'avais accompli ma mission ce soir. C'était de voir si Emma voudrait plus, c'est-à-dire que l'on se revoit. C'était difficile avec elle de savoir ce qu'elle souhaitait réellement. Avec ce qui s'était produit cette nuit, je mettrais ma main au feu que oui.

- J'ai vraiment pensé l'espace d'un moment que tu allais te tirer d'ici en me laissant les menottes aux poignets. C'était pas du jeu ça... lui-fis remarquer avec le sourire en coin.

Bien que j'essayais de parler pour faire une conversation sensée, mes yeux commencèrent à se fermer seuls. C'était comme si j'étais dans les vapes ou que l'on m'avait drogué à mon insu.

- Tu peux rester avec moi cette nuit... *baille* J'te reconduirai demain... avançai-je toujours lourd comme une roche dans le lit.

Je pense bien qu'à partir de cet instant, j'avais sombré dans le néant.

*sorry je dors *

     
     

     
     

Bon, je devais rectifier mes propos : À Los-Angeles, le sexe avait été lamentable mais je pouvais affirmer que c’était pas toujours le cas. Dans la voiture, ça avait été encore mieux et là… eh bien là ça avait été assez orgasmique merci. Ça m’avait longtemps démangé à savoir s’il était vraiment nul ou bien si le timing n’avait pas été de notre bord. Jamais je ne l’avouerais à haute voix mais on avait une sorte de connexion tous les deux qui était assez explosive. Qui sait, c’était peut-être un truc de notre première fois. Genre il m’avait déviergé donc à jamais on allait être le meilleur coup l’un de l’autre - bon ok c’est con. Bref, j’avais prit mon pied et même si je voudrais dire que ça avait été mauvais jamais il pourrait me croire. J’avais mouillée comme pas possible et je m’étais pas gênée pour lui faire entendre le bien qu’il me faisait. Naturellement, mes scénarios étaient souvent beaucoup plus long, beaucoup plus intense mais j’aimais les choses simples aussi, tant que ça y allait par là niveau force et vitesse, il n’y avait pas de problème. Disons que s’il avait commencé à être trop tendr,e j’aurais trouvé ça bizarre. Je faisais jamais ça, c’était jamais réellement arrivé en fait. J’étais allergique à l’affection : la preuve, je détestais quand il osait m’embrasser comme il l’avait fait plus tôt. BREF, après un moment fort intense, je me laissai tomber sur le ventre alors que Matt se coucha sur le dos à mes côtés. J’avais le coeur qui voulait me sortir de la poitrine et la respiration encore bien rapide dû à nos prouesses. Matt était en train de dire qu’il voyait des étoiles, que j’étais une coquine. Je ne pouvais que laisser échapper un petit rire.

« T’as pas idée! »

Et probablement qu’on m’avait donné un petit instant que j’aurais été prête à recommencer immédiatement. Appelez-moi Nymphomane si vous voulez, je l’étais anyway. Sans trop comprendre pourquoi, j’avais commencé à glisser mon doigt sur le visage de Matt, faisant des petites formes sur ses joues, longeant son nez puis jusqu’à ses lèvres ou il décida de me mordre le doigt et le garder prisonnier entre ses dents.

« Ayoye maudit! » dis-je en lui ramassant un coup sur le chest avant qu’il n’éclate de rire, m’arrachant un petit rire. Ce dernier me confia qu’il avait vraiment pensé que j’allais foutre le camp en le laissant au lit, menotté. Je haussai les sourcils. « T’es chanceux que j’avais envie de plus, j’aurais bien pu le faire… »

Je l’avais déjà fait… à Chris… et avec un dildo dans les fesses en plus! Il avait réussit à se déprendre, naturellement et il s’était vengé d’une délicieuse façon par la suite. BREF. Je vis bien que les yeux de Matt commencèrent à se fermer mais je ne pensai pas que c’était à ce point si rapide. Il m’avait à peine invité à dormir qu’il dormait comme une bûche. Je lui tapotai la joue un peu pour voir si c’était vraiment vrai…

« Allô? Sérieux là?  »

eh bien oui. Wow, c’était poche pas mal! Je me levai donc du lit après m’être un peu essuyé avec son draps pour ramasser mes vêtements et une chemise à lui qui trainait par-là que je trouvais belle. Je m’habillai, passai à la cuisine pour manger des toasts en caressant le chat, couchée au sol dans le salon. Après avoir écouté un peu la télévision, j’appelai un taxi puis je foutu le camp de là.