Intervention sous haute tension

Desigual

Le métier de pompier n'était pas évident tous les jours. On devait parfois faire face à des situations difficiles, mais c'était un métier qui me passionnait et qui me donnait envie de me lever chaque jour. Au final, c'était le plus important. Aujourd'hui, c'était plutôt calme. J'étais à la caserne depuis 8h du matin et n'avait qu'une seule et petite intervention : accident de la route minime. Pas de blessé physique, mais une des deux conductrices avait été choquée. Nous l'avions amenée aux urgences, et elle en été sortie deux heures plus tard. Depuis, c'était le calme plat ! Nous étions d'ailleurs en train de jouer au Uno. « Désolé James, mais j'ai rien d'autre ! » dis-je en posant un +4.

Je connaissais James depuis son arrivée à la caser, soit 2 ans et demi environ. On s'entendait plutôt pas trop mal, il avait cependant du mal à supporter le fait que j'étais son supérieur alors que j'étais plus jeune que lui. Personnellement, je tentais de ne pas y prêter attention, même si parfois, il pouvait me lancer des piques. « Comment va Elisha ? » demandais-je. C'était la petite-amie de James depuis.... depuis... depuis pas mal de temps dirons nous. Je ne l'avais rencontré qu'une seule fois ici même, dans cette caserne.

Alors que nous continuons à parler de tout et de rien, l'alarme retentit, nous indiquant un appel. Comme toujours, nous posions tout sur la table sans ranger. Je recueillis les informations nécessaires avant de monter rapidement dans le camion accompagnés de mes 3 collègues dont James. « Alors, on part sur une homme de 45 ans, se plaignant d'une douleur dans la poitrine depuis la veille. Douleur qui s'intensifie depuis quelques heures. Il a déjà fait 1 infarctus il y a un an. »

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❝ Intervention sous haute tension ❞

James && Timothy Lors que chaque garde je me félicite d’être ici. Cette décision, ce changement de vie professionnelle a vraiment eu un effet positif sur moi. Ce besoin de toujours aider mon prochain est complètement assouvi lors de chaque interventions, sauf lorsque nous n’aurions pas a sauver tous les gens. C’est ce qui est le plus difficile dans ce métier, perdre les gens sous nos yeux.
C’est une estime de soi extrême, le métier de pompier. Le danger ne m’effraie pas, le feu non plus, même si j’ai parfois eu quelques frayeurs, je reste rigoureux, je sais qu’une seconde d’inattention pourrait me faire perdre la vie ainsi que celle de tous les gens autour de moi.
Une garde plutôt calme, pour une fois. Avec ces beaux jours, les gens ne font pas toujours attention à leur mégot de cigarette par exemple et le feu part sans même avoir le temps de dire ouf. Ou alors, les gens ne prennent pas conscience de l’alcool qui coule dans leurs veines après une soirée sur la page et prennent la route. C’est d’ailleurs le cas de notre seule intervention d’aujourd’hui. Un Accident de la route, causé par un jeune un peu trop mouillé. Heureusement, pas de blessés grave dans cette affaire. Le retour se fait un peu en traînant les pieds, nous aimons plus souvent l’action que de rester à la caserne à jouer aux cartes, ce que je fais présentement avec Timothy, mon supérieur, pourtant plus jeune que moi. C’est parfois un peu compliqué de devoir obéir à ses ordres. « Désolé James, mais j'ai rien d'autre ! » Je fronce les sourcils en regardant le tas de cartes au milieu de la table. « L'excuse qu'on donne tous mais Pas de problème chef ! Je suis. » dis-je en posant également un +4 « C’est pour toi John! » dis-je en lui tapant que l’épaule.
La partie se termine et j’attrape ma bouteille d’eau pour en boire une gorgée. John, lui quitte la table pour vaqué à ses affaires. Je me retrouve donc seul face à Timothy qui sans plus attendre entame la conversation. « Comment va Elisha ? » Je relève le regard vers lui et bouchonne ma bouteille. Je me racle la gorge avant de répondre. « Elle va bien, elle va mieux, merci de demander. » Il avait certainement été au courant de tous les événements. J’avais posé quelques jours après son agression afin de pouvoir prendre soin d’elle et donc étant au dessus de moi, il devait avoir eu des échos. « Et moi, quand est-ce que je vais pouvoir te demander comment va ta copine? » demandais-je en riant. C’était pour le taquiner, je savais par les autres qu’il n’était pas très bavard concernant sa vie privée, mais j’osais imaginé qu’il n’avait personne dans sa vie. D’ailleurs, je ne savais pas s’il était réellement hétéro ou quoi. Nous n’étions pas aussi proches pour échanger sur ce sujet.
L’alarme se déclenche et comme à chaque fois, tout reste en bordel. On ne prend pas le temps de ranger mais plutôt de nous changer en vitesse. Les chaussures laissées sur le sol, nous enfilons les bottes et nous entrons tous dans le camion. Timothy est le dernier a entré à l’intérieur du véhicule. Il a été récolter les informations nécessaires pour ne pas arriver la tête vide sur les lieux de l’intervention. « Alors, on part sur une homme de 45 ans, se plaignant d'une douleur dans la poitrine depuis la veille. Douleur qui s'intensifie depuis quelques heures. Il a déjà fait 1 infarctus il y a un an. » Ca ne semble pas être très grave. Il va juste avoir besoins de premiers soins et d’être emmené rapidement par nos soins aux urgences.
Nous arrivons chez l’homme en question. Une odeur me titille la narine, j’ai peur qu’une fuite de gaz ou quelque chose comme ça. « Tim’, tu sens cette odeur? » demandais-je en entrant dans l’appartement. J’aperçois au sol, le type ayant eu un malaise ou alors en train de faire un nouvel infarctus, cependant il n’a pas eu le temps d’éteindre son gaz. L’intervention qui semblait être plutôt calme se transforme en quelque chose de bien plus compliqué alors que je constate que le tapis où se trouve le mec commence a prendre feu dû a sa cigarette tombée au sol. Si ça ne tenais qu’à moi je serais déjà intervenu pour éviter le drame, mais malheureusement je dois attendre les directives de mon supérieur. Je soupire en regardant Timothy qui observe autour de nous. « Faut y aller là !! Ca va péter sinon ! » m’exclamais-je alors en tapant dans mes mains.

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James && Timothy

A nous voir ici, en train de jouer au uno, on pourrait croire que nous sommes des branleurs mais la vérité était loin de ça. Je savais très bien que mes collègues, tout comme moi, préféreraient être sur le terrain. Le métier de pompier n'était pas un métier que l'on choisissait par défaut, non. On le choisissait par passion. C'est bizarre de parler de passion alors que souvent notre quotidien nous confronte à la mort. Bien sûr la mort d'une personne de 85 ans est beaucoup moins éprouvante que celle d'un enfant de 5 ans.... Mais, la mort est parfois bien meilleure que qu'une vie remplie de séquelles ! Oui, ce n'est peut-être pas digne d'une personne de mon métier, mais c'est pourtant la vérité. Des fois, le mieux est de laisser partir une personne, quel que soit son âge.

Pour en revenir à nos moutons, oui, nous étions effectivement en train de tuer le temps en jouant au uno. « Excuse vraie cette fois-ci » dis-je pour me justifier. Alors que la partie se termine et que je me retrouve seul avec James, j'en profite pour lui demander des nouvelles d'Elisha, sa compagne. Je ne l'ai vue qu'une fois mais je sais que ces derniers mois n'ont pas été évidents pour elle. Il en était probablement de même pour James. « Tant mieux » dis-je dans un léger sourire avant que James ne reprenne la parole pour me taquiner. « Ca c'est une bonne question ! » Question qui revenait souvent ici. Il faut dire que je n'étais pas très bavard sur ma vie personnelle. D'ailleurs, il ne devait pas y avoir grand moindre qui savait pour mon accident et pour mon frère ; alors pour ma vie sentimentale.... De toute façon, il n'y avait rien à dire et ce depuis bien longtemps ! Ce n'était pas la vie dont j'avais rêvé, mais c'était bien mieux ainsi. Il fallait se contenter d'autres plaisir de la vie.

Sauvé par l'alarme qui retentit, nous nous préparons à la hâte. Je sais qu'en ce qui concerne les discussions sur la gente féminine, nous les mecs, on peut parfois être très lourds entre nous ! Alors merci l'alarme de m'éviter ça ! Alors que nous montons dans le camion, je transmets à mes coéquipiers les informations que j'ai obtenu. Au vu du dossier, cela ressemble fort à un autre infarctus. Il faut donc faire vite. Les sirènes allumées, nous fonssons vers le logement du patient. Il habite en immeuble et nous avons 3 étages à monter avant de parvenir à son appartemant. La voisine est sur le pallier. C'est elle qui nous a prévenu. James me fait part de ses doutes sur une odeur qu'il sent mais bizarrement, rien de mon côté. Juste une légère odeur de cramé. Je fronce les sourcils en lui faisant signe que non, je ne sens pas d'odeur suspecte. Mais alors que nous parlons, l'homme qui s'est écroulé quelques secondes auparavant, cigarette au bec, est en train d'enflammer le tapis. Merde. Les paroles de James font échos à sa suspicion de gaz. Suspicion vite écartée par la voisine « Oh non, l'immeuble entier est à l’électrique. Robert a juste fait cramé son rôti. C'est l'odeur qui m'a averti que quelque chose n'allait pas ! » Donc, pas de raison de craindre le pire. Je fais quand même signe à John d'aller vérifier tandis que rapidement, James s'occupe de stopper le feu qui a prit sur le tapis. Pour ma part, j'essaie de rentrer en contact avec l'homme qui ne réagit absolument pas. Et alors que John vient me certifier qu'il n'y a rien à craindre côté gaz, le cœur de l'homme s'arrête. « Il est en arrêt cardiaque. James, tu masses, John tu prépares le défibrillateur. » Dans ce genre de situation, il faut être réactif. Pendant plus d'une trentaine de minutes, on se relaie pour masser l'homme. Même le défibrillateur n'a eu aucun effet. Et il faut se rendre à l'évidence... on ne peux plus rien faire. Même si son cœur repartait maintenant, l'homme auraient des séquelles. Son cerveau n'a pas été oxygéné depuis bien trop longtemps. « Okay les gars. On arrête... » soupirais-je. « Heure du décès 12h35. »

PS : Fallait pas me faire passer pour un idiot:p

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James && Timothy

Se chamailler avec Timothy était devenu une habitude depuis mon arrivée à la caserne. Il avait le même âge, voir même plus jeune que moi et pourtant il était hiérarchiquement plus haut que moi. C’était parfois très difficile à gérer. Je n’aimais pas recevoir d’ordres en générale alors en recevoir par quelqu’un de plus jeune que moi touchait clairement mon égo.

Jouer au Uno n’allait pas éviter la bonne entente entre tous les pompiers, au contraire. Timothy avait prit l’excuse d’aucune autre cartes à jouer pour me balancer un +4, rapidement j’avais enchaîné pour ne pas me prendre le tas de carte et perdre la partie. Ça non, j’étais clairement mauvais perdant en plus. Lors de la partie, j’avais le droit a quelques questions venant de mon chef. Ma vie personnelle ou plutôt ma petite amie semblait intéresser le jeune homme. Je n’avais pas perdu de temps pour lui répondre alors que je change doucement de sujet pour lui retourner une question concernant sa vie privée. Aucune petite amie n’avait été déclarée auprès du jeune homme. « Ca c'est une bonne question ! » Je ris à sa remarque en croisant son regard. « J’vais te présenter des amies, ca peut plus durer ! » dis-je en riant de nouveau accompagné des autres collègues.
Coup d’alarme, tout le monde jette les cartes et se dirige vers le camion en se changeant rapidement. « On dira que j’ai gagné la partie hein! » dis-je pour plaisanter avant de me concentrer une fois dans le camion.
Durant le chemin, nous sommes mis en garde et informé de la situation. Arrivés, nous prenons possession de l’immeuble afin de le sécurisé dans un premier temps et ensuite pouvoir intervenir.

L’odeur abominable me fait savoir qu’il y a une odeur de fumée et il s’agit de l’appartement dans lequel nous devons intervenir justement. Après avoir pris connaissance de la situation, nous sommes dirigé par Timothy qui nous indique quoi faire même s’il met quelques minutes avant de réagir. Il est comme ça, posé et ne prend pas de décision trop rapidement comme moi je pourrai le faire. C’est une qualité chez lui. Je m’apprête donc a éteindre les premières flammes qu’a déclarer la cigarette du type. Rien de bien dangereux une fois que nous sommes informés que l’immeuble n’est branché que sur de l’électrique. C’est moins catastrophique que s’il avait été sur une base de gaz. Pendant ce temps, deux autres pompiers s’occupent de sortir le matériel pour les premiers secours de la victime. « Il est en arrêt cardiaque. James, tu masses, John tu prépares le défibrillateur. » Je relève la tête après avoir terminer ma première mission et obéi sans plus attendre au chef et m’agenouille devant l’homme pour lui faire un massage. En premier temps je lui met bien sa tête en arrière, pour éviter qu’il avale sa langue et s’étouffe. Mes mains posées contre son torse j’appuie de toutes mes forces. « On le perd, plus vite ! » criais-je avant d’arracher sa chemise pour que John branche le défibrillateur.

Trente minutes passent et toujours aucune réaction de la victime, je soupire et tente encore et encore, ne voulant pas abandonner. « Okay les gars. On arrête... » Je me recule finalement après avoir essayer encore une fois. Je refuse de me dire qu’un homme est mort sous mes yeux alors que je voulais le sauver. C’est trop difficile même pour un pompier. « Putain! » m’exprimais-je en me levant. « Heure du décès 12h35. » je soupire en écoutant l’annonce du décès. « On remballe… » dis-je aux collègue un peu dépité. C’est toujours compliqué et c’est un poids en plus sur notre conscience. L’ambulance et les secours arrivent pour emmener le corps. Avant de quitter les lieux, je les aide a porter l’homme sur le brancard.

Nous étions sur le départ lorsqu’une nouvelle annonce se fait à la radio. Cette fois-ci, il s’agit d’un feu déjà déclaré dans une usine désaffectée. A priori, des jeune auraient été aperçu rodant toujours du local. Je soupire un peu désespéré par le comportement de certaines personnes. «Les gens sont cons ou quoi...? » dis-je un peu énervé, j'avais du mal a redescendre en pression après une intervention raté. Nous sommes alors tous convié a monter dans le camion pour partir de nouveau sur une intervention. L’adrénaline est de nouveau au rendez-vous et pourtant l’échec de l’intervention précédente hante encore mon esprit alors que je regarde a travers le pare-brise le paysage en attendant d’arriver sur les lieux.

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James && Timothy
Se distraire pendant les gardes étaient essentiel. La caserne étant principalement remplie de gars donc il nous arrivait fréquemment de parler de la gente féminine. Et bien sûr, j’étais souvent chambré par les collègues car j’étais l’éternel célibataire. C’était un choix. De tout façon, même par le passé, quand ce n’était pas encore un choix, ça restait compliqué. J’avais beau me donner à fond, elles s’enfuyaient juste après avoir rencontré mon petit frère dont je m’occupais beaucoup. Je ne pouvais pas les blâmer, c’était normal. A l’inverse, j’aurais probablement agis de la même façon. « Laisse tomber, le célibat à ses avantages ! » souriais-je avant que nous ne dûmes finir la partie à la hâte. « On le dira juste alors ! » plaisantais-je.

La cas qui s’était présenté à nous n’avais pas été évident ! Un homme en arrêt cardiaque que nous n’étions pas parvenu à réanimer, forcément ça troubler. On ne pouvait pas sauver tout le monde, au fond de nous, on le savait, mais cela ne nous empêcher pas de nous persuader du contraire. Le plus dur était l’annonce à la famille… surtout que là, j’allais devoir faire ça par téléphone. Je restai 5 minutes avec la femme du défunt. Je n’avais pas dit grand-chose, mais au moins, je l’avais écouté. Du moins, j’avais tenté.

Alors que, démoralisés, nous rentrions à la caserne, nous reçûmes un appel pour une toute autre affaire cette fois-ci : Un feu dans une usine désaffectée. Des jeunes étaient impliqués, comme bien trop souvent…. Il fallait donc rentre, s’équiper et repartir ! Et c’est ce que nous fîmes. A notre arrivée, trois camions étaient déjà en action ! Le feu avait pris une proportion énorme ! Et clairement nous allions vitre être dépassé. Des renforts étaient heureusement en route. « Okay, on déroule et on se relaie. » Et c’est ce que nous fîmes. Au début, j’eus l’impression que le feu s’éteignait mais au final c’était un pas en avant pour 10 en arrières. L’usine devait être infestée de produit inflammable… Autant dire que la mission s’avérait plus compliquée que prévue.

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James && Timothy On peu dire que dans cette caserne il y avait une bonne ambiance. Enfin en générale. Il arrive évidemment que des tensions apparaissent, je dirai que c’est normal. C’est important de savoir se distraire pendant les heures de gardes, surtout lorsque que nous ne sommes pas attendu sur les lieux d’un drame.
Seulement ça ne dure jamais bien longtemps et nous voilà a tenter de sauver un homme qui a été complètement inconscient. Malheureusement, son erreur d’inattention lui coutera la vie et ca me fait mal au ventre, comme a chaque fois. Je me demande parfois à quoi pense les gens… La vie est bien trop courte pour la gâcher et prendre des risques inutiles. Je soupire dans le camion alors que nous n’avons pas le temps de revenir à la caserne que nous sommes déjà appelé sur une autre intervention.

Cette fois-ci, il s’agit d’un feu qui met en péril une usine et surtout l’entourage de cette dernière. Nous sommes tous concentrés, il faut rapidement agir. « Okey, on déroule et on se relaie. » Je regarde Timothy et exécute les demandes du chef. Un de nos collègue, nous indique qu’il y a des gens à l’intérieur, je propose donc d’intervenir le temps que le reste de l’équipe de charge d’éteindre le feu par l’arrière. Evidemment, je ne suis pas autorisé à y aller seul, c’est pourquoi Timothy se met en tenue adéquat afin de venir avec moi. Je pense que nous sommes les deux à pouvoir s’en sortir. Ma carrure permettra de porter la victime et Tim me servira de guide. Je pense que c’est le duo parfait pour le coup. Je suis donc à l’arrière, je suis a la trace mon chef pour le pas le perdre de vue. « A gauche, a gauche. » dis-je a travers mon casque afin qu’il m’entende. Notre périple se poursuit a travers les flammes. Malheureusement, nous sommes séparés de quelques mètres et un morceau de l’usine en feu s’écroule entre nous. Je demande sans plus attendre des nouvelles de mon collège. « Vous allez bien chef? » demandais-je alors que je ne vois absolument pas son ombre. « J’ai l’impression que j’suis bloqué et vous ? » Je sens la chaleur prendre de plus en plus de place dans la pièce, mon coeur s’accélère et mon regard ne cesse de tourner dans tous les sens afin de trouver une solution pour sortir.

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