(#)Sujet: let the pain remind you that hearts can heal. / léo | Lun 27 Aoû - 14:15
léo and jade
let the pain remind you that hearts can heal.
Ta vie n'a jamais vraiment fait de sens depuis que tu as fuis cette famille qui voulait tout te donner. Sans jamais te l'avouer, tu as trouvé en Léo un sentiment d'appartenance que jamais tu n'avais croisé plus tôt. Peut-être que c'était ce qui te terrifiait le plus avec lui, tu pourrais trop rapidement te faire confortable à ses côtés. Ton coeur t'a toujours crier de faire confiance en personne, mais lui, il veut que tu le suis les yeux fermer. Insensé cet organe vital. Tu avais eu raison de ne pas faire confiance même à tes propres sentiments qui t'aveuglait. Une personne à Miami avait réussi à gagner ta confiance. Et il t'avait berné avec un secret qui aurait une bien grande impact sur ta vie. Depuis votre dernière rencontre, tu vis dans le déni total. Ça fait déjà trois semaine que Léo a pris une balle dans l'abdomen pour toi. Tu as voulu tant de fois l'appeler pour savoir comment il se rétabli, s'il a besoin de toi, mais ta colère te rappelle bien qu'il peut facilement trouver quelqu'un d'autre que toi pour prendre soin de sa plaie. Quelqu'un de bien meilleur que toi pour prendre soin de lui. Ton portable avait terminé dans la mer une nuit où Léo avait encore bien de l'emprise sur toi. De toute façon, tu ne paies pas ce truc, c'est lui qui te l'a donné il y a déjà un moment. Il finirait par arrêter de fonctionné de toute façon, c'est mieux de s'en départir le plus vite possible pour ne plus en être dépendante. Tu as à peine les moyens de te nourrir, jamais tu aurais un portable si ça impliquait que tu débourses une somme d'argent pour l'utiliser. Ton énergie était en baisse. De plus en plus, tous les jours ton corps te criait de ralentir, de te reposer, mais tu avais besoin de te distraire. Pour une femme dans la rue, ce n'est pas sécuritaire de rester au même endroit. Tu dois vagabonder dans cette ville intelligemment pour ta propre sécurité. Ce soir, tu avais terminée dans une cabane abandonnée avec d'autres sans-abris. Tu te doutais bien que vous n'aviez aucun droit d'y être, ce n'est pas la première fois qu'on te sors de force avec une bande de clochards d'un endroit sinistré par des policiers. Habituellement, ils sont assez "gentils", laissant tout le monde partir sans trop d'ennuies. Prenant juste la drogue qu'ils trouvent sur place généralement des petites doses parce que des accords c'est trop paumés pour en avoir des tonnes. Tu en avais dans ton sac, mais tu en avais toujours pas pris. Une paranoïa sans fin t'habite depuis qu'on a tiré sur Léo. C'était sur toi que cette balle aurait dû être. Peut-être qu'on te veut du mal? Cette fusillade t'a rappeler ce tour à la banque qui a mal terminé et depuis tu angoisses trop. Sur tes gardes, tu n'as plus personne pour te protéger. Même si tu rallais sur Léo qui jouait au héros, au fond de toi sa présence te rassurait. La police avait peut-être remarqué ton ventre que tu commences à avoir de la difficulté à cacher. Y'a que toi qui ne le voit pas ou qui ne veut pas le voir. Il avait peut-être décidé de t'embêté parce qu'il t'avait amener au poste de police. Un dossier, tu en as déjà un, qu'elle personne qui vit dans la rue n'a pas terminé derrière les barreaux pour des stupidités. Tu bouillais de l'intérieur. Ils t'ont quand même mis dans une cellule. Tu as droit à un putain d'appel. Un. Tu préférais resté ici une semaine encore que de devoir composer son numéro. Plus de portable, il n'y a qu'un numéro que tu connais par coeur. Tu l'as souvent appeler d'un autre ligne avant qu'il en ait marre et te donne un portable. Pourtant, tu te sens vulnérable ici, encore ta paranoïa qui fait des siennes surement. Mais s'il y a bien quelque chose que tu détestes plus que de te faire mentir, ce sont les policiers. Tu n'as aucune idée de l'heure auquel tu l'appelles. Tu espères qu'il répondra et quand le combiner à l'autre bout décroche tu n'as pas beaucoup à dire. J'ai besoin de toi. Tu te sens mal. Peut-être qu'il ne viendra même pas, tu ne le mérites pas, mais tu n'avais personne sauf lui avant tout ça. Maintenant, tu n'as que ce bébé, mais il est trop tôt encore pour qu'il te sorte du pétrin. @Léo P. Mills
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(#)Sujet: Re: let the pain remind you that hearts can heal. / léo | Lun 27 Aoû - 17:15
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Trois semaines. Trois semaines sans nouvelles, sans la croiser par hasard, rien du tout. J'étais presque totalement remis de ma blessure. Je m'étais remis à aller bosser, en restant très souvent assis quand même avait exigé le doc, mais au moins je pouvais me sentir utile. Je reprenais presque ma vie normale - enfin ça ne tardait pas. Cela me faisait vraiment du bien. Depuis trois semaines, je ne passais pas un jour sans penser à Jade. J'avais pris cette balle pour elle, je passais des jours entiers enfermés chez moi à cause de cet acte - idiot - et tout ce dont j'avais droit... à rien. Elle tenait à ses récentes paroles, à la semaine qui précédait l'incident. Elle soutenait vouloir qu'on se sépare, que ce soit réellement fini. Je me jurais alors de ne plus jamais aimer personne, car cette troisième fois était la goutte qui faisait déborder le vase. La souffrance n'avait pas diminué malgré le temps, elle était toujours là bien présente et me rendait de plus en plus mauvais, distant, impossible à vivre. Pour Mackenzie, par exemple, j'ai failli adopter une vraie vie, avoir un boulot digne de ce nom, et déjà quand elle m'avait quitté je m'étais dis que le destin me forçait à rester sur ma voie pour laquelle j'étais bien doué. Encore aujourd'hui, du haut dans ce bar où mes escorts bossaient, je voyais bien que la vie me menait toujours à la même chose. Je devais rester ce Léo froid, qui baisait à droite à gauche sans jamais trouver d'attachement réel, que du profit, et manipuler tout ce qui m'entoure. Le destin m'y ramenait, à chaque fois. Le reste n'était que du vent. Quelque chose qui venait, me faisait croire et me ramenait à la réalité. Je souffrais donc en silence, faisant mon boulot et m'en tenant à ça. Je me tenais à ce Léo mesquin que j'avais crée et qui fonctionnait très bien, lui. Je mettais de côté le Léo qui aimait, le Léo qui s'était sacrifié, le Léo qui avait cru trois secondes que c'était possible. Il m'avait causé bien assez de soucis. Je me concentrais sur ce qui amenait l'oseille - dont je ne savais plus quoi faire. J'essayais en tout cas, ou alors je n'en montrais rien d'autre à mon équipe. J'avais essayé de la joindre, de la croiser, dans mes moments de faiblesses. Souvent la nuit. Je ne savais pas encore faire de longue distance à pieds mais je m'y risquais pour la croiser, même la voir de loin. Je savais qu'elle changeait souvent de squatt alors je les faisais tous en vain. J'avais essayé d'appeler le téléphone que je lui avais donné mais il ne sonnait même plus et après avoir regardé de plus près : la ligne ne fonctionnait plus. Elle avait dû le jeter quelque part, d'un étage ou dans l'eau. Je m'étais résigné à laisser tomber, à rester ce Léo qu'on me poussait à être. Un soir, alors que j'avais un oeil sur la soirée des escorts, mon téléphone sonnait. Je décrochais et ça annonçait un poste de police. Immédiatement, j'avais compris. Je savais que c'était elle. Je laissais défiler et sa voix retentit avec une appel à l'aide. Elle avait besoin de moi. Je soupirais. Elle ne devait avoir que mon numéro de téléphone en tête, sinon elle aurait appelé quelqu'un d'autre. J'étais bon à servir à quelque chose ou alors je ne servais à rien. J'arrive lança le Léo qui se cachait en moi et l'autre raccrochait aussi net. C'était une bataille sans fin. Je me levais et me voilà sur la route pour aller la chercher. La faire sortir ne serait pas un problème, c'était la voir le vrai soucis. Je baratinais n'importe quoi aux flics pour qu'ils la laissent sortir. Elle s'était faite prendre à squatter un lieu public, c'était tout. Ils avaient dû remarquer son état et firent preuve de sympathie. Je devais l'attendre dans l'entrée. Quand je vis sa silhouette je me levais,prêt à prendre son pas quand elle arriverait à ma hauteur. J'évitais de la regarder. Je combattais, intérieurement. Je lui ouvrais la porte et j'ouvrais la voiture. j'te dépose où? fis-je en démarrant le moteur, toujours sans la regarder. Je n'allais pas laisser le Léo tout doux prendre le dessus et croire encore une fois qu'il avait une chance. Elle en avait trop fait pour que j'ose seulement. J'étais juste un joujou utile, un joker qu'elle prends en dernier recours.
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(#)Sujet: Re: let the pain remind you that hearts can heal. / léo | Lun 27 Aoû - 18:49
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Tu te sentais bien idiote de l'appeler lui. L'espace que tu mettais entre vous, c'était facile de dire que c'était pour lui, pour qu'il t'oublie, mais c'était aussi pour toi. Il doit te laisser derrière pour réussir à trouver celle qui le mérite. Tu n'étais qu'une âme égoïste, la preuve, tu l'appelais encore maintenant que tu avais besoin de lui. Tu aimerais mieux ne pas avoir besoin de personne. Tu aimerais bien mieux être bien dans ta solitude. Tu l'as un jour été, mais elle commence à t'effrayer. Simplement entendre sa voix avait calmé ton coeur intimité par le centre de police. Il était en route. Tu pouvais souffler même si le revoir n'aiderait pas votre cause. Tu ne devrais plus penser à lui, pas autant du moins. Tu aurais voulu lui demander chaque jour comment il allait. Chaque jour tu te retenais d'aller frapper à sa porte. Quand un policier te donne enfin le feu vert pour retourner au monde extérieur tu as plus peur de voir ton Léo que de retourner dans les rues. Frustrée par le déroulement de la soirée, ça faisait trois semaine que tu parvenais à rester loin de lui. Te voilà qui devra recommencer à zéro. Ton rythme cardiaque s'emballe en le voyant de l'autre côté dans l'entrée. Il ne dit rien, mais surtout ne te regarde pas. Merci beaucoup, je ne savais pas qui d'autre appelé. La majorité des gens que tu côtoies ne sait même pas que tu vis dans les rues, pas que tu le caches, mais tu ne veux pas de leur pitié. Puis avec lui, tu n'aurais pas à t'expliquer même s'il méritait bien plus que tes justifications. Son silence se poursuit jusque dans sa voiture. Tu n'avais pas été certaine de même vouloir y entrée, mais tu avais peur que la police dise quelque chose si l'un d'eux te voyait encore seule dans les rues près du centre de police. Il te demande où il te dépose. Tu n'as nul part où aller. Tu restes la Jade qu'il connait si bien. Tu ne peux pas lui répondre que tu ne sais pas. Tu ne sais pas s'il voudra te laisser quelques rues plus loin non plus. Tu cherches les mots adéquats alors que tu sens sa colère dans la voiture. Comment vas-tu? C'est une question qui s'enfuit de toi finalement. Une question à laquelle il ne voudra surement pas répondre. Il se prend une balle pour toi et tu disparais. Il a le droit d'être en colère, mais sa rage alimente la tienne. Tu ressens de la compassion pour lui, mais tu ne sais pas comment l'exprimé. Normalement, tu ne penses qu'à ton petit nombril. Fais pas cette tête merde. C'pas moi qui t'a tiré dessus. Voilà que tu es sur la défensive sans même qu'il ne t'attaque. C'est de toi et de tes émotions que tu te protèges au fond. Si tu parviens à le mettre en colère, peut-être que la prochaine fois que tu appelles il ne répondra pas. Peut-être que ce qu'il faut pour qu'il t'oublie c'est que tu lui donnes une bonne raison de te détester. Et ton arrogance t'aidait toujours pour ça. @Léo P. Mills
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(#)Sujet: Re: let the pain remind you that hearts can heal. / léo | Lun 27 Aoû - 19:10
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Ce n'était pas de l'ignorance mais une protection. Je ne lui parlais qu'à peine, je l'évitais du regard par dessus tout. Je savais qu'au fond, je ne pouvais rien faire d'autre que l'aimer. Et c'est ça qui me foutait tant en colère. On dit toujours que la haine était plus proche de l'amour et c'était pas vraiment faux, je le comprenais maintenant. Je l'aimais tellement que j'haïssais ça. Trois semaines à ne pas la voir et j'étais toujours aussi fou d'être à côté d'elle. Comme j'avais feins que tout allait bien avec mon équipe, je devais feindre de m'en foutre qu'elle soit là ou pas. Quand elle m'avait appelé, le Léo qui l'aimait avait répondu oui tout de suite à son appel à l'aide. Pourtant, il fallait que le démoniaque garde le contrôle. Je savais que si mes yeux se posaient sur elle c'était fini. Je savais que le Léo qui l'aimait prendrait le dessus et que ce serait reparti pour un tour. Je me le refusais. J'en avais marre, plus que marre de me battre et de souffrir sans arrêt pour ça. J'étais doué à autre chose qui ne me faisait pas vivre tout ça alors, je m'y concentrais. L'autre Léo était inutile. Je perdais mon temps avec lui. C'était un peu comme le mettre au fond de ma tête et l'y enfermer, l'ignorer. Mais il criait, il me faisait mal de temps à autre. Et là, venir la chercher, la voir après trois semaines, il gagnait du terrain. Je le ressentais très bien. Mon corps battait différemment. Mes yeux voulaient la regarder, voulait croiser son regard, la voulait. Impossible. Je ne pouvais pas m'y résigner. Je lui demandais où elle voulait que je la dépose. C'était idiot comme question. Elle ne savait jamais où elle irait. Je conduisais alors dans le vide, quand elle ne me répondait pas. Je n'attendais pas de réponses, je disais ça dans la colère, pour lui faire comprendre que je me sentais comme son petit bouche trou toutou qui venait la sortir de sa merde comme un gros con. Elle le ressentait bien, je le savais. Je n'avais pas besoin de la regarder pour le savoir. Elle me remerciait et je soupirais. content d'être le seul trou de bal capable de faire ça pour toi. lui répondis-je alors aussi froidement que je le puisse, peut-être trop. Je le regrettais instantanément. Je? Oh putain l'autre prends du terrain sur moi. Je me frottais la tête un instant. Elle me demandait alors comment j'allais. J'eue un petit rire. Je ne répondais même pas. Comme si ça l'intéressait. Avait-elle seulement le mérite de le savoir? je vais suffisamment bien pour venir te sortir de là. finis-je alors par dire après un long silence pesant. La tension était palpable. Elle était lourde et immense. Je m'en fichais. Selon moi et ma tête de têtu, elle le voulait tout ça. Elle le cherchait. Je ne sais pas si sa stratégie était de vouloir que je la haïsse plutôt que de l'aimer pour l'oublier, mais ça marchait mal. Ce n'était qu'un jeu, tout ça. Lui montrer que je pouvais la haïr, c'était pour ne pas lui dire tout le contraire. Dans le fond, rien avait changé. J'aurais voulu savoir comment elle, elle allait. Mais il fallait qu'elle y croit. Qu'elle tombe dans le panneau que son plan marchait. De toute façon, ça ne changerait rien. Encore un autre long silence pesant qu'elle cassait pour me dire d'arrêter de faire la tronche, qu'elle n'avait pas tiré sur la gâchette. Alors là, c'était trop. Tu te garais sans même ralentir sur le côté en freinant comme un malade. Là, ton regard se posait sur elle alors qu'il s'emplissait de colère. tu te fous de moi là j'espère? fis-je alors, la goutte d'eau débordant d'un coup. j'fais la tête que j'veux. tu m'as p'tete pas tiré dessus mais t'as fais bien pire. mais fais ta victime t'as raison de toute façon c'est tout c'que tu sais faire. lui fis-je alors en retournant le regard sur la route. Je sentais que je faiblissais de l'avoir regardé. Je n'aurais pas dû. j'sais pas c'que tu cherches à faire mais sache que t'es loin du compte. malgré tout j'ai compris que tu voulais jouer alors on va jouer. lui fis-je en tenant fortement mon volant, sans redémarrer pour autant. Je voulais des explications mais je n'étais pas clair et je savais qu'elle ne m'en donnerait pas. J'étais revenu au point de départ : espérer des choses que je n'aurais pas. Je savais qu'à la base c'était de lui avoir caché qu'elle était enceinte, et je comprenais qu'elle m'en veuille. Mais je n'étais pas prêt à signer pour ce qu'elle me faisait endurer actuellement. S'il fallait que je la rende jalouse pour qu'elle arrête ce cirque, que je la fasse devenir chèvre, je le ferais.
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(#)Sujet: Re: let the pain remind you that hearts can heal. / léo | Lun 27 Aoû - 21:21
léo and jade
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Parfois, tu donnerais tout tout tout pour retourner quelques mois plus tôt. Retourner dans le l'ignorance, ne pas savoir ce que Léo avait fait pour assurer la santé de son -possible- futur enfant. Vous avez toujours joué à des jeux. Jamais vous n'avez été un couple normal. Vous amusant avec d'autres, souvent pour rentre l'autre cinglé. Ça marchait en plus, mais cette folie vous rendait juste plus fou l'un de l'autre. Tu ne sais pas comment aimé proprement. Au moins, à cette époque vos jeux t'amusaient. Il avait beau te rendre folle et alors qu'il te rendra surement folle jusqu'à ta perte, il allumait en toi cette soif de vivre que tu ne veux pas lui attribuer. Il t'a fait découvrir le danger dont tu avais si soif, il t'a fait rire comme personne ne l'a fait. Il est le seul duquel tu veux des nouvelles, le seul que tu aimerais retrouver chaque soir. Tu reste sauvage et orgueilleuse et lui donner ton coeur te fait plus que quoi que ce soit. Aujourd'hui, votre relation reste complexe, mais si sombre que ni toi ni lui gagner dans ce jeu. Il n'y avait que deux perdants courant sans arrêt après leur malheurs. Tu avais fait preuve de beaucoup d'audace en lui balançant que tu n'étais pas responsable de sa blessure. Ça le mettait hors de lui et tu méritais sa colère. Bien surprise quand il freina, tu as dû mettre tes mains dur le devant de la voiture pour ne pas bouger n'ayant pas pris la peine de boucler ta ceinture en t'assoyant. J'tai pas demander d'me sauver la vie putain. J'te dois rien du tout. Que tu réponds toujours sur le choc alors qu'il se gare. Bien évidemment que tu ne te fous pas de lui, mais son comportement te faisait perdre patience. Puis c'était bien qu'il croit qu'il ne t'importe pas. Jeu ou pas. Tu restais convaincante faut croire. J'ai fait bien pire? Oh c'est vrai, j'essaie de tout contrôler moi! J'vais même jusqu'à te mentir et manipuler ton monde au grand complet juste pour garder un secret. Il était temps que tu laisses aller ce mensonge qui se mettait entre vous mais ça te faisait plaisir de lui remettre au visage. De lui faire entendre que tu n'avais pas oublié. Même si cette grossesse était loin d'être une priorité pour toi, tu la laissais loin dans tes arrières pensées pour ne pas gérer l'angoisse qu'elle te faisait vivre. T'es qu'un enfoiré Léo. Tu me cris des bêtises sans même me regarder. Tu lâches quelques jurons alors qu'il est encore fermement attaché à son volant. Ça ne devrait pas être un jeu tout ça, ça devrait être votre fin. Combien de fois avivez vous crier dans cette voiture pour finir sur la banquette arrière? Combien de fois lui avais-tu crier qu'il était un monstre alors que tu ne voulais que lui? Ça ne se compte plus sur tes mains et cette fois-ci n'est pas une exception. C'est lui que ton coeur voulait et c'est justement pour ça que tu le repousses trop mal. Toi, tu t'étais tourner vers lui, tu avais même mis tes mains sur son bras droit. Tu cherchais à le faire réagir. Le secouant pour qu'il réagisse, mais rien. Qu'est-ce que tu veux que je te dise? Que je suis désolé, que je regrette d'être partie? Tu soupires relâchant son bras. Tu ne peux pas croire qu'il reste froid à côté de toi. Tu regrette de ne pas l'avoir suivi chez lui après la fusillade, mais tu ne peux pas regretter d'être partie la semaine d'avant. C'était pour lui après tout. J'le suis pas Léo. T'as perdu ma confiance. J'veux plus rien savoir de tes histoires. J'ai pas besoin que personne contrôle ma vie pour moi. Tu avais besoin de lui, tu venais littéralement de lui demander son aide, mais tu es furieuse toi aussi. T'avais peut-être besoin d'un peu d'encadrement puisque tu avais réussi en moins d'un mois loin de lui à terminer dans un poste de police. Son silence te fait royalement perdre patience. Tu étais sur le point de sortir de la voiture. Il méritait mieux que toi Léo, mais ce soir tu cherchais à avoir une réaction venant de lui. La vérité c'est que peut importe comment il s'était pris pour te cacher ta grossesse, il avait réussi à semer le doute en toi. Un doute qui t'habite toujours. Tu avais toujours cru contrôler ta vie comme ça te chante, mais ça à toujours mener à un chaos total. @Léo P. Mills
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(#)Sujet: Re: let the pain remind you that hearts can heal. / léo | Lun 27 Aoû - 22:06
léo and jade
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La voiture était arrêtée. J'avais lâché un regard vers elle pour lui lâcher une mini bombe. Oui mini face à celle qui va arriver. A toutes les âmes sensibles et romantiques, changez de sujet à lire. Je lui avais fais comprendre qu'elle avait fait bien pire comme souffrance que la balle dans mon torse et qu'elle ne faisait que faire sa victime. Qu'elle voulait jouer à un jeu dangereux et que j'acceptais les termes qu'elle avait posé. Elle voulait jouer la sans coeur, la fuyante, la meuf qui s'en fout? Très bien. Elle me demandait comment j'allais mais elle s'en foutait complètement. J'étais le larbin qui venait la chercher pour la sortir de son poste de police, c'est tout. Elle avait lâché son téléphone je ne sais où, un téléphone que je lui avais offert pour qu'elle puisse s'en sortir. Encore une fois, elle n'y arrivait pas. Elle était incapable de tout. Elle avait besoin de moi, de ma protection et elle venait encore une fois de le prouver. Sous ses grands airs de grande dame, elle se trahissait. Alors je savais que j'avais chié, mais pas au point de mériter ça. Je sortais mon venin parce qu'après tout elle avait tout fait pour le recevoir en pleine tronche. J'évitais de la regarder car mon côté Léo tendre faisait trop apparition quand c'était le cas. Pourtant dans quelques minutes, tout changerait. Même le Léo tendre allait se cacher au fin fond de ma personne. D'abord, comme couche de base elle me lançait qu'elle ne m'avait rien demandé et qu'elle ne me devait rien. Alors déjà il me semblait ne rien lui avoir dit sur un certain dû mais plutôt qu'elle s'en foutait de mon état actuel. Sa deuxième remarque me fit serrer le volant un peu plus fort. Elle me ressortait cette histoire de cachotteries. Comme quoi j'avais raison quand j'avais pensé trois semaines avant qu'elle mentait quand elle disait ne plus m'en vouloir. Elle me lançait que j'étais un enfoiré - classique - avant de me toucher le bras. Alors là, je rassemblais toute la force du monde pour garder mon calme et ne pas craquer. Nombre de nos disputes dans cette voiture s'étaient finis à l'arrière, même si elle en avait la forme celle-là, je n'avais pas du tout envie de blaguer. Elle finit par désespéré que je ne réagisse pas et me lançait des questions, je ne réagissais toujours pas. Elle répondait elle même en disant qu'elle ne me faisait plus confiance, qu'elle ne voulait plus savoir de mes histoires et qu'elle ne voulait pas qu'on contrôle sa vie. Je sentais bien qu'elle voulait fuir une nouvelle fois mais je verrouillais les portes. Oh là les enfants je sentais que ça bouillait. Le Léo que j'avais travaillé au corps depuis trois semaines était bien là et bien prêt à tout balancer. MAIS FERME TA GUEULE JADE, FERME BIEN TA GUEULE. lui criais-je alors en me retournant vers elle, en la regardant droit dans les yeux, plein de rage et de tristesse à la fois, le mélange ne faisait pas bon ménage... Tu te prends pour qui là? ce n'est pas les minuscule qui doivent faire croire à un abaissement de ton, j'hurlais toujours. c'est toi qui m'appelle comme une gamine appelle son daron parce qu'il faut te récupérer chez les flics, et tu me parles d'indépendance? tu t'fous bien d'ma gueule là! Si t'as tant le contrôle de ta vie bah débrouilles toi! sors toi de tes merdes toute seule! appelle pas le seul enfoiré qui viendrait à ta rescousse même pour une araignée dans la douche! le ton n'avait toujours pas baissé. je sais que j'ai fais une connerie, OK? JE LE SAIS. j't'ai offert tout ce que tu voulais pour la rattraper, même si ça me brisait le coeur et que ça me faisait le plus grand mal du monde surtout en sachant que j'en étais le père, je t'aurais regardé t'en débarrasser pour que tu ailles mieux! c'est pas moi qui suis parti en courant, OK? un petit silence pour que je reprenne ma respiration. je sais pas c'que tu cherches à prouver ou... j'sais pas à quoi tu joues mais regarde toi un peu! c'est RIDICULE! T'en voulais pas d'ce gamin tu le regardais comme la peste et c'est toujours le cas alors POURQUOI? pour pouvoir te donner bonne conscience? être un gamin malheureux tu sais p'tete pas c'que c'est mais moi oui alors si c'est pour lui faire vivre un calvaire autant la prendre la drogue que les gars t'ont filé! Ah ouai parce que tu penses que je sais pas tout ça? Ces cons pensent que ça m'intéresse toujours! Ils ont p'tete pas tort dans le fond. je me passais la main sur le visage comme pour me remettre les idées en place. je suppose que tu cherches à fuir pour qu'on s'oublie, parce qu'on serait allé trop loin pour toi, j'en sais trop rien mais en attendant j'comprends pas pourquoi tu gardes ce gosse, il t'a rien fait lui. si tu veux te rassurer en te disant qu'à une époque on allait bien tous les deux, c'est pas en le gardant et en me fuyant comme la peste que ça va s'arranger! j'ai compris ton p'tit discours sur le futur, j'suis pas un débile, putain! S'tu veux plus qu'on s'voit tu m'le dis tu avortes et on en parle plus! Puisque tu en parles PRENDS LE CONTRÔLE ET DÉCIDE BORDEL DE MERDE. SI TU VEUX PAS DE MOI TRÈS BIEN MAIS DIS LE. oui on peut dire que j'étais pas mal à bout là. je t'interdis de jouer avec mes sentiments comme tu le fais, parce que je sais pertinemment que tu es consciente de ce que tu fais. On me l'a déjà fait deux fois Jade, j'pense que t'avais pas besoin d'en remettre une couche pour me faire comprendre que j'allais mourir à trente ans toujours aussi mauvais et mafieux. lui fis-je. j'aurais préféré mourir y'a trois semaines que de supporter ça lui dis-je droit dans les yeux avant de me reculer et de rouvrir les portes de la voiture. si tu veux t'enfuir vas-y, je te retiens toujours pas. on se revoit à la prochaine descente des flics, madame indépendance. fis-je en me retournant vers l'autre côté de la fenêtre. Une vague m'envahissait. Après la colère vint... la tristesse. Les larmes coulèrent de mes joues sans que je puisse rien faire. D'habitude, j'attendais d'en devenir fou la nuit. Là, c'était en plein jour, elle m'avait poussé à bout.
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(#)Sujet: Re: let the pain remind you that hearts can heal. / léo | Mar 28 Aoû - 0:52
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Tu savais quoi dire ou quoi faire pour manipuler Léo trop bien. Tu savais que tes mots le pousseraient à une colère bien plus sombre. Tu ne te doutais quand même pas de la vérité qu'il te balancerait au visage. Ses émotions sont intense et sa rage te fait trembler. C'est toi le monstre ici et tu en as conscience depuis longtemps. Peut-être que cette drogue, c'était l'échappatoire idéal pour oublié que la personne que tu détestes le plus au monde c'est bien toi. Tu vis avec tant de nausée ces derniers temps, mais celle qui te prend dans le moment est pire. Bien intense, dû à la culpabilité qui te submerge tu n'es pas capable de glisser un mot entre ses élans de rage toi qui à la réponse facile. De toute façon, il t'avait crier de fermer ta gueule, pour une fois dans ta vie tu l'écoutais. Tu ne sais pas pour qui tu te prends depuis un moment, celle que tu deviens n'est pas celle que tu étais et encore moins celle que tu voudrais être. Tu hausses les épaules figée dans sa bagnole à avoir peur de la suite. Tu étais vulnérable sans lui, mais tu l'étais deux fois plus en sa présence. Ton coeur qui appelait son nom sans arrêt te rendait si faible. Tu sais très bien que tu n'aurais pas dû l'appeler et face à cette rage tu prends note que ça devrait être la dernière fois. Son ton est toujours aussi haut on doit l'entendre hors de la bagnole. Tu as toujours été habité par cette conviction que jamais Léo ne te ferait de mal. Aujourd'hui, tu réalises que tu t'es donné trop de fois la permission de le faire et que c'était le temps de payer. Il prend son souffle, tu pourrais tenter de te défendre, mais à quoi bon, il avait amplement raison. Embarrée dans la voiture, tu te dis que ça l'aiderait peut-être de vider tout son sac. Et ça te pousserait peut-être à partir plus loin. Plus capable de le regarder, ton regard se pose sur tes mains qui tremblotent. Le reste agit sur toi comme une claque au visage. Il a tout cerné de tes actions, mieux que toi-même qui n'écoute jamais ton coeur. Tu as une envie folle de crier, de lâcher un simple cri pour qu'il se taise, mais tu piles sur toi. Tu le laisse te rappeler comme tu n'es rien. Un ridicule absolu tu es devenu. Tu l'as toujours été au fond, depuis le jour que tu as choisi la rue plutôt qu'une vie normale. Peut-être avais-tu besoin d'être interné. Tu le rendais si fou de rage, tu devais être une vraie cause perdue. Tout ce qui reste de ton coeur brise alors qu'il t'avoue avoir rêvé de mourir. Tout ça à cause de toi. Maladroitement, tu cherchais à le forcer à t'oublié. Tu avais été imbécile de penser que tu puisses manipuler un coeur de la sorte. Quoi? Que tu lances en remettant tes yeux dans les siens avant qu'il continue et déverrouille les portes. Tu as ce que tu désires depuis le début de tout ça. Il te donne une sortie, un plan B, sortir cette voiture et ne jamais le revoir. Ton âme brûle puisqu'il cherche tout sauf ça, mais ta tête te crie le contraire. Ta main va chercher celle de Léo sans réfléchir, c'est ton coeur qui agit. Pour une fois depuis longtemps, c'est ton coeur qui s'ouvre. Mais je t'aime Léo. Quelque chose que tu n'as jamais dis de haute voix, alors qu'il venait d'arrêter d'hurler tu chuchotes sur le bord de la route c'est trop difficile de s'ouvrir à haute voix. Je savais que si j'avortais, plus jamais ça ne serait pareil entre nous. Et m'installer avec toi, vivre une vie normal, avoir un gosse, je sais pas comment. Le garder avec toi, je me perds moi-même. J't'aurais fait trop mal, tu m'dis le contraire, mais j'suis pas mal sure que ça aurait marqué notre fin. Je t'aime Léo. J'aurais dû voir que dans tout les cas, c'était la fin. Tu vas trouver le visage de l'homme que tu aimes de ton autre main, cherchant à essuyer ses larmes. J'espère vraiment que tu mourras pas avant quatre-vingt ans. Et si ce que tu veux c'est une famille, je donnerais tout ce que j'ai pour que ça arrive. Mais j'ai rien. Tu lui donnes un baiser que tu voulais tendre et court, mais tout ton corps s'ennuyait de lui. Tu avais prolongé celui-ci qui devenait de plus en plus chaud. Pourtant tu savais bien que ça devait terminé-là. Léo était tout pour toi et il méritait un adieu digne de lui. T'inquiètes pas pour ce bébé, tu seras pas le père qui a abandonné son enfant. Je vais prendre les choses en main. C'était temps d'arrêter d'être égoïste et comme tu ne peux que promettre une vie horrible à cette enfant, vaut mieux le laisser partir toute suite. Il avait plus que raison. Ta main dans la sienne, tu es prête à partir puisque l'autre est sur la poignée de la portière. Ne lui reste plus qu'à la laissé partir. Ne lui laisse plus qu'à te laisser fuir. Même si cette fois, faudrait plutôt dire partir puisque tu ne lui caches plus rien. @Léo P. Mills
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(#)Sujet: Re: let the pain remind you that hearts can heal. / léo | Mar 28 Aoû - 11:57
léo and jade
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J'avais hurlé. Hurlé tellment fort que j'en avais mal à la tête. Tout sortait, elle avait tout fait pour que ça sorte. Je lui disais ce que j'avais sur le coeur, ou du moins une bonne partie. J'en faisais trop, je ne me contrôlais plus, c'était sûr. Je lui disais ce que je pensais et je tombais en larmes. La colère laissait la place à la tristesse, aussi forte et puissante que sa prédécesseur. C'était horrible comme sentiment, bien plus horrible que de se faire tirer dessus. C'était ce que je voulais qu'elle comprenne. C'était ça qui était pire. La souffrance d'être éloigné d'elle, la souffrance de ne pas comprendre pourquoi elle faisait ci et ça. C'était affreux. Je tournais la tête alors qu'elle décidait de me prendre la main. Contradictoire après une engueulade pareil mais ça, vous êtes habitués. On est pire que contradictoire. Evidemment, je ne l'envoyais pas boulet. Je la serrais même fort, cette main. Quand elle prononçait les premiers mots j'étais obligé de la regarder de nouveau. C'était la première fois qu'elle le disait clairement. Les larmes ne s'arrêtaient pas pour autant, elles étaient toujours bien là. Néanmoins, entendre ça me faisait quelque chose de fort. Mon coeur battait à la chamade, comme jamais. Je ne parlais plus, je n'en avais plus la force. Elle parlait tellement bas à côté de moi que j'en avais presque du mal à la comprendre. Je l'écoutais tout de même. Elle le répétait, elle le répétait en disant que quoiqu'avait été la situation c'était la fin. Je fis non de la tête alors qu'elle cherchait à essuyer mes larmes. Je ne voulais pas qu'elle dise ça, je ne voulais pas l'accepter. Comme un gosse, je voulais qu'on trouve la solution impossible. Je voulais qu'on retourne en arrière, que je ne fasse pas cette connerie. Que je retrouve la fois où je l'avais mise enceinte et que je me protège, j'en sais rien. C'était ça qui avait tout gâché. Je me mettais à regretter des choses impossibles à changer. Elle me disait ensuite qu'elle aurait aimé me donner ce que je voulais mais qu'elle ne pouvait pas. Je ne veux pas une famille. lui fis-je alors. Je levais les épaules. c'est toi que je veux soufflais-je alors qu'elle venait poser ses lèvres sur les miennes. Je suppose qu'elle n'aurait pas voulu d'un baiser aussi langoureux que ce qu'il avait été, mais nos corps s'appelaient. C'était plus fort que nous. L'attraction qui nous unissait ne partirait pas comme ça. Elle réussit tout de même à se séparer de moi. Je serrais tellement fort sa main que je doutais de ne pas lui faire mal. Malgré tout ce que j'avais dis, tout ce que j'avais fais depuis je ne voulais pas de ça. Les larmes ne cessaient pas. Elle me disait qu'elle s'occuperait du gamin. Je m'en fichais de ça. Ce n'était pas ça que je voulais entendre. Elle avait son autre main sur la portière et je faisais non de la tête. Je devais être pitoyable, à cet instant précis. A lui tenir la main comme si elle tombait d'une falaise. Je la suppliais. Ce n'était pas le Léo que je voulais être, ni celui que je voulais qu'elle connaisse. Pourtant il avait pris le dessus, celui-ci. C'était la dernière solution, mon dernier souffle. dis moi que tu ne vas pas disparaître. soufflais-je alors, la suppliant, tenant toujours sa main pour l'empêcher de partir. s'il te plaît.. Jade.. c'était le Léo de la nuit qui parlait. Celui qui me réveillait en pleine nuit parce qu'elle lui manquait, celui qui l'aimait jusque dans ses entrailles, celui qui devenait fou à l'idée d'être loin d'elle. Nous avions une relation très spéciale, c'est vrai, mais ça ne changeait rien au fait que je l'aimais follement. On ne sortait pas au cinéma, on ne s'écrivait pas de mots doux, je ne la réveillais pas le matin dans notre appartement avec un petit déjeuner et une rose.. Nous n'étions pas un couple dans la définition même du terme, nous étions nous.
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(#)Sujet: Re: let the pain remind you that hearts can heal. / léo | Mar 28 Aoû - 13:28
léo and jade
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Tu pensais qu'il allait reprendre ses cris après tes aveux. Tu étais là à ses côtés à parler si bas qu'il devait surement se concentrer pour t'entendre. Pourtant tout ce qui sortait de ta bouche était vrai. C'était simplement compliqué pour toi de le laisser sortir, tu n'aimes pas être vulnérable. Être amoureuse de Léo te pousse loin de tout ce que tu as toujours cru devenir et ça te terrifie. Ce n'est pas nécessairement une mauvaise chose, surtout quand tes plans d'avenir ont qu'une ou deux semaines d'avance sur toi. Ton regard se relève quand il dit qu'il te désire toi. Ce n'est pas la première fois qu'il te le dis, dans d'autre termes parfois, mais c'est la première fois que le message ce rend à ton coeur. Peut-être parce que c'est la première fois que tu le laisses parler pour toi. Le baiser qui suivait sa réplique te remplissait de frissons. Tu avais cette impression de rentrer à la maison alors que tu ne sais plus ce que s'est d'avoir un domicile. Tes lèvres auraient jamais voulu quitter les siennes, mais tu recules ta tête sans écouter ce que ton coeur désire. Prête à quitter son véhicule, il venait de te hurler qu'il était temps pour toi de prendre le contrôle de ton existence. Tu pensais que tu pouvais le faire que très loin de lui, mais le voile qui s'accroche à ta main. Le voilà qui te demande de ne pas disparaître. Fuir, c'est tout ce que tu sais faire. C'est la seule chose que tu fais bien même s'il te retrouve toujours. Même si tu termines toujours dans ses bras. Ton corps ne veut qu'un chose, retrouvé le sien. Ta tête semble l'avoir enfin pardonné mais maintenant c'est à toi que tu en veux. Ton coeur, il ne veut pas que tu partes. Sa main, tu la serres toi aussi maintenant. Laissant tomber la portière tu plonges ton regard dans le sien. Je te promets de ne de plus fuir. Jamais tu ne fais de promesse, parce que tu sais que tu es trop lâches pour les tenir. Celle-ci ça sera facile de ne pas la briser puisque tu ne veux pas être loin de lui. Tu meurs doucement depuis votre "séparation" alors que vous n'avez jamais été uni. Tu cherchais à lui donner de l'espace pour qu'il trouve ce qu'il veut, mais tu es celle qu'il désire. Il est celui que tu aimes. Tu ne peux pas lui donner tout ce qui le rentrait heureux, mais peut-être que ta présence était suffisante pour toi. Je t'aime Léo. Cette fois-ci, tu le dis en le regardant dans les yeux. On se revoit bientôt, d'accord? Je trouverai une façon de te contacter. Tu dois quand même apprendre à gérer le désordre qu'est ta vie. Avec ou sans lui dans ta vie, tu dois te débrouiller pour te démerder toute suite. Tu sens la pression diminuer sur ta main, tu la laisses quand même dans la sienne un instant. Savourant sa peau contre la tienne. Déposant un baiser sur sa joue avant d'ouvrir la portière. C'est la première fois depuis un long moment que tu lui donnes une certitude qu'il te reverra. Ce soir, tu ne sais pas où tu iras, mais tu l'as assez boulversé comme ça, pas besoin de lui quémander son toit. @Léo P. Mills
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(#)Sujet: Re: let the pain remind you that hearts can heal. / léo | Dim 2 Sep - 20:59
léo and jade
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Il était clair que je l'aimais. Que je l'aimais terriblement. Je lui avais hurlé dessus pour qu'elle m'écoute, pour une fois. On passait notre temps à se dire les choses sans jamais les prendre en compte. S'en était trop pour aujourd'hui. La goutte faisait déborder le vase, comme on dit. Je lui hurlais dessus non pas pour me venger, pour ne plus la voir, parce que je la haïssais, non, je voulais qu'elle entende ce que je voulais lui dire. Je voulais qu'elle sache, tout simplement. Elle ne me répondait pas, étrangement. Nous étions donc sur la même longueur d'onde. Ce moment que nous passions, cette dispute/discussion sérieuse était hors ce qu'on vivait d'habitude. Ce n'était pas une de ces disputes mignonnes qu'on oubliait cinq minutes après pour nos corps nus l'un avec l'autre. Non. C'était autrement. Nous parlions de sujet très sérieux, je lui demandais de ne pas s'enfuir, de ne plus me faire ça. Je lui demandais de choisir, de prendre des décisions, de faire ce qu'elle voulait faire mais qu'elle le fasse. Je n'en pouvais plus d'être un yoyo et je voulais qu'elle règle cette situation. J'étais prêt à tout pour elle. Malgré ces trois semaines sans la voir je l'aimais toujours autant, voire davantage. Je ne voulais pas d'un futur, comme elle le disait. Il ne me fallait pas une nana qui voudrait un futur car ce n'était pas ça que je voulais. Je la voulais elle, avec ou sans mon bébé dans le ventre. Je lui aurais pardonné, quoiqu'il en soit pare que c'est elle que je veux malgré notre système, malgré notre façon de vivre notre relation, personne n'avait de mots à nous en dire. Nous vivions cela à notre manière, ce n'était pas la question. Je voulais la vivre et c'était tout. Personne n'était au courant de ma relation parce que personne n'avait à l'être. Je ne suis pas du genre à écouter ce que les autres disent, pas du tout au contraire. Je vis ma vie à ma façon et j'aime notre faon de nous aimer. Je ne voulais pas forcer une évolution, je la suivrais simplement. C'est ça que je voulais qu'elle comprenne avec tout ce discours. Elle me promettait de ne plus s'en aller, de ne plus fuir mais elle tenait à prendre les choses en mains. Il fallait que je la laisse faire, même si je n'avais qu'une envie : recommencer à garder un oeil sur elle 24/24h. Mais c'était ça qui nous avait séparé et je ne voulais pas vivre encore et encore cette situation. Je devais la laisser faire, prendre le contrôle. Elle était grande, c'est vrai, elle savait se gérer seule... Enfin à peu près. En tout cas là je devais lui faire confiance pour qu'elle le fasse si je voulais que ça fonctionne. Je lui fis oui de la tête en serrant sa main dans la mienne. Quand elle vint embrasser ma joue je fermais les yeux un instant en profitant de sa peau contre la mienne. Elle me disait qu'elle me recontacterait par un moyen ou un autre. Il fallait que je la crois, que je lui fasse confiance. Elle me lâchait la main et j'avais l'impression d'avoir perdu un poids et d'en avoir un autre alors qu'elle redisparaissait. il faut que je m'efforce à attendre, maintenant.
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