| ( #)Sujet: DAHAR☆ when I get down on my knees, it isn’t to pray. | Jeu 8 Nov - 23:17 | Dahar Prain ☽ ☆ ☾ “You are not special. You're not a beautiful and unique snowflake. You're the same decaying organic matter as everything else. We're all part of the same compost heap. We're all singing, all dancing crap of the world.” ft. camille hurel | | Dahar "Bambi" Prain 23 ans, né(e) le 21/12/1994 A Norilsk, (RUSSIE), Américaine Célibataire Hétérosexuelle Serveuse ☽ ☆ ☾ |
| [Pour la partie ci-dessus, sous l'avatar de droite, merci d'être bref dans les réponses, pour ne pas déformer le code. 1.Presque comme une enfant, tu continuais encore, à ton âge, à sucer ton pouce comme un nouveau-né qui cherchait désespérément le sein de sa mère.2. L'odeur de la lavande te donne profondément la nausée. Tu te rappelles encore des moments où ta mère t’en imbiber la tête en espérant faire décamper ces foutus poux qui avaient élus domicile sur ton crane.3.T'es une fille à chats. Tu aimes leurs indépendances, leurs manque de docilité et leurs coups de griffes légendaires. 4.T'es plus effrayé de la vie que de la mort.5.Une vie réglée comme une vieille horloge, sans surprise, une vie en sécurité, c'était ça que tu cherchais partout. Une vie sans l'alcoolisme du père, une vie sans la déchéance de la mère. Une vie faite sur mesure pour toi, rien que pour toi.6.Tu cassais les cœurs. Tu embrassais les garçons. Tu fauchais le whisky du vieux. Tu n'avais pas bonne réputation, mais tu t'en foutais. Tu n'allais pas leur raconter que le soir tu dévorais les livres autant que tu dévorais les hommes. Que tu jouais sur ton vieux piano désaccordé pour faire rire ta mère. Que tu faisais traverser les vieilles sur les passages cloutés parce que tu ne voulais pas qu'elles se cassent les hanches. Tu n'allais pas leur dire que t'étais la première de la classe et que si tu faisais des conneries, c'était pour chasser à coup de pied ton enfance. Non, tu t'en foutais et tu répondais ,à leurs regards désapprobateurs, avec un majestueux doigt d’honneur.] ☽ ☆ ☾ PSEUDO ☽ ici. AGE ☽ ici. PAYS/VILLE ☽ ici. FREQUENCE DE CONNEXION ☽ ici. COMMENT ES-TU ARRIVE(E) SUR LE FORUM ? ☽ ici. ES-TU UN SCENARIO ? ☽ ici, si oui coller le lien. AS-TU ENVOYE TES DEUX SECRETS A NIGHTMARE ? ☽ ici. UN PETIT MOT ? ☽ ici. CHOIX DE GROUPE ☽ ici. |
1. On a fait tellement l'amour jusqu'à épuiser nos corps, jusqu'à en briser nos corps. Je voudrais te faire crier, te faire mourir encore. Je voudrais te dire « Oh ! Que je t'aime. »et malgré tout ça ,on est toi et moi deux étrangers. Il faut commencer par le début, quand tu n'étais pas encore là, avant que la vie soit chienne. Il faut parler de ton père, l'homme fort que rien n'abat. Il faut parler aussi de ta mère, la mélancolique aux yeux de chat. Ils étaient jeunes, ils étaient beaux. Ils parcouraient le monde la journée et découvraient de nouveaux horizons le soir, cachés sous les draps. Ton père écrivait, il écrivait beaucoup. Quelquefois la quantité ne fait pas la qualité, mais il connaissait un certain succès. Son sujet de prédilection c'était l'éducation de l'enfant. Il partait, de pays en pays, découvrir de nouvelles cultures et analysait les différentes pédagogies. Ça te faisait rire doucement, parce que tu ressemblais plus à une enfant sauvage élevée par les loups, qu'à une fille modèle élevé par deux parents normalement constitués. Mais bon, ce n'est pas le temps des reproches... Où en étions-nous ? Ah oui, ton père ! Le grand Archibald, le messie de ta mère. Juste après leur rencontre, ils étaient partis en Russie, au pays du grand froid, pour un énième ouvrage du paternel.Tu leur avais fait la surprise de pointer le bout de ton nez un soir de décembre. Ce n'était pas prévu. C'était un accident, suivi d'un déni de grossesse carabiné. Tu n'étais pas arrivé sous les meilleurs hospices. C'était un peu ta marque de fabrique maintenant : ta vie avec le mauvais œil. Malgré tout cela , tu avais grandi plutôt sereinement... Du moins jusqu'à l'incident de la veille de Noël. A l'époque, tu ne savais pas trop ce qui c'était passé. Tu avais entendu la voix de ton père s'élevait, les verres se brisaient et lui qui répétait en boucle que ta mère s'était fait tiré par un chasseur sibérien. Toi, petite ingénue, du haut de tes six ans, tout ce que tu avais saisi c'est que si ta maman s'était fait tirer dessus par un chasseur ça faisait de toi automatiquement Bambi. L'amalgame était beau, mais plus tard en grandissant quand tu avais fini par mettre un peu de sens dans les phrases tranchantes de ton père et quand tu avais fini par comprendre la différence entre « tirer » et « tirer dessus », la décision hâtive de ton père de vouloir quitter la Russie prenait tout son sens. 2.Tu peux pas t' casser, je t'aime à m'en taillader les veines et pi d'abord ça suffit, on s' casse pas à six ans et d'mi. T'aimais pas trop Miami. Tout allait trop vite, le soleil brillait trop fort pour tes petits yeux. Tu voulais repartir, retrouver le froid. Tu avais fourré dans ton petit sac à dos une barre chocolatée Alyonka, un petit canif rouillé et les contes d'Afanassiev que ta mère te lisait le soir. Tu allais partir loin, retrouver ton ancienne école, les autres gamins aux genoux écorchés et l'air glacial de Norilsk. Tu ne voulais plus rester là. Tu n'étais pas chez toi. Tu commençais à oublier les myrtilles, les lichens embrassant les pierres, le froid qui te coupait les joues. Des fois, tu oubliais même le russe et tu voyais les yeux mouillés de ta mère quand tu essayais de baragouinais trois phrases qui n'avait plus de sens et ça faisait mal à ton petit cœur. Alors, c'était décidé, tu partais. Tu allais retrouver le sourire de ta maman perdu en Russie et tu allais le lui ramener. Elle verrait bien que c'était mieux là-bas et elle repartirait avec toi. C'était sûr, non ? Et puis, si ton père te collait quelques beignes parce que tu étais parti, ta mère te recouvrirait de baisers pour apaiser les bleus. Alors, c'était décidé, la petite aventurière était prête. Tu avais passé le pas de la porte avec ton sac qui bouffait ton corps frêle de petite fille et tes grands yeux s'étaient ouverts sur le ciel gris qui promettait un orage. Ce n'est pas grave, tu partiras demain, d'accord ? |
|
| ( #)Sujet: Re: DAHAR☆ when I get down on my knees, it isn’t to pray. | Jeu 8 Nov - 23:36 | Bienvenuuuuuue qu'elle est jolie pis le pseudo est plutôt cool Bon courage pour ta fiche, j'ai hâte d'en savoir plus |
|
| ( #)Sujet: Re: DAHAR☆ when I get down on my knees, it isn’t to pray. | Ven 9 Nov - 0:35 | Je te souhaite la bienvenue ici |
|
| ( #)Sujet: Re: DAHAR☆ when I get down on my knees, it isn’t to pray. | Ven 9 Nov - 18:39 | Merci les chatons ! Andrea > Je te retourne le compliment |
|
- messages : 7107 - feat. & crédit : Douglas Booth - anniversaire : 29/02/1992 - activité : Educateur spécialisé dans un foyer pour mineurs - double compte : Spenc'
| ( #)Sujet: Re: DAHAR☆ when I get down on my knees, it isn’t to pray. | Ven 9 Nov - 20:05 | Bienvenue parmi nous mademoiselle |
|
| ( #)Sujet: Re: DAHAR☆ when I get down on my knees, it isn’t to pray. | Ven 9 Nov - 21:15 | Bienvenue a toi demoiselle |
|
| ( #)Sujet: Re: DAHAR☆ when I get down on my knees, it isn’t to pray. | Ven 9 Nov - 21:43 | |
|
- messages : 10323 - feat. & crédit : holland roden. - anniversaire : 18/02/1991 - activité : agente enquêtrice en chef
| ( #)Sujet: Re: DAHAR☆ when I get down on my knees, it isn’t to pray. | Ven 9 Nov - 21:43 | Bienvenue ma belle |
|
| ( #)Sujet: Re: DAHAR☆ when I get down on my knees, it isn’t to pray. | Ven 9 Nov - 22:18 | Merci Alexie! ( ce prénom pour une fille c'est tellement beau ) |
|
| ( #)Sujet: Re: DAHAR☆ when I get down on my knees, it isn’t to pray. | Jeu 15 Nov - 2:42 | bienvenue jolie demoiselle |
|
| ( #)Sujet: Re: DAHAR☆ when I get down on my knees, it isn’t to pray. | | |
|