La famille. Tu veux en faire une priorité maintenant. Ta vie tourne en vrille. Tu avais briser ton coeur en poussant ton copain hors de ta vie. Le seul que tu serais capable d’aimer tu le sais. Et aujourd’hui, tu prends conscience de ne pas l’avoir assez souvent dit. Tu étais pas une copine parfaite et tu es encore plus loin d’être une cousine exemplaire. La différence entre elle et Léo s’est que le sang vous unissait. Tu avais beau avoir perdu le contrôle sur biens des aspects de ta vie, tu lui devais d’être présente. Sachant que tous ses repères lui avaient été enlevé. Sachant qu’elle était jeune maman sans savoir qui elle était vraiment.
Tu voudrais quelqu’un à tes côtés. Tu lui souhaiterais quelqu’un de meilleur que toi, mais tu es celles ici qui fait partie de sa mémoire. Elle t’avait appeler après sa sortie d’hôpital comme prévu. Tu l’avais déjà laissé au bas de son immeuble un peu plus d’un mois plus tôt alors que son ventre était bien rond. Beaucoup de choses avaient changées et d’autre pas du tout. Tu voulais être présente pour ta cousine même si ton addiction était de retour. Tu cherchais à devenir meilleure même si tu avais dérapée et que ça voulait dire que tu avancerais seule.
Tu ne pouvais pas vivre que pour Léo. Léo ne pouvait pas vivre que pour toi. Tu croyais toujours pas qu’il te pardonnerait cet immense mensonge qui a mené à ce meurtre. Autodéfense ou non, la culpabilité reste immense. On t’avait kidnappé et tu avais dû te défendre, mais la peur t’habite encore.
Devant la porte de Eli, tu inspires profondément et expire pour la laisser partir. Tes peurs, tes craintes, tes addictions devaient rester de ce côté de la porte. En frappant, tu laissais ta vie et tes problèmes à l’extérieur. Elle avait besoin de ton aide pour retrouver sa mémoire. Peut-être que ça serait difficile de parler de ce passé délicat. Tu étais là pourtant, prête à te rattraper des années que tu as passé loin d’elle.
Tu avais une seconde chance avec celle qui était plus une soeur qu’une cousine. Tu devais la saisir. Elle t’en voudrait surement. Elle en avait le droit. Tu t’en voulais encore aujourd’hui. Tu te rappelais les mots de ton ex petit ami. Tu étais là aujourd’hui, elle verrait le bien que tu oublies si facilement dans tes yeux. Tu étais jeune, si jeune. La vie t’avais mis sur son chemin une seconde fois pour une raison. Tu devais faire tout en ton pouvoir pour regagner sa confiance avec cette seconde chance. Même quand ta vie va mal, puisque tu dois te compter chanceuse de te rappeler de tout ceux qui t’entour. De tous tes erreurs et de tout ton passées.

( Pando )

Clairement, je pourrais écrire un livre tellement j’avais l’impression que ma vie était du grand n’importe quoi. Non pas ce que je découvrais à fur et à mesure, mais bien le fait que justement, je ne me rappelais de rien entre mes dix huit et mes vingt cinq ans… parce que oui, j’avais atteint le quart de siècle depuis six jours maintenant. C’était dingue de me dire que j’étais rendu là, et d’apprendre chaque jour, à travers les yeux de celui que j’avais épousé il y a deux ans, comment j’y étais arrivé. Je m'impressionnais, je me suprenais… et même parfois je me choquait. Pas que j’étais devenue une mauvaise personne, pas du tout, mais dison que j’avais changé, j’étais devenue moins coincée que je l’étais autrefois, et que je l’étais d’ailleurs toujours actuellement dans ma tête. J’avais rencontré quelqu’un, un jeune homme complètement adorable qui lui aussi, était tombé amoureux de moi, pour je-ne-sais-trop-quelle-raison. On était devenu des amis d’abord, pour ensuite s’aimer assez fort pour se marier. Et puis maintenant, nous étions parents. Ce qui voulait donc dire qu’on avait fait l’amour tous les deux… un constat que je me remémorais sans cesse qui et me dérangeait énormément. Moi, qui était tellement timide, de devoir vivre avec le fait qu’Edward m’avait déjà vu toute nuit, probablement à plusieurs reprises… eh bien ça me rendait tellement inconfortable! Je me disais qu’éventuellement, peut-être qu’il allait avoir envie de reprendre la vie de couple comme autrefois mais moi, je ne savais pas trop si j’étais prête à ces éventualités! Bref, je voulais pas trop y penser… même si j’y pensais franchement très souvent. Quoi qu’il en soit, on avait une belle petite fille nommée Juliette. Ça aussi, c’était assez marquant comme élément de vie. Je devais apprendre à devenir une mère, je devais vivre avec le fait que j’avais un bébé à m’occuper, sans que j’ai le souvenir d’en avoir été préparé. Elizabeth d’aujourd’hui avait eu 9 mois pour s’y faire… Elizabeth en ce moment, elle se souvenait même pas qu’elle vivait à Miami, pour tout dire. Par chance, Ed était d’une aide incroyable, quand je disais que j’avais un ange dans ma vie, c’était bien vrai. Je ne savais pas ce que je ferais sans lui, j’en serais bien perdu, plus que je l’étais actuellement.

Mais malgré tout ça, il restait que Jade ma cousine, restait un élément central à ma vie. J’avais cru comprendre que les choses étaient différentes entre nous maintenant, elle restait la seule personne que je me souvenais, elle était comme mon pilier central actuellement. Après environ deux semaines, le temps que je me fasse à ma vie, ou du moins, que je m’y habitue un peu, j’étais entrée en contact avec elle de nouveau. Je souhaitais qu’on se voit, qu’on passe du temps ensemble et j’avais besoin de savoir plus sur notre histoire, sur comment les choses s’étaient déroulées. Nous étions inséparables toutes les deux, comme des soeurs et jamais je n’aurais pensé un jour, qu’on se soit éloignées de la sorte et même encore, cette révélation était difficile à assimiler, ça me paraissait si impossible. J’avais demandé au père de ma fille je pouvais inviter ma cousine à la maison et, dans sa grande gentillesse, il m’avait même proposé de partir avec Juliette pour nous donner un peu de temps, seule toutes les deux. J’appréciais le tout, vraiment beaucoup. C’est donc à l’heure proposé plus tôt, qu’elle débarqua, annonçant sa présence à coups de petits tocs à la porte. Le sourire aux lèvres, je me dirigeai vers cette dernière pour l’ouvrir à la va vite. « Salut! Viens, entre! » lâchais-je, d’un ton qui se voulait joyeux. En fait, je l’étais joyeuse, j’étais avec elle. Je me sentais juste bien! « C’est super gentil d’être passé. J’espère que tu n’as pas une journée trop intense non plus, je voudrais pas t'accaparer trop longtemps. » Bien que j’aimerais passer plus que quelques dizaines de minutes avec elle, si le temps pouvait nous le permettre. Je remarquai bien que son attention dériva un peu vers le bas, vers un beau chat roux qui venait lui faire des ronds-ronds contre les jambes. « Oh oui, à ce qui parait, j’ai un chat! » Je me penchai alors pour le prendre dans mes bras et le soulever vers elle. « Je te présente Charlot. »

( Pando )

La vie passe si rapidement. C’était un détail que tu commençais à remarquer le temps qui passe, les années qui s’envolent sans faire un bruit. Tu approchais les vingt-et-un ans. Ta vingtième année approchait à sa fin et en le débutant tu ne t’imaginais pas retrouver ta cousine. Tu ne pensais pas non plus perdre un bébé ou devenir la copine de Léo. La majorité arrive bientôt pourtant et tu es de retour à la case départ. Tu n’as rien. Rien hormis cette cousine que tu ne devais pas décevoir à nouveau.
Tu te retrouvais chez elle, un chat dans les mains qui ronronnait sous tes câlins nerveux. Enchanté Charlot. Sa douceur faisait un peu descendre ta pression artérielle. Ta cousine venait de s’excuser de prendre de son temps. Elle avait peut-être oublié une bonne partie d’elle-même, mais elle était touours la Elizabeth que tu avais connu. Timide, ayant toujours peur de déranger. J’ai rien du tout de prévu aujourd’hui. J’ai tout mon temps. Elle avait besoin d’être pour recoller les bouts de sa mémoire qui manquait. Tu ne te voyais pas passer en coup de vent.
L’appartement était très jolie, mais tu l’observais à la recherche de sa petite. Égoïstement, tu étais un peu heureuse de ne pas revoir le poupon. Ne voulant pas faire tourner ta visite autour de ta peine. Ton bébé, tu l’avais perdu parce que tu n’avais pas été mature.
Comment ça va depuis ton retour à la maison? Tu aimes ta vie de maman? Trouble de mémoire ou pas, elle devait prendre soin de sa petite fille. Chose que tu t’imaginais pas simple. Tu aurais pu être bientôt à sa place, avec Léo à tes côtés si tu avais mieux gérer la situation. Fallait que tu vives avec tes choix et tes erreurs qui l’avaient poussé loin loin loin de toi.
Le chat demandait de retrouver le sol et tu respectes sa demande en le remettant sur le plancher. Alors, Tu ne te souviens vraiment plus du chat? Les médecins pensent que ça te reviendra un jour? La question était peut-être indiscrète, mais tu cherchais simplement à comprendre. Tu voulais vraiment l’aider. Pour le faire, tu commences par te mettre à sa place. Ce que tu mettais parfois maladroitement, mais tes intentions étaient bonnes.

( Pando )

J’étais vraiment heureuse de passer du temps avec Jade, ma cousine aujourd’hui. Depuis que je m’étais réveillée, c’était bien juste d’elle que je me souvenais, et même si j’avais cru comprendre qu'on ne se parlait plus depuis longtemps, la vie avait voulu me la replacer sur mon chemin en plein au moment où j’allais avoir besoin d’elle. Comme quoi la vie faisait bien les choses quand elle le voulait. C’est tout heureuse que j’avais accueilli ma cousine chez moi pour aussitôt entrée, lui présenter mon chat Charlot qui faisait déjà des petits ronrons. La jolie blondinette le prit alors dans ses bras, je ne pouvais que sourire en regardant la scène. Elle m’affirma d’ailleurs qu’elle avait tout son temps pour rester ici, avec moi, ce qui me faisait bien plaisir. Je l’invitai à me suivre dans l’appartement, nous étions seules toutes les deux, Edward étant ailleurs avec la petite Juliette. « Oh, ça va… ça va. J’essaye un peu de trouver mes repères, c’est pas toujours facile mais je fais de mon mieux pour mon rôle de maman. J’imagine que j’étais préparé avant l’accident mais là… c’est un peu comme si du jour au lendemain, on te déposais un bébé devant ta porte en te disant que c’est à toi que tu dois t’en occuper. Heureusement, je ne suis pas toute seule là-dedans. » Sinon j’aurais bien vite paniqué, à mon avis… stressée et angoissée à rien comme j’étais. « Est-ce que je peux t’offrir quelque chose à boire? » demandais-je, en essayant de faire une bonne hôtesse de moi-même.

Charlot de mettant à grouiller un peu trop dans ses mains, Jade le posa au sol en me questionnant un peu sur mon état, sur ma perte de mémoire plus spécifiquement. Je soupirai quelque peu en haussant les épaules, même cet aspect de ma vie restait flou… c’était un peu décourageant. «  Ils ne savent pas, ils pensent que oui… que ça reviendra avec le temps. Je commence à me souvenir de quelques petits détails mais c’est futil, genre le nom de scoot d’Edward quand il avait 14 ans!? C’est ridicule et un peu et parfois, ça me frustre. » Je voulais retrouver du concret dans ma vie, j’avais toujours l’impression d’être une parfaite inconnue. Je n’avais plus 18 ans, j’en avais maintenant 25…et aucun souvenir des dernières années entre ces deux âges. Par chance, j’avais Edward pour m’aider le plus possible dans tout ça. Il était gentil d’y mettre ainsi tout son coeur, et je savais bien qu’il trouvait ça difficile que je ne sois plus celle que j’étais autrefois, même s’il tentait de ne pas trop le montrer pour pas me rendre mal dans tout ça. Il était tout simplement adorable. Je ne pouvais pas demander mieux, je me sentais vraiment en sécurité avec lui… je le trouvais drôle aussi, et beau… et… bon… il était incroyable mon coeur battait vite juste à y penser. « C’est vraiment particulier aussi, de me retrouver mariée à homme dont je n’ai aucun souvenir… et j’ai aussi l’impression que c’est difficile de son côté aussi parce que vois-tu, je peux pas… vraiment le toucher. » OUPS. ça pouvait porter à confusion non? « Pas que j’en ai envie enfin… pas que… je… » Bon voilà, je beuguais, littéralement. Je devais avoir l’air d’une vraie tomate, je sentais le feu à mes joues et je ne savais plus mettre un mot devant l’autre parce que je voyais bien qu’elle avait remarqué mon malaise d’en parler. « C’est étrange dit comme ça... mais je crois que j’ai le béguin pour mon propre mari. »

( Pando )

Tu es surement la pire exemple à suivre. Et comparer ta grossesse à celle de ta cousine serait surement perçu comme une insulte pour certain. Sauf que tu comprends un peu sa réaction face à cette inconnue. Tu voudrais lui faire voir qu'il n'y a rien de mal à ne pas savoir. Toutes les nouvelles mamans doivent se sentir comme ça. Préparer ou pas. Un bébé c'est plus compliqué que ce qu'on lit, je pense. Encore une fois, tes mots avaient été maladroits. Surement pas les bons. Tu penses à ajouter quelques choses. Tu te retiens pour finalement ouvrir la bouche. J'ai appris qu'au troisième mois environ pour mon bébé. C'était surréel juste d'avoir quelque chose qui grandi en moi. J'étais tellement démuni. J'imagine pas avec le gosse. Mais elle est chanceuse Juliette, elle a plein d'amour et c'est ce qui compte.
Tu avais fait tellement d'erreur durant la courte durée de ta grossesse terminé à cause de tes conneries trop tôt. Encore aujourd'hui, tu n'as rien appris. Des drogues dans les poches, Eli ne sera surement jamais qu'après cette visite tu retourneras à la rue pour t'embrouiller les idées. Oublier celui qui te manque. Oublier cette soirée qui avait tourner au pire.
Le sujet tourne vers sa mémoire manquante. Ton coeur se serre. Tu aimerais avoir des photos, des bons souvenirs à lui rappeler. Mais tu as quitté ta maison trop tôt. Effaçant volontairement ton passé. Eli, tu la gardais dans ton coeur, mais tu ne pouvais trop y penser ses dernières années. Tu avais déposer le chat et jouais avec tes doigts nerveusement. Je me répète, mais je suis vraiment navré d'avoir rien pour t'aider avec ta mémoire. On peut parler du passé si tu veux, mais je connais pas la Eli que tu as oublié. Tu l'as aperçue dans le parc. Quelques minutes. Elle avait l'air forte. Épanouie. Fière. Tu admirais le peu de ce que tu as vu de ta cousine. Elle avait fait tellement de chemin depuis votre vie avec votre famille adoptive.
Quand on s'est croisé. Tu aurais pu me crier dessus. Tu avais plusieurs raison de me détester pour dire vrai. Mais tu rayonnais. Tu es forte depuis aussi loin que je me rappelles. Je sais que tu t'en sortiras.
Ta cousine parle maintenant de son mari et ça te fait sourire même si ça pèse sur ton coeur brisé. Tu t'ennuies de ton Léo, mais l'avait perdu par ta faute. Son époux avait promis être là pour le meilleur et pour le pire. Le voilà à ses côtés alors qu'elle ne se rappelle pas de lui. Ton coeur se rappelle de lui tu vois, faut juste être patiente. tu pouvais entendre dans sa voix qu'elle l'aimait encore. Le béguin pour lui était rigolo, mais vrai. Tu étais rassurer de la voir si bien entouré. La vie lui rendait enfin le bonheur qu'elle avait oublié de lui donner quand elle était enfant.

( Pando )

« Ouais mais ces mamans ont quand même plusieurs mois pour appréhender le fait que petit bébé va arriver dans leur vie. Là, j’ai l’impression de m’être levé un bon matin et que SURPRISE, j’ai la vie que j’ai présentement. » Dans ma tête, j’avais toujours 18 ans à me battre pour ma vie et pour mon goût de vivre dans une famille qui abusait de moi de toutes les façons possible. En même temps,c’était comme une bénédiction, un cadeau du ciel, de ma maman là-bas, de m’avoir offert une vie incroyable comme celle que j’avais à mes 25 ans. J’avais encore du mal à croire que c’était bel et bien vrai tellement c’était beau! J’avais uniquement hâte de pouvoir revivre à 100%, de retrouver celle que je suis aujourd’hui. Jade lia mon histoire à la sienne et pour peine, je restai vraiment surprise. « Tu… tu as été enceinte? Excuse-moi… tu m’en a peut-être parlé mais je.. je me souviens pas. Je suis désolée de… enfin, ce qui s’est passé? » Je ne savais pas trop ce qui s’était passé en fait, mais puisqu’elle n’avait pas d’enfant, du moins, pas à ma connaissance? Il me semble que je le saurais, non? Tout pouvait être possible!

C’était fou quand même de réaliser que non seulement je n’avais aucun souvenir de ma vie d’autrefois mais que par ce temps, Jade avait fait aussi son petit bout de chemin de son côté. Elle ne pouvait pas me venir en aide avec mes souvenirs, puisque nous avions perdu contact toutes les deux. J’avais encore peine à vraiment comprendre pourquoi elle m’avait abandonné puisque dans ma tête, nous avions toujours été ensemble. C’était donc difficile pour moi de m’en souvenir. « Je, j’ai pas trop envie d’y penser et encore moins d’en parler. Si je me suis sortie de cet enfer, que toi aussi… c’est tout ce qui importe. Et regarde nous, je trouve qu’on a bien fait ça! » lui dis-je, accompagné d’un petit sourire en coin. « C’est bizarre… mais c’est impossible de me dire que j’aurais pu te crier après… j’ai peut-être mes raisons, du moins, Eli d’aujourd’hui doit en avoir mais je m’en souviens plus pour l’instant donc on peut dire que t’as de la chance, profites en! » Ouais bon, je faisais un peu d’humour mais aussi bien en rire qu’en pleurer. « Ça me fait chaud au coeur ce que tu me dis! Je crois que c’est de famille, être fortes. » En même temps, avec la vie de dingue que nous avions eu, nous n’avions pas trop eu le choix non plus à mon avis.

Je décidai de me confier à Jade comme nous avions toujours eu l’habitude de le faire. Je n’y pensais pas vraiment, au fait que ça devait être bizarre pour elle, de revenir dans ma vie du jour au lendemain comme ça. J’espérais que ça ne la rendre pas mal à l’aise mais j’imaginais bien qu’elle ne serait pas pointé ici aujourd’hui, si ça avait été le cas. Je lui parlai donc d’Edward, mon mari et de comment je trouvais bizarre d’en pincer pour lui alors que nous étions mariés tous les deux. Ma cousine eut d’abord de belles paroles pour venir exprimer parfaitement ma pensée. « C’est en plein ce que je crois! C’est fou quand même… le pouvoir des sentiments, il faut pas sous-estimée ça!  » Je me surpris à sourire tout bêtement en disant ça, c’était la première fois que je me sentais amoureuse. C’était particulier comme sentiment, mais c’était tellement beau à la fois! Je me sentais bien. « Et toi alors, ça fait longtemps que tu es avec ce Léo? » Si mes souvenirs étaient bons, c’était bel et bien son petit-ami, ils étaient venus ensemble tous les deux à l’hôpital. Il y avait d’ailleurs un petit détail que je voulais parler avec elle. « Edward m’a d’ailleurs dit qu’ils ne s’entendaient vraiment pas bien pour les deux, ça remonte à longtemps en fait. Est-ce qu’il t’aurait parlé de quelque chose? » Je trouvais ça intriguant à vrai dire, je ne connaissais pas l’autre jeune homme mais Edward n’était tellement pas le genre de personne à détester qui que ce soit. Il était doux et si attachant! Mais la fameuse question qui me brûlait les lèvres, c’était plutôt celle-ci : « Tu crois toi, ce que l’article de cette  Nightmare dit? Que ça serait lui qui m’a renversé avec une voiture? »

( Pando )