It's all I need.

emma x matt

Ouais bon, Matt était clairement pas au courant des revenus de ma famille, et des miens par conséquent. Ça avait donc été une surprise pour lui, bien que ça me semblait assez évident que ma famille était dans le très riches, probablement dans les plus fortuné de la Floride, même.

« Je sais pas, peut-être… mais je t’avouerais que mon argent dort pas mal dans mon compte donc ça aide aussi! »

Je faisais rarement des folies avec mon argent ,à part ma voiture et puis bon, ce condo que j’allais finir par vendre pour vivre avec mon musicien. Je voulais pas parler d’argent bien longtemps, j’aimais pas trop ça et je préférais qu’on utilise nos lèvres pour faire autre chose! Je m’étais retrouvé sur ses cuisses à se donner de l’affection jusqu’à ce que je me permettre à lui poser une question sur notre relation ouverte. Je voulais savoir si l’exclusivité était quelque chose qui pouvait lui tenter. Il me retourna d’abord la question, il avait pas trop l’air certain...

« On peut pas savoir tant et aussi longtemps qu’on ne tente pas d’après-moi. Et à vivre ensemble, j’imagine que ça sera peut-être plus facile l’exclusivité, non? » Si on se retrouvait chaque soir, qu’on dormait dans le même lit et tout, il me semblait que ça encadrait un peu plus la relation à mon avis. « Je sais pas trop ma vie va ressembler à quoi mais c’est clair qu’elle va être plus calme qu’avant donc je sais pas, je me disais que ça serait bien d’essayer, voir… Et puis, tu connais ma libido, tu as quand même de la job!  »lâchais-je en riant.

Mais sérieusement, je voulais être le plus stable possible. Je n’avais pas toujours rencontrer les meilleurs fréquentations en couchant à gauche et à droite et j’étais bien avec Matt, c’était lui que j’aimais, je le savais. Je ne savais pas trop si j’allais garder cet état d’esprit bien longtemps mais pour l’instant, j’en avais envie. Matt fut assez honnête avec moi, qu’il avait peur de pas pouvoir être fidèle mais qu’on pourrait peut-être essayer l’échangisme ect...

« Ça c’est clair, je suis certaine que ça serait bien… et puis, inviter des gens à se joindre à nous aussi, et je connais des belles soirées libertines qui pourraient t’intéresser, je suis certaine! Être exclusifs rime pas nécessairement avec être ennuyant han!  » Je lui souris doucement. « Au pire, on voit ça comme une période test, voir comment on peut gérer et l’important, c’est de se parler et d’être honnête l’un avec l’autre, t’en penses quoi? Soit honnête… si déjà tu pars de reculons, ça sert à rien d’essayer. »

Je voulais pas non plus qu’il accepte de faire quelque chose si il ne le voulait pas du tout, uniquement pour me faire plaisir ou bien me faire sentir bien, ça serait vraiment la pire chose à faire en fait. On sonna à la porte, je me levai alors de sur lui pour me rendre et régler le tout. Je revins au salon avec un bon deux litres de boisson gazeuse ainsi qu’une bonne grosse pizza chaude qu’on ne perdit pas de temps à manger tout en écoutant un peu de musique. On était bien là, les deux… c’était juste naturel, simple et en plein le genre de moment que j’appréciais. J’en vivais rarement et j’y prenais goût depuis que j’étais avec lui.

« Viens, je vais te montrer quelque chose que t’as pas vu encore je crois! »

Je me levai la première du canapé en l’invitant à n’en faire de même. Nous traversâmes le salon, la salle à manger pour tourner vers une petite porte fermée qui menait vers une grande pièce avec le fond complètement en vitre - comme le reste du penthouse en fait - mais le plus impressionnant était la grande piscine qui traversait la pièce au complet. Évidemment, la réaction de surprise se fit entendre de la part de mon mari, ce qui me fit bien rire. Je commençai à retirer l'entièreté de mes vêtements pour m’approcher de l’eau et descendre dans le petit escalier, au bout de quelques marches, je me tournai vers lui pour voir où il en était, il était debout comme un piquet à me regarder sans rien dire, il avait l’air un peu débile

« Allez Sanders, viens te mouiller un peu! »

Sans plus attendre, il enleva à la va-vite ses vêtements pour faire une grosse bombe dans le bassin  et m’arroser avant que je n’ai le temps d’être complètement dans l’eau. Je lâchai un petit cri pour finalement aller le rejoindre dans le moins creux pour se coller un peu. Je me sentais sangsue pas mal mais après autant de temps à pas se voir, c’était pas mal justifié aussi et à la manière dont il me tripotait les fesses, ça devait pas le déranger du tout aussi.  Mes jambes s’enroulèrent alors autour de son bassin, mes bras autour de son cou, il était là, à me regarder avec ses beaux yeux bleus.

« T’es beau, j’te frencherais la face au complet! » Je me sentais tellement bien, que ça me rendait mal pour la peine de penser que tout ça était éphémère présentement. « Je sais pas si c’était une bonne idée finalement cette journée-ci ensemble parce que là, clairement, j’ai plus envie d’y retourner demain… »

C’était dur, c’était fucking dur et juste d’y penser, j’avais envie de pleurer.

(C) CANTARELLA.

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C'était dingue d'apprendre que ma femme était riche sans bon sens. Elle l'avait jamais mentionné ouvertement. Je savais qu'elle avait de l'argent, mais pas à ce point. C'était dans les millions là...on parlait pas de milles. Et elle qui disait que son argent dormait dans son compte. J'osai pas lui demander un don, mais quand même, moi j'aimerais bien avoir plein de frics. Pis là, Emma avait rapidement changé d'idée pour parler d'exclusivité. Je m'y attendais pas vraiment. Je ne savais pas trop quoi penser. Ma femme voulait qu'on essaye au moins et elle mentionna le fait que de vivre ensemble aidera peut-être les choses. J'étais prêt à tenter le coup, mais je ne savais pas si j'étais assez fiable. Je pouvais comprendre Emma à vouloir être plus stable dans sa vie. Je proposai faire de l'échangisme. Cela sembla plaire à cette dernière, et heureusement. Même qu'elle connaissait des événements libertines. Là ça me semblait pas mal.

- Ha bien si t'es d'accord avec l'échangisme et que tu veux participer à des petites soirées libertines avec moi, je dis oui. J'suis partant n'importe quand même ! J'pense qu'on peut bien essayer. J'te dirai mon feeling au fur et à mesure... j'pense aussi que c'est important de se parler.  

Là-dessus, on était sur la même longueur d'ondes. Nous étions quand même deux à avoir une bonne libido. Fallait pas rester dans notre coin. Ça c'était un peu la mort la routine. Nous étions un couple très ouvert. C'était ce qui me plaisait. Nous étions libres de faire ce que nous voulions. Seulement, cette fois, il y aurait un peu plus de balises, mais sans trop nous brimer. Ça sonna à la porte et la pizza se retrouva devant nous. Nous la dévorâmes tout en écoutant de la musique bien chill. C'était super ça. Alors qu'on eût terminé notre repas, Emma m'invita à la suivre pour me montrer un truc. Moi curieux de nature, je me posai même pas la question et je la suivie. Nous traversâmes alors le salon et la salle à manger pour aboutir devant une porte fermée cela mena à une sorte de baie vitrée qui donnait sur, woww, une piscine !

- Attends tu me niaises là!? T'as une putain de piscine de la mort dans ton apparte !

Tout compte fait, j'avais pu trop envie qu'elle vende son penthouse. Il était trop top! J'avais du mal à réaliser que je me retrouvais bien là. Pendant ce temps, ma femme s'était mise complètement nue et avait commencé à descendre les escaliers qui menaient dans l'eau. Elle me commanda d'aller la rejoindre. Je ne me fis pas prier et mes vêtements volèrent assez rapidement. Je fis une bombe en sautant dans l'eau afin d'arroser bien comme il faut ma copine. Elle lâcha un cri, mais vint rapidement me rejoindre pour se coller. On s'embrassa et on se tripota par le fait même. C'était bon de se revoir. Ses jambes allèrent autour de mon corps et ses bras firent le tour de mon cou. Elle me fit rire avec son frenchage de face au complet.

- Ça va vite passer ! Après ça on aura tout le temps pour faire ce qu'on veut... tu pourras me frencher la face à ta guise, dis-je en riant.

Histoire de dédramatiser un peu la scène. Je le voyais bien que ça la rendrait triste de devoir retourner au centre. Bien que nous avions fait une petite vite dans les toilettes pour handicapés plus tôt, cela m'empêchait pas de vouloir lui faire l'amour à nouveau. Dans l'eau c'était peut-être pas le plus top, mais quand même ça rajoutait un peu de piquant. Mes doigts se faufilèrent d'abord dans l'intimité de ma femme pour en faire des mouvements de va-et-vient. Cela lui soutira quelques petits gémissements. Ma bouche se délecta de sa superbe poitrine pendant ce temps. Cette fois-ci, nous prîmes tout notre temps pour se dévorer l'un et l'autre. Je la pénétrai en douceur et y allai en lentement pour commencer pour accélérer le mouvement. Nous faisions des petites vagues avec nos mouvements. C'était bon, juste parfait. Une bonne baise comme on avait pas eu depuis longtemps. Comme toute bonne chose a une fin, cela se termina par une ascension de plaisir. Nous restâmes malgré tout collés.

- Je l'aime cet endroit moi Babe ! Ça fait plusieurs pièces à inaugurer en plus, dis-je alors à la blague.

Nous sortîmes de l'eau et Emma un peignoir pour se réchauffer un peu et pour se sécher. J'avais envie de relaxer sur les transits qui se trouvaient là. Il y avait même la télévision. C'était trop top comme endroit.

(C) CANTARELLA.

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emma x matt

Oui, j’avais osé la fameuse question d’exclusivité parce que j’en avais envie. Je me disais que je pouvais bien essayer le plus de stabilité dans ma vie question de pas rechuter dans mes mauvaises habitudes d’autrefois. On était de nouveau ensemble Matt et moi et je voulais vraiment que ça fonctionne. Je ne savais pas trop si c’était la solution à tout mais au moins, on allait essayer. Le fait de participer à des soirées échangistes lui allait bien et à moi aussi. Je fréquentais ce genre de place mais moi, c’était surtout des soirées d’orgie et de trucs un peu plus libertin encore. Va savoir si il aimerait, il était toujours partant pour essayer 1001 choses de toute façon et c’était bien une des choses que je préférais chez lui.

« C’est ça, et si tu réalises que je te satisfait pas assez, tu me le diras! » Il me lança un regard qui me fit rire, en voulant dire que je savais bien que c’était pas ça. « Je te niaise, change ta face! »

En fait, c’était difficile de réellement savoir ce qui faisait en sorte qu’on avait toujours voulu aller voir ailleurs et ne pas s’en tenir qu’à nous puisque c’était vraiment pas parce que le sexe était mauvais, pas du tout même. Moi en fait, ma raison principale était de pratiquer le BDSM que je ne faisais en aucun cas avec mon mari. J’avais jamais eu envie en fait, de tenter le tout, comme si l’idée de lui faire mal me plaisait pas ou m’allumait tout simplement pas. C’était bien étrange par même si c’était pas toujours très doux et vanillé entre Matt et moi, restait que c’était largement différent de ce que je faisais avec les autres hommes, en commençant par les sentiments qu’on avait l’un pour l’autre oui, mais l’affection aussi que je me permettais d’avoir uniquement avec lui. Bref, après une belle conversation ainsi que quelques pointes de pizza, je proposai à mon beau musicien de me suivre jusqu’à la piscine, qui était une bien belle surprise parce qui pouvait bien se douter que j’avais un foutu gros bassin d’eau dans un penthouse? C’était vraiment extra et je voyais bien que ça lui faisait plaisir. On se retrouva en bons petits tout nu dans l’eau à se coller et s’embrasser. J’appréciais le moment, même un peu trop parce que là, j’avais plus envie de retourner dans ce foutu centre. La réponse de Matt me fit rire tout de même.

« À ma guise oui, de toute manière, j’avais pas besoin de ta permission! »

Je lui pris la face pour y déposer des baisers tout partout. Son rire était génial et ça ne pouvait que me faire rire aussi. Nous lèvres se retrouvèrent alors et cette fois, les mains de mon copain se firent de plus en plus baladeuses, les miennes aussi d’ailleurs. On se fit du bien mutuellement avant de se retrouver et faire l’amour plus en douceur, en prenant beaucoup plus notre temps que plus tôt, dans les toilettes louches. On était dans le peu profond dans ça nous permettait de pas se noyer dans le fond. Matt tenait mes hanches et le dos contre le bord de la piscine, je savourais chacun de ses vas-et-vient. Évidemment, l’écho faisait en sorte d’accentuer nos gémissements communs mais j’aimais bien ça et c’est dans un plaisir commun qu’on atteignit l’orgasme en restant par la suite, dans les bras de l’un l’autre. Je reprenais mon souffle en serrant fort Matt contre moi.  Ce dernier se confia concernant son amour de la place, je m’en doutais bien oui!

« Écoute, au pire on garde la place et tu me donnes l’équivalent de ce que tu payes avec ton loyer présentement. En fait, c’est vraiment comme tu veux, moi la seule chose que je souhaite c’est que tu te sentes à l’aise et non pas que tu me dises encore une fois que l’argent nous différencie et blablabla! »

Je le savais bien que ça le complexait de savoir que j’avais plus d’argent que lui, et maintenant qu’il savait réellement le nombre d’argent que j’avais, je voulais pas que ça le dérange encore plus. Il disait toujours qu’il n’allait jamais pouvoir m’offrir des cadeaux exorbitants mais avec le temps, j’osais croire qu’il avait comprit que j’en avais rien à faire des bijoux hors de prix et tout. Bon, en autant qu’il n’oublie pas de me faire une petite attention à Noël  Nous quittâmes l’eau pour s’allonger un peu sur les chaises, puis, après une bonne douche nous retrouvâmes le lit pour y dormir paisiblement. Rien à avoir avec les petits lits du centre, c’était le gros confort ici mais on ne pouvait malheureusement pas faire la grasse matiné le lendemain puisque je devais me rendre au centre avant midi. Nous prîmes donc la peine d’aller bruncher puis, c’est à 11h45 qu’on se retrouva dans le parking. Je regardai en direction du centre, pour me tourner vers mon mari.

« Matt, j’ai pas envie d’y aller. J’pense que je suis correct pour vrai! » Je lui faisais les yeux doux, comme si ça allait faire en sorte qu’il me permettre de sortir de là alors que bon, je me doutais bien que non. « Ça va être trop long 2 semaines...»

C’était le minimum de temps que je pouvais rester encore, si les médecins jugeaient que j’étais en mesure de pouvoir sortir. Je soupirai, j’avais envie de pleurer mais j’avais trop d'orgueil pour le faire. Évidemment, mon copain tentait de me rassurer mais ça aidait pas vraiment. Il se détacha pour venir m’embrasser tout doucement.

« Je vais m’ennuyer! Je t’aime et merci pour hier et ce matin! »

Je déposai mes lèvres à plusieurs reprises sur les siennes avant de bien vouloir me résigner à partir, à contre coeur. Il en restait plus beaucoup à faire mais à peine la portière de claquer derrière moi, il me manquait déjà beaucoup.

(C) CANTARELLA.