Parfois, j'ai l'impression que ma vie n'est qu'une montagne russe que je construis encore et encore. Il y a des hauts et des bas et quand je me remémore ces montées et descentes, j'ai l'estomac encore noué.

Pourtant tout avait si bien commencé, j'étais une petite fille normal dans une famille de Miami normale. Fille unique, mes parents ont longtemps hésité à adopté avant moi mais les démarches étaient beaucoup trop longue et ma mère n'avait que peu de temps. Elle avait la mucoviscidose, cette maladie qui faisait que sa respiration se coupait. Qu'elle fut sa joie de savoir qu'elle allait devenir mère à 25 ans, alors que ses années étaient comptées. C'est ma naissance qui à précipité sa mort. Je ne l'ai pas connu car son dernier soupir fut mon premier. Ainsi, j'ai grandis avec comme seul modèle, un père qui tentait de faire de son mieux avec moi.

Il a été parfait selon moi, il m'a éduquer convenablement et m'a permis de m'épanouir facilement, du moins, jusqu'à l'adolescence où mon caractère à prit un véritable tournant. Selon lui, je ressemblais à ma mère, peut-être même un peu trop car j'avais cette envie d'aventures et de voyage alors que je n'avais que quinze ans. Ma période rebelle m'a permit de faire ma première descente dans cette montagne russe qu'est ma vie. Mon premier petit-ami était une dealer et il a été arrêter sous mes yeux alors qu'il m'avait demandé de partir de son appartement pour ne pas qu'on m'attrape. Oui, j'étais une consommatrice à l'époque  mais maintenant, ce n'est plus le cas, j'en suis même malade qu'avec l'odeur.

Cette arrestation fut une sorte de déclic pour moi, j'ai d'abord eu peur qu'on vienne me chercher à mon tour avant d'avoir de la culpabilité : qu'est ce que ma mère aurait dit face à mon addiction ? Je m'en suis sortie toute seule et j'en suis fière. J'ai reprit correctement les cours et, ayant des facilités, est devenue la meilleure de ma classe.

Au moment des choix pour la suite des études, j'ai proposer trois métiers totalement différents. Le premier fut une FAC de littérature mais après une entretien, ils m'ont refuser car, selon eux, j'étais beaucoup trop hyperactive pour devenir professeur. Mon deuxième choix fut scénariste pour le cinéma, là encore ce fut un "non" catégorique parce que mon exemple de texte était nul. Je me suis donc rabattue sur mon troisième choix, celui que j'avais mis un peu par hasard et je ne le regrette pas du tout !

J'ai donc fait mes études à Miami et ce métier qui était une blague, devint très intéressant, c'est vrai que j'aimais déjà beaucoup l'univers des parcs d'attraction et là, j'allais faire un métier de l'ombre, c'était super. Une fois mon diplôme en poche, je postula un peu partout dans les grandes entreprises de création et la première réponse fut positive. Le seul bémol fut qu'elle était en Allemagne. J'ai donc dû quitter mon père et les Etats-Unis pour vivre une aventure incroyable au pays de Angela Merkel. J'avais 25 ans.

Pendant ces deux années passées là-bas, j'ai pu parfaire mon savoir en attraction en travaillant dans la plus grosse entreprise création au monde, j'ai pu rencontré des gens formidables ainsi que voyager un peu partout en Europe ce qui me convenait car j'avais l'impression d'être libre comme l'air ainsi. C'est aussi là-bas que j'ai rencontré Klaus. Il était beau, avait une fossette au menton et les yeux bleu, j'en suis tombée amoureuse. Au bout de six mois d'amour, il me demanda en mariage et j'accepta. Tout aurait pu bien se passer sauf que j'ai pris peur et je suis partie....Le jour de mon mariage!

C'est assez déroutant de dire que j'ai pris l'avion pour revenir à Miami en robe de mariée. Les enfants disaient à leurs parents qu'il y avait une princesse parmi eux tandis que certains adultes me regardaient d'un air amusé. S'ils avaient su que j'avais planté mon mari devant l'église, ils ne m'auraient pas regarder ainsi...

C'est comme ça que je suis revenue à Miami. Sans toit sur la tête, je suis revenu chez mon père pendant quelques semaines avant de prendre un appartement convenable. Grâce à ma carrière, j'ai pu trouver une entreprise américaine de création de roller coaster. J'y suis très bien depuis trois ans même si je rêve de faire ma propre boite.

Au niveau de l'amour, je suis une electron libre, je ne suis pas une coureuse de jupon, j'aime les histoires d'amour mais je n'ai simplement pas encore trouvé le bon.