(#)Sujet: avec toi, j'irais bien. même sans toi, j'irais bien. | Jeu 23 Mai - 11:37
Olivia & Rodrigue
je reprendrais seul le chemin
Je ne sortais pas souvent. Mais quand ça arrivait, je n'y allais pas molo molo. Ce soir, c'est les gars du service qui ont proposés qu'on sorte. Week-end, bonne température, on avait bossé dur... on le méritait pas mal. Au début, je n'avais pas répondu. En voyant que pas mal de collègues allaient participer et qu'ils pensaient même à privatiser une partie du bar, ça commençait à m'intéresser. Je n'étais pas hyper sortie de nuit, enfin c'est ce que je me laissais dire, alors je préférais le faire avec des gens que je connaissais.
Donc, à l'heure qu'il était, j'avais déjà un peu d'alcool dans le sang. Assez pour être heureux de vivre, pas assez pour ne plus savoir gérer mes faits et gestes. Ni même ce que je pouvais dire. J'étais bien, en fait. Je dansais avec quelques nanas de l'hôpital, qui avaient besoin de s'éclater aussi, apparemment, parce qu'elles étaient déjà bien faites. On riait bien, mais je n'allais pas aller plus loin. Ce n'était pas mon genre de profiter des filles, déjà, alors là encore moins. Je suis plutôt du genre à les raccompagner pour être sûr que ça va et les revoir le lundi en leur demandant si la nuit s'était bien passée. Enfin bref. Là, je les amusais en faisant des rocks, acrobatiques avec certaines d'entre elles. Ma mère m'avait appris à danser en soirée, et j'étais content d'ailleurs. En général, ça plaisait et puis ça m'occupait aussi. Je n'étais pas à me déhancher sans savoir quoi faire ni où me mettre. On s'était tapé un billard avec les potes et collègues au début de soirée, quand le bar était encore un peu calme. Evidemment, vers minuit une heure ça part toujours un peu en cacahuète.
Je passais une soirée agréable quand je fus attiré par des gens plus loin. C'était étrange comme ressenti. Comme si je devais y aller. Alors je m'excusais à ma partenaire et j'allais dans la direction de mon instinct. Et là, je tombais sur un gars qui était assez violent avec une fille. Une fille? pas n'importe quelle fille. Je ne mettais pas plu d'une seconde pour voir la situation, analyser, comprendre de qui il s'agissait et pour intervenir. J'attrapais le bras du mec pour qu'il se tourne vers moi et je le poussais sur le côté. lâche la! fis-je alors. Dans la foule, je créais un espace. Personne ne s'était inquiété de la situation à par moi. Il se mit face à moi comme pour me menacer et je ne fléchissais pas. Alors là. Je le regardais dans les yeux. sors d'ici, pervers. fis-je alors que le vigile vint enfin s'en mêler. j'aurais préféré avoir un contact avec Olivia, m'assurer qu'elle allait bien. M'enfin, il ne la touchait plus, c'était le principal. ça, j'en étais sûr. Il levait alors la main sur moi que j'attrapais avant de me défendre et de lui en foutre une en retour. Là, le vigile attrapait le type qui allait me sauter dessus. Je ne clignais même pas des yeux tellement la haine m'avait envahi. L'alcool multipliait le sentiment. Je priais que le videur le sorte vite avant que je ne lui saute vraiment dessus. Un ou deux verres de plus et j'aurais perdu le contrôle. Je posais enfin les yeux sur Olivia. Qu'est-ce que j'avais fais? Eh merde. De quoi j'avais l'air, maintenant? Le grand super héros? pathétique. fais attention à toi. lui lançais-je alors après avoir réfléchit à dix mille autre phrases que j'avais rayé dans ma tête. Je savais qu'elle était peu enchanté de me recroiser alors, j'essayais de garder ma distance.
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(#)Sujet: Re: avec toi, j'irais bien. même sans toi, j'irais bien. | Ven 24 Mai - 16:51
Olivia & Rodrigue
je reprendrais seul le chemin
Il était tard quand je me pointai au Seven devil bar et ce bien défoncée et bien saoule. Je ne me rappelait pas vraiment comment j'avais fait pour me rendre jusqu'ici, mais peu importe, il y avait de la bonne musique et les gens étaient déchaînée sur la piste de danse. Je m'étais dit que j'avais terminé de boire parce que je savais que si j'en avalais encore, j'allais être vraiment malade. Disons que maintenant, je devais me refroidir... Je savais que j'en avais pour plusieurs heures. Une fois sur la piste de danse, je m'amusais à suivre le rythme de la musique tout en me déhanchant et levant les bras dans les airs. Ça attira son lot de jeunes hommes qui furent sans doute charmé par ma robe moulante et courte. Je trouvais ça amusant de les attirer comme des abeilles protégeant leur miel. Je dirais que je ne prenais pas le temps de qui me collait, je voulais juste continuer à danser. Je sentis soudainement me prendre par la taille pour m'attirer plus loin et une fois plus loin, je sentis une odeur d'après-rasage assez forte pour m'embrasser sur les lèvres... Woahhh je n'avais rien demandé!
- Pousse-toi!
Je sentis sa main aggripé ma mâchoire pour m'embrasser de nouveau. Je voulu le pousser pour qu'il se tasse, mais il était solide comme du roc... Disons que si j'avais eu toute mon esprit et ma force je lui aurais démonté la face, mais là, les mots ne sortais pas surtout que là il était en train de me faire mal. Je sentais mon coeur battre à mes oreilles, je me sentais impuissante et maintenant le mec était en train de m'attirer plus loin alors que je ne voulais pas, j'en perdis une chaussure devant sa poussé pour m'entrainer vers la sortie. Je voulais parler, mais je n'y arrivais pas. J'étais tombée à genoux quand la panique me prit aussitôt... J'avais peur à la suite, mais en me retournant, un type s'était précipité vers lui pour l'éloigner. Ma main toucha ma tête et je fermai les yeux, j'avais le tournis, j'avais mal au coeur, je voulais quitter le bar. Je ne sais pas qui m'aida à me relevé, mais une fois sur mes pieds, je vis Rodrigue qui semblait être celui qui s'était occupé du mec... Bah... j'avais pas besoin de ça maintenant. J'aurais cru à une morale venant de lui, mais au lieu de ça il me dit de faire attention à moi... Je levai mon pouce en signe de réponse. C'était trop étrange... Maintenant il fallait que je retrouve mon talon pour quitter... Je me suis mis à chercher la tête vers le plancher et je ne la voyais toujours pas. Puis, alors que j'avais abandonné, j'étais partie m'asseoir sur une chaise pour essayer de reprendre mes esprits... Je vis ma chaussure apparaître dans mon champ de vision... En relevant la tête, c'était Rodrigue qui venait de me l'apporter... Il me dit qu'il ne savait pas comment je faisais pour danser avec un talon si haut... Ça m'a fait sourire un bref instant malgré que je me sentais toujours mal.
- Tu devrais essayer.... Ahhh misère... j'ai trop bu...
Je voulais prendre l'air maintenant alors je me levai pour perdre un instant l'équilibre, mais me relever aussitôt pour faire deux pas vers la sortie.
- Rodrigue?
Il s'était retourné.
- Tu peux me raccompagner chez moi? À moins... que t'as mieux à faire...
Entre ça et payer un taxi, je pense que j'aimais mieux ça... En même temps, il avait peut-être bu et il voulait pas conduire... J'en savais rien, je m'en moquais, je voulais juste vomir et retrouver mon lit.
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(#)Sujet: Re: avec toi, j'irais bien. même sans toi, j'irais bien. | Dim 9 Juin - 19:20
Olivia & Rodrigue
je reprendrais seul le chemin
Je sortais pas souvent. J'étais pas connu pour être très fêtard. Mais bon, tous les potes sortaient et j'allais pas faire la mauvaise tête. J'avais bu un ou deux verres, pas trop. J'étais pas trop du genre à perdre la tête là dedans, on sait jamais. Je préférais garder toute ma tête, ça pouvait servir aux autres d'ailleurs. Je gardais un oeil sur eux. Eux, ils s'amusaient comme des grands malades. Cela me faisait rire. Je m'amusais bien, même sans alcool. Jusqu'à ce que je doive intervenir pour... Olivia. Je l'aurais fais pour n'importe quelle nana, ce mec allait vraiment partir en cacahuète avec elle. Mais le fait que ce soit elle rendait la chose encore plus violente. Je n'attendais pas le vigil, ce que j'aurais fais dans un autre cas. Je l'aurais tenu éloigné, simplement. Là, j'engageais la bagarre. Tant pis. C'était pas possible de partir comme ça dans un gros délire... ça m'énervait. C'est pour ça que j'aimais pas trop ce genre d'endroits, d'ailleurs. La plupart des mecs ont une bite à la place du cerveau.
Bref, je l'avais envoyé boulet ce mec et j'avais laissé Olivia. Je savais qu'elle n'avait pas tellement envie de me voir, surtout depuis la dernière fois. Elle me l'avait bien fait comprendre. Je savais que plus personne ne l'emmerdait et ça me suffisait. Elle semblait bien alcoolisée... ça m'étonnait à moitié. Elle était bien plus fêtarde que moi. En faisant demi-tour vers mes potes, je tapais dans un truc. Sa deuxième chaussure. Je levais les yeux au ciel, fallait que j'y retourne. Elle était assise à chercher sa chaussure, je lui amenais sans rien ajouter. Enfin si, je lançais quand même une vanne. C'était plus fort que moi. je ne sais pas comment tu fais pour danser avec ça. facile, trop facile. nul même, tant pis. Elle riait légèrement quand même en me disant d'essayer. Elle avouait avoir trop bu. si tu en trouves en 45 tu me sonnes. lui fis-je alors avec un petit sourire. sans blague fis-je à sa remarque sur son taux d'alcoolémie. Mais je faisais quand même demi-tour. Elle était assez grande pour se gérer alcoolisée, elle avait l'habitude, c'était sans aucun doute. Mais elle me rappelait. Je tournais la tête vers elle, curieux de savoir qu'elle me rappelait. Je pensais qu'elle me fuirait, à vrai dire. J'étais impatient de savoir ce qu'elle allait me dire, là. Elle me demandait de la raccompagner. Bah tiens. Je regardais vers mes potes qui semblaient ne pas être au bout de leur nuit. Je les rejoindrais après. Ok lui fis-je en lui offrant mon bras pour se lever. Gentleman comme toujours, elle était habituée. Elle était dans un sale état, j'me voyais mal lui refuser ça et la laissait partir dans un taxi quelconque. Les années étaient passées, beaucoup de rancoeur était là mais j'étais toujours là à la protéger... bref. Je l'amenais à ma voiture et je la lâchais pour aller au volant. Elle risquait de se casser la mine en rentrant sur le siège d'ailleurs. tu danses peut-être en talons mais l'équation avec alcool fonctionne mal apparemment. fis-je pour la taquiner. tu vas savoir m'indiquer? fis-je en la regardant mettre du temps à s'attacher la ceinture. Je souriais, amusé. Elle était vraiment faite. Je l'avais déjà vu saoule, c'est pas ça. ça faisait longtemps, ça me rappelait des trucs. Et pas forcément négatif, étrangement.
Je la déposais où elle m'indiquait. ça va aller pour sortir de la.... je me tournais vers elle et c'était la catastrophe. Ok fis-je en retirant ma ceinture rapidement pour aller l'aider. Je l'aidais à rentrer chez elle carrément. enlève ça fis-je en parlant de ses chaussures, l'asseyant dans son canapé pour lui retirer ses talons. Je craignais le pire si elle les gardait. Et là... elle se mettait à courir. Vers les toilettes? Je la suivais, attrapant ses cheveux quand je la retrouvais dans la cuvette à rendre ce qu'elle avait. Sexy, rien à dire. J'avais toujours le sourire, elle allait prendre cher pour ça. Enfin j'aurais peut-être dû éviter cette pensée car, pensant que ça allait mieux, elle se tournait doucement vers moi et elle rendait légèrement... sur moi. oh putin oli... fis-je en tournant sa tête vers ses toilettes. C'est pas vrai. Bon heureusement que j'avais pas eu le gros jet mais elle abuse. J'étais pas super pour rejoindre mes potes, maintenant. Je me relevais lui prendre des mouchoirs. Oui je faisais comme chez moi mais bon, elle était pas dans l'état de m'indiquer. bon, j'te laisse. j'suis dans un bel état maintenant. bon ouai là ça m'amusait moins.
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(#)Sujet: Re: avec toi, j'irais bien. même sans toi, j'irais bien. | Mer 12 Juin - 2:02
Olivia & Rodrigue
je reprendrais seul le chemin
Les soirées comme celles-là, je les adorais sauf que j'avais complètement perdu le contrôle de mon corps et disons que ça avait de grosses répercussions sur ma mobilité et surtout sur ce qui se passait autour. Sorti de nulle part, Rodrigue avait envoyé promener plus loin le gros lourd qui voulait je ne sais pas trop quoi mais ce n'était sans doute pas catholique. Je m'étais retrouvée sans une chaussure ce qui me créa bien des ennuis. Je croyais pas que je reverrai Rodrigue de la soirée, mais il apparut avec ma chaussure à la main... C'était loin d'être un conte de fée. On rigola un instant pour parler de comment je faisais pour danser avec ça. Me sentant plutôt mal à cause de la dose trop élevée d'alcool dans le sang et encore sous l'effet de la drogue je n'avais pas hésité à demander au jeune homme de me raccompagner chez moi. C'était peut-être abusé, mais il avait accepté. Une fois dehors, je sentais la brise chaude, ce qui me fit du bien pendant un instant. On gagna enfin sa voiture.
- Oh arrête ses talons sont des merveilles! Oui, bien... j'habite au centre-ville...
Je dirais qu'une fois dans la voiture, j'avais peur de vomir tout le contenu de mon estomac, je tins bon. La voiture de Rodrigue avait des sièges en cuir, j'avais vu le modèle et je dois dire qu'il conduisait une bombe (Je sais pas quelle marque de voiture tu as, mais j'adooooreeee les belles bagnoles).
- T'as mis tout ton fric dans cette caisse ou quoi?
Mon regard évitait la route, je me sentais secouée de bien les côtés, j'avais juste envie de dormir, je tenais ma tête pour rester réveillé et lui indiquer le chemin... Ce ne fut pas facile, mais Rodrigue m'aida à monter à mon appartement. Enfin! J'étais arrivée en un seul morceau. Mon ex demi frère m'aida à retirer mes talons et une fois que ce fut fait, je couru vers la salle de bain pour vomir un bon coup! C'était dégueulasse et pourtant Rodrigue était là! D'ailleurs, je ne savais pas alors il reçu un jet qui lui mouilla son chandail. Oh non! Il avait l'air plutôt de mauvaise humeur, mais moi j'étais au bord du gouffre. Je m'essuyai la bouche rapidement. J'avais chaud! Je voulais juste me sentir mieux! Vomir avait aidé, mais quand même. Difficile de faire la conversation avec Rodrigue. - Bah... Tu t'en achèteras un autre. T'as pas vu ta caisse, tu peux tout t'acheter! Tu devrais rentrer oui! Isabelle est à Miami?
J'avais pas réfléchi, j'avais juste posé la question. Je voulais savoir s'il était avec sa petite amie à Miami... Rien de mal non? Je restai à genoux dans la salle de bain la tête contre la cuvette, au moins c'était froid. Les cheveux en bataille, le maquillage qui coule... Wow c'était vraiment parfait Olivia, une vraie championne.
- Merci d'avoir sauvé l'épave que je suis. Enlève ton chandail et lave-le...
Je voulais mon lit... mais je me sentais beaucoup trop lourde pour me déplacer. Au moins j'étais rendue chez moi en toute sécurité. Je me sentais pas mal conne en fait d'avoir demandé à Rodrigue de me raccompagner. Je savais bien que demain, je m'en voudrais pour ça.
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(#)Sujet: Re: avec toi, j'irais bien. même sans toi, j'irais bien. | Mer 12 Juin - 11:23
Olivia & Rodrigue
je reprendrais seul le chemin
Je n'aurais jamais pensé retrouver Olivia à Miami. Si j'avais su qu'elle était par ici, je pense que j'aurais envisagé une autre option. Ou pas, je me serai dis "elle ne va pas m'empêcher de vivre ma vie". Je me connais. J'aurais quand même fini ici, au volant de ma voiture, à revivre des moments pas toujours hyper agréables avec mon ex demi-soeur Olivia. Je l'avais défendue dans ce bar, où ce type avait voulu lever la main sur elle, et maintenant je la raccompagnais chez elle avant de retrouver à nouveau mes amis que j'avais laissé derrière moi - grave erreur. J'aurai dû me douter que tout ne se passerait pas comme prévu, on parlait d'Olivia, là.
l'argent que tu mets dans l'alcool je l'ai mis dans ma voiture, c'est tout.
outch. c'était sorti du coeur, celle-là. Elle me faisait des réflexions sur ma voiture qui en effet m'avait coûté cher, bien cher. Je m'étais donné les moyens de me la payer seul, avec mon travail, mon acharnement, ce côté très très bosseur dont elle se moquait bien souvent. N'empêche qu'avec son père, je savais qu'elle adorait ça les belles bagnoles. Je savais qu'au fond elle bavait dessus.
je suis sûr que tu l'adores, en plus.
Enfin, là j'avais vraiment peur du sens pratique du mot : qu'elle vomisse sur mon cuir. Je suivais ses indications pour chez elle, sentant bien qu'elle allait virer d'une seconde à l'autre. Je n'hésitais même pas à l'aider à remonter vers chez elle, car elle n'était clairement pas en l'état et j'avais peur qu'elle abandonne la course devant la porte dans la rue. Je la posais dans le canapé pour retirer ses chaussures et elle fila dans la salle de bain où je la suivais pour ne pas qu'elle en foute dans ses cheveux. Mais là, elle me vomit dessus. C'est le moment dont je parlais qui ne se passait pas comme prévu. Je riais bien moins là, avec pleins de dégueux alcoolisé sur moi. ça puait, c'était affreux. Hors de question que je retourne voir mes potes, même en le passant à l'eau. C'était foutu. Elle avait encore réussi à me gâcher ma soirée. Elle me refaisait une réflexion sur ma caisse en me disant que j'avais les moyens et elle me parlait d'Isabelle. Encore. Deux fois que je la vois, deux fois qu'elle m'en parle. Elle est obsédée ou quoi? Je soufflais fortement et je m'éloignais deux secondes d'elle pour retirer mon haut, me retrouvant torse poil. Tant pis, de toute façon dans l'état où elle était, je risquais pas grand chose. Elle me dit en même temps de retirer mon haut et elle me remerciait de l'aider. Je levais les yeux au ciel, la regardant. Je laissais couler trente secondes de l'eau après avoir pris des mouchoirs dessus. Je retournais la tête vers Olivia, la regardant au bout de sa vie, le maquillage dégueux, les cheveux dégueux. Je ressoufflais. Ce n'était pas la première fois que je la voyais dans cet état, ça ne me faisait plus grand chose. N'empêche qu'il fallait que j'agisse, maintenant que j'étais là. Les souvenirs que ça remontaient n'étaient pas les meilleurs. Je cherchais dans son bordel une pince ou un truc du genre. Je trouvais un élastique et j'allais lui attacher sa tignasse comme je pouvais pour sa nuit. Je prenais deux cotons pour essuyer doucement ses joues du maquillage coulant et je la prenais dans mes bras, toujours torse poil évidemment, pour la déposer sur son lit. Je ne disais rien, il n'y avait rien à dire. Une fois déposée, je mettais un sac à côté d'elle pour ne pas qu'elle en foute sur son lit au cas où et je l'aidais tant bien que mal à retirer au moins son jean, qu'elle soit plus à l'aise. Puis je m'asseyais à côté d'elle deux minutes histoire de souffler et de faire le point sur la situation. Je levais la tête pour la regarder et j'eue un rictus. Non, on va éviter de faire le point sur la situation.
Isabelle n'est pas à Miami, non. Je ne sais pas où elle est. Elle ne fait plus parti de ma vie, arrête de poser la question.
lui répondis-je alors enfin, alors que j'avais l'impression d'avoir à peu près gérer la situation. De toute façon, j'ai de gros doutes qu'elle se souvienne de tout ça demain matin.
je t'ai laissé un sac au cas où. dors maintenant.
lui fis-je alors. Je ne voulais pas partir tant que je ne la verrais pas ronfler, que j'aurais amené des médocs sur sa table de chevet pour son réveil qui va être très dur demain matin. Je partirais ensuite. De toute façon mon tee shirt séchait comme il pouvait, là. J'envoyais un message à un de mes potes pour le prévenir, en attendant.
AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: avec toi, j'irais bien. même sans toi, j'irais bien. | Dim 23 Juin - 1:56
Olivia & Rodrigue
je reprendrais seul le chemin
Alors qu'on était en chemin vers mon appartement, Rodrigue était en train de me dire que je devrais mettre l'argent que je dépense en alcool dans une bagnole. Je me suis mise à rire légèrement, quelle bonne blague venant de sa part. Je buvais peut-être beaucoup, mais il ne se rappelait pas que j'étais mécanicienne? Je pouvais construire toute voiture que je voulais. J'étais peut-être mal en point, mais j'étais quand même capable de répliquer.
- Dis pas de ... conneries! Je fais... retape... la voitureee de mon... choix...
Il conduisait une belle bagnole, tape à l'oeil un peu comme celle qu'il avait avant mais beaucoup plus classe. Je ne voulais quand même pas en rajouter, ça gonflerait bien trop son égo... surtout que là, il était en train de me reconduire, il devait bien être fier non? Je détestais ce sentiment. Je ne fis qu'émettre un son qui ne voulait rien dire en fait.. J'avais le coeur qui voulait me remonter dans la gorge en ce moment même. Une fois chez moi, il m'aida à monter l'escalier et ainsi enlever mes chaussures une fois dans le salon. Par contre, je ne perdis pas de temps pour vomir à la salle de bain tellement je me sentais mal. Comme si ce n'était pas assez, j'avais asperger mon sauveur de vomi... Totalement dégueu... Il eut sans doute pitié de moi parce que je sentis me nettoyer le visage et même m'attacher les cheveux... Wohhh! J'étais beaucoup trop somnolente pour réagir en ce moment même, mais c'était vraiment loin d'être glorieux. C'était moche, trop moche! On me transporta à ma chambre, me déshabilla et me glissa sous les couvertures comme une enfant. J'étais beaucoup trop sonnée pour dire quoi que ce soit... mais jamais il n'aurait pu réussir cet exploit si j'avais été à jeun. Si j'avais posé des questions, j'avais oublié déjà les réponses. Je m'endormis rapidement... c'est vers les 10h30 que j'ouvris les yeux le lendemain... J'avais un foutu mal de bloc et je me sentais lamentable... goût mauvais dans la bouche en prime. En me regardant, je dirais que je ne savais plus comment je m'étais rendue dans mon lit, mais je me souvenais de Rodrigue. Pas au complet, mais je me souviens qu'il m'avait raccompagné. Je m'assis doucement dans mon lit, me tenant la tête et remarquai un verre d'eau et des médocs contre le mal de tête... Ça me fit souffler un peu....
- Sacré Rodrigue...
Je remarquai ensuite un petit mot avec son numéro de téléphone si je voulais le rejoindre si j'avais besoin d'autre chose... Je soufflai une autre fois. Ce qu'il pouvait être énervant Monsieur Parfait. Je me calai quand même dans mon lit en regardant le numéro... C'était dingue ça... Comment il pouvait resurgir dans ma vie comme ça... Comme si de rien n'était? Il devait vivre sa petite vie parfaite avec sa copine ici. En me levant, tout ce que je voulais c'était une douche... C'est ce que je fis et ensuite, je me brossai les dents. J'avais pas vraiment fière allure et maintenant, je crois que je devais quand même remercier Rodrigue pour ça... Il l'avait surement pas fait avec joie, mais il l'avait fait... Juste pour que je rentre en sécurité et il avait pris soin que tout se passe bien.
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(#)Sujet: Re: avec toi, j'irais bien. même sans toi, j'irais bien. | Dim 23 Juin - 1:57
Sujet clos (je vais ouvrir un autre sujet , sinon SMS)
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(#)Sujet: Re: avec toi, j'irais bien. même sans toi, j'irais bien. |
avec toi, j'irais bien. même sans toi, j'irais bien.