Personne en vue. Le champ était libre. Combien étaient-ils? Certains diront sûrement plusieurs juste pour attirer les ennuis. S’ils savaient à quel point ça ne changeait rien. Au final, les dommages seront les mêmes. On ne peut pas les appeler des héros, puisque dans cette histoire, tout le monde est le vilain. Ce sont les défenseurs de leurs idées. Des vilains qui ont la gniack et qui ne se laissent pas faire. Si les autres restent à ne rien faire, qu’ils le fassent. Ce n’était pas le genre de ces types-là. La goutte avait fini par faire exploser le vase. Après une, deux, trois raisons de le faire, ils avaient fini par s’exécuter.

La demeure de ce mec avait été facile à trouver. Terriblement facile. Pas qu’il partage toute sa vie en ligne… Mais c’est un peu le cas. Nightmare lance des pistes dans chacun de ses articles ou alors, il cherche à semer des doutes. Au bout d’un moment, il faudrait bien trouver qui est derrière ces mots. Tout convergeant vers la même personne. Quelqu’un qui se trouvait toujours au bon endroit au bon moment. Etrange, non? Ils allaient peut-être pas sonner à la bonne porte, sauf que ces personnes masquées avaient cru trouver le grand méchant loup. Et sonner est un faible mot, puisqu’ils avaient plutôt frappé à coup de batte de baseball. Un boucan de malade, les voisins s’en rendraient vite compte. Mais tout casser ne prenait pas longtemps. Ils n’auraient pas le temps de se faire chopper. Ils n’étaient pas là pour un objectif précis. C’était comme de mettre un éléphant dans un magasin de porcelaine. Ils voulaient donner de l’effet. C’était tout. “Marquer le coup” comme on dit. Enfin, c’était autre chose que ce que demande l’expression. Puisque cette ou ce fameu(se)x Nightmare se permettait de pénétrer chez les habitants de Miami et dans leur vie sans vergogne, alors pourquoi pas l’inverse? Tout le monde commentait, se laissait faire. C’était le moment de riposter.

Ce type engageait probablement des gens pour faire ses coups. Il n’était pas à sa première fois. Il aimait trop sa belle gueule pour risquer de le faire érafler. C’était une histoire différente ce soir. Les citoyens de Miami qui venait réclamer leur paix. Les masques étaient là parce qu’ils pouvaient être n’importe qui. Tout le monde à la fois. C’était bien pour cette raison qu’ils venaient faire peur. Pour tout le monde que ce salopard a pu un jour salir dans ses articles. Trop de sujets lui avaient fait écho. ça ne le concernait pas toujours directement, même rarement pour tout dire. mais c’en était assez. C’était un pour tous. Ils tenaient ces battes avec toute la violence et douleur des habitants réunis.

Tout l'habitacle fut retourné. La porte défoncée. L’intérieur n’était plus semblable à ce qu’il était auparavant. C’était le but recherché. Il fallait frapper fort, frapper dur et d’un coup. Il fallait montrer que la ville pouvait riposter. Il fallait montrer qu’on ne se laisserait pas faire. Il fallait bien que quelqu’un s’en charge, plusieurs quelqu’un. Ils fuient dans la nuit sans se retourner et sans aucun regrets. Au contraire, ils avaient faits ce qu’ils pensaient être juste et mérité.

@Justin Roberts