(#)Sujet: Quand le mensonge nous rattrape | Dim 17 Nov - 11:02
Quand le mensonge nous rattrape.
Verre à la main, sourire de façade ,je tâche de participer à la discussion qui se déroule sous mes yeux, mais le cœur n'y est pas. Deja plusieurs jours que ma galerie a subi un mauvais sort, me rendant désormais inutile. L'assurance parviendra probablement à couvrir les dégâts en attendant,je me retrouve à passer mes journées enfermées dans cet appartement, cherchant à trouver une solution pour passer le temps. Il y a ces moments déprimants, desquels j'essaie de m'échapper. Et je le fais, par une compagnie d'un proche, ou d'une petite sortie improvisée. Ca n'est qu'éphémère, mais ça me permet d'oublier qu'aujourd'hui il ne me reste plus grand-chose. Et c'est Chase qui tente de me divertir ce soir. Une soirée a été organisée en ville, réunissant les commerçant de cette dernière, mais aussi celle pour laquelle certaines associations ou membres contribuent dans le but de la faire évoluer.J'y ai ma place m'a t'il affirmé.Et si je n'y vais pas officiellement en tant que galeriste ce soir, je sers uniquement de compagne pour Chase, qui en avait grand besoin. Ce chef cuisiner du coin passe tellement de temps dans sa cuisine qu'il en a oublié d'avoir une vie amoureuse, ce qui n'est pas sans rappeler quelqu'un. Les paroles s'enchaînent entre ce dernier et un autre homme, me laissant malgré moi sur le carreau. "Je vais me chercher une autre coupe" lancais-je au deux hommes afin d'excuser mon départ. Et me voici à errer près du bar. Je tourne le visage,trempant mes lèvres dans cette dernière alors que je manque de m'étouffer avec cette fine gorgée. Un peu plus loin se trouve un visage, ce visage... Dans un moment d'impulsion, je tourne mon corps,cherchant à cachet ma présence auprès de ce dernier.Il faut dire que l'histoire est assez courte, mais qu'elle pourrait me mettre dans une mauvaise posture. J'avais passé la soirée avec cet homme, dans le bar dans lequel j'occupais un poste auparavant. J'avais menti sur a peu près tout, y compris mon prénom...n'ayant pas l'envie de devoir expliquer les derniers evebements de ma vie a un inconnu.L'issue ne s'était pas faite attendre. Je m'étais laissée charmer par son sourire, appréciant les doux méandres d'un rapprochement physique par la suite. J'avais replongé dans ces vieilles habitudes datant de New-York, appréciant la douceur d'un homme sans chercher plus loin,et comme auparavant, j'avais quitté précipitamment les lieux au beau milieu de la nuit,n'ayant pas envie d'y donner suite, sachant que les chances étaient moindres pour que je puisse le revoir un jour. Et pourtant, me voici, tentant de lui échapper. Mon corps va bousculer celui de Chase."Est ce que tout va bien?" Me demande t-il. Je hoche de la tête, visiblement nerveuse et surprise. "Oui je...je me sens pas très bien, je devrais peut-être rentrer" mimais-je. Il passe une main derrière mon dos " Allez n't'en fais pas, on partira assez vite".Assez vite n'était pas suffisant .Comment pourrais-je parvenir à éviter Gabriel? La foule avait beau être dense, le destin n'était pas à l'abri de me jouer une petite farce... je m'installe sur la table sur laquelle nos noms figurent, et qui accueillera une dizaine de personne. Le repas va probablement bientôt commencer, et nous avons été convié à rejoindre nos places.
Gabriel S. Baker
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(#)Sujet: Re: Quand le mensonge nous rattrape | Dim 17 Nov - 16:59
Quand le mensonge nous rattrape !
Une soirée été organisée en ville et j’y avais été convié. Enfin disons que deux éducateurs du foyer avaient été missionnés pour s’y rendre et j’en faisais partie. Je ne gagnais pas plus en m’y rendant, mais ça ne me dérangeait pas pour autant. Puis ce n’était qu’une soirée et je n’étais pas seul. Emy, ma collègue et amie, m’accompagnait. Il y avait beaucoup de monde dans la salle et je n’en connaissais aucune, du moins personnellement. Ce n’était pas vraiment mon milieu il faut dire. Heureusement j’avais Emy pour me tenir compagnie. Seul, je n’aurais franchement pas apprécié la soirée.
Au bar, on prit deux verres et continua à discuter de tout et de rien. C’est à ce moment-là que j’aperçu un visage familier non loin : Rose. Une fille avec qui j’avais eu une aventure le mois dernier. Le lendemain matin, je m’étais retrouvé seul sans aucune explication. Pas que je m’attendais à plus, mais partir dans la nuit comme une voleuse, je n’avais pas trouvé ça très correct. Lorsqu’elle détourne son regard, je comprends qu’elle aussi m’a reconnu. Elle doit chercher à m’éviter et ça pouvait se comprendre. Elle pouvait se rassurer, je ne comptais pas aller la voir. Je n’attendais aucune explication de sa part.
Après un deuxième verre en compagnie de mon amie, nous regagnons notre table. Dans un premier temps, je ne fais pas attention des gens qui nous entoure. Je cherche juste mon nom. « Gabriel Boker. » Bon apparemment mon directeur, qui avait fourni les noms pour la soirée, ne savait toujours pas écrire mon nom. 10 personnes étaient attablées autour de cette table ronde. A ma gauche j’avais Emy et à ma droite, je découvris Rose. Enfin « Rose »… sur son étiquette était plutôt écris « Elisha ». Okay, en plus de d’être partie dans un mot, elle m’avait menti sur son nom ! Beaucoup de filles faisaient ça et je n’en comprenais absolument pas l’intérêt ! Elle pensait quoi ? Que j’allais la chercher sur les réseaux sociaux et la suivre à la trace ? Mon dieu, la soirée allait être longue ! Je ne pourrai absolument pas passer la soirée seulement à discuter avec Emy, surtout sachant qu’elle avait déjà engagé la discussion avec l’homme qui se trouvait à sa gauche. "Salut ELISHA" dis-je en appuyant bien sur son vrai prénom.
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(#)Sujet: Re: Quand le mensonge nous rattrape | Lun 25 Nov - 23:51
Quand le mensonge nous rattrape !
Un moment de faiblesse, c'est exactement ce que j'avais traversé lorsque j'avais fais la rencontre de cet homme. Il s'était montré avenant, élégant, et pendant quelques heures, j'avais oublié les raisons de ma détresse actuelle. Je m'étais laissée aller à cette étreinte, me souciant peu de ce qui pourrait advenir ensuite. J'avais fais ça tellement de fois par le passé que ca s'était engagé avec une telle facilité. Nous nous connaissions pas, et tout ce que je pouvais en tirer, c'était un bon moment, un plaisir non négligeable. Seulement....Ce besoin de détente n'était peut être pas partagé. Je me suis réveillée, totalement dévêtue, collée contre lui comme si nous formions un couple. Ni une, ni deux, je m'étais arrangée pour m'extirper des draps le plus discrètement possible, souhaitant quitter les lieux sans le faire sortir de son sommeil. Le défi avait été relevé, et soulagée, je m'étais laissé à croire que plus jamais nos chemins se croiseraient.
Assise à cette table, je m’efforce à garder mon attention sur cette table, qui peu à peu, se retrouve entourée de différents convives. Je tente de trouver ma place, remarquant que Chase est bien plus sociable que je ne l'avais imaginé et que son attention se porte surtout sur la jolie blonde qui se trouve un peu plus loin. Mes mains joues frénétiquement avec un bouchon en liège, parvenant à m'apporter une certaine distraction. "Salut ELISHA" Cette voix audible à hauteur de mon oreille me fait relever le regard, et sans plus attendre, elle est vite devinée alors que je remarque cette silhouette qui se glisse à mes côtés. Il allait me falloir quelques verres pour supporter ces retrouvailles. "Tiens Gabriel..." fis-je faussement, ne relevant pas sa remarque,qui en est pourtant une."Quelle surprise...Je m'attendais pas à te revoir ici" avouais-je, attrapant au passage d'un des serveurs une autre coupe de champagne. Je souris face à moi, tâchant de garder la face malgré des voisins de table qui nous accorde finalement peu d'attention. L'occasion peut être de reparler de cette soirée... Je me tourne vers lui, baissant le ton pour lui adresser quelques mots. "Je voulais m'excuser pour l'autre soir, je devais y aller, j'ai pas osé te réveiller..."
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Gabriel S. Baker
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(#)Sujet: Re: Quand le mensonge nous rattrape | Jeu 28 Nov - 17:47
Quand le mensonge nous rattrape !
Je ne m’attendais pas à revoir Rose ici, et vu son détournement de regard, elle non plus. Je n’avais pas forcément envie de lui parler, mais moi, je n’avais rien à me reprocher. C’était elle qui avait pris la fuite. C’est peut-être pour ça qu’elle m’évitait. Malheureusement pour elle, elle ne pouvait pas m’éviter indéfiniment. Et moi non plus d’ailleurs…
C’est comme ça que non seulement on se retrouva à la même table mais aussi à côté. Il était impossible pour nous de faire comme si on ne se connaissait pas. C’est en m’installant à ma place que je remarquai son nom : Elisha. Aucun rapport de près ou de loin avec Rose… Un mensonge. Mais pourquoi ? Je savais très bien que de nombreuses filles faisaient ça en soirée. Elle prenait une fausse identité. La question était pourquoi ? Là, je n’avais aucune réponse. Peut-être me prenait-elle pour un tarer? Elle fit semblant d’être surprise de me voir là. « Hum… Oui, c’est pour ça que tu m’évites je suppose. » Elle était mal à l’aise et je prenais un malin plaisir à en jouer. Ce n'était vraiment pas de chance pour elle qu'on se retrouve à cette MEME soirée, à cette MEME table et juste A COTE!
Sans que je ne pose la question, elle se justifia sur son départ précipité lors notre aventure. « C’est l’excuse la plus bidon que je n’ai jamais entendu. » avouais-je dans un léger rire et clairement ça l’était. A 3h du matin, on était rarement pressé, attendu quelque part. « Alors ? » Elle se tourna vers moi interloquée « Tu t’es foutue de moi simplement sur le prénom où sur tout le reste. J’imagine tout le reste. Tu n’es pas une hôtesse de l’air, pas vrai ? » J’aurais mis ma main à couper sur ce point-là. J'attendais des explications et puis j'étais curieux! Pour le coup, en étant assis juste à côté, on ne pouvait pas faire comme si on ne se connaissait pas. Surtout que nos partenaires respectifs de la soirée bavardaient déjà avec leurs voisins de table.
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(#)Sujet: Re: Quand le mensonge nous rattrape | Lun 16 Déc - 20:07
Quand le mensonge nous rattrape !
J'avais oublié combien ce genre de relation pouvait amener comme problème. Ou peut-être qu'à l'époque où les relations d'un soir étaient de mises, je n'éprouvais aucune culpabilité ou aucune gêne à ce qu"il en soit ainsi. Mais voilà que le seul homme duquel je l'autorise un rapprochement pour combler ce manque d'affection mais aussi pour céder à la pression que je vis actuellement se trouve ici. Il n'avait pas été uniquement au bon endroit au bon moment, au-delà de son physique plutôt avantageux, j'avais apprécié son approche, son regard rieur, il m'avait charmé avec pas grand chose. Alors oui, malgré les paroles échangées avec lui, je n'avais pas réellement pris le temps d'apprendre à le connaitre et vouloir qu'il en soit ainsi, surtout lorsque je m'étais extirpée du lit et faufiler sur la pointe des pieds vers la sortie,il n'empêche que ça n"avait jamais été une attaque personnelle. Et voilà que cet homme, qui semble ne pas manquer de confiance s'impose, me narguant avec quelques répliques, comme s'il allait se charger d'étaler présentement notre histoire et surtout mon attitude quelque peu puérile auprès de tout le convives présents à cette table. Pour ma part, je feigne la surprise, presque prête à déposer un baiser sur sa joue en toute innocence. Je souris à sa remarque et trempe mes lèvres dans ma coupe de Champagne pour éviter d'avoir à répondre. Un petit haussement de sourcil pour accompagner mon amusement " Je n'ai pas cherché à t'eviter" Non, juste éviter un moment extrêmement gênant pour lui, enfin...surtout pour moi. Lui pourtant se joue de la scène,comme si il tenait une bombe entre les mains. Je me tourne vers lui, retrouvant bien assez vite ce regard espiègle qui le rendait déjà si attirant l'autre soir. "Alors?" Repliquais-je, sachant très bien que ce n'était que le début de cet échange. J'entends sa remarque et ne peut retenir un rire, glissant ma main malicieusement devant ma bouche pour tenter de le contenir. "Non..." l'alcool m'avait rendu particulièrement créative ce soir là visiblement. "Je...je tiens une galerie d'art" mon sourire s'efface, me rappelant les faits "enfin, je tenais..." rectifais-je. Avec les dégâts qu'il pouvait y avoir j'etais pour le moment incapable de maintenir mon activité. " ...et comme tu l'as compris, je m'appelle Elisha". Soulignais-je en souriant. " c'est vrai,j'ai probablement pas été honnête ce soir là, mais j'appréciais ta compagnie réellement"
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(#)Sujet: Re: Quand le mensonge nous rattrape | Mar 24 Déc - 11:07
Quand le mensonge nous rattrape !
Elle ne cherchait pas à m’éviter ? Bien sûr que si ! Elle ne voulait pas avoir affaire à cette discussion gênante pour elle. Devoir s’expliquer sur ses agissements n’était jamais simple, encore plus quand il s’agissait d’agissements puérils ! Et bien sûr, moi, qui n’avais rien à me reprocher, je m’amusais à la voir galérer ainsi. « Non vraiment ? » dis-je dans un sourire malicieux. « Donc tu serais venu me voir de toi-même dans la soirée si nous n’avions pas été à la même table ? » souriais-je de plus belle. La réponse était évidente : non.
Bon, elle m’avait menti sur son prénom, mais sur quoi d’autres encore ? Probablement sur tout. Bien que tout cela n’avait pas été très importants lors de notre soirée, je n’aimais pas le mensonge. Je pouvais le comprendre quand on y était contraint, mais là, c’était différent. Elle n’avait eu aucune raison de me mentir. Bien évidemment, elle n’était pas hôtesse de l’air… j’aurais dû m’en douter… Elle m’informa alors qu’elle tenait une galerie d’art. « C’est vrai cette fois ou c’est encore un mensonge ? » Elle pouvait très bien mentir une deuxième fois après tout. La jolie brune rectifia alors ses propos, précisant qu’elle « tenait ». Ce qui signifiais que ce n’était plus le cas à présent. Je fouillai dans ma mémoire et me rappelai vaguement de l’article de Nightmare. Une galerie d’art avait été vandalisée. J’avais beau m’amuser de la situation, je ne pouvais pas me montrer insensible face à ça. Cela devait être dur de voir tout son travail saccagé et devoir tout recommencer à zéro. « Quand on aime ce qu’on fait, on arrive toujours à recommencer… Il faut juste du temps… » Bon ce n’était peut-être pas très réconfortant… « J’ai lu l’article de Nightmare, j’ai fait le lien. » dis-je pour expliquer mes propos alors qu’elle n’avait rien dit.
Ces derniers propos me soutirèrent un léger rire. « C’est déjà ça, je vais m’en contenter. » Après tout c’était le plus important. Moi aussi j’avais apprécié sa compagnie, enfin au départ j’avais apprécié celle de Rose et de toutes ses histoires, où plutôt : et de tous ses mensonges. « Je peux te poser une question ? » Je n’attendis pas son approbation et repris la parole « Hum … Pourquoi avoir menti sur toute la ligne ? Je t’avoue que je ne saisis pas très bien la manœuvre. »
(#)Sujet: Re: Quand le mensonge nous rattrape | Mar 24 Déc - 15:25
C’est de la bombe bébé !
Tiens tiens ! On dirait que notre petite menteuse d’une nuit s’est fait prendre. Gabriel, tu réagis bien trop gentiment à mon goût ... Ça manque un peu de piquant. Et si on rendait tout ça plus explosif ? Dissimulée dans la foule, il n’a pas été bien difficile de me glisser près de toi Gabriel et de glisser dans la poche de ta veste un détonateur. Puis un petit tour au vestiaire pour cacher un joli petit paquet d’explosifs dans ton sac à main Elisha, ça aussi c’était un jeu d’enfant ! « ALLÔ LE SWAT ? Je crois qu’il y a une bombe. » Il ne faut pas moins de dix minutes pour que débarque une escouade d’hommes armés dans la petite fête. Oh oh, Elisha et Gabriel ça sent les problèmes tout ça non ? Bisous bisous mes amours, Nightmare
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(#)Sujet: Re: Quand le mensonge nous rattrape | Lun 13 Jan - 23:53
Quand le mensonge nous rattrape !
La situation était assez complexe, il n'empêche que je me devais de l'affronter, et je remarquais sans plus attendre que j'avais bien perdu niveau espièglerie ces dernières années. J'aurais su me tirer de toute cette merde bien plus facilement, or là, je peine à me faire discrète et le malaise est d'autant plus lisible sur mon visage lorsque nous nous retrouvons à partager des chaises l'une à côté de l'autre à cette table. Au delà de la piètre opinion qu'il s'est fait de moi, je veux surtout éviter de ruiner ma réputation, ce n'est clairement pas le bon moment, surtout au vu des derniers événements pour la galerie, il serait préfèrable que je me fasse discrète. Heureusement, mon amusement parvient à le détendre à son tour, faisant naître à nouveau léger vent de séduction au dessus de nous. Non, il n'était pas un mec que j'avais choisi au hasard, on peut dire que ce genre de chose n'arrivait plus dernièrement, mais il était parvenu à retenir mon attention, et ce sourire qu'il arborait était d'ailleurs l'arme parfaite pour faire fondre n'importe quelle fille . « Donc tu serais venu me voir de toi-même dans la soirée si nous n’avions pas été à la même table ? » Je hausse les sourcils, me penchant légèrement pour être en mesure de voir plus aisément la jeune femme à ses côtés. "Ca dépend. J'voulais surtout t'épargner une éventuelle crise de jalousie si cette jolie demoiselle se trouve être ta compagne." osais-je avec un sourire tout aussi malicieux. "Mais j'imagine que ce n'est pas le cas. Tu ne parviens pas à passer à autre chose...Je te comprends, je laisse souvent un souvenir indélébile." lançais-je en riant. Évidemment que c'était lancé sur un ton ironique. Un rire amusé s’échappe d'ailleurs de ma bouche, avant de venir poser mes lèvres sur ma coupe.
« C’est vrai cette fois ou c’est encore un mensonge ? » Je hôche de la tête sans plus attendre, espèrant que ce soit suffisant pour le convaincre. « Quand on aime ce qu’on fait, on arrive toujours à recommencer… Il faut juste du temps… » Il avait donc eu vent des dernières nouvelles de la ville. Nerveusement, je touche le pied de mon verre, tâchant de ne pas me laisser rattraper par cette vague de nostalgie."Oui j'imagine...De l'argent également. Et de nouveaux talents à trouver." C'était malheureusement pas si facile que ça en avait l'air, et les circonstances n'allaient faire que repousser la réouverture. Afin de me rattraper, surtout parce que c'est la réalité, je viens à lui rappeler les raisons de ma faiblesse de l'autre soir. « C’est déjà ça, je vais m’en contenter. » Je souris, croisant son regard avec une pointe de séduction. « Hum … Pourquoi avoir menti sur toute la ligne ? Je t’avoue que je ne saisis pas très bien la manœuvre. » Je me penche d'avantage vers lui, pour créer une approche plus secrète et intime, murmurant finalement. "Ca ne t'est jamais arrivé de vouloir vivre une autre vie, de trouver la tienne plutôt misérable et de ne pas parvenir à y remédier? ...C'est exactement ce qui s'est passé pour moi, j'avais juste envie d'être....juste une fille dans un bar, et non cette femme au passé compliqué et la vie professionnelle incertaine. Je voulais juste être quelconque et arrêter de réfléchir juste quelques heures...sans avoir la sensation d'être jugé." Je n'ai pas le temps d'entendre sa réponse qu''un bruit sourd survient, provoquant des cris un peu partout autour de nous alors que des agents entrent armés dans la salle. Prise de panique, je croise le regard de Gabriel, qui semble tout aussi surprit et qui par un élan de lucidité va m'attirer vers le sol alors qu'on nous ordonne de nous allonger et de mettre les mains sur la tête "C'est quoi ça?!" Demandais-je terriblement paniquée
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Gabriel S. Baker
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(#)Sujet: Re: Quand le mensonge nous rattrape | Mar 21 Jan - 17:53
Quand le mensonge nous rattrape !
Elisha, puisqu’elle s’appelait ainsi m’avait évité tout ce début de soirée. Apparemment elle avait cru que ma collègue était ma petite amie et ne voulu pas faire une scène de jalousie. « Okay, donc j’ai la gueule du mec qui trompe sa copine, c’est ça ? » riais-je. J’étais libre donc oui, j’avais quelques aventures sans importance, mais je n’étais clairement pas ce genre de mec à avoir une copine tout en allant voir ailleurs. « C’est ma collègue de boulot, pour information. » dis-je simplement. Ses propos suivants étaient encore plus drôles et je ne pus m’empêcher de rire tout en rentrant dans le jeu. « Oh mince ! Mon secret est révélé ! » riais-je de plus belle.
Après cela, la jeune femme fut plus sincère sur sa vie. Elle était loin d’être hôtesse de l’air. Elle tenait une galerie. Galerie qui avait été saccagée. Je grimaçais à ses propos peu encourageants. J’étais loin d’être défaitiste, mais je pouvais comprendre sa réaction. « Il faudrait un certain temps, c’est certain, mais tu y arriveras. » dis-je dans un sourire sincère.
Suite à ça, je lui demandai en toute franchise pourquoi elle m’avait menti. Je ne comprenais pas très bien le but de tout ça. J’écoutai alors son discours et vraiment, j’avais l’impression d’entendre une personne sur le point d’en finir avec sa vie. Elle semblait tout voir en noir. C’était vraiment déprimant. « Oui, mais de là à mentir, jamais. » répliquais-je. Oui je mentais sur des aspects de ma vie quotidiennement, mais jamais sur mon métier ou mon prénom… Bref… je ne comprendrai peut-être jamais vraiment la raison du pourquoi. Et au fond, était-ce important ?
C’est à cet instant précis qu’un grand « boum » se fit entendre. La panique est immédiate et on se retrouve rapidement au sol. « J’en sais rien. » répondis-je à Elisha. Un acte terroriste ? Un cambriolage ? Et je n’avais clairement pas envie de savoir parce que même si je ne le montrais pas, moi aussi je n’étais pas très rassuré. Quelques minutes après des policiers nous firent tous sortir à la file indienne et les mains sur la tête. De ce que j’avais entendu, il s’agissait d’une bombe ayant explosé dans les vestiaires et ayant fait deux blessés légers.
La suite, je ne la compris pas vraiment… Je me retrouvai au poste, en cellule parce qu’un détonateur avait été retrouvé dans ma poche et bien sûr ma réponse « Ce n’est pas à moi » ne suffisait pas aux policiers. Au fond, je les comprenais. Même moi, je trouvais ça absurde ! Le plus comique dans l’histoire c’est que c’est dans le sac d’Elisha qu’on avait retrouvé la bombe, du moins les restes. « Je t’assure que c’est pas moi. » répétais-je pour la centième fois au moins tout en faisant les cent pas dans la cellule. « Quelqu’un a mis ce détonateur dans ma poche. » Peut-être même elle ! Quoi qu’il faudrait vraiment être bête pour après laissé la bombe dans son sac !