Alysse était à bout. Elle sortait de chez la police. On ne pouvait rien pour elle pour le moment. On lui avait dit qu’on l’a tiendrait simplement au courant. Elle se sentait comme abattu. Ne pouvant rien faire. Elle ne voulait pas rentrer chez elle tout de suite. Elle en était incapable. Elle prit donc sa voiture et se rendit chez la première personne à qui elle pensait. April. Il n’y avait plus qu’elle en ville comme ami. James et Aloysia était partie. Blake également. Charlie n’avait plus donné de nouvelle depuis plus d’un an. La blonde avait l’impression qu’elle n’avait plus personne. Mais April était présente. Elle était prévue pour devenir la marraine de Amylia. Et il n’y avait pas encore eut de baptême. Et de toute façon… Amylia devait encore être là pour que April devient sa marraine. La maman pleurait. Elle n’avait pas cessé de pleurer depuis son départ du poste de police. Elle reniflait et ses yeux étaient rouges et gonflés. Elle essayait de se calmer pour se concentrer sur la route et elle manqua plus d’une fois de griller les feux rouges.

Elle arriva chez son ami rapidement. Elle n’arrivait pas à s’arrêter, regardant son téléphone sans arrêt. Mais rien. Pas une nouvelle. Le téléphone de sa fille était hors service. Elle se sentait si mal. Un poids énorme pesait dans son estomac et elle avait l’impression qu’elle allait vomir tout ce qu’il y avait dans son estomac. Elle frappa à la porte attendant qu’on lui ouvre et lorsque la porte s'ouvrit sur April elle vit son visage se transformer alors que naturellement elle vint fondre encore en larme dans ses bras ses cris de détresse résonnant de le vide. Elle renifla dans ses bras et gémit alors : « Amy !! Amy.. plus… la…. dispa...ru!! Po...po...police peut… pas… dire!!! AMYLIAAAAAAAHAAAAA!!! » elle renifla elle pleura alors que son ami ferma la porte derrière elle tandis que la brune tentait de calmer la blonde qui ne répondait plus d’elle. Elle respirait difficilement, ventilant rapidement. Elle n’arrivait plus. Elle craquait radicalement. Sa fille… sa petite fille.  

 

Pando

Rien ne valait un week-end tranquille, dans les bras de son petit ami. Ugo avait passé la soirée chez April et étant donné qu’ils ne travaillaient pas tous les deux le lendemain alors ils décidèrent de passer la matinée au lit. Malgré les bons petits moments passés dans ce lit douillet, les deux jeunes décidèrent de se lever, prendre une douche, s’habiller et rejoindre la cuisine. Ugo avait préparé un bon petit déjeuner, comme à son habitude, et ils passèrent une bonne partie de leur temps à discuter autour de leur café.

Alors qu’April sirotait son breuvage noir, on frappa à la porte. Surprise, ils se demandèrent bien qui c’était étant donné que la jeune brunette n’attendait personne en particulier. Elle se leva aussitôt et lorsqu’elle ouvrit la porte, elle fut bien surprise de voir Alysse dans un très mauvais état. "Mon dieu Alysse ! Que se passe-t-il ? Pourquoi tu es dans cet état ?" April s’attendait à tout sauf à voir son amie dans un état pareil. Avant qu’elle ne commence à lui expliquer la situation, April avait aussitôt serré son amie dans ses bras car elle l’inquiétait beaucoup. D’ailleurs les paroles de cette dernière choquèrent bien la jeune brunette. Amylia avait disparu !!!! "C’est une blague là ??!! Comment ça disparu ? On l’a kidnappée ??" April était bien déboussolée. Elle prit Alysse par les épaules et l’amena à s’asseoir sur le canapé ne voulant pas qu’elle s’effondre par terre. Aussitôt, Ugo ramena un verre d’eau et le tendit à la jeune blonde. "Boit Alysse ça te fera du bien et respire avant de tout nous raconter. Nous sommes là pour toi." April essaya de faire de son mieux pour réconforter son amie car elle en avait bien besoin.

 

Pando

Après une bonne soirée avec ma douce petite amie, j'avais décidé de rester à ses côtés pour la matinée suivante. C'était un peu nouveau pour moi, ma relation avec April. j'suis quelqu'un d'indépendant, de solitaire à mon habitude. Faut dire, si ça fonctionne avec April, c'est parce qu'elle respecte ma personnalité. Elle ne cherche pas à me changer, à me faire devenir quelqu'un d'autre. On se prends souvent la tête, parce qu'on est comme ça, qu'on a toujours fonctionné comme ça, mais ça ne change pas que je tiens vraiment à elle et que je lui suis très fidèle.

Je lui faisais le petit déjeuner, ce matin, après de doux moments passés dans les draps. On parlait de tout et de rien, dans l'apaisement de la matinée. C'était fort agréable, jusqu'à qu'on toque à la porte. April m'interrogea du regard, elle n'attendait personne. C'est quand elle ouvrit la porte que l'ambiance changea du tout au tout. C'était Alysse, une ancienne connaissance et une amie d'April qui débarquait en pleurs. Elle était dévastée, je ne l'aurais jamais imaginé dans cet état là. Elle semblait dire qu'on lui avait pris sa fille. Je fronçais les sourcils. Les changements de situation subite ne me faisait pas peur, je gérais très bien ça. April accompagnait comme elle pouvait dans le canapé alors que je faisais couler un verre d'eau et que je m'approchais. Je m'asseyais de l'autre côté d'Alysse tandis qu'April cherchait les mots. respire Alysse, il ne lui arrivera rien, d'accord? il faut juste que tu nous dises tout ce que tu sais. respire... fis-je en prenant une voix complètement posée, pour ne plus lui inspirer la panique mais le relâchement. Il fallait qu'elle respire pour y voir clair et qu'on puisse l'aider, être là pour elle.

 

Pando

Alysse se sent prise dans le néan. Lorsqu’elle n’a pas vu Amy à l’aéroport. Lorsqu’elle n’a pas réussi à la joindre. Lorsqu’on lui a dit de se calmer alors qu’elle était hystérique. Lorsqu’on ne la pas forcément prise au sérieux. Lorsqu'on l’a regardé avec jugement comme si elle était une mauvaise mère. Elle a passé énormément de temps à parler avec la police. Mais ils disent ne rien pouvoir faire tant qu’un certain délai n’est pas passé. Mais dieu sait ce qu’il peut se passer en 48h... dieu sait si sa fille peut être en danger. Alysse se fait tous les scénarios catastrophes possibles. Elle ne rentre pas chez elle. Elle a besoin de voir ses amis. Elle a besoin d’être rassurée elle a besoin... elle ne sait pas quoi faire. Totalement déboussolée, elle arrive chez son amie April et marraine de sa fille. Elle frappe chez elle, les yeux gonflés et les joues mouillées de larme. La brune lui ouvre et Alysse craque. Son amie la fait entrée après l’avoir prise dans ses bras. Ugo est là. Ugo est un ami aussi... alysse l’a aidé dans son travail de conseillère en image en lui trouvant des tenus adaptés afin qu’il dégage ce qu’il voulait dégager. Aujourd'hui il sort avec April. C'est un homme bien. Ils sont de ceux qui lui sont cher.  

On la fait s’asseoir, on lui donne un verre d’eau. Ayant des hoquets de sanglots, la blonde vide le verre d’eau et renifle en s’essuyant les joues tout en hochant la tête aux questions de ses amis. Ugo se veut rassurant et protecteur et April semble inquiète comme la maman. Elle réussit à se calmer et prend la parole en sanglotant : “Je devais aller la chercher à l’aéroport pour le week-end et... et elle n'était pas là. Aucun signe d’elle dans l’avion elle n’a même pas pris son vol... Son téléphone est hors secteur et... et les flics me disent que je dois attendre 48H avant de déclarer sa disparition. Mais je sais qu’il est arrivé quelque chose... je le sais !!” elle éclate un sanglot, son visage rencontrant ses mains et continue : “elle est tout ce que j’ai. Je n’ai plus rien... si je perds Amylia... je... elle est toute ma vie. J’ai si peur..” elle renifle et passe sa main dans ses cheveux. Elle sait que cela ne l’avancera à rien de se mettre dans un tel état. Mais comment peut-elle réagir... ? Sa fille a disparu...

 

Pando