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 When "i" is replaced by "we", even "illness" becomes "wellness"

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Yaël K. Graham
Yaël K. Graham
Desigual

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(#)Sujet: When "i" is replaced by "we", even "illness" becomes "wellness"  |   Mar 17 Mar - 12:31

When "i" is replaced by "we", even "illness" becomes "wellness".
( @Gabriel S. Baker and Yaël )
Une journée grise mais bien remplie s’annonçait au réveil de la jeune brunette. Malgré le temps changeant, elle gardait la pêche et la bonne humeur. Elle était le petit rayon de soleil qui illuminait son service à chaque fois qu’elle y mettait le pied, c’est une chose qu’on lui disait assez souvent. Elle n’allait pas s’en plaindre d’ailleurs. La matinée s’était bien passée, une routine hospitalière quoi. Elle avait fait sa ronde pour faire le point sur chaque patient avant d’aller s’occuper des autres qui arrivaient d’une minute à l’autre. Yaël avait d’ailleurs fait des analyses de sangs pour un patient en particulier et il était l’heure d’aller les chercher, c’est bien pour cette raison qu’elle se dirigea vers l’ascenseur. Lorsque les portes s’ouvrirent, elle vit un jeune à l’intérieur. Elle le salua avec un sourire avant de cliquer sur l’étage concerné. Les portes se fermèrent et tout allait bien pour l’instant. Mais lorsque l’ascenseur descendit quelques étages, ce dernier commença à faire des bruits bizarres, à coincer, jusqu’à s’arrêter d’un seul coup. Les lumières clignotèrent et Yaël comprit qu’ils étaient en panne. "Oh non ! J’espère que c’est une blague là !" Elle n’aimait pas ça du tout, c’est pas comme si elle avait le temps de rester enfermée pendant des heures. Elle avait des patients qui attendaient. Elle espérait tout simplement que des patients n’étaient pas enfermés dans d’autres ascenseurs et qu’ils allaient pouvoir réparer cela rapidement. En attendant, elle se tourna vers le jeune homme avec lequel elle était coincée. "Je crois qu’on a pas d’autres choix que d’attendre." Le jeune homme ne répondit pas, un peu de politesse ne faisait du mal à personne hein. Elle se retourna aussitôt vers les portes, le laissant dans son coin. Elle n’allait tout de même pas l’obliger à faire la discussion, même si ça aurait été mieux que d’attendre dans ce silence stressant. Mais quelques secondes plus tard, elle entendit une respiration saccadée. Yaël se retourna aussitôt et remarqua que le jeune homme avait du mal à respirer. Aussitôt, elle accourra vers lui en essayant de le tenir pour qu’il ne se cogne pas par terre. "Monsieur, calmez-vous, ça va bien se passer, ce n’est rien, nous allons sortir bientôt." Yaël avait rapidement compris que le jeune homme faisait une crise d’angoisse. Cela devenait urgent maintenant. Elle se dirigea vers les portes et commença à frapper de plus en plus fort. "S’il vous plaît ! Qu’on nous ouvre ! J’ai un patient là." C’était bien frustrant d’avoir les mains attachés et de ne pas pouvoir faire grand chose.

( Pando )
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Gabriel S. Baker
Gabriel S. Baker
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(#)Sujet: Re: When "i" is replaced by "we", even "illness" becomes "wellness"  |   Jeu 19 Mar - 11:52
when "i" is replaced by "we", even "illness" becomes "wellness"
Ma seule journée de repos de la semaine ne s’annonçait pas tout à fait comme prévu. Mon rituel du matin consistant à aller courir était compromis. Depuis quelques jours mon genou recommençait à être douloureux. Ce n’était pas insupportable en soit, mais je ne tenais pas à refaire la même bêtise qu’il y a deux mois et me retrouver à nouveau avec des béquilles. Pour une fois, je préférai être prudent ! Voilà pourquoi je décidai de contacter mon médecin traitant. Lui préféra m’envoyer vers un spécialiste. Okay, ça ne me plaisait pas vraiment, mais je n’avais pas le choix.  Vive la journée de repos !

A la réception, on m’indiqua le bureau du docteur qui se trouvait au cinquième étage.  Genial… Détestant les endroits confinés, je décidais de prendre les escaliers. Erreur… Autant marcher pouvait passer, autant monter des marches c’était autre chose. Finalement arrivée au premier étage, je décidai, à contre cœur de prendre l’ascenseur. « Okay Gab’, il reste 4 étages, c’est rien, ça va passer vite. » me dis-je à moi-même en rentrant dans la cabine. En théorie oui, c’était un trajet plutôt rapide. Sauf qu’en pratique c’était loin de l’être ! Je montai jusqu’au 4ème étage, lorsque l’ascenseur s’arrêtai à la demande d’une personne : un médecin. Après cette arrivée, l’ascenseur se mit à redescendre. Comme s’il ne pouvait pas monter jusqu’au cinquième étage avant de redescendre. Okay, pas de panique. Un ascenseur, ce n’est pas si petit que ça… En tout cas c’est bien plus grand qu’un placard… Je pouvais donc tenir quelques secondes de plus…

Bien sûr, encore une fois, rien ne se passa comme prévu. L’ascenseur se stoppa net et je ne mis pas longtemps à comprendre ce qu’il venait de se passer. Okay, pas de panique… Lorsque la jeune femme s’adressa à moi et que je remarquai que j’était incapable de lui répondre, je compris que j’étais déjà en train de paniquer. J’avais beau être conscient qu’on allait nous sortir de là et que ce n’était pas dramatique, j’étais incapable de me calmer. Des images de mon enfance défilaient devant mes yeux et bien évidemment ça n’arrangeait pas l’état dans lequel j’étais en train de tomber. Ma respiration se saccada rapidement et mon contrôle avait totalement disparu.  

La jeune femme médecin remarqua rapidement mon état et tenta de me calmer, mais les crises de paniques étaient difficilement aussi faciles à régler. Je me retrouvai assis sur le sol de la cabine sans vraiment savoir comment j’y étais arrivé. Même mon genou n’avait ressenti aucune douleur. J’étais bien trop mal psychologiquement pour ressentir quoi que ce soit d’autre.  Finalement, je pris ma tête entre mes mains et ferma les yeux. C’était le moyen que j’avais trouvé à l’époque pour me calmer. Seulement voilà, cela devait bien faire 7-8 ans que je n’avais pas fait une crise d’angoisse à ce point et j’étais incapable de savoir si ma méthode marchait toujours.

(c) AMIANTE

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Yaël K. Graham
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(#)Sujet: Re: When "i" is replaced by "we", even "illness" becomes "wellness"  |   Ven 10 Avr - 12:36

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( @Gabriel S. Baker and Yaël )
Qui aurait cru qu’en mettant les pieds dans cet ascenseur, la jeune femme allait se retrouver coincée à l’intérieur. Yaël avait l’habitude de monter et descendre dans cette cage métallique mais c’est bien la première fois qu’elle l’a trahie ainsi. La jeune femme avait emprunté l’ascenseur dans le but d’aller chercher des analyses au sous-sol mais ce dernier refusa d’aller plus loin et s’était bloqué en laissant les deux personnes à l’intérieur en panique. Yaël n’était pas claustrophobe donc ce n’était pas un stress lié à cela mais tout de même elle ne voulait pas perdre son temps à être enfermée. Surtout que les mécaniciens prenaient toujours un temps fou avant d’arriver et encore plus pour réparer quelque chose.

Dans l’ascenseur, un jeune homme s’y trouvait également. Il n’était pas bien bavard et cela ne dérangeait pas plus la jeune femme mais elle finit par comprendre, quelques secondes plus tard, qu’il faisait une crise d’angoisse. Sûrement lié à l’enfermement. Il était certainement claustrophobe et Yaël se devait de faire quelque chose pour l’aider. Elle avait tout d’abord essayé de prévenir les personnes à l’extérieur en indiquant qu’un patient se retrouvait à l’intérieur et qu’ils devaient faire tout leur possible pour ouvrir les portes dans les temps. En attendant, elle s’était précipitée vers lui et essayait de le calmer. Elle savait bien qu’il était bien plus facile à dire qu’à faire mais elle faisait de son mieux. Elle lui prit la main et remarqua que son pouls était bien accéléré alors elle l’invita à respirer doucement pour ralentir ses battements. "Vous devez respirer. Essayer de vous concentrer sur votre respiration. Faites le avec moi. Un, deux, un, deux..." Le jeune homme semblait ailleurs mais Yaël essaya d’avoir son attention et l’obligea à respirer. Elle savait qu’en cas de crise d’angoisse, la personne devait penser à autre chose pour essayer d’oublier la situation dans laquelle il se trouvait. "Vous vous appelez comment monsieur ? Qu’êtes vous venu faire ici à l’hôpital? Vous êtes malade ?" Le jeune homme semblait faire des efforts pour se concentrer mais ce n’était pas chose facile. "Ça va bien se passer, ça ne va pas durer. Ce n’est qu’un petit moment, ne vous inquiétez pas." Elle sortit sa lampe de diagnostic et remarqua que ses pupilles n’étaient pas dilatées ce qui la soulagea grandement.

( Pando )
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Gabriel S. Baker
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(#)Sujet: Re: When "i" is replaced by "we", even "illness" becomes "wellness"  |   Jeu 23 Avr - 11:20
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Les petites pièces fermées, voilà bien un endroit que je détestais et encore plus quand je me trouvais bloqué à l’intérieur comme ici. J’aurais dû prendre l’escalier, c’était évident ! Mais non, j’avais préféré prendre une décision plus « sage » pour mon putain de genou ! J’essayai de ne pas paniquer, me rappelant que ce n’était pas définitif, qu’on allait forcément nous sortir de là. Ce n’était qu’une question de temps… Malheureusement, tout cela était vain. Une angoisse monta en moi et je ne pouvais la contrôler. J’avais l’impression retrouver ce petit garçon de 8 ans qui se retrouvait dans ce minuscule petit placard lorsqu’il faisait une « bêtise ». Et pourtant, 20 ans c’étaient passé depuis cette époque.

Rapidement, je compris qu’il était trop tard pour tenter de gérer cette future crise en amont. Elle était là et je devais arriver à me calmer en me concentrant sur des choses simples de la vie. La femme médecin se rendit rapidement compte de mon état et vint à mon secours. Mais, mis à part me parler, elle ne pouvait rien faire contre mon état actuel. Je devais régler ce problème seul, comme j’avais l’habitude de le faire autre fois. Je me retrouvai au sol sans savoir si j’y étais parvenu seul ou si la jeune femme m’avait aidé. J’entendais bien la voix de la jeune femme, mais mon cerveau était incapable d’analyser ce qu’elle me demander. Je pris ma tête dans mes mains et fermai les yeux. Okay Gab’ ça va aller ! Me répétais-je sans cesse. J’essayai tant bien que mal de penser à des choses qui me rendait heureux : des grands espaces, ma famille, mes amies, Mackenzie… Je n’avais pas l’impression que cela avait l’effet escompté. Je n’avais plus l’habitude de ces crises et ne savais plus comment les gérer. A nouveau, la jeune femme me parla et cette fois-ci, je compris qu’elle me demandait mon nom et d’autres renseignements, mais j’étais incapable de lui répondre. Tout simplement incapable de parler. Mon cerveau débloquait totalement et empêchait

Je pris une grande inspiration et me reconcentra sur autre chose. De longues minutes s’écoulèrent avant que ma respiration ne commence à ralentir. Du moins, ce temps me sembla durer une éternité ! Lorsque mon cerveau se remit à fonctionner à peu prêt comme il faut, je pris la parole. « Gabriel. Je m’appelle Gabriel. » dis-je simplement. Il ne fallait pas non plus me demander de grands discours ! Il me fallu encore un long moment avant de pouvoir reprendre la parole « Désolé…. Ça ne m’était pas arrivé depuis longtemps… » très longtemps même…

(c) AMIANTE


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