Miami. Ville où le soleil étire ses rayons et confère à ses habitants le sourire. Ville où les vices s’additionnent aux honnêtes travailleurs. Ville dont elle ne pensait jamais fouler le sol. Ville aux multiples possibilités qui devient désormais son refuge. Parenthèse colorée dans sa vie où les murs se sont effondrés à la mort de son père. Les sentiments qui l’étreignent sont fluctuants. Tantôt baignée par l’envie de rebondir, tantôt prise par l’envie d’abandonner. Cassandra ne supporte les rues familières de New York qui lui rappellent à chaque instant ce qu’elle a perdu. Elle s’en tient presque pour responsable car elle était à l’extérieur au moment des faits. Peut-être que si elle avait pénétré l’immeuble, les choses auraient été différentes. Des remords infondés puisqu’on ne peut changer le passé. L’avenir n’augure rien de brillant mais elle a fui la grande pomme vers Miami. La raison ? Jake. Seuls souvenirs de son passé qui n’abîment pas son cœur et font naître l’esquisse d’un sourire sur ses lèvres. La new-yorkaise a donc demandé sa mutation. Fraîchement débarquée, elle n’imagine ce qui l’attend. Les criminels sont les mêmes et retrouver sa hargne de travailler l’aidera probablement à se reconstruire. Elle lève les yeux vers ce miroir qui lui renvoie l’image d’une femme aux traits tirés qu’elle camoufle par du maquillage. Ses cheveux lâchés, elle revêt sa veste et referme la porte de l’appartement loué à la hâte où elle réside depuis quelques jours.

Prostrée devant l’hôtel de police où elle prend place pour son premier jour de travail, un vent nouveau souffle dans les rues de Miami. Elle monte les quelques marches qui la séparent du poste et se dirige vers l’officier en charge d’accueillir les visiteurs. Air neutre greffé sur le visage, ses lèvres s’entrouvrent pour prononcer : « Je suis Cassandra Keating, la petite nouvelle. J’aimerais savoir où je peux poser mes affaires et à qui m’adresser pour connaître le fonctionnement du commissariat. » Les dés sont jetés et les mots posés. Ses doigts tapotent nerveusement le comptoir alors que ses yeux se promènent sur l’enceinte. Cela fait son troisième lieu de travail après Los Angeles et New York. Tous semblables mais pourtant si différents. La donzelle se demande d’ailleurs s’ils ont prévu quelqu’un pour l’accueillir ou s’ils n’ont peut-être même pas entendu parler d’elle…

Pas mal de choses on changer dans ma vie depuis ces quelques mois, je suis papa d'une petite fille qui a maintenant deux mois, Elisha à récemment quitter la ville pour retourner vivre à New-York pour ouvrir sa nouvelle galerie, je n'ai plus de ses nouvelles depuis qu'elle est partie, je suppose que tout va bien pour elle. Et j'ai eu une promotion à mon retour de congés de paternité, j'ai été promu inspecteur des enquêtes criminels, avec l’histoire de Andrew qui avait kidnappé Elisha j'avais prouvé à mes supérieurs que j'avais totalement gérer cette enquête enfin pour moi cette histoire avait été plus qu’une enquête, la seule que j'avais eu à ce moment là s’était de sauver Elisha et rien d'autre, je n'aurai jamais imaginé que un jour je serais promu dans le secteur de la criminalité.

Installer dans mon nouveau bureau, que je viens tout juste de finir d'aménager, ce matin mon supérieur est venu me voir pour m'annoncer que j'aurai une nouvelle coéquipière, elle vient tout juste de débarquer en ville, elle était à New-York avant, tien encore une New-yorkaise, on aura sûrement des points en commun puisque nous venons de la même ville où alors pas du tout, ça se trouve on va même Se déteste allez savoir, on ne sait jamais. En tout cas j’étais tout de même ravi qu’ils ne m’ont pas mis Sibbie comme coéquipière, c'est sûr que j'aurai péter un plomb avec elle.

Assis sur le bord de mon bureau En train de lire ma première enquête en tant qu’inspecteur, le téléphone de mon bureau se mets à sonner, je laisse tomber le dossier sur mon bureau puis décroche au téléphone, au bout du fil l'accueil qui m'informe que ma coéquipière était enfin arrivée. J'arrive tout suite. Je remets le combiné du téléphone à sa place puis sors du bureau pour aller rejoindre ma nouvelle partenaire contre les crimes à l’accueil. Je descends les escaliers tranquillement, les mains dans les poches de mon jeans, je siffle des refrains d’une chanson que j'ai dans la tête depuis ce matin, arriver dans le hall de l’entrée du poste de police, m'avance vers cette inconnue qui était dos à moi pour le moment. Bonjour Jake Halstead, je suis votre nouveau partenaire. Lui informai-je en levant ma main vers elle pour lui serrer sa main en guise de salutation.

Cassandra patiente tranquillement dans le hall du commissariat dans l’attente du partenaire qui viendrait la tirer de son ennui sachant qu’elle se greffe facilement à la populace d’ordinaire. Depuis le décès de son père dans des circonstances qu’il ne vaut mieux pas nommer en sa présence et sa fuite vers cette autre ville, elle est devenue un tantinet solitaire, pansant ses mots et blessures par le calme et le silence. Elle s’est fermée au monde même si le monde place savamment ses pions pour qu’elle réouvre la brèche temporairement camouflée pour l’heure. Une voix se dresse dans le dos de la New-Yorkaise, voix qui indique la présence de la personne qui l’attend. Néanmoins, les muscles de la belle se tendent et ses paroles se figent, elle ne parvient pas à répondre. Pas maintenant, pas aussi vite. Elle pensait bien le retrouver mais certes pas aussi tôt. Son accent n’a pas changé même s’il a gagné en maturité. Elle imagine ses traits, restés inchangés malgré les années. Difficile de faire face à celui qu’elle a laissé derrière elle mais l’agent est bien décidée à faire table rase du passé. Lentement, son corps bifurque et elle se retrouve face à ce fantôme du passé qu’elle a connu mais dont elle ignore tout aujourd’hui. Ses lèvres s’ourlent en un sourire et elle lève les bras en l’air en lançant un : « Surprise ! » de circonstance. Elle avance de quelques pas pour lui faire face mais ne sait vraiment quelle attitude adopter. Doit-elle lui faire la bise ? Doit-elle lui serrer la main ? Elle rompt ce silence pour chasser ses pensées qui vagabondent et obscurcissent son esprit : « Partenaire, carrément. Je suis une privilégiée lieutenant Jake. »

Il est temps que j'accueil ma partenaire, c’est aujourd'hui que j'allais faire sa connaissance, je ne sais pas grand-chose sur elle parce que mon supérieur ne voulait pas m'en dire plus il voulait garder la surprise, la seule que je sais d'elle c’est qu'elle vient aussi de New-York. J’avais quand même hâte de voir qui était ma nouvelle partenaire, et je n’allais pas tarder à savoir qui elle était puis on m'avait appeler dans mon nouveau bureau pour m'informer qu'une jeune femme m'attendait à l'accueil.

Quittant mon bureau, je m’étais diriger à l'accueil, avec un sourire et un professionnalisme en me présentent à la personne qui était dos à moi. Je perds rapidement mon sourire lorsque je croise son regard. Jamais je n'aurai pu imaginer que je la reverrai un jour, encore mieux qu'elle soit à nouveau ma coéquipière, la dernière fois que je l'ai vu c'est lorsqu'elle a rompu avec moi le jour de l'enterrement de son père et depuis ce jour-là je ne l'ai plus jamais revue jusqu'à aujourd'hui.

La seule chose que je savais d'elle s’était qu'elle s’était installée à Los-Angeles et qu'elle y était muté sinon je n'en savais pas plus de sa vie et ce qu'elle est devenue, depuis ces six ans qui a suivi notre rupture. En effet c'est une sacrée surprise. Ajoutai-je, pas vraiment enthousiasme de réformer une équipe avec elle. A croire que nous sommes destinés à être une équipe, Cassie. Dis-je par la suite, je n'en revenait pas qu'elle soit la en face de moi, mon ex se tient devant moi, maintenant je comprend pourquoi mon supérieur n'a pas voulu m'en dire plus sur ma nouvelle coéquipière, il savait que Cassandra et moi avons eu une relation amoureuse dans le passé et qu'elle m'avait quitter.

La patience ça n’a jamais été quelque chose que la donzelle pratique. D’ailleurs, ses yeux cherchent déjà les traits de celui ou celle qui daignera l’accueillir. Mal à l’aise, les lieux demeurent inconnus à ses sens et il va falloir plus de temps que d’habitude pour qu’elle parvienne à ce sentir comme à la maison. Sentiment qui la suit depuis la perte de son père car elle ne sent bien nulle part d’où ses nombreuses divagations dans ce monde pour s’échouer à Miami. Dernier port d’ancrage où elle pense pouvoir renouer sinon il faudra se résoudre à l’évidence et tenter de prendre un autre cap. Le vent semble tourner car c’est Jake qui se présente à elle. Passée la stupeur, c’est avec une certaine nostalgie du passé qu’elle lui rend son chaleureux accueil.

« Une bonne surprise ? » taquinerie qu’elle jette mais qui sûrement se révèle de trop. Cassandra ne sait sur quel pied danser et ni quoi réellement dire à ce fantôme du passé matérialisé en être du présent pour l’heure. Un frisson parcourt ses membres tandis que ses mains moites jouent avec quelques mèches de ses cheveux. Le bon vieux temps a des zones obscures qu’elle ne souhaite voir remonter à la surface. Du coup, légèrement crispée, la jeune femme ajoute aux derniers propos du policier : « Je peux éventuellement demander un transfert si cela te gêne, je ne voudrais pas m’imposer. Tu pourrais peut-être me faire visiter le commissariat et m’expliquer comment tu vas autour d’un café ? Tu as l’air en forme ! » ajoute la brune non sans un sourire qui ourle ses lèvres délicates. Elle défait la veste qui trône sur ses épaules pour la placer entre ses mains et pose, pour la première fois depuis les minutes qui s’étirent entre eux, les yeux sur l’homme qui la surplombe d’au moins une tête.

Jamais je n’aurais imaginé revoir Cassandra en face de moi, qu'on serait à nouveau une équipe elle et moi, la voir en face de moi me fait remonter des souvenirs des bons et des moins bons comme notre rupture, même si je n’étais pas le meilleur petit ami du monde et que je lui avais montrer très peu mes sentiments ou des gestes amoureux à son égard j'avais tenue à elle quand même, elle connaissait mon histoire, elle savait comment j’étais. Bien sûr notre rupture m'a fait beaucoup de peine et lorsqu'elle a quitté la ville aussi m'a fait beaucoup de peine mais c'est la vie qui a décider que ça serait comme et puis je m'en suis remit en poursuivant ma vie de mon côté.

Oui ce fut une surprise de la voir devant moi, quel mot j’aurai pu lui sortir, genre « salut, tu vas bien depuis tout ce temps », non je n’étais pas comme ça, le je suis surpris de te voir est sortie tout seul de ma bouche et je crois que ça l’avait un peu vexé que je lui fasse cela mais elle m'avait quand même demandé si s’était au moins une bonne surprise. Bien sûr que oui, même je m’attendais pas du tout à ce que tu sois muté ici à Miami. Lui dis-je tout simplement.

En sentent la gêne qui avait entre nous deux, la jeune femme avait proposé qu'elle demande son transfert dans un autre commissariat si pour moi ça serait trop difficile de bosser avec elle. Non t'inquiète pas, on sait rester professionnelle, on ne laissera pas ce qui s'est passer entre nous empiéter sur notre collaboration. Maintenant qu’on a mis un peu les choses au clair elle et moi, il est temps que je lui fasse visiter le commissariat et lui offrir un café par la suite et parler de ce qu'on est devenu tous les deux. Un peu fatigué mais ça va, c'est toi qui as la forme. Dis-je en la laissant passer la première puis la suivi en me mettent à ses côtés pour lui faire visiter les locaux du commissariat.