Nicholas &
Paisley

Un nouveau matin, un nouveau réveil, particulier cette fois. Ses yeux s'ouvraient sur ce nouveau jour. Silencieuse, elle s'était levée, le lit était vide, la place que Nicholas occupée ses derniers jours également. Le jeune homme s'était levé bien avant elle, était-il anxieux lui aussi? Ses deux pieds quittaient le lit pour se poser au sol, le soleil était éclatant dehors et le ciel d'un bleu ravissant. Prenant le temps de prendre un appui contre le matelas pour se lever, elle finit par faire face au miroir non loin. Elle s'y attarda durant quelques minutes, comme elle avait l'habitude de le faire tout les jours. Sur tout les angles, elle s'observa, posant instinctivement ses deux mains contre son bas ventre plat renfermant en son sein un minuscule petit être vivant. Elle entamait à ce jour sa 9ème semaine de grossesse soit le début de son troisième mois de grossesse après deux mois pleins.  Sa toute première échographie, celle dîtes de "datation" était prévue pour ce 26 Mars. Pour la toute première fois, ils auront la chance de voir ce bébé, de connaître ce bébé, de l'imaginer, d'entendre son petit cœur battre et plus elle y pensait, et plus l'angoisse, le stress commençait à poindre en elle. Les yeux clos, elle inspira profondément à pleins poumons. Ça va aller Pais'. Jusqu'à présent, elle se savait enceinte, sans pour autant imaginer l'aspect de cet amas de cellules en elle, aujourd’hui ses dîtes cellules auraient l'apparence d'un fœtus, d'une vie humaine. La nature est incroyable. Une partie d'elle était impatiente de faire enfin sa rencontre, à celle de cet être qui partageait le même corps que le sien. Elle était impatiente de savoir enfin quel être fait autant trembler son être, la rend autant malade.

Car oui, on ne peut pas dire que ses deux mois de grossesse ont étaient des plus tranquilles. La brunette avait, en effet, jonglé entre les W.C pour vomir la moindre chose qu'elle pouvait manger ou même boire, et ce lit qui l'appelait constamment tant elle était épuisée. A défaut de prendre du poids comme certaines femmes pouvaient le faire, elle, avait perdu deux petits kilos, soit 1 kilos par mois. Faible et fatiguée, elle avait dû mettre un terme temporairement à son emploi de serveuse pour retrouver des forces et quand ce n'était pas dans le lit qu'ont la trouvait, c'était au canapé, sous un plaid telle une loque, à zapper les différents programmes télévisés.  C'était peut-être ça qui l'avait incité à venir "vivre" auprès de Nicholas, histoire de ne pas être seule. Sa relation avec Alexander était quelque peu compliqué depuis, et Mackenzie continuait de travailler, de vivre elle aussi de son côté, malgré ce qui lui était arrivée il y a peu. Après de multiples réflexions, elle s'était résignée à venir loger chez le beau mannequin, en attendant de déménager totalement ses affaires quand elle se sentira prête et apte à le faire surtout.  La présence du brunet lui faisait beaucoup de bien il fallait l'avouer et c'est avec lui d'ailleurs qu'elle s'apprêtait à filer à l'hôpital, après avoir prit une bonne douche.  Elle vint rejoindre rapidement la cuisine pour boire un verre de jus d'orange, la seule chose que son estomac pouvait supporter malgré l'amertume. Quoi que, depuis peu, les nausées semblaient peu à peu s'estomper, elle avait sût notamment manger un repas complet hier au soir sans le recracher dans les trente minutes qui avaient suivies. C'était plutôt un exploit. «Nick! Nick t'es prêt? On va pas tarder!» qu'elle hurla dans l'espoir qu'il la rejoigne pour ensuite prendre la voiture et filer jusqu'à l'hôpital.

Le trajet fut plus ou moins silencieux. Elle avait prit soin d'emporter avec elle tout les papiers nécessaires déjà reçus lors de son premier entretien prénatal. Elle qui avait appréhendé le rendez-vous, tout s'était très bien passé. Elle avait eut droit à une série de questions, avait malheureusement dût reparler de ses déboires de jeunesse, ses prises de drogue, son addiction à la cigarette, à l'alcool aussi, et elle s'était sentie tellement gênée à l'idée de reparler de tout ça devant un spécialiste de santé. Elle se sentait jugée alors que ce n'était nullement le cas. Nicholas aussi avait été questionné sur les mêmes sujets, sur son entourage, les maladies héréditaires que le fœtus pourrait potentiellement avoir. Puis, vint l'examen, avec la fameuse "visite" gynécologique, la encore elle n'était pas spécialement à l'aise, fort heureusement, le praticien, un homme plutôt doux et amical avait sût la mettre en confiance. Aujourd'hui, aucune questions ne seraient posées, tout tournerait autour de ce bébé, de sa taille, de son cœur, de tout ce qui, à son stade, pourrait être visible via l'échographie. Arrivée à l'hôpital, elle présenta le nécessaire, on lui demanda par la suite d'attendre en salle d'attente, la ou l'anxiété serait à son paroxysme, la on son pied s'était mit à taper sur le sol à vive allure, ou sa jambe s'était mise à trembler, ou ses dents s'étaient mises à mordre sans mal sa lèvre inférieure nerveusement. Les minutes filaient et l'angoisse s'accentuait, Nicholas à ses côtés devait certainement être dans un état similaire. Ils ont du temps avant que l'échographiste vient à eux, du temps pour se parler, pour se livrer sur leurs sentiments, leurs ressentis face à la situation.

Nicholas &
Paisley

Allonger dans mon lit, coller contre Paisley encore endormie, ma main s'était poser instinctivement sur sa taille, je lève mes yeux un petit sourire se dessine sur mes lèvres quand mes yeux se pose sur le doux visage endormi de la jeune femme, j'enlève doucement ma main qui était poser sur ta taille puis prend appui sur cette dernière en posent ma tête dessus, de mon autre main libre j'effleure le coter droit de son visage avant d'avancer doucement mon visage en posent mes lèvres sur son nez avant de quitter le lit, je me retire doucement du lit pour ne pas la réveiller, elle avait encore une petite heure avant de se lever pour le rendez vous chez le gynécologue pour la première échographie. Et oui c'est aujourd'hui que nous allons voir notre bébé pour la première fois, entendre son petit cœur battre, je pense que cette échographie va vraiment nous faire réaliser que ce bébé était bien là parce que faut se l'avouer on ne s’était pas vraiment mit en tête de cette grossesse mais aujourd'hui on va vraiment le réaliser.

Je reste quelques minutes sur mon lit pour m'étirer un peu puis je me lève en quittant doucement la chambre pour la réveiller, je me dirige vers la cuisine pour nous préparer à bon petit déjeuner, depuis quelques semaines Paisley était venue plus régulièrement à la maison, en prenant vite ses marques ici comme si elle était chez elle d'ailleurs elle est chez elle ma maison et sa maison, ce qui est à moi et à elle, nous sommes un couple aujourd'hui nous partageons tous. Depuis qu'elle est venu s'installer à la maison, je m'occupe souvent d'elle, je sais que sa grossesse la rendait malade, ça ne me déranger pas le moindre du monde au contraire j'aime prendre soin d'elle, d'être au petit soin quand elle en avait besoin sans pour autant l'étouffer non plus.

Arriver dans la cuisine je mets en marche la cafetière puis pressa des oranges dans une machine pour ensuite renverser dans deux verres, lorsque j'avais fini de préparer le petit déjeuner, je fils directement dans la douche, ne fallait pas que je traîne pour me préparer surtout depuis que je suis réveillé une angoisse s'était installé en moi, j'étais totalement nerveux pour cette première échographie, je me poser pas mal de questions.

Lorsque j'avais fini de me préparer, je retourner dans la cuisine pour récupérer mon verre de jus d'orange avant de filé sur la terrasse pour profiter un de ce beau temps qui s'offre à nous, je pose mon verre sur rebord du balcon puis ferme les yeux en respirant l'air de la mer et sentir la chaleur du soleil qui taper sur mon visage, cette sensation calmer mon anxiété. La voix de Paisley me fait sortir de ce moment de détente, j'ouvre rapidement les yeux et récupère mon verre. Oui, oui j'arrive. Dis-je en rentrant à l'intérieur du loft, je pose mes lèvres sur les siennes pour un baiser rapide puis récupère ma veste et mes clés de voiture et nous quittons notre chez nous pour se rendre à l'hôpital.

Arrivé dans la salle d'attente, nous prenons tous les deux places l'un à côté de l'autre, je pose mes mains sur mes cuisses en soufflant doucement, mes jambes n'arrêtait pas de bouger puis mon regard dévia sur plusieurs affiches de bébés et de femmes enceinte qui couvre les murs de cette salle d'attente, puis je pose mon regard vers Paisley qui était tout autant nerveuse que moi pour ce rendez-vous. Hey ça va aller. Dis-je en prenant sa main dans la mienne et entremêle nos doigts ensemble et la rassurant autant que je peux en plongeant mon regard dans le sien dans le sien.

Nicholas &
Paisley

Au bout de plusieurs minutes de trajet, ils arrivèrent enfin à l'hôpital pour se présenter à l'accueil. Le mot "Rendez-vous" et "Echographie de premier trimestre" sortait de sa bouche, accentua l'angoisse déjà bien présente en elle. Gentiment, la jeune secrétaire les invita à se rendre dans la salle d'attente ou le praticien viendrait les chercher pour la fameuse échographie en question. L'endroit était désert, et pourtant, le spécialiste mettait des heures avant de venir les chercher. La salle d'attente sentait le désinfectant à plein nez et les murs étaient décorés de pas mal d'affiches sur les grossesses, sur les maladies transmissibles pendant, sur les méthodes de garde des enfants, sur les différents vaccins, sur les rendez-vous obligatoires pour la jeune maman, sur tout un tas de préventions, toutes, tournant autour d'un seul et même sujet: La grossesse. On ne peut pas dire que cela l'aida à se sentir d'avantage à son aise, bien au contraire. Elle s'était mise à taper du pieds, à compter les secondes dans sa tête avant d'être appelée, même que Nicholas, à ses côtés, semblait ne plus exister. Elle ne pensait qu'à ce rendez-vous, à ce qu'on lui annoncerait, à cet enfant qu'elle aurait la chance de voir sur l'écran noir à ses côtés et elle avait peur, si peur de le découvrir. Etait-elle réellement prête à faire sa connaissance? Ce n'était pas dit.

Hey ça va aller. La voix de Nicholas l'extirpa de ses angoisses quelques secondes. Silencieusement elle tournait sa tête vers la sienne, laissant ses doigts s'entremêlaient aux siens. Il n'y a pas de raison que ça ne se passe pas bien. Au mieux, il voit enfin leur petit "têtard", au pire: on leur annonce que le bébé n'est pas formé comme il faut et qu'il vaut mieux mettre un terme à la grossesse. On ne sait jamais par avance ce que les docteurs peuvent nous révéler durant une consultation, elle n'était pas prête à ce qu'elle verrait aujourd'hui, pas prête du tout. «Bien sûr, y'a pas de raison.» Et pourtant, elle avait le timbre de voix hésitant, le souffle qui s'emballait, ce nœud au creux de son abdomen qui resserrait un peu plus ses entrailles. Des crampes d'estomac, de vraies crampes d'estomac, encore pire que ce qu'elle avait depuis le début de cette grossesse. Son abdomen était douloureux, figea son visage d'une douleur qui s'imprégnait de ses traits, avant que la peur laisse place à la surprise, à la réalité. Elle n'aurait finalement pas le temps de discuter d'avantage avec Nicholas, le praticien s'avançait déjà en salle d'attente, un dossier en main, un sourire sur ses lèvres. Mademoiselle Warren? C'était elle oui. Elle se leva, suivit docilement l'homme qui la guidait jusqu'à une pièce obscure, tout en jetant un œil à ses côtés, la ou Nicholas se trouvait.

Alors. C'est une première grossesse. Oui. Malheureusement, pensa t-elle.Vous en êtes à 11 semaines d'aménorrhées ce qui équivaut à 9 semaine de grossesse [..] Il s'était mit à lui parler de ce bébé, il rendait lui aussi la chose concrète. A chaque questions, elle s'était contenté d'hocher la tête positivement. Il aurait pût passer le restant du rendez-vous à lui parler que ça ne l'aurait pas dérangé au final. Mais voilà qu'il était temps de voir ce bébé, de voir si il était "normalement" constitué, si il se portait à merveille, si tout ce qui pouvait être visible à ce stade de grossesse l'était dans ce cas la. D'un geste de la main, il invita la brunette à s'allonger sur le lit d'auscultation recouvert de plusieurs feuilles de papier. Il lui demanda de relever son haut et d'abaisser son pantalon pour pouvoir accès à cet utérus renfermant ce qu'il désirait observer. Une chaise se trouvait à ses côtés, la ou Nicholas prendrait place. Instinctivement, elle était revenue chercher sa main pour la serrer aussi fort que possible dans la sienne, tellement la peur la submergeait. Vous êtes prête? Ce médecin osait lui demander ça alors qu'elle était à deux doigts d'exploser littéralement, de prendre ses jambes à son cou et fuir aussi loin que possible. Tant qu'à faire, et maintenant qu'ils étaient la, autant le voir cet enfant. Dans un premier temps, il se contenta de badigeonner le bas de son ventre d'un gel translucide frais qui lui décrocha un petit souffle de surprise avant de finalement passer la sonde sur ce même abdomen, appuyant légèrement sur la zone pour faire apparaître ce qu'il était venu chercher sur l'écran visible par les deux amants. Rapidement, le petit être se fit voir sur l'écran.

Les yeux de la brunette s'écarquillaient, son cœur cessa de battre instantanément et quelques frissons commencèrent à naître sur son corps entier.Cette minuscule petite chose, ce petit bébé était le sien et il semblait se porter comme un charme d'après l'échographiste, qui lui, à défaut de s'extasier devant le fœtus, se contentait de prendre les mesures tout en rassurant les "parents". Le nœud auparavant dans son abdomen finit par remonter jusqu'à sa gorge et quelques larmes s'étaient mit, elles aussi, à poindre dans le coin de ses yeux. La sensation était indescriptible, un mélange de peur, de joie, d'émerveillement, oui c'était ça, elle était émerveillée par la nature, émerveillée qu'une femme comme elle, qu'une pauvre nana paumée comme elle puisse être en train de créer la vie, une vie pure, innocente, qui dépendait d'elle et uniquement d'elle. Ce petit bébé était le sien. «C'est mon bébé ça?» qu'elle demandait maladroitement comme une petite fille qui découvrait quelque chose. Le docteur s'était mit à sourire devant l'incrédule patiente à ses côtés, du doigt il pointait ses pieds, ses mains et même si elle semblait avoir du mal à vraiment distinguer les membres, elle se sentait vraiment rassurée de le savoir en bonne santé. On va écouter son coeur. Ce médecin veut l'achever, mais pourtant, c'est nécessaire. Il cherche ce minuscule battant à l'intérieur de ce foetus, et bientôt, laisse résonner dans la petite pièce ou il pratique l'échographie, les sons mélodieux de ses fougueux battements de cœur d'enfant. Elle n'ose y croire, pourtant tout est bien réel. Son regard ne cesse de fixer cet écran, ses émotions,sentiments se mélangent. Déconnecter de tout,elle trouve pourtant la force de tourner la tête vers Nicholas pour observer sa réaction, jonglant ainsi entre l'écran et Nicholas. Ce qu'ils vivent actuellement va au delà de ce qu'ils pensaient vivre un jour dans leurs vies respectives, ni elle, ni lui, s'attendait à une telle chose, mais ce qui est sûr, c'est que ce 26 Mars resterait graver dans leur tête, dans leur cœur certainement à tout jamais.

Nicholas &
Paisley

Nous voilà dans la salle d'attente, à attendre que le praticien vienne nous chercher pour cette fameuse échographie, j'avoue que j'étais de plus en plus nerveux à l'idée de voir notre enfant sur le petit écran noir, je me poser pas mal de question aussi, est ce qu'il va bien, est ce qu'il est bien formé, tout un tas de question sur cette grossesse se bousculer dans ma tête et la seule personne qui pourrait répondre clairement à mes questions c'est le gynécologue. Même si elle me le dit pas je sais qu'elle est autant nerveuse que moi pour ce rendez vous, je lis en elle comme un livre ouvert, ces derniers semaines j'ai appris à la connaître, à la cernes et je sais que la elle est très nerveuse, angoissée même, elle taper du pied, elle n'arrêter pas de fixé les posters qui y avait afficher sur les murs de cette salle, pour la l'apaiser un peu je lui avait pris sa main dans la mienne et avait entremêler nos doigts ensemble, je veux qu'elle sente rassurer, elle n'était pas seule sans cette aventure j'étais la et je serais toujours la, cette grossesse on est en train de la vivre à deux et on la vivra jusqu'au bout je lui en fait la promesse.

Je plonge mon regard dans le sien en lui offrant un sourire rassurant et je lui avait même caresser sa joue lorsque elle m'avait répondu à ce que lui avait dit, sa voix la trahie elle dit que tout va bien alors qu'elle est clairement en train de flipper, je voulais la rassurer davantage mais avant que je puisse ouvrir ma bouche encore une fois, le médecin fit son apparition en appelant Paisley, on se lève tous les deux vers le médecin, je laisse passer Paisley en première puis je la rejoins en restent derrière elle, elle me rattrape rapidement la main pour que je sois à côté d'elle. Nous entrons donc dans la salle d'examen, nous passons d'abord dans le bureau du médecin pour nous expliquer un peu la grossesse, à quel mois grossesse, aujourd'hui elle était tout pile à trois mois de grossesse même si ça ne se voyait pas encore mais ce petit être était bien là et cette échographie aller rendre la chose plus officiel et plus réaliste pour nous deux qui avait encore du mal à y croire.

Avant que nous passions dans l'autre pièce pour aller voir notre bébé pour la première fois de notre vie, le médecin avait poser pas mal de question à Paisley qui lui répondais simplement par des hochements de la tête, quant à moi j'avais poser ma main sur sa cuisse puis je vaguer mon regard entre le médecin et la jeune femme. Les questions terminée nous allons pouvoir passer dans l'autre pièce, je me lève de ma chaise, je laisse passer le médecin et Paisley et en premier puis je les suivi par la suite, je prend place sur la chaise qui était à coter du lit de consultation ou Paisley était allongé, je m'avance vers elle en lui déposant baiser sur son front avant qu'elle vienne reprendre ma main dans la sienne en la serrent bien fort, la nervosité bat son plein dans cette pièce entre Paisley et moi, mon pouls s'accélère lorsque le je vois le médecin préparer le gel pour en mettre sur le ventre de la jeune femme, je lâche un soupire pour faire comprendre que j'étais prêt à rencontrer mon enfant.

Je suivais du regard les gestes du médecin sur le ventre de Paisley puis mon regard dévia sur me petit écran en essayant de chercher le bébé mais mine de rien cet écran est bien petit pour que je puisse voir quelque chose mais rapidement mes yeux s’arrêtent sur une tâche blanche au milieu de l'écran qui était en fait notre bébé. Mes yeux ne lâche plus du tout cet écran, un sourire commence à s'afficher sur mes lèvres et s'élargit lorsque le médecin présente notre mini nous. Et oui c'est notre bébé ma chérie. Dis-je en confirmant ce qu'elle avait demandé au médecin, je quitte mon regard quelques instant de l'écran pour la regarder, on n'en revient pas C'est fou, jamais je n'aurais pu imaginer me sentir heureux en voyant ce bébé bien sûr la peur et l'inquiétude était toujours la mais maintenant fait se concentrer sur notre bébé qui était bien la, j'aurai bien aimer lui déposer un baiser sur son ventre mais il était plein de gel et doit pas être agréable à avoir sur la bouche. J'approche mon visage près du sien et lui dépose un baiser langoureux. Waouh c'est notre bébé. Lui dis-je avec un petit rire joyeux.

Nicholas &
Paisley

Qui aurait crût un jour qu'elle aurait pût s'émouvoir autant devant un bébé. Ce bébé n'était pas n'importe lequel, il était le sien. Sa propre chair, son propre sang, sa raison d'être désormais. Difficile de dire qu'il était si minuscule dans son ventre tellement il paraissait grand pourtant à l'écran. Cet être vit en elle, il bouge en elle, son cœur bat en elle et c'était bien grâce à elle qu'il semblait en si bonne forme. Son regard ne sût se détacher de cet écran noir, juste une fois, pour observer le géniteur de cette merveille qui lui, sous l'effet de la joie et l'émerveillement avait posé ses lèvres sur les siennes pour lui offrir un baiser. C'était incroyable, merveilleux de savoir cet enfant en bonne santé.  Son cœur s'était mit à battre à vive allure et elle se retint au maximum de ne pas verser quelques larmes, juste pour ne pas paraître "un peu trop " sensible. Le praticien fit usage d'un grand professionnalisme en pointant du doigt chaque parti du corps de ce fœtus, en faisant écouter ses fougueux battements de cœur battant à l'unisson contre ceux de sa mère. Ce son, elle le garderait éternellement dans un coin de sa tête, aucun son n'était similaire, aucun son n'était aussi mélodieux que les battements de cœur de son bébé.


L'examen dura plusieurs minutes, les plus belles minutes de toute sa vie, même qu'elle aurait pût continuer à exposer son ventre des heures et des heures juste pour qu'il continue à lui montrer à travers sa machine, la vie qu'elle portait précieusement en elle depuis plusieurs semaines désormais. Toutes bonnes choses ont une fin pourtant et il finit par déposer sa sonde dans son emplacement, offrir assez de feuilles de papier pour qu'elle s’essuie le bas ventre avant de les inviter, Nicholas et elle, à rejoindre son bureau ou ils récupéreraient les clichés et le compte rendu de l'échographie. La vision de son petit bébé lui manquait presque, elle ressentait l'envie de le voir bouger, gigoter, d'entendre son cœur battre pour la rassurer d'avantage. Cet enfant se porte comme un charme, c'est tout ce qu'elle doit savoir. Elle se doutait bien qu'à ce stade de grossesse, il était impossible de déterminer à 100% le sexe de l'enfant, alors, elle s'était abstenue de demander au spécialiste ce détail, se contentant des clichés et des avis médicaux de ce dernier. Elle eut droit à quelques prescriptions, quelques conseils, quelques sourires aussi avant de leur faire prendre congé doucement.

Un peu esseulée, elle se leva de sa chaise, salua poliment le docteur avant de partir de la salle sans que ses battements de cœur ne se soient calmés et que cette excitation au creux de son abdomen ne se soit envolée. «On vient de voir nôtre bébé.» qu'elle s'était mise à dire en tenant fermement entre ses petits doigts les feuilles de l'échographie tout en avançant vers la sortie et principalement vers le véhicule de Nicholas. «Et ce bébé va bien. Il va bien Nicholas!» Comme ci elle avait besoin qu'il le lui rappelle. Oui ce bébé va bien, il continue de bien grandir, semble avoir les bonnes mesures et ne présente, à première vue aucune anomalie particulière. Son regard se posait par la suite sur son ventre plat, avant qu'elle ne se met à l'imaginer, de détailler son petit nez, ses petites lèvres retroussées, ses beaux yeux, son doux visage.  Chose qu'elle n'aurait jamais faîtes avant ce rendez-vous. Cette échographie rendait la chose beaucoup plus concrète, jusqu'à présent,  la seule information qu'ils possédaient était cette grossesse soudaine de quelques semaines, aujourd'hui cette "grossesse" avait un visage, ou du moins une identité, celle de ce bébé qu'il avait vu quelques minutes plus tôt.  De nouveau à l'intérieur de la voiture, elle boucla sa ceinture avant d'abattre sa tête contre l'appuie tête derrière elle, ses papiers et dossier médical sur ses genoux. «J'crois qu'on va devenir parents.» C'était fou mais c'était vrai. C'était son choix avant tout et , intérieurement, elle ne pouvait s'empêcher de craindre l'avenir, craindre que plus ils avançaient dans cette grossesse et plus Nicholas prendrait ses jambes à son cou pour finir par disparaître totalement. On ne parlait pas la d'adopter un animal de compagnie, ou de choisir trois quatre poissons qui se baladeraient dans un aquarium, c'était bien d'un bébé qu'il était question. Un bébé qu'ils vont devoir élever, éduquer, aimer, rassurer tout au long de leur vie. «C'est effrayant et incroyable à la fois..» ajouta t-elle en pouffant de rire nerveusement, les yeux rivés sur le pare brise face à elle avant de tourner la tête et les yeux en direction de Nicholas côté conducteur. «T'as pas peur toi? Comment tu te sens?» parce que ça l'intéressait. Elle voulait précisément savoir son état d'esprit et le comment il pouvait se sentir suite à ce rendez-vous et surtout ce qu'il comptait faire à l'avenir maintenant que la présence du bébé était de plus en plus concrète et qu'elle commençait également à se faire sa place entre eux.

Nicholas &
Paisley

Nous s'y voilà, c'est aujourd'hui que nous allons voir notre bébé pour la première fois de notre vie, j'ai peur extrêmement peur mais en même temps j'ai tellement hâte de voir la petite crevette que nous avons créé tous les deux durant notre séjour à Venise, dans ma tête je ne me sens pas encore papa peut-être parce que je ne l'ai pas encore vu et que j'ai encore du mal à réaliser cette grossesse. Mais j'allais bientôt le réaliser, installer sur une chaise à coter de Paisley qui allonger sur la table de consultation, je me sens tellement nerveux à chaque minute qui passe avant que le médecin nous présente notre progéniture. Je me ronge les bouts de mes doigts, mon genou commence à bouger sans arrêt, j'ai mon cœur qui accélère de plus en plus vite, je lance quelques sourires envers la jeune femme puis je pointe mon regard vers l’écran qui vient de s'allumer.

Mes yeux était totalement hypnotisé par l’écran, je ne pouvais plus me détacher du regard cet écran ou se trouvait ma fille ou bien mon fils, il est bien encore trop tôt pour savoir le sexe mais ce qui compte le plus c'est qu'il se portent bien et surtout qu'il est en très bonne santé, aujourd'hui c'est ce qui importe le plus à Paisley et moi, que notre bébé va très bien, je ne pu contenir la joie que j'avais en moi lorsque je j'ai eu aussitôt embrasser pour la remerciée même si cette grossesse était pas voulu je la remercie de m'avoir fait ce cadeau, maintenant que je l'ai vu à l’écran je commence sérieusement à réaliser que je vais être papa dans quelques mois, que dans quelques je pourrais le tenir dans mes bras, mais au fond de moi j'avais toujours cette peur de devenir comme mon père, faire vivre à mon enfant ce que mon père m'a fait vivre c'est m'a plus grande crainte, j'ai vraiment peur de lui ressembler.

Après avoir admirer notre bébé quelques minutes, la consultation était terminée même si j’étais un peu déçu que ça soit déjà fini je n’étais pas le seul Paisley aussi était autant déçu que moi en vrai nous étions complètement fans de notre enfant alors que cette grossesse n'était pas voulue au départ. Nous retournons dans le bureau pour que le médecin nous donne le prochain rendez-vous et quelques restrictions pour que Paisley et le bébé se porte bien durant cette grossesse, j'écoutais attentivement le médecin parce que je compte bien prendre soins de ma famille. Il est temps de retourner à la maison, je sers la main du médecin en guise d'au revoir puis avec Paisley nous quittons tous les deux l'hôpital sourire aux lèvres. C'est incroyable. Lui répondais-je en sortant mes clés de voiture de la poche de mon jean et la regarde avec un sourire. Il va très bien Paisley, rassure-toi. Dis-je en me mettent face à elle, dépose mes lèvres sur son front pour la rassurer puis nous continuons notre chemin vers la voiture.

Arrivé dans la voiture je mets la ceinture et rentre la clé dans le contact mais avant que je démarre la voiture je jette mon regard vers Paisley qui était complètement métamorphosé depuis cet échographie, l'angoisse qu'elle avait au début s'était volatilisé et laisse place au bonheur d'avoir vu son enfant et qu'elle tenait dans ses mains sa première photo de lui. Je crois bien ouais. Répondais-je a sa question et oui on aller bel et bien devenir parents tous les deux. Je me sens heureux mais angoissé en même temps. Dis-je en marquant une pause en fixant mes mains quelques minutes avant de poser à nouveau mon regard vers elle. J'ai cette peur de ressembler à mon père, de devenir l'horrible père qu'il est, je ne veux pas de ça pour lui. Dis-je en posent ma main sur son ventre qui était encore plat.

Nicholas &
Paisley

Voir ce bébé sur cet écran rendait la chose beaucoup plus concrète. Dans quelques mois, un petit bébé pointerait le bout de son nez et chamboulerait leur monde à tout les deux. Ce petit bébé qui se portait comme un charme pour son plus grand bonheur et celui de Nicholas. Rien ni personne n'aurait pût l'extirper de son joli petit nuage, pas même le médecin au mille et une recommandations. Elle savait qu'elle devait faire attention, elle n'était plus seule désormais. Elle ne serait plus jamais seule. C'était peut-être pour cela qu'elle avait autant voulu le garder, ce dire que quoi qu'il arrive, avec Nicholas, ou avec le monde l'entourant, il y aurait toujours cet enfant à ses trousses, accroché à l'une de ses jambes, aimant de tout son être celle qui l'a mise au monde. Une mère est dieu dans les yeux de son enfant. Elle pouvait commettre toutes les erreurs du monde, prendre les pires décisions au monde que cet enfant l'aimerait et continuerait à l'aimer autant que possible. L'amour entre une mère et son enfant est infini. Elle qui a toujours été seule dès lors que ses parents disparaissaient de la surface du globe, aurait le droit à une main tendue à chaque fois qu'elle se sentirait faiblir et rien n'est plus précieux que la main de son enfant qui puis est.

Des étoiles pleins les yeux, elle eut du mal à réaliser la chose, elle revoyait encore dans sa petite tête les petits pieds, les mains, la forme du crâne mais aussi le cœur de ce petit être et cela semblait le cas de Nicholas aussi. Il découvrait son enfant et semblait heureux et apeuré à la fois. Ensemble, ils deviendront bientôt parents et auraient à faire face à de nouvelles responsabilités plus ou moins effrayantes. Le jeu en valait grandement la chandelle et si aujourd'hui, elle avait encore du mal à totalement faire confiance en Nicholas et lui apporter tout l'amour qu'elle avait pût lui apporter à Venise, elle était tout de même fort heureuse de partager ce moment avec lui.  Assise dans la voiture, ses yeux se posaient à la fois sur ce dossier médical sur ses genoux, sur le pare brise et parfois sur ceux de Nicholas, lui qui lui confia craindre d'être un mauvais père pour l'enfant, craindre d'être comme son père. Doucement, il posa sa main contre l'abdomen plat de la brunette dans l'espoir presque de préserver l'être à l'intérieur de la cruauté et méchanceté de son père. C'était triste de penser cela. «Dis pas ça Nick.» qu'elle lui soufflait en gardant son regard sur le sien. Un regard compatissant, désolé à la fois. «Toi et moi, ont se connait pas depuis très très longtemps c'est vrai. Quelques mois à peine même.. mais, ce garçon que je découvre au fil des jours,  celui que j'ai rencontré au Devil's, celui qui m'a autant fait rire que pleurer, n'a rien à voir avec l'homme égoïste et sans scrupule qu'était ton père. J'me trompe peut-être.. mais c'est ce que je ressens, et le simple fait que tu t'inquiète pour ce bébé suffit à me faire croire que tu seras justement un très bon père pour lui.» Si il ne s'inquiéterait pas pour lui, la elle aurait pût craindre le pire, mais Nicholas semblait si investi, si proche de cet enfant alors qu'il ne le porterait pas réellement à bout de bras qu'elle voulait croire en son amour et sa sincérité, c'est d'ailleurs pour cela qu'elle avait accepté de lui donner une seconde chance, celle de se rattraper, d'être la pour elle, de la soutenir dans cette grossesse, dans l'avenir tout simplement.

Il lui avait fait part de son envie d'être auprès d'elle, cette nana la, il l'aimait profondément, et il était même sur le point de fonder une famille avec elle. C'était drôle de dire ça comme ça sachant que ça ne faisait pas si longtemps qu'ils se sont livrés l'un à l'autre, mais Paisley sans cette petite touche de folie dans la vie n'est pas Paisley. Elle avait l'habitude de vagabonder, de vivre de folles aventures sans arrêt durant sa vie, et ce bébé en faisait parti de l'une de ses folles aventures, la plus folle et insensée d'entre toutes qui puis est. «Il est loin d'arriver ce bébé.. Et ont se sentira de toute façon parents qu'au moment ou on le prendra dans nos bras. C'est ce que la plupart des gens disent, ont se sent parents que quand le bébé est la. Profitons en attendant qu'il ne le soit pas pour justement souffler un peu et éviter de se poser trop de questions.» finit-elle par dire en esquissant un discret sourire avant même de rire doucement. «Depuis quand je deviens philosophe moi? Ça doit être certainement la faim qui parle à ma place. Oui, c'est certainement ça, je meurs de faim!» Comme la plupart des femmes enceintes qui ne peuvent pas s'empêcher de manger tout et n'importe quoi durant leur grossesse. «Tu sais ce que j'ai envie la? D'un bon jus d'orange bien frais et d'une gaufre avec plein de chocolat!» Histoire de faire taire cet estomac grognon et de permettre à bébé d'avoir un peu de sucre. Le combo parfait! «Digérer le tout au bord d'une piscine et profiter d'un peur d'air frais au calme sans personne pour nous déranger.» Un programme qu'elle s'était imaginé en tête. Elle n'avait pas forcément besoin de voir du monde, son bébé et Nicholas lui suffisait amplement, tout comme le soleil extérieur. Une bien belle journée qui venait de commencer plutôt bien avec cette échographie et l'excellente nouvelle que bébé se porte comme un charme.

Nicholas &
Paisley

J'en n'en revenait pas que j'ai pu voir mon enfant sur cette écran noir enfin notre enfant parce que oui ce petit être est la moitié de Paisley et la moitié de moi, j'arrive pas à réaliser encore que nous avons réussie à faire ce petit bébé, Je lui est fait un enfant durant notre séjour à Venise même si j'ai complètement paniquer et j'ai fait clairement n’importe quoi à l'annonce de sa grossesse qui a mit notre couple en danger, aujourd'hui je veux plus que jamais assumer notre enfant, je veux être la pour chaque étape de sa grossesse, je veux prendre soin d'elle et de notre bébé, je veux allez lui chercher à trois heures du mat des fraises et de la chantilly parce que elle me l'aurait demander et qu'elle a ses envies de femme enceinte. Et même après que notre enfant soit née je l’assumerai encore et toujours je veux me voir grandir, je veux réaliser cette image que j'ai eu dans ma tête lorsque d'une sortie avec Gabriel, dans cette image Paisley et le petit était clairement présent à mes côtés et ça que je veux, je veux ma famille à moi et elle est en face de moi ma famille.

Je sais que Paisley à encore beaucoup de mal à me faire totalement confiance après ce que je lui est fait et je la comprends tout à fait et je sais que je suis patient et que j'attend qu'elle me fassent totalement confiance au temps de Venise, je sais que je vais lui faire montrer mes efforts envers elle parce que c'est elle est pas une autre, ça n’aurait pas été le cas y a longtemps j’aurais jeter l’éponge et c'est pas le cas parce que cette nana je l'aime, cette nana me rend dingue d'elle un peu plus chaque jour je la regarde, j'ai vraiment de la chance qu'elle m’aille donner une seconde chance pour lui prouver que c'est elle que je veux et que je veux assumé ma paternité, d'ailleurs j'avais bien écouter les recommandations du médecin et j'allais les suivre à la lettre à surveillent bien la mère de mon enfant.

Je lui avoue ma plus grande peur, je sais qu'avec elle je peux me laisse allez et lui dire ce qui ne vas pas, je sais qu'elle ne jugera pas et là encore je lui donne une preuve que je l'aime que je ne fais pas semblent, que je ne me joue pas d'elle, ce que je ressens pour elle est bien la accrocher. Je lui confiai que j’avais peur de devenir comme mon père, aussi mauvais que lui Après tout j'ai ses gènes dans mon sang et c'est ça qui me terrifié le plus de faire souffrir mon propre enfant comme mon père m'a fait souffrir. Elle a toujours les mots pour me rassurer, à chaque mot qu'elle prononcer, mon sourire s'agrandit. Tu sais que tu arrives à mes rassurer avec tes mots, merci t’être là. Je lui prends sa main qui était poser sur le dossier et l'avance vers mes lèvres en lui déposent un doux baiser et lui repose sur son sur le dossier. Tu as raison profitons avant que qu'il soit là, parce que je sais que je veux beaucoup profiter avec toi. Je lui lâche un sourire en plongeant mon regard dans le sien.

Je lâche un rire amusé parce qu'elle vient de dire, c'est vrai que depuis quelques temps elle nous sort des phrases qui sont philosophe, c'est sûrement le fait que je l'ai surprise l'autre fois à lire l'un des bouquins de la bibliothèque de la maison mais elle mettais ça sur le compte de la faim et que bébé avait besoin de sucre, ce qui m'amuse encore plus, c'est envie de femme enceinte son pour le moment normal puisque elle me confia qu'elle avait envie d'un bon verre de jus d'orange bien frais et des gaufres au chocolat en profitant le tout au bord de la piscine rien que nous deux. C'est un super bon programme ça, on va acheter de quoi faire des gaufres et rentre à la maison profiter de la piscine et de nous deux. Je lui lance un regard avant de démarrer la voiture puis direction l'épicerie du coin pour acheter de quoi des gaufres avant de rentrer chez nous.

Nicholas &
Paisley

Une chose est sûre; Ce séjour à Venise resterait à tout jamais gravé en elle, tout comme en Nicholas. Coupés du monde, ils ont pût apprendre à se connaître, à s'apprivoiser. Loin de tout ses problèmes à Miami, la brunette a pût remettre de l'ordre dans ses affaires, et c'est presque une nouvelle Paisley qui avait vu le jour une fois de retour à la maison. Elle n'était pas revenue seule. Il y avait ce petit être qui commençait doucement mais sûrement à faire son nid en elle, comme ci d'être mère était devenue son destin. Elle était destinée à garder cet enfant, à l'aider à s'épanouir en elle avant de venir se blottir contre ses bras neuf mois plus tard. Elle n'a, pour le moment, pas encore pensé à ce jour ou elle donnerait la vie et vaut mieux pour elle de ne pas y penser, l'angoisse serait certainement plus forte que tout et risquerait de la mettre dans des états pas possible. L'instant présent était véritablement le seul qui comptait, Nicholas et elle ont tout leur temps pour songer à l'avenir et à leur nouvelle vie de parent. Pourtant, Nicholas ne peut s'empêcher d'émettre des craintes dans sa future paternité. La peur de ressembler à son père est omniprésente. Il paraît que ce sont dans les gênes, les enfants ont tous un petit quelque chose de leurs parents. Dans le cas de Nicholas, il craint que les mauvais vices de son géniteur lui ont étaient transmis. Avoir des craintes et de la peur et tout à son honneur, et c'est même normal d'en éprouver, elle même en a quelques unes. Ce monde d'enfant lui est inconnu, et il faut parfois l'affronter cet inconnu pour s'y habituer et ce sentir à l'aise avec. Quoi que Nicholas puisse dire, elle reste persuadée qu'il n'a rien à voir avec l'homme qui l'a élève jusqu'à maintenant, du moins, elle essaye de s'en convaincre.

Ses paroles sont rassurantes et positives et cela suffit au garçon pour se sentir un peu plus apaisé. Elle aurait aimé lui certifier qu'elle ne se trompait pas, et qu'il ne ressemblerait jamais à son père, mais elle n'en était pas absolument sûre et certaine. En attendant, Nicholas semble avoir retrouvé son sourire et rien d'autre ne compte. Ils ont tout le temps pour se poser les bonnes questions, pour avoir peur. Bien que présent, le bébé n'était pas prêt d'arriver et il fallait qu'ils profitent de ce moment de calme et de répit avant qu'il arrive. Profiter d'eux, comme ils ont pût le faire à Venise. Les choses entre eux ont étaient un peu vite et précipitées, mais si le destin veut les faire parents, c'est peut-être parce qu'ils sont tout les deux liés quelque part. Elle veut croire en cela Paisley, en cet amour naissant entre eux, ce début de relation pourtant chaotique qui, au fur et à mesure du temps pourrait peut-être évoluer en quelque chose de beaucoup plus sain et stable.  En attendant, son estomac crie famine, même que la brunette meurt d'envie de se manger une bonne gaufre tout en profitant de la piscine pour se détendre pleinement et faire que cette journée qui a bien commencée, se termine en beauté.

Le programme semble être approuvé par Nicholas qui roule calmement jusqu'à la première épicerie sur leur route histoire de trouver les ingrédients nécessaires pour la confection des fameuses gaufres soit de la farine, de la levure, du sucre, des œufs, du lait, du beurre fondu et une pincée de sel. Arrivés sur place ce n'est pas sur les dits ingrédients que la jeune femme craqua mais sur un brownie et de la crème anglaise. Ça aussi c'est commun parait-il chez les femmes enceintes de changer d'avis comme de chemise et puis, l'avantage du brownie, c'est qu'il était déjà tout fait. Tout le monde connait les talents culinaires de Paisley, il est préférable d'acheter déjà du tout fait pour éviter les catastrophes en cuisine, au moins elle ne serait pas responsable d'un incendie dans la cuisine de Nicholas. Les courses en main, ils purent reprendre la route, direction le loft du brunet pour profiter d'un moment de calme.

A peine avait-elle posé les pieds à l'intérieur qu'elle retira ses sandales pour s'affaler au canapé. Ce bébé lui puise beaucoup trop d'énergie. «Il est pas encore la qu'il m'épuise déjà.» Une main sur le ventre, elle reste allongée quelques instants, fixe le plafond pour se remettre de l'échographie qu'ils viennent de passer tout les deux. Elle revoit ce bébé formé, ses petits bonds dans son ventre. Il semblait si grand mais il est si petit réellement. C'était impressionnant ce que la nature pouvait faire comme miracle. Ce bébé en était un, de miracle. Certes ils ne s'attendaient pas à ce qu'il arrive aussi vite, mais au final, elle ne regrettait pour rien au monde qu'il soit la désormais. «Elle m'a l'air si loin la chambre à coucher. Faut vraiment que je marche jusque la bas pour enfiler mon maillot de bain?» Pas le choix Paisley. C'est en prenant une grande inspiration qu'elle finit par se redresser pour filer jusqu'à la chambre tranquillement histoire de trouver son fameux bikini qui lui servirait à faire trempette dans quelques minutes. En tenue, elle ne pût s'empêcher à nouveau de s'observer devant le miroir pour voir son ventre, pour réaliser que son bébé était bien la et que très bientôt, ce ventre deviendrait volumineux, proéminent.

Nicholas &
Paisley

Dans quelques mois nous serons trois, ce petit être qui grandit en Paisley aller dans quelques mois pointer le bout de nez, petit à petit avec Paisley nous construisons notre relation pour qu'elle repartent sur de bonne base, on va dire que notre début d’histoire on était joyeux à par le fait que nous nous sommes offert l'un à l’autre, l’annonce de sa grossesse à creuser un fausser entre nous deux, je sais que je n’ai pas eu la meilleure réaction et je m'en voudrais toute de ma vie pour ça, mais je sais une chose c’est que j'aime Paisley plus que tout, jamais je n'aurais pu croire que je serais autant amoureux, surtout que je m'étais promis ne plus m'investir dans une relation sérieuse mais avec Paisley j'ai envie d'y croire, j'ai envie je m'investir dans cette relation, j'ai envie de construire mon avenir avec elle et c'est déjà le cas avec bébé qui est en route. Si je veux autant m'investir dans cette relation c'est parce je crois dur comme fer que Paisley est la bonne, elle est la femme de ma vie je le sens au fond de moi, c'est avec elle que je veux vieillir, qu'elle soit ma femme mais ne brulons pas les étapes même si nous avons brûlé une, celle du bébé, mais comme le dit la jeune femme le bébé n'est pas encore la autant profiter de l'un et de l'autre autant qu'on peut, comme on a fait à Venise.

La peur de devenir un si mauvais père que mon père me travail beaucoup, j'ai peur de hérité de lui de ce côté-là, j'ai peur de faire vivre un enfer à mon propre enfant, mais au fond je me vois pas faire tout ce que mon père m'a fait subir, j’ai eu les pires humiliations de sa part, même si il n'est pas encore là avec nous ce bébé je l'aime déjà et lorsque je l'ai vu sur cet écran j'ai eu encore plus l'envie de le protéger. Les paroles viennent encore plus me réconforter sur l’idée que je me prenais trop la tête sur ce sujet et que pour elle je serais un bon papa pour notre enfant à naître. Avec cette matinée qui était riche en émotion pour tous les deux avaient donner faim à Paisley qui avait l'envie de manger des gaufres, la suite de son programme me plais fortement parce que je pourrais profiter de la piscine avec ma petite femme de plus le temps était au rendez-vous, le soleil briller et les températures était très chaude. Mais avant de rentrer à la maison pour profiter de nous et de la piscine, nous nous arrêtons à l'épicerie du coin.

Arrivé à l'intérieur je m’apprête à prendre de quoi faire les gaufres de madame, lorsqu'elle m'avait arrêter dans mon élan et m'avait informer qu'elle ne voulais plus de gaufre mais du brownie avec de la crème anglaise, je lève un sourcil en comprenant ma trop son soudain changement mais je suppose que c'est avoir avec sa grossesse et ses envies, bref nous prenons que la jeune femme désir pour nous rentrons chez nous tranquillement. A peine que nous avons franchi le seuil de la maison que Paisley retire ses chaussures et s'affale sur le canapé, quand a moi, le sac de course dans les mains je me dirige dans la cuisine, je pose le sac sur le plan de travail, je sors ce qui avait dans ce sac et lâche un sourire lorsque elle m’avoue que le petit ou la petite l'épuise déjà. A moins que tu veuilles allez dans la piscine toute nue, moi ça ne me dérange pas. Dis-je avec un sourire au coin de mes lèvres lorsqu’elle m'avait demandé si elle était obligée d'allez jusqu'à la chambre pour se changer.

Elle me balance l'un des cousins du canapé en ma direction que j'esquive en rigolant puis elle se dirigea à la chambre, une fois les courses ranger, je me dirige moi aussi dans la chambre pour enfiler un sort de bain, arrivé près de la porte de la chambre, je pose mes yeux sur elle qui était en train de contempler son ventre qui commençait à s ’arrondir dans le miroir, me cale sur le côté de l’entrée de la chambre et croissant mes bras. Est-ce que je t'ai déjà dit que la grossesse te rendait encore plus belle. Dis-je en restent en admiration devant elle.