Erwan est mort. Voilà ce qui tourne en boucle dans ma tête depuis maintenant 72h. L’alcool n’arrive pas à penser mon cœur brisé. Il n’est plus. Je n’ai pu lui dire au revoir comme il se devait. Je n’ai pu me faire pardonner de mes erreurs, tout comme je n’ai pu le voir sourire une dernière fois. Les bouteilles de whisky jonche le sol comme les morceaux de bois flottés sur les plages, pourtant mon cœur est brisé en milliard de petit morceaux et je n’en peu plus. Si l’alcool n’a pu aider, la drogue n’en ferra pas plus. Il faut que je trouve autre chose et vite, sinon je risque de faire une connerie. L’idée est venu alors que j’allais en titubant chercher des munitions dans un shop du quartier. Attendre au bord de la route qu’un bus passe et deux pas suffiraient à calmer définitivement ma douleur! Mais je sais au fond de moi que ce n’est pas une solution. J’ai Lina et son adorable famille qui compte sur moi, mes amis, Lukas que je devrais revoir au lieu de sombrer comme un connard. Alors Devil s’est imposé à moi. Il est la seul personne qui connaisse mes merdes et qui sait comment me contrôler! Je prend une douche froide pour dessoûler et m’habille correctement, puis, me rend au lieu de mes pêchers et de ma perversion. Je demande à voir le maître des lieux mais on m’informe qu’il est absent pour affaire. « Je peu vous proposer un ancien apprenti mais... » je la coupe d’un doigt en l’air. Elle retente un mais que je coupe directement « cela fera l’affaire pour cette nuit! » elle a un drôle de regard mais le miens froid et dur l’empêche de poursuivre. Elle m’indique alors de patienté quelques instants. Un verre arrive alors devant moi comme pars magie. Est-ce que je suis encore rester le regard dans le vague quelques minutes perdu dans mon néant? Je tourne alors la tête et aperçois un homme de carrure  très imposante. « Bois » me dit-il d’un ton sec. Je baisse alors le regard et bois le verre devant moi. « J’espère que tu as de l’endurance petit, je n’aime pas les mauviettes! » dit-il avec un fort accent russe à couper au couteau « c’est Devil qui s’occupe de moi d’ordinaire Monsieur » je l’informe sans le regarder comme un parfait soumis. J’entends un hum, puis il me demande de le suivre. Nous allons dans l’une des pièces les plus vip du club, elle donne sur la salle, directement exposée à la vue de tous. Cette homme doit vraiment être important pour qu’il ai le droit à de tels privilèges. Je regarde alors par les vitres ou des paires d’yeux sont déjà là à attendre la séance. Le russe me demande de me déshabiller et de me mettre à genoux devant la vitre. Je m’exécute rapidement pliant mes vêtements rapidement  et les laissant par terre à mes côtés. J’entends des bruits dans la salle, signe qu’il prépare sa séance, le roulement typique d’un briquet qu’on allume puis, le bruit de plusieurs fouet qui fendent l’air. J’entends l’excitation derrière les vitres mais je garde la tête baissée. J’entends des pas puis, je sens la brûlure de la cire chaude de bougie sur mon dos. Pourtant je ne bouge pas. Cela ne fait pas assez mal pour compenser la douleur de mon cœur. Il tire ensuite mes cheveux pour que je le regarde exécuté son œuvre sur mon torse. La cire est rouge et la lueur dans le regard du russe m’indique que s’est un sadique pur et dur. Si je reste de marbre trop longtemps, je vais souffrir physiquement comme jamais Devil n’a osé aller! Son œuvre achevée, il enfonce son membre déjà raide tout au fond de ma gorge. Je pourrais m’étouffer sans problème mais Devil m’a assez entraîner pour supporter ses assauts. Je vois dans son regard une autre lueurs qui indique que je vais prendre cher! Quand il est rassasié, il tend la main pour me relever. Je le suis tête baisser. Il accroche alors les bras au plafond et les pieds au sol pour que je sois parfaitement immobile. Les yeux devant moi s’illumine quand il voit mon maître de la soirée aller et revenir. Je sens alors la morsure du fouet sur mon dos, puis mes fesses, mes cuisses mais je ne n’émet aucun son. Il refait le même jeu devant sans que je ne bronche. Il repart changer d’outil et quand je sens la morsure sur moi, je reconnais le fouet avec des perles de bois. Un soupire m’échappe et le russe se fait plus puissant. Il ne passe pas sa main sur la morsure pour mêler souffrance et plaisir, il donne des coups pour voir les gens souffrir rien de plus. Ne me voyant pas encore trop réagir il repart et cette fois, la douleur est vive. Il utilise sûrement un fouet métallique! Il s’arrête alors que je gémis de douleur et revient ensuite avec une cage de chasteté. Je grimace et l’homme reprend son emprise avec le fouet. Il aime que j’ai mal je le sens, ses coups sont de plus en plus intense et ma peau chauffe énormément. Lorsqu’il arrête je soupire mais mon repos n’est que de courte durée je sens ensuite les plugs anal s’enchaîner les uns après les autres jusqu’à ce que je cris de douleur. Je suis déchiré de l’intérieur comme la fois avec Erwan ou j’ai été violé pour qu’il craque. Une larme roule alors que le sadique reprend sa torture avec le fouette métallique et la roulette assortis. De son genoux il joue avec le plug. J’ai mal maintenant plus que de raison alors qu’il y va encore et toujours plus fort. Je ne prend aucun plaisir à cette souffrance mais elle fait sortir une autre souffrance : celle de la disparition d’Erwan! Alors qu’il me met à bout, je laisse ma tristesse s’exprimer en pleurant comme un enfant. Je l’entends jubiler alors qu’il passe devant pour continuer son acharnement. Je sens que le plug bouge encore signe que quelqu’un a rejoint la séance. Maintenant on me fouette de tout les côtés et mon corps ne le supporte plus. Je suis écartelée et prêt à tomber si les liens ne me maintenait pas. Je pleure de plus belle, murmurant le prénom de l’homme que j’ai tant aimé. s’est alors que tout s’arrête d’un coup. Je sens qu’on me vide puis que je tombe durement par terre. Une main délicate redresse ma tête. J’ai espoir que ce soit Erwan mais s’est ma docteur. Alors je murmure simplement « il est mort » et fond en larme dans ses bras.

[quo

Une vie brisée, des démons à affronter

Chris & Khira

Après avoir révélé à Chris que j'avais eu Erwan comme patient et lui avoir dit que je me sentais coupable, il tente de me rassurer. Il me dit que ce n'est pas de ma faute. Je sais ... Mais j'ai ce sentiment qui fait que ... Peut être ... Je sais pas ... J'ai l'impression que j'ai raté quand même quelque chose que je ne m'explique pas, c'est bizarre comme sensation et je n'aime pas du tout ça. Maintenant, mon nouveau patient, en face de moi, souffre de cette perte et ça renforce ce sentiment de raté. Chris me relâche l'épaule. Depuis combien de temps la tenait-il ? Je n'ai pas fait attention. Ce qu'il me dit ensuite prouve qu'il a envie de se soigner autrement que par le sexe trash mais il a mal, ce que je peux complètement comprendre. La douleur qui est engendrée par la perte de l'être aimé varie en fonction des gens mais elle est toujours très vive et peut durer pas mal de temps. On dit que le temps efface tout mais pas toujours. Selon l'intensité de la relation et la durée la guérison peut être plus moins longue. Il va falloir qu'il fasse son deuil. Surtout que pour lui l'amour était toujours très fort. Ce n'est lui qui est à l'origine de la rupture il l'a subit donc c'est encore plus compliqué. Il n'avait pas fait le deuil de leur relation. Double peine.

Je vois qu'il détourne le regard. L'émotion le submerge. Je ne vous lâcherai pas. Je dis ça en le faisant me regarder. Vous allez y arriver même si c'est long, même si ça fait mal. Vous allez réussir. Si et seulement si vous avez la volonté. Comme on dit, on n'a rien sans rien, il faut s'en donner les moyens. Je suis là pour vous aider mais le plus gros du travail c'est vous qui allez le fournir. Je vous donnerai quelques clefs pour vous en sortir mais c'est vous l'acteur principal de votre propre existence. Votre bonheur résultera de vos choix. Vous êtes ok pour ça ? J'espère vraiment être à la hauteur pour lui faire relever ce défi de taille. En tout cas je ne me défilerai pas. Je ne l'abandonnerai pas.

Codage par Libella sur Graphiorum