“what would I do without you?  ” & Arlo a l’habitude de se blesser. Encaisser la douleur, ça fait partie des compétences pour être un bon boxeur. S’il avait arrêté de s’entraîner à chaque petit blessure, il ne serait pas aussi doué qu’il l’était aujourd’hui. Fallait vivre avec les côtés sensibles, les yeux gonflés, les maux de têtes et toutes les autres blessures imaginables qui venaient avec la passion de donner des coups à un adversaire dans un ring.
Depuis son dernier combats quelques jours plus tôt, Arlo avait un poignet qui le démangeait plus que tout le reste. Il se doutait avoir fêlé quelques côtes droites, mais ce n’était pas une première. Puis, un médecin lui dirait de se reposer. Il n’y a pas de plâtre pour ça, pour respirer nos côtes bougent. Tant pis, Arlo endurait. Masochite peut-être même, puisqu’il continurait d’aller au gym. Il avait un autre combat la semaine suivante et il ne pouvait pas juste annuler. L'orgueil surement, mais bon, c’était Arlo on ne le changerait pas.
Il aurait sans doute dû faire un tour à l’urgence le soir après sa victoire, mais l’adrénaline soulage toujours toutes les blessures. Il aurait aussi pu contacter son ami Ellie, sauf qu’elle aurait été inquiète et elle n’a pas besoin de sa dans son assiette. Résultat, c’est ce matin après avoir frapper un coup de trop sur un punching bag que Arlo décida de rentrer. Envoyant un SMS à Yaël, une étudiante en médecine qu’il avait croisé assez de fois pour qu’elle accepte maintenant de l’aider si elle a le temps plutôt qu’il aille attendre aux urgences longtemps. J’ai encore fait l’imbécile, tu voudrais m’aider une dernière fois? Était le message qui avait mené à un rendez-vous chez lui. Il lui offrait à déjeuner et elle jetterait un coup d’oeil à ce foutu poignet qui l’empêche de relaxer. Il aurait pu cuisiner, mais vu l’état de sa main, il avait fait venir du resto, commandant avant de filer sous la douche pour être prêt quand la belle Yaël arriverait. Il espérait qu’elle accepte de lui refiler des anti douleurs une dernière fois pour qu’il reprenne l'entraînement. Arrêter n’était pas un mot dans un vocabulaire du rouquin.

 

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“what would I do without you?  ” & Une belle journée s’était annoncée ce matin. Comme à son habitude, à cinq heure du matin, Yaël était déjà à l’hôpital et faisait sa tournée. Elle travaillait d’arrache pied et ne négligeait personne. Elle était serviable et bienveillante ce qui faisait que les patients l’aimaient beaucoup. La brunette était sur un cas avec les internes lorsqu’elle reçut un sms. Elle avait toujours son téléphone sur elle de peur qu’on l’appelle concernant une urgence ailleurs et qu’elle ne soit pas disponible. Elle checka alors son téléphone et fut surprise en lisant le message d’Arlo. C’était un message sos et pour que le jeune homme fasse l’effort de lui en envoyer un, cela voulait clairement dire qu’il était mal au point. Yaël était paniquée, elle avait peur de le retrouver bien amoché, comme à son habitude d’ailleurs. Rapidement, elle répondit à son sms. J’arrive tout de suite. Yaël était très attentionnée et lorsqu’elle pouvait aider, alors elle le faisait avec grand plaisir. Alors que tout le monde quittait la pièce pour se diriger vers la cafétéria, Yaël prit la direction opposée et on l’interpella aussitôt. "Yaël, tu ne déjeunes pas avec nous ?" Demanda l’un de ses collègues. Effectivement c’était l’heure de la pause. La brunette afficha un sourire tout en marchant à reculons. "Euh...non désolé j’ai un truc urgent à faire, tu pourras demander à Maria de me remplacer pour quelques heures ? Merci t’es un amour." Avant qu’il ne réponde, elle fila rapidement enlever sa blouse, piquer quelques matériaux dont elle aura besoin et quitta l’hôpital à toute vitesse.

Yaël avait développé une peur du volant, ce qui veut dire qu’elle ne conduit pas. Même si elle a obtenu son permis de conduire depuis longtemps. Mais ne voulant pas perdre du temps dans les transports en commun, elle prit rapidement un taxi. Elle connaissait l’adresse du jeune homme, d’ailleurs il vivait à quelques pas de chez elle. Lorsqu’elle arriva devant l’appartement du jeune rouquin, elle commença à frapper, un peu nerveuse d’ailleurs. La peur de le retrouver mal au point l’envahissait. C’est bien pour cela que lorsqu’il ouvrit la porte elle entra en criant. "Que s’est-il passé ?"

 

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“what would I do without you?  ” & Si Arlo se doutait que yaël prenait son petit moment de repos dans sa journée pour venir jouer au médecin un peu plus longtemps, il aurait même pas envoyer ce SMS. Il ne voulait pas abuser de son coeur généreux. Il était athlète et comme plusieurs, il n’écoutait pas les signaux que son corps lui envoie pour continuer de performer. Quand il ouvrit la porte, l’uniforme de son amie lui fit comprendre sa bêtise. Yaël alla directement droit au but, alors que Arlo commençait à se sentir coupable. Tu sais que ça aurait pu attendre? Tu travailles comme une folle. Les étudiants en médecine arrête jamais et Arlo n’aidait pas la cause aujourd’hui. C’est ma main gauche, mais ça va attendre. Assieds-toi et mange un peu, j’ai de la misère à fermer le poing fermement et j’ai peur que ça me force à annuler mon prochain combat. Il a besoin de ses deux mains fonctionnelles pour faire ce qu’il aime le plus.
Mais on s’en balance, là j’ai besoin que de ma main droite. Assis sur le canapé, il faisait signe en tapotant le siège tout près de lui à l’étudiante de venir se joindre à lui. Lui tendant une fourchette deux piles de pancake les attendaient avec un tas de fruits et du sirop. Il était loin d’être un chef culinaire le rouquin, mais cette recette il la maîtrisait assez.
Alors, mise à part moi aujourd'hui, tu as croisé des patients chiants? Sa belle amie avait toujours de drôles d’histoire à partager parce que Miami est rempli d’individu hors du commun. Et toi, comment tu vas? Je te fais un café? Les internes ont rarement le temps de dormir si les séries télés qu’Arlo avaient regardé ne mentait pas. Elle aidait à sauver des vies, alors il pouvait bien lui offrir un peu de caféine pour faire sa part.  

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“what would I do without you?  ” & Le sms reçu du jeune rouquin avait rapidement mis la jeune brunette dans un état de stress. Elle savait que son ami avait le chic de récolter des récompenses assez sympa après ses matchs et la majorité du temps ils étaient nuisibles à son corps d’athlète. C’est bien pour cette raison qu’elle s’inquiétait à chaque fois qu’elle recevait ce genre de message. D’ailleurs, elle ne perdit pas de temps pour abandonner ses collègues devant la cafétéria avant d’aller chercher le nécessaire pour ensuite se diriger vers l’appartement d’Arlo.

Une fois sur place, la panique pouvait se lire sur le visage de la jeune femme, mais heureusement, cette fois-ci ce n’était ni une côte cassée ni un visage amoché. "Tu m’as fait flipper alors comment tu voulais que je reste tranquillement à l’hôpital ? Et puis ne t’inquiète pas je faisais simplement de la paperasse." Elle avait réussit à s’évader sans s’attirer trop d’ennui. Elle espérait simplement que la chef des internes n’allait pas l’appeler et ne s’apercevrait pas de son absence car elle n’avait aucune envie de recevoir ses foudres en pleine face. "Laisse moi y jeter un œil alors, j’espère que le poignet n’est pas cassé." Alors que Yaël était prête à faire son auscultation, le jeune homme refusa qu’elle le touche avant qu’elle ne mette les délicieux pancakes dans son estomac. Elle lui fit la tête mais cela ne marchait pas trop, il l’invita à s’asseoir à ses côtés et elle finit par céder car il fallait avouer que ses pancakes étaient à tomber par terre. "Je mangerai ces pancakes qui n’attendent plus que moi mais promets moi qu’après tu me laisseras faire mon boulot hein." Il avait intérêt à la laisser le soigner car sinon il allait le payer cher. Elle commença par mettre du sirop dans ses pancakes avant de prendre quelques bouchées tout en lui racontant des anecdotes. "C’est encore du jamais vu mais ce matin nous avons reçu aux urgences une petite bourge qui se plaignait de son ongle cassé. J’ai vraiment cru que j’allais lui faire avaler ses ongles d’une traite. Tu te rends compte de la bêtise des gens. Et pendant ce temps, d’autres patients, mal au point, attendent qu’un lit se libère. Ça me rend malade !" L’injustice, Yaël détestait ça au plus au haut point. Gentiment, Arlo proposa de lui offrir son breuvage noir préféré, elle n’hésita pas à accepter d’ailleurs. "Oh oui j’en ai bien besoin, je suis de garde ce soir." Elle remercia son ami lorsqu’il tendit la tasse vers elle. "Et toi alors ? Comment tu vas ? Ça avance bien ta carrière d’athlète ?"
 

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“what would I do without you?  ” & Arlo n’avait pas voulu alarmer son amie en lui  écrivant plus tôt, il n’avait même pas préciser où il avait mal dans son SMS pour que son cerveau de médecin ne commence pas à évaluer sa blessure avant même qu’elle ne la voit. Elle avait choisi une carrière honorable et le bien être des autres étaient important pour Yael, alors clairement sans détails, Arlo l’avait peut-être plus inquiété et il s’en voulait. Promis, je te laisse me faire ce que tu veux après! La voix d’Arlo était teinté d’humour puisqu’il avait volontairement choisi ses mots. Elle allait jeter un coup d’oeil à son poignet après avoir faire le plein de nourriture. Elle lui déballa sa journée qui avait déjà été chargé. Tu aurais dû me dire que tu étais au boulot Yael, j’suis pas mieux que ses patients aux ongles brisés. J’aurais attendu. Elle était trop bonne pour lui, elle était de garde ce soir en plus. Tu repars avec un café aussi alors, je me sens vraiment mal de t’avoir fait déplacé du coup. Ses mots étaient sincère, mais elle était là et n’allait pas repartir sans l’examiné.
La conversation tournait vers le quotidien d’Arlo alors qu’elle mangeait les pancakes. Oh tu sais, ça va dépendre de ce qui se passe avec cette main. Mais ça va bien, je m’amuse toujours autant. Arlo ne disait pas à beaucoup que les combats qu’il organisait était illégaux. Jamais il n’aura de carrière professionnel. Il avait commencé ainsi tout jeune parce qu’il n’était pas entouré d’adultes responsable. Qui sait, peut-être que s’il avait grandi dans une famille normal, son talent lui aurait ouvert les portes d’universités grâce à des bourses. Sa vie serait bien différente, mais il est heureux et c’est le principal.
Se rappelant de son commentaire de plus tôt. Il ramena la conversation à sa blessure. Alors, si c’était brisé… Combien de temps je devrais arrêter de m’entraîner? C’était un peu une question piège puisque je doute qu’il écoutait les conseils de son médecin favorie. Vive les antidouleurs, pas vrai?
 

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“what would I do without you?  ” & Rien n’aurait arrêté la jeune femme d’accourir vers son ami. Il avait beau s’excuser en lui disant qu’il l’avait obligée à se déplacer pour cent fois rien mais Yaël le connaissait très bien et il n’était pas du tout le genre à pleurnicher pour une égratignure, c’était du sérieux et elle le savait très bien. Ce n’est pas pour autant qu’il la laissa l’ausculter dès sa venue, il insista pour qu’elle mange quelque chose avant, et d’après ses dires, il la laissera faire ce qu’elle voudra de lui. Cette petite remarque fit rougir la jeune brunette qui s’empressa de tourner le regard et de s’asseoir sur la chaise pour goûter les délicieux pancakes. "Délicieux ! Comme d’habitude." Lui dit-elle après avoir mis la première bouchée dans sa bouche. "Je suis pratiquement tout le temps au boulot alors s’il faut attendre que je finisse pour appeler au secours eh bien tu risques de mourir tu sais, tu as donc bien fait d’envoyer ce sms." Yaël afficha un grand sourire, c’était toujours avec un grand plaisir qu’elle aidait. "Arrête de t’excuser parce que sinon c’est moi qui finirait par mourir de gêne. Mais j’accepterai volontiers ton café pour ma garde de ce soir." La discussion s’orienta vers la carrière du jeune homme qui est pour l’instant en suspens à cause de sa blessure. Tout ne tenait donc qu’à son verdict. Yaël déposa alors les couverts et avala sa dernière bouchée avant d’approcher sa chaise à côté de celle du jeune rouquin et de prendre délicatement son poignet dans ses mains. Après quelques secondes de silence, Yaël finit par répondre. "Ton poignet ne présente pas une déformation importante donc dieu merci ce n’est pas un cas où il va falloir opérer ou quoi que ce soit. Par contre, et je suis désolé de devoir te dire ça, mais à vu d’œil, je vois une dermabrasion de la face antérieure de l’avant bras et avec ce petit hématome en plus, je suspecte vraiment une fracture du poignet." La jeune interne aurait préféré que ce ne soit qu’une petite foulure mais son cas était un peu plus grave que ça. "Arlo, cette fois-ci je ne pourrai pas simplement te soigner avec des antidouleurs et des points de sutures... Il va falloir faire des radiographies. La seule bonne nouvelle est que puisque ton poignet n’est pas déplacé et que ton os est de bonne qualité alors le rétablissement sera plus rapide. Par contre, il va falloir immobiliser tout ça et la durée varie de quatre à six semaines..." Arlo ne s’attendait sûrement pas à tout cela mais la jeune femme voulait être claire, il fallait lui dire à quoi il devait s’attendre. "Je ne dis pas ça pour te plomber le moral tu sais...Mais il va vraiment falloir prendre tout ça au sérieux. Si je te dis que tu devrais te coltiner des attelles pendant 4 semaines alors il va falloir le faire. Tu es un vrai tête de mule et tu voudras reprendre la boxe aussi vite que possible mais pour l’instant tu oublies. Vaut mieux attendre 4 semaines et revenir en forme plutôt que forcer dessus et perdre ta main et là tu seras obligé d’oublier la boxe pour la vie." Yaël n’essayait pas du tout de jouer le rôle du méchant mais il fallait comprendre que sa vie était en jeu et sa carrière aussi et qu’il fallait faire des choix. Elle déposa sa main contre la sienne avec un petit sourire. Elle voulait le soutenir tout de même.
 

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“what would I do without you?  ” & Arlo n’était pas le meilleur pour ralentir. Pour être boxeur, c’était quasi obligatoire. Faut être capable de tenir debout quand la tête commence à tourner. Faut continuer de prendre les coups pour gagner le  combats. Et faut frapper une fois de plus, même quand on se fracture le poignet pour pouvoir crier victoire. Ce dernier combat s’était déroulé quelque  jours plus tôt. La douleur l’avait pris après sa victoire quand l’adrénaline avait finalement quitter son corps. Il l’avait chassé de son esprit pour commencé et alors que ça le gardait éveillé la nuit suivante, il avait  pris la sage décision d’appeler la belle Yael.
C’est bon, j’arrête, mais je vais te remercier longtemps, c’est pas rien. Il était reconnaissant le rouquin, il allait la remercier longtemps pour l’examen médicale à la maison.
Il mangeait avec son amie même s’il avait profité du temps de cuisson pour manger quelques crêpes, mais ce garçon avait toujours faim. Yael restait une fille occupée, vite son attention se posa sur le poignet du jeune homme et comme si ça allait rendre le diagnostic moins grave, il retenait les sons de douleurs qui voulait sortir de sa bouche alors qu’elle le manipule.
Son sourire contagieux se dissipait doucement alors qu’elle lui expliquait ce qu’elle croyait le problème. Comme un enfant de cinq ans, Arlo soupira quand le médecin devant lui déballait son sac. Elle le connaissait trop bien et  insistait à ce qu’il repose son poignet puisqu'il n’était pas du genre à écouter.
Des radiographies? Ça veut dire que je retourne avec toi au boulot, c’est ça? Il doutait aucunement de ses expertises, mais Arlo souhaitait vraiment que la première impression de son  amie soit fausse. Que les images internes leur ferait découvrir quelque chose de différent, mais en même temps le jeune homme négligeait son corps. S’il n’était pas chanceux, ils allaient découvrir pire et il finirait peut-être sous le scalpel…
Je vois que ça te tracasse, Surement plus que lui d’ailleurs. Alors on fini le repas et j’irai attendre mon tour aux urgences. Il l’avait fait prendre de son temps compté, alors il allait au moins faire ce qu’elle lui conseillait pour le moment. Tant qu’il ne voyait pas son  os cassé, il n'arrêtait pas de les combats de toute façon, c’est quand même sa façon de faire de l’argent, il en avait besoin pas que par passion, mais pour vivre.
 

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“what would I do without you?  ” & Malheureusement le verdict venait de tomber et Yaël n'était jamais contente d'annoncer ce genre de nouvelles à ses patients et encore moins à ses amis. Arlo devait prendre soin de son poignet et c'est pour cette raison qu'elle insistait vraiment, elle savait qu'il était du genre à tout négliger mais cette fois-ci c'était sa carrière qui était en jeux. S'il ne prenait pas soin de ce poignet de suite, il ne pourra plus jamais continuer la boxe. Yaël était très préoccupée et tenait bien à expliquer la situation à Arlo. "Ne me remercie pas Arlo, je ne fais que mon boulot tu sais. Et puis j'ai même eu droit à des délicieux pancakes et ça, je t'assure qu'on en a pas à l'hôpital" Elle afficha un grand sourire avant d'hocher la tête. Effectivement, il devait faire des radiographies pour qu'on puisse y voir plus clairement, même si le discours de l'interne n'allait pas changer énormément, elle ne se trompait que rarement ou plutôt, elle ne disait quelque chose que lorsqu'elle était sûre d'elle, elle n'aimait pas donner de faux espoirs et ne voulait plomber le moral de quiconque, alors elle faisait très attention à ce qui sortait de sa bouche. "Oui mon cher, je t'embarque de suite avec moi, au moins j'en aurais le cœur net. Et puis Matt me dira si tu as fui les radios dès que j'ai le dos tourné, alors je ne te le conseille pas." Elle s'amusait devant cette tête brûlée. "Bien sûr que je suis préoccupée, je suis ton médecin et avant tout ton amie ! Allez go, je t'embarque direct chez Matt, il prendra soin de toi." Les deux amis quittèrent la maison du jeune homme et se rendirent directement à l'hôpital. Yaël laissa Arlo aux petits soin de Matt et reprit sa blouse blanche pour continuer son service.
 

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