Elijah &
Ugo

J'étais sur une des plus grosses affaires de ma carrière. Un sordide cas de vaste réseau de prostitution d'enfants. Nous venions juste d'appréhender le numéro deux de l'organisation. Pablo Vasquez. Un type avec qui il ne valait mieux pas plaisanter. On avait mis pas moins de trois ans à le traquer pour enfin pouvoir l'arrêter. Vasquez était le genre de mecs à avoir de multiples casquettes. Non seulement il était un des hauts responsables de cette organisation mais il était mêlé à des histoires de gang et de trafic de stupéfiants. La totale. Rien qu'à voir sa tête déjà on avait tout compris du personnage. Il jouait à l'intimidation avec ses nombreux tatouages et sa face abîmée par l'alcool et la drogue. Mais, il ne me fera pas plié. Il ira en taule et paiera pour les crimes qu'il a commis. Quand je pense à tous ces gosses qu'il a maltraité et envoyé se faire torturé et violé par tous les pourris de la ville et même du pays entier j'en ai la nausée. Il faut que tout ça s'arrête peu importe le prix à payer. Devant moi, c'est lui qui pliera. Il ne peut en être autrement. Je vais sûrement en baver durant tout ce procès mais je céderai pas. J'ai déjà reçu la semaine dernière une lettre de menace. Je sais qu'il y en aura d'autres mais je ne flancherai pas. Il en va de la survie de ces enfants martyrs.

Aujourd'hui, j'ai rendez vous avec un avocat, Ugo Tremblay. C'est lui qui officiera contre Vasquez. Je voulais le mettre au courant des dernières infos que j'avais sur ce personnage ô combien répugnant. On frappe à la porte de mon bureau. Oui ? Je vois ma secrétaire passer sa tête et m'indiquer que Me Tremblay était là. Faites le entrer. Elle s'exécute et un homme sûrement d'une trentaine d'années me fait face maintenant. Bonjour maître. Je vous en prie, installez-vous. Je lui montre le siège en face de moi. Il s'assied et je ne perds pas de temps sur ce qui nous attend. Mon air est grave tant la situation s'annonce tendue. Comme vous le savez nos nerfs vont être mis à rude épreuve. Vasquez et ses compères vont nous mener la vie dure durant tout le procès. La semaine dernière, j'ai reçu une lettre de menace et je doute que ça soit la seule. J'aimerais savoir si vous êtes totalement conscient des dangers que représentent une telle affaire. Je ne voulais rien lui cacher, il fallait qu'il soit au courant de tout. Et s'il tenait vraiment à faire partie de ce procès on allait devoir se serrer les coudes et ne rien se cacher. On allait former une équipe et aucun faux pas ne serait toléré car j'avais bien l'impression que cela pourrait nous coûter bien plus que notre carrière.

Elijah &
Ugo

J'avais reçu ce dossier si spécial. Un dossier sur une ordure qui avait fait violence à des enfants. D'habitude, je suis plutôt du côté du défendant, mais il y a des limites. Là, c'était clairement ma limite. J'avais plutôt décidé, cette fois, de me placer du côté du plaignant. J'allais tout mettre en oeuvre pour lutter contre cet homme et le mettre entre des barreaux. Du peu que je savais jusque là, c'était un type dangereux. J'en ai vu dans ma vie des types dangereux et ce n'est pas ce mec qui allait me faire peur.

Je prenais donc un chemin que je connaissais moins que certains mais tout de même, le juge. Certains avocats qui me croisaient me regardaient de bas en haut. "qu'est-ce qu'il fait là, celui-là?" pensaient-ils très certainement. Je leur fais un petit sourire courtois, me forçant, parce qu'au final, j'allais finir par les retrouver devant les barreaux. Je m'annonçais et on me faisait légèrement patienter. Quelques minutes après, j'avançais dans le bureau du Juge Roberts. Je lui faisais un signe courtois de la tête en m'avançant. Bonjour lui répondis-je en m'asseyant comme il m'avait invité à le faire. J'étais un avocat reconnu dans la ville. Je n'étais là que depuis quelques mois mais tenant mon propre cabinet et étant connu pour gagner mes dossiers défensifs, les juges me fuyaient légèrement en général. Il me prévenait ensuite du cas et me demandait si j'étais prêt, sachant qu'il avait déjà reçu sa première lettre de menace. j'ai défendu des ordures, dans ma vie, monsieur le Juge, et vous savez comment ça a fini. Je les connais par coeur, je sais comment ils fonctionnent. Je vous avoue que je n'ai jamais accepté de pareils pervers mais quoiqu'il en soit, je suis prêt à le foutre six pieds sous Terre coûte que coûte. lui fis-je alors en sortant ma tablette de ma valisette. J'ouvrais un nouveau dossier. Dites-moi tout, ils me faut tous les éléments pour trouver où creuser pour l'enterrer. Un cas pareil, on trouvera bien une protection de la ville pendant le procès. Je n'ai aucune famille, personne ne sait rien de moi, je ne crains pas grand chose à part ma vie. Je n'ai pas peur de grand chose, non plus. fis-je en souriant encore en tenant mon stylo de tablette du bout du doigt. Un mec qui s'en prends à des enfants ne doit pas être très dur à enfermer. Quelles preuves plausibles ou transformable en tant que telle avons-nous?

Elijah &
Ugo

L'homme en face de moi semblait tout aussi déterminé que moi à mettre ce pourri de proxénète derrière les barreaux. J'avais entendu parler de cet avocat et je savais que c'était une pointure dans son domaine c'est pourquoi j'avais fais appel à lui et personne d'autre. Je le préviens de la dureté de l'affaire mais cela ne semble pas lui faire peur. Il connaît leur fonctionnement et saura donc comment réduire au silence Vasquez. Intérieurement j'affiche un sourire en l'entendant parler. Mon visage de l'extérieur reste lui impassible. Je ne suis pas vraiment connu pour être un mec souriant au boulot. Je me suis forgé une carapace que je pense bien impénétrable. On ne me nomme pas le juge incorruptible de la ville pour rien. Je connais malheureusement des confrères qui pour quelques billets feraient sortir de taule les pires pourritures du pays. Ca me rebute autant que cette vermine qui grouille dans les bas-fonds de Miami.

Maître Tremblay sort de son attaché case une tablette sur laquelle il notera sûrement tout ce que je pourrais lui dire sur cette affaire. Très bien mais gare au piratage. Il me demande alors tout ce qu'on sur notre prévenu. Il m'indique alors qu'il n'a aucune famille et personne ne sait rien de lui. Je plissai légèrement les yeux. Un vrai solitaire ? J'espérai pour lui parce que les hommes de Vasquez dehors ne nous feront aucun cadeau. En théorie ça ne devrait pas être dur non mais l'organisation est tellement bien ficelée qu'on a pu seulement choper le numéro 2 et pas la tête pensante de tout ça. On suppose même qu'il pilote toutes les opérations depuis l'étranger. Le Mexique ou la Colombie seraient des pistes. On sait qu'ils sont même prêts à supprimer certains de leurs membres sans pitié s'ils ont le moindre doute ou s'ils sont sur le point de se faire choper. On n'a pas affaire à des rigolos c'est le moins que l'on puisse dire. Vasquez a été appréhendé dans le quartier de Little Haïti. Là où la pauvreté est la plus frappante. On sait de source sûre qu'il a même payé des familles assez chère pour prendre leur gosse. Les parents qui ont dû mal à assumer voient là un moyen de se "débarrasser" d'une "charge", ils reçoivent ce don qui semble tombé du ciel pour eux et ils pensent que leurs gamins sont entre de bonnes mains. Bien sûr, tout est fait de manière à ce que les familles croient vraiment ces mecs-là. Ils prennent avec eux d'anciens enfants prostitués qu'ils ont eux même payés ou forcés par la menace à témoigner positivement. Je serre les dents en pensant à tout ce qu'ils peuvent endurer. Voilà comment tout commence pour ces martyrs. J'inspire profondément. On a essayé l'infiltration. Notre agent nous est revenu avec des membres en moins. Je jauge la réaction de l'avocat. Il ne semble pas tiquer. Il est solide mentalement ça se sent. Il n'a pas le choix de l'être dans cette affaire. Ça va être vraiment éprouvant.

Elijah &
Ugo

J'écoutais le juge avec une grande attention. Il me parlait de la façon de faire de ces mecs, de ce qu'ils avaient déjà fait. C'était quand même fou cette histoire. Ce mec était une vraie brute et il ne se laisserait pas faire. Il fallait trouver le plan idéal. Le truc c'est que, je me disais que beaucoup de plans avaient déjà été étudiés. j'arrivais là, tout frais dans l'affaire et j'avais peur de dire des choses déjà envisagées. Alors. ça vous dit qu'on aille boire un verre pour en parler? prendre l'air un peu sur cette affaire pour y voir plus clair? Je sentais que l'homme en face de moi avait besoin de respirer. Tout ça le stressait beaucoup. Je le regardais insistement et je l'emmenais dehors.

On trouvait un petit bar classe dehors, assez standing pour deux hommes comme nous, loin des bureaux. On commandait et je payais d'avance pour l'inviter. OK. Donc tu... Tu permets qu'on se tutoie? Fallait être soudés contre ce genre d'homme. Ce n'était pas un dossier comme les autres, on allait sûrement devoir risquer nos vies. Bon. Est-ce que vous avez tenté d'isoler les familles où ils ne le sauraient pas et d'infiltrer de "fausses familles" dans les équipes de sécurité pour les coincer? Je suppose que vous y avez pensé... Des caméras? des enregistrements? ou essayer de corrompre dans son équipe? endiguer des malfrats? je cherchais à lister des idées pour y arriver. je dois flouter les pistes me concernant, tu crois? je ne voulais pas qu'il arrive quoique ce soit à April, surtout qu'on avait décidé de s'installer.

Elijah &
Ugo

Maître Tremblay comprend tout de suite la gravité du cas auquel on a à faire et pour me détendre un peu il propose qu'on aille boire un verre. J'hésite un peu mais il se lève et m'exhorte à le suivre. Je m'exécute alors et on sort tous les deux de mon bureau. J'informe la secrétaire de mon absence et lui dis que je repasserai un peu plus tard. Elle prend note et nous quittons le tribunal, direction le bar du coin. Là-bas, nous commandons deux bières que l'avocat paie et nous allons nous installer à une table loin des oreilles indiscrètes. Merci pour la bière. Je le gratifie d'un sourire avant de boire une gorgée. La fraîcheur de ma boisson me fit du bien. Je repose ensuite le verre et Ugo me propose qu'on se tutoie. Ouais pas de problèmes. Les chichis ne servent à rien dans ce genre de cas. Le tutoiement sera plus naturel. Cette forme là vise à rapprocher tandis que le vouvoiement garde une certaine distance entre les interlocuteurs. Et, dans cette affaire, il fallait qu'on soit soudés sinon c'était notre mort assurée qu'on allait signer. Le jeune avocat me parle alors de toutes les options qui lui viennent en tête et j'hoche négativement la mienne. Tout a été exploré. C'est pour ça que je voulais te voir pour qu'on discute et qu'on trouve autre chose ensemble. Un de nos partenaires s'est fait descendre il y a pas longtemps. Il était infiltré et il s'est fait choper. Je refuse qu'on perde un autre membre. Les familles sont corrompues depuis des lustres. Elles vivent dans la misère et les malfrats savent bien agiter leur sale monnaie devant elles. Elles ne peuvent pas résister tu penses bien. Elles sont même prêtes à donner leurs gosses pensant que c'est pour leur bien. J'ai l'impression qu'on a passé en revue toutes les pistes possibles et imaginables. Mais il doit bien en rester quelques unes. A nous deux, on pourrait tenter de trouver. On n'avait pas le choix en fait, il fallait qu'on trouve. Il me parle ensuite de flouter ce qu'on pourrait savoir de sa vie. Tu m'as dit que tu n'avais aucune attache Ugo ... Tu as de la famille ? Si oui, il faut les faire partir de Miami. Dès qu'ils sauront que tu es impliqué ils vont chercher tes failles. Moi-même, j'ai payé des vacances à mes parents. Mes frères et sœurs sont partis donc tout va bien. Et je suis prêt à entrer en contact avec le frère de ma petite amie pour qu'il la fasse quitter le pays jusqu'à ce que cette affaire soit réglée. Mais il ne faut en aucun cas que ces personnes soient au courant de ce qu'on fait. Ta famille ne doit pas savoir qu'on bosse sur ce genre d'affaires. Ils s'inquièteraient et ça pourrait mettre en danger notre opération en plus de leurs propres vies. J'étais sûr qu'il était conscient de ça et qu'il ne mettrait pas en péril sa famille ses amis ou même sa chérie s'il en avait une. J'avais en face de moi un homme sûr de lui et responsable sinon je ne l'aurais pas mis sur cette affaire. Il fallait qu'on puisse compter l'un sur l'autre et se faire une confiance aveugle sinon on était clairement morts.

Elijah &
Ugo

Je donnais des idées à mon nouveau partenaire, Elijah, écoutant ce qu'il avait à m'en dire. j'avais préféré qu'on aille dans un endroit plus "soft" pour en parler, car le sujet était assez grave comme ça. Je lui paierai le café mais on pourrait parler sans trop de pression dans l'espace du bureau etc. C'était un endroit plus calme et plus propice à avoir l'esprit clair.

Ce qu'il me dit me fit froncer les sourcils. Pas mal de forces de justice étaient intervenus apparemment et certains en avait payé le prix fort. J'avais déjà vécu des cas pareils et je savais qu'il ne fallait pas céder à la panique. Mais face à Elijah qui se battait depuis plusieurs mois dans cette affaire, je comprenais qu'il ait dépassé ce stade là. Ok fis-je en réfléchissant encore. Je devais être un peu l'encre pour le garder hors de l'eau. j'avais peur qu'il ne panique, à ce point-là. c'est peut-être grave ce que je vais dire... mais sinon on joue au même jeu qu'eux. lui fis-je alors tout bonnement. On leur envoie une lettre de menace à l'envers. On joins les photos des gamins torturés, tués, dans la rue etc des preuves qu'on a avec un mot bien flippant du genre "voilà ce qu'ils feront avec vos enfants, rendez-vous à tel endroit" pour qu'elles acceptent d'aller se cacher avec les forces de police et qu'on puisse les coincer. C'est un peu jouer avec le feu mais si c'est ça qu'elles comprennent... et là personne ne s'infiltre. proposais-je encore comme autre solution. Puis il me demandait de confirmer que je n'avais pas d'attaches, pas de famille. il me demandait de garder cette affaire secrète pour ne pas éveiller d'inquiétudes et ne pas mettre toute cette affaire en danger. je n'ai aucune famille, vraiment pas. La seule personne à qui je suis attachée dans cette ville est ma petite amie et elle va être au courant de tout ça. Elle a la tête froide, elle connait mon boulot et elle va savoir faire la part des choses. Je ferais engager une équipe de sécurité pour elle s'il le faut. Je n'ai qu'elle à protéger ici, c'est plus simple, et je lui fais entièrement confiance. lui répondis-je alors très sérieusement. April sait tout de ma vie et je ne vais pas la protéger en lui mentant, au contraire. si tu veux faire fuir ton entourage pour les protéger, tu peux. C'est une façon de faire. Si j'avais plus de personnes ici, j'y penserais peut-être. ajoutais-je alors pour le rassurer dans ses idées et dans ses volontés. Je comprenais son inquiétude et cette idée-là. Je ne la partageais pas pour April, je ne voulais pas l'obliger à fuir pour un procès. Je suis très protecteur envers elle mais je respecte son indépendance et ses volontés.

On retournait dans son bureau, où un colis l'attendait. Il l'ouvrait devant moi et on lâchait un cri. Je fermais immédiatement le carton et appelait la police de notre numéro d'urgence. Ils arrivaient. Je regardais Elijah. On va penser aussi aux caméras de surveillance et à une puce traçable dans tous nos téléphones. fis-je alors. La tête froide, ce n'était pas simple à garder.

Elijah &
Ugo

J'écoute attentivement l'idée proposée par Ugo et j'y réfléchis. J'aime définitivement son état d'esprit et sa réactivité. Explique-moi un peu plus en détails ton plan. Qui serait impliqué combien de personnes faudrait-il déployer ? Après on pourra proposer ça à la police puisque c'est eux qui doivent agir et non nous. Nous sommes là pour faire appliquer la loi avant tout. Mais j'avoue que si bien ficelé ça pourrait être une solution. Il faudra que je retranscrive ce qu'il me dit et que je l'envoie via session sécurisée au commissaire de la police de la ville.  Je lui demande ensuite s'il a de la famille. J'apprends qu'il a une petite amie qu'il fera protéger. C'est une bonne chose l'équipe de protection rapprochée. Mais ça veut dire qu'elle ne sera plus libre de ses mouvements. Peu importe où elle ira ils seront là. Partout. Il faudra qu'ils soient là. Sans répit, même si ça la fait chier. Il faudra bien lui dire. Un seul écart avec ces mecs là et ça peut être fatal, tu le sais. Je sais que tu es conscient de ça je ne cherche pas à te faire peur juste te conseiller de faire le plus attention possible. On discute encore un peu en finissant nos verres avant de revenir au tribunal.

Là, ma secrétaire me dit que j'ai reçu un colis et qu'elle l'a posé sur mon bureau. Je n'attendais rien pourtant. On file dans la pièce voisine et effectivement un carton nous attend. Je me charge d'ouvrir la boîte et je pousse un cri en voyant une tête dedans. Mais pas n'importe laquelle non. On fait appeler la police et ils viennent immédiatement retirer ça. Une fois de nouveau seuls Ugo me dit qu'il faut penser aux caméras et aux puces dans le téléphone. Je le fais sortir de mon bureau. On les a déjà les caméras ! La police va s'en charger mais je doute qu'on ait quoique ce soit ! S'ils ont le culot de nous faire ce genre de coups c'est qu'ils sont sûrs d'eux. La puce je suis complètement ok ! Je reprends une bonne inspiration. Le mec là enfin ce qu'il en reste. C'est Ashton Sirtik. Il était venu me voir à la dernière soirée de charité de Fairfox. Il m'avait dit qu'il avait peur. J'avais essayé de le rassurer, disant qu'il serait protégé. Il l'était Ugo. Il l'était ! Je ne doute pas qu'on apprenne qu'ils ont aussi abattu ceux qui assuraient sa protection. Et le meilleur pour la fin ! C'était LEUR avocat. Pas de notre côté mais du leur ! Tu vois à quel point ils sont fêlés ?! Je ne sais pas comment on va ressortir de ce bordel ! Mais il fallait qu'on les arrête.

Elijah &
Ugo

Nous cherchions ensemble, au café, comment avoir ces types. Il me disait que je tenais peut-être une idée et qu'il faudrait en parler aux flics. Je faisais signe positif de la tête. il faut qu'on fasse un rapport de cette idée pour voir avec eux ce qu'il est possible de faire, alors lui fis-je alors. j'étais heureux de tenir une idée aussi minime soit-elle. Même si j'étais neuf dans cette affaire, je souhaitais apporter des réponses, des réponses qui nous ferons avancer dans ce bordel. C'était une sacrée affaire et je ne savais pas du tout ce qu'il en serait demain. Mais il nous faudrait toute l'aide nécessaire.

En revenant dans son bureau, on tombait sur un colis pas mal flippant, faut se le dire. on en sortait rapidement alors qu'il m'expliquait de quoi il s'agissait. Il semblait paniquer plus qu'autre chose, il fallait qu'il se canalise alors que j'appelais les flics pour venir chercher le fameux colis à analyser. Ecoute Elijah faut garder la tête froide. Les flics vont venir chercher le colis. Ce que je te propose c'est qu'on rentre tous les deux chacun chez soi, qu'on se change les idées avec je sais pas ce que tu aimes faire et qu'on potasse à la maison là dessus. S'il faut, tu as mon numéro et j'ai le tien. Tout ira bien, les policiers vont nous mettre sous garde protégée. Je m'occupe de leur parler de notre plan, faut agir avant qu'ils fassent encore des dégâts. Je m'occupe des puces, aussi. Va te reposer. On va les arrêter, OK? Tu n'es pas seul là dedans et il faut qu'on soit nombreux justement pour les avoir. Sur ce, je l'aidais à rentrer chez lui, je contactais les flics, je faisais le point avec eux avant de rentrer moi-même chez moi, une puce pour mon téléphone à la main. J'allais déposer celle d'Elijah dans sa boîte aux lettres en l'avertissant, histoire qu'il n'ouvre pas la porte de chez lui pour le moment. C'était parti pour anéantir de vrais méchants.

FIN.