what a surprise ft. Aloysia

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Aloysia ★ Elizabeth

Une autre journée, rien de plus ordinaire au boulot. J’étais à la caisse donc je devais prendre les commandes et faire les cafés. Je détestais ça, vraiment beaucoup. Je détestais le service à la clientèle et j’avais toujours tellement peur que les gens prennent leur café directement dans ma main que j’avais pris l’habitude de déposer les cafés super rapidement sur le comptoir. Ce foutu problème que j’avais aussi! J’aimerais tant pouvoir me débarrasser de ce problème de me faire toucher. Mais ce n’était pas aussi facile que ça. Bref, tout ça pour me dire que je préférai largement plus faire la vaisselle à l’arrière mais je ne pouvais pas, pas cette fois. J’avais tenté d’inverser les places mais ce foutu Michael ne voulait pas.

J’étais en train de nettoyer une machine à café et lorsque j’entendis quelque entrer dans le café, je ne relevai pas la tête, je n’avais pas envie de servir à nouveau quelqu’un. Les gens étaient tellement froids et tellement désagréable ici, ce n’était pas croyable. Je continuai à faire ce que je faisais puis, lorsque la femme s’approcha encore plus de la caisse, je n’eus pas le choix de relever la tête pour aller la servir. J’eus toutefois tout un choc en voyant qu’il s’agissait d’Aloysia Mayer. L’ancienne patineuse artistique que j’aimais tant. Je n’arrivais pas à croire que je l’avais devant moi. Je fus tellement prise par surprise que j’accrochai des tasses de carton à ma droite qui tombèrent tous au sol.

« Je euh… je suis à vous bientôt! »

Je me penchai alors pour tout ramasser rapidement. J’étais à l’envers par cette rencontre. Je l’admirais tellement cette femme! Depuis que j’étais bien jeune, depuis que moi aussi, j’avais fait du patin. Les bras chargés, je déposai tout plus loin pour revenir vers ma caisse en replaçant une mèche de mes cheveux derrière mon horaire.

« Pardon…pour l'attente. »

Je me raclai la gorge en la regardant pour la première fois dans les yeux en attendant qu’elle me dise sa commande. Mon dieu! Aloysia Mayer devant moi! Il manquait plus que son beau partenaire Blake et je pourrais mourir en paix. J’osais toutefois pas lui dire que je savais qui elle était, c’était trop pas professionnel après tout, non?

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J’étais exténuée et pour cause, la nuit d’avant je n’avais pas dormi du tout. D’habitude j’arrivais à me reposer 4-5 heures mais là, je n’avais pu fermer l’œil. Et pour cause, je n’arrêtais pas de penser à la fois à ma mère et la situation qu’elle vivait ainsi qu’au patinage. J’avais repris ce dernier, enfin repris était un bien grand mot, disons que depuis peu j’allais tous les jours à la patinoire. Je me fondais dans la masse et faisais quelques allers-retours. De toute façon, je n’arrivais pas à faire plus ! Après plus d’un an sans patiner avec une perte de poids, j’avais carrément perdu tous mes repères. Blake voulait qu’on retravaille ensemble mais je ne m’en sentais pas vraiment capable pour l’instant. En réalité, j’avais peur que si je n’y arrivais pas, cela ne me détruise complètement, du moins, plus que ce que je ne l’étais déjà !

Quoi qu’il en soit, ce jour-là, j’avais bien besoin d’un café alors en milieu de matinée, je décidai de me rendre au café du coin. Par chance, il n’y avait personne. Tant mieux, au moins je serais tranquille. Ce n’est qu’une fois arrivée au comptoir, que la serveuse releva enfin le regard vers moi. « Bonjour. » dis-je dans un léger sourire alors que la malheureuse avait fait tombé de la vaisselle. Je grimaçai légèrement, pas de chance pour. « Pas de soucis, j’ai tout mon temps. » et malheureusement, c’était bien vrai !

Une fois tout nettoyé, elle se tourna vers moi. Elle semblait bizarre, presque anxieuse. Elle a vu un fantôme ou quoi ?! « Ya pas de soucis… Hum alors je vais prendre un café et un Muffins s’il vous plait. » Demandais-je tout en sortant mon portefeuille. « Euh… vous êtes sûr que ça va ? » demandais-je alors qu’elle ne bougeait pas.

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Aloysia ★ Elizabeth

Je ne pensais pas que ma journée très ordinaire et ennuyante allait se transformer en l’une des plus extraordinaires de ma petite vie. J’avais devant moi Aloysia Mayer, une patineuse artistique que j’avais toujours tellement aimée. Et voilà que je commençais à perdre mes moyens et en renverser tout partout. Heureusement, elle était patiente. Lorsque je revenais vers elle pour prendre sa commande, je restai immobile à la fixer. Elle devait me prendre pour tout un drôle de spécimen. Elle me demanda d’ailleurs si ça allait. « Euh…. » Je me raclai la gorge en secouant la tête. « Oui oui! La fatigue parfois, vous savez! Alors ça fera… » Je tapai sur ma caisse sa commande, du moins, j’osais espérer que je me trompe pas car ça serait encore plus la honte que ce l’était présentement alors que j’avais l’air totalement étrange devant mon idole. J’essayais de me concentrer sur ma caisse et c’était tellement difficile. C’était intimidant quand même. Je commençais à avoir chaud et tout, ce n’était pas croyable. « Cinq dollars et vingt-cinq sous, s’il vous plaît » Elle me donna un billet et je lui redonnai la monnaie avant de commencer à faire ce qu’elle m’avait demandé. Lorsque je lui donnai sa commande, elle me souhaita une belle journée. J’avais articulé un truc incompréhensible en souriant comme une débile. J’avais l’air d’une vraie folle et je me tapai le front lorsqu’elle me fit dos pour aller s’asseoir à une table plus loin.

C’est quelques minutes plus tard que mon patron me donna la permission de prendre ma petite heure de pause pour aller manger. Aloysia était toujours dans le café et je mourrais d’envie d’aller la revoir. Je m’étais même avancé à quelques reprises vers sa table avant de retourner sur mes pas puis, je ne sais pas où je pris mon courage, mais je le pris et je décidai d’aller lui parler. « Désolée de vous déranger mais… je vous demande pardon pour mon attitude un peu étrange tout à l’heure c’est juste que… je crois bien que… en fait, je suis persuadée que je suis votre plus grande fan….»

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La jeune femme ne paraissait pas dans son assiette comme si elle avait vu un fantôme. Je savais que j’avais mauvaise mine, mais pas à ce point, si ? Elle affirma qu’elle était fatiguée ! J’étais bien placée pour savoir que parfois, la fatigue nous faisait faire n’importe quoi. C’est encore très lentement qu’elle me donna le prix. Heureusement, il ‘y avait personne derrière moi pour râler. Je payai avant d’aller m’installer dans un coin près d’une vitre. J’aimais regarder les gens passer. C’est quand on ne se sent pas observé qu’on est les plus naturels.

Il y avait une maman qui poussait une poussette tout en grondant son autre enfant qui ne l’écoutait pas. Le petit s’en moquait bien et d’ailleurs cela me fit sourire. Il y avait aussi un couple d’amoureux se tenant la main tout en se lançant des regards complices. Ils étaient beaux à voir. Mon regard se posa alors sur une jeune fille seule. Elle me rappelait tellement moi. Oui j’avais des amis, mais au fond de moi, j’étais désespérément seule. Et pourquoi l’étais-je ? Tout simplement parce que je gardais tout pour moi… Mes problèmes, tout le monde les pensaient résolus, alors qu’en réalité ce n’était pas le cas.

C’est la serveuse qui me sortit de mes pensées. Je tournai mon regard vers elle avant de lui adresser un léger sourire. Je l’écoutai attentivement et fus surprise de ses paroles. Cela faisait bien longtemps qu’on ne me reconnaissait pas dans la rue et surtout qu’on n’était plus fan de ce que je faisais. En même temps, j’avais abandonné le patinage, alors il était bien normal qu’on m’oublie ! Toutefois, j’étais très heureuse d’entendre ces paroles. « Ca me fait plaisir ce que vous dites là, ça fait bien longtemps que je l’avais pas entendu. Asseyez-vous. » dis-je en montrant la chaise en face de moi. « Ca fait longtemps que vous suivez le patinage ? » demandais-je intéressée.

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Aloysia ★ Elizabeth

C’était tellement impressionnant pour moi d’avoir Aloysia devant moi que je n’avais pas pu faire autrement que d’agir super étrangement. J’étais maladroite d’avance mais dans ce genre de réaction, j’étais encore pire. C’était tout simplement horrible. Lorsqu’elle retourna à sa table, je regretterai bien vite les évènements. C’était probablement pour ça que je m’étais empressé, après quelques hésitations, naturellement… d’aller lui faire la conversation. Je n’étais pas quelqu’un de très sociable mais je pouvais essayer pour elle en commençant par lui dire que je l’admirais beaucoup. Mon commentaire semblait lui faire plaisir, j’avais réussie à la faire sourire. C’était déjà beaucoup. Elle disait que ça faisait longtemps qu’elle avait entendu ça et moi, j’étais bien prête à lui dire continuellement à quel point elle était merveilleuse. Elle était belle en plus, elle avait clairement tout pour elle.

Puis, contre tout attentent, elle m’invita à lui tenir compagnie à sa table. C’était tout un honneur pour moi. Tellement, que je la regardai quelques secondes sans réellement comprendre ce que j’étais en train de vivre. J’ouvris la bouche en clignant des yeux rapidement avant de finalement prendre place devant elle. Mon dieu! J’étais en tête à tête avec la grande Mayer! Et en plus de ça, elle s’intéressait à moi, elle s’intéressait à ce que je pouvais éventuellement lui dire car elle me posait des questions. C’était l’un des plus beaux jours de ma vie. « Depuis que je suis toute petite en fait. Ma mère était une grande patineuse et j’en ai fait avec elle jusqu’à sa mort. » Ma mère avait gagné beaucoup de championnat et je devais avoir deux ans que j’étais dans les aréna à la regarder virevolter dans tous les sens. Elle était tellement majestueuse. « Naturellement, ensuite… je me contentais de le suivre à la télévision et j’ai adoré ce que tu… enfin… vous faisiez. En plus, vous avez environ mon âge donc c’était vraiment inspirant. » Je souris à la femme devant moi avant de poser mes mains à plat sur la table. « Le… le café est à votre goûts? Parce que je peux le refaire sinon… ce n’est pas un problème! »

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C’est non sans fierté que je dégustai ce chaleureux compliment ! Il faut dire que cela faisait pas mal de temps que personne n’était venu me voir pour affirmer aimer ce que je faisais. En même temps pour le coup je ne faisais plus grand-chose ! Puis les gens connu, ne serait-ce qu’un petit peu, sont rapidement oublié quand leur carrière s’arrête nette. Ils sont remplacés tout simplement ! Il n’y avait pas que des mauvais côté à se faire oublier ! C’est vrai, depuis un an, je n’avais plus à réfléchir à un stratagème pour éviter de croire les paparazzis quand je sortais voir des amis.

J’invitai donc la jeune femme à s’assoir à ma table. C’était toujours plaisant de parler à une personne qui partageait la même passion. Puis pour être franche, j’avais aussi besoin de compagnie ! Je lui donc tout naturellement depuis quand elle suivait le patinage. Sa mère était apparemment une grande patineuse et j’étais intéressée de savoir de qui il s’agissait même si elle n’était plus de ce monde. « Vraiment ? Qui était-elle ? » demandais-je dans un tendre sourire. A la suite de la mort de sa mère, elle avait continué à suivre ce sport à la télé. « Oh, je crois qu’on peut se tutoyer, non ? Je me sens extrêmement vieille quand quelqu’un me dit vous ! J’ai peut-être pris ma retraite, mais je suis pas encore gâteuse ! » rigolais-je légèrement. Néanmoins j’étais surpris de voir une fille de patineuse, serveuse. Pas que ce métier soit dégradant, loin de là. Mais généralement la passion prend le dessus et quand c’est de famille, ça se transmet ! Du moins, j’espérais que ça serait le cas quand moi j’aurais des enfants ! « Et tu n’as jamais eu envie de faire carrière là-dedans ? »demandais-je, peut-être un peu trop curieuse.

Elle me demanda alors si le café était bon, car elle pouvait très bien en refaire un. C’était gentil de sa part de s’en inquiétait. « Oh, y’a pas de soucis, il est parfait ! » souriais-je.

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Je n’en revenais pas que la grande Mayer me proposait de volontairement passer du temps avec moi. Elle me questionnait, elle se montrait intéresser à moi. J’intéressais personne moi habituellement. C’était totalement étrange mais je ne pouvais faire autrement que lui parler. Moi qui n’étais pas très bavarde à l’avance. Parler de ma mère en plus, c’était un réel bonheur. « Judith Blake, elle a fait les olympiques une fois avant de se blesser. Lorsqu’elle a recommencé à s’entrainer, elle est tombée enceinte de moi donc bon, je suis la raison de l’arrêt de la carrière. » Je fis une petite grimace. J’aurais bien aimé qu’elle continue mais elle ne pouvait pas. Elle était mère monoparentale donc elle devait se concentrer à ramener de l’argent à la maison. Ma mère avait été une femme admirable et sa mort prémédité était tout simplement tragique. Des gens monstrueux méritaient de mourir bien avant elle.

Aloysia ne voulait visiblement pas que la vouvoie. C’était venu naturellement, je voulais que me montrer poli mais si elle préférait que je la tutoie, ce n’était pas un problème non plus. « Oh pardon, je voulais pas… vous… » Je secouai la tête en riant. « T’offenser, pardon. » Elle n’était pas vieille, elle était même magnifique. Elle commença à me parler de faire une carrière en patinage, ce qui m’avait fait bien rire. Je secouai la tête négativement. « J’en rêve! Mais je ne suis pas assez douée. » Il fallait être réaliste et puis, je ne pratique pas depuis longtemps. J’avais de gros problèmes et je n’avais plus la tête à n’en faire, malheureusement.

Je m’informai à savoir si son café était à son goût. Je pouvais le recommencer pour elle sans problème. Sa réponse fut positive, je hochai donc la tête. « Parfait alors, je suis contente que ça te plaise. » Je lui souris. C’était totalement con comme sujet de conversation mais j’avais l’impression que je pouvais parler de n’importe quoi, tant qu’elle me répondait… j’étais heureuse. J’étais littéralement en admiration devant elle. Je devais même peut-être avoir l’air un peu folle. Je fouillai alors dans mon sac à main en tenant le bout de papier dans mes mains ainsi d’un stylo. « Je euhm… je me demandais si tu pouvais me signer ça… » Je lui sortis un vieux ticket, c’était une compétition que j’avais été voir, seule… un moment. Je me souvenais encore, j’avais pris l’autobus seule dans le but d’aller voir cette compétition, une compétition de patinage artistique où elle avait gagné.

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Elizabeth & Aloysia

J’étais toujours intéressée de découvrir les personnes qui partageaient la même passion que moi. On avait tous des parcours différent et on ne s’était pas tous passionné par ce sport de la même façon. Moi je l’avais découvert toute seule alors qu’Elizabeth, elle c’est sa mère qui lui avait transmis cette passion. Lorsqu’elle me donna son nom, je me trouvai bête de ne pas avoir trouver avant avec leur ressemblance physique. Sa mère avait arrêté le patinage avant que je m’intéresse à ce sport mais j’avais regardé pas mal de prestation de celle-ci. Elle était vraiment douée ! Elle m’expliqua qu’elle avait fait une chute et que lorsqu’elle avait repris elle était tombée enceinte. Elle avait dû donc mettre un terme à sa carrière. Elizabeth avait l’air de s’en sentir responsable. « Je trouve que c’est une très bonne raison pour mettre un terme à une carrière. » souriais-je. Enfin personnellement je m’étais toujours dit qu’avoir un enfant ne m’empêcherait pas de poursuivre sa carrière, mais je ne connaissais pas son histoire dans les moindres détails.

Alors qu’elle me vouvoyait, je lui demandai de me tutoyais. Je trouvais ça plus normal et sachant qu’on avait similairement le même âge, je me voyais mal lui dire « vous ». « Oh tu ne pas offenser du tout, je plaisantais. C’est juste que le tutoiement, me parait plus normal. » souriais-je en buvant un gorgée de mon café. « Il faut toujours croire en soit. Tu sais, si moi, j’avais écouté mon père, à l’heure qu’il est je serais à la tête de son entreprise. Mais je l’ai pas fait et je me suis battue pour ma passion et tu vois, je regrette absolument rien. Puis vu comme ta mère était douée, je doute que tu ne le sois pas autant ! Passes à la patinoire une jour, j’aide Blake en ce moment. Tu nous montreras ce que tu sais faire. » souriais-je. Bon je n’aidais pas vraiment Blake puisqu’en réalité c’est lui qui m’aidait. Mais notre collaboration restait encore un secret, du moins jusqu’à que je vois si je m’en sortais !

Elle me demanda si le café était à mon goût et il l’était. Elle sortit alors un papier pour un petit autographe. Je remarquais qu’il s’agissait d’un ticket d’un championnat ou Blake et moi avions participé. En réalité nous l’avions gagné. Je souris avant de prendre un stylo et de marquer « A Elizabeth, une future championne j’en suis sûr. Lysia’ ». Je lui rendis alors le stylo. « Voilà pour toi. » souriais-je.

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Aloysia ★ Elizabeth

Cette conversation était tellement inspirante, elle me faisait tellement plaisir. Je buvais littéralement de ses mots. Je n’étais pas une très grande bavarde habituellement mais là, j’étais fascinée, je la regardais limite avec des étoiles dans les yeux. Elle connaissait ma mère en plus. Ça faisait plaisir. En même temps, ma mère avait été très respectée dans le domaine de patinage artistique. Elle était une grande femme et de mourir d’une manière aussi puéril, c’était injuste, tellement injuste. Elle était partie beaucoup trop vite mais je ne voulais pas trop y penser, c’était beaucoup trop difficile pour moi et ce, malgré les nombreuses années depuis sa mort.

J’étais littéralement sous le choc lorsqu’elle m’invita à passer à la patinoire, qu’elle y aidait Blake et que tous les deux pouvaient bien voir ce dont j’étais capable de faire. Je la regardai quelques secondes sans rien dire. « Attends… c’est sérieux? Vraiment? C’est une invitation? » J’étais trop heureuse, le plus beau jour de ma vie depuis… depuis son début disons-le. Je n’en revenais pas une seule seconde qu’elle venait vraiment de me dire ça. De la croiser une fois c’était déjà quelques choses et qu’elle demande à ce que je vienne assister à leur pratique, c’était juste... impensable! Je vivais le rêve.

Je sortis ensuite un billet de compétition que je lui fis signer. Son message me fit sourire. « Merci, merci beaucoup. » Je le rangeai ensuite précieusement dans mon sac à main. Je ne voulais pas perdre ça, c’était beaucoup trop précieux. Je relevai la tête vers Aloysia qui était belle même quand elle mangeait. « Sinon vous… vous êtes à la patinoire quel jour habituellement? Je ne veux pas vous déranger non plus. Si je peux seulement être assise dans les estrades et me faire toute petite… juste de regarder, ça serait déjà beaucoup… »

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Elizabeth & Aloysia

Si elle était tout autant douée que sa mère sur la glace je n’osais même pas imaginais les prouesses qu’elle pourrait réaliser ! J’étais vraiment enthousiaste à l’idée de la voir sur la piste. Puis…dans un coin de ma tête, je me disais que si elle était vraiment douée et que mes entrainements ne menaient à rien, j’aurais toujours la possibilité d’essayer de la faire patiner avec Blake. « Bien sûr que c’est une invitation. C’est pas souvent qu’on rencontre des fans qui patinent eux aussi et vu ta mère, je suis sûr que tu dois déchirer. » lâchais-je tout à fait sincère.

Puis si elle venait nous voir, elle pourrait avoir un avis tout à fait objectif. Blake, quoi que je puisse dise affirmait que ça allait revenir, le coach lui pour une côté financier faisait en sorte que ça revienne aussi. En gros leur avis ne comptaient pas vraiment. Ils n’étaient pas assez objectif et j’avais besoin d’une personne extérieure.

Je lui signais alors le billet de sa compétition ce qui paru la satisfaire entièrement. Je lui adressai un léger sourire avant qu’elle ne me demande nos horaires pour la patinoire. Elle ne voulait pas nous déranger et je trouvais ça cool de sa part. « Oh tu sais, on est là de 8h à 16h non stop du lundi au samedi, alors viens quand tu peux. Puis tu nous dérangera pas. Ca nous fera faire une petite pause. » avouais-je. Il faut dire que notre coach était plutôt coriace et les entrainements étaient intenses notamment pour moi.

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