La journée avait été vachement longue, en plus une chaleur insoutenable lorsque j’ai posé le pied sur le sol quand je suis arrivé à Miami après une semaine en Irak. J’étais encore en uniforme, où je portais mon pantalon kaki avec un t-shirt marron ainsi que des grosses boots. Je venais de passer plus de huit heures dans l’avion, même si j’avais dormi un peu, j’étais toujours un peu fatigué, surtout je me sentais lourd avec cette chaleur. Heureusement le peu de vent m’aidait à reprendre mon souffle, où je marchais en direction de l’aéroport, il y avait des personnes avec leur gilet jaune fluo qui nous indiquait où aller, ils avaient l’air débiles, mais bon ils faisaient leur boulot, je marchais avec mes boots qui tapaient contre le sol, le gros sac à l’épaule, puis au bout de quelque minutes j’étais à l’intérieur, il faisait aussi chaud à l’intérieur que dehors, c’était impressionnant. Je pouvais voir certaines personnes qui retrouvaient leurs proches, des amoureux qui se retrouvaient, ça me faisait soupirer quand je voyais ça, j’étais toujours célibataire, et ça ne me dérangeait pas pour autant, mais je dois dire, je n’ai pas chercher depuis. Je me focalisais dans mon boulot à l’hôpital, ça m’évitait les ennuis. Cependant, je pensais à mon coéquipier que j’ai laissé en Irak, Ryan, ça me faisait chier de le laisser mais bon, j’avais fait mon boulot et j’avais un boulot ici. Je me dirigeais vers un stand où je devais récupéré les clefs de ma voiture et payer ma place vu que je l’avais laissé à l’aéroport pendant une semaine. Puis je sorti dehors, et je retrouvais rapidement mon 4x4 tout beau, et neuf, comme je l’avais laissé, je montais tout de suite dedans, et mit la clim à fond, ainsi que lancer mon sac sur le côté passager. Une fraîcheur se propageait dans toute la voiture, et ça faisait du bien, je soupirais, puis démarra pour pouvoir sortir, sinon mon billet n’allait plus être bon. Je m’arrêtais à la barrière, mit le ticket et ressorti, j’accélérais, j’oubliais à quel point j’adorais conduire, je retrouvais le paysage comme je l’avais laissé. Miami dans toute sa splendeur, je souriais. J’empruntais l’autoroute pour aller au nord de Miami, pour aller à l’hôpital si je n’avais pas quelque chose à signer et je voulais voir mes patients, je n’avais pas eu de nouvelles depuis, c’est que tout devait bien se passer. Ça prenait 10 minutes pour y aller, et je fouilla dans ma boite à gant où j’avais laissé mon pass pour rentrer dans le parking, et m’identifia, leva la barrière où j’appuyais sur l’accélérateur en descendant dans le sous-sol. Je regardais à droite et à gauche, une voiture apparaît devant moi, alors que je regardais pas, j’avais toujours le pied sur l’accélérateur, je tapa de cul de la voiture. Je freine brusquement en activant mon frein à main, et je donne un coup brute sur le volant en poussant un juron. « PUTAIN ! » Dis-je en criant presque, j’ouvre la portière, claquant fort et me dirige vers les dégâts, en attendant la personne.

 

∞ i'm happy to see you again.

h a y d e n . f i t z d u n c a n . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .

La chaleur devenait de plus en plus insoutenable. Je ne savais plus tellement comment réagir. Je suis habituée mais disons que là, c’était beaucoup trop. J’ai extrêmement chaud, je meurs de fatigue et j’ai soif bien trop souvent. Et malheureusement, ma journée continue. Je dois me rendre au travail alors que je suis chez moi depuis seulement trois heures. Oui, j’ai eu la chance de dormir deux heures cette nuit. C’est… comment dire ? Super !
Une fois la douche bien fraiche terminée, je m’étais séchée et vêtue d’une combinaison aux tissus légers. Malgré ce qu’on pourrait penser, les combinaisons ne donnent pas chauds, bien au contraire. Elles permettent de se sentir bien mieux dans nos vêtements.  
Chaussée d’une paire de talon Louboutin, je pus monter à bord de mon cabriolet afin de rejoindre l’hôpital. Sur le chemin, inutile de préciser que je m’étais maquillée. Oui, chaque feu rouge était une occasion pour moi de me refaire une beauté. Sans oublier les petits moments d’embouteillages tant détester par moment mais tout de même très utiles.
En arrivant à l’entrée du parking, le gardien de ce dernier m’arrêta pour me faire parvenir une grosse enveloppe. Je l’attendais depuis des mois. Ma demande a enfin été examinée et j’ai hâte de pouvoir découvrir le résultat. C’est pourquoi, sans aucune hésitation, je m’étais mise à avancer sans faire attention puisque j’ouvrais cette enveloppe pour en lire le contenue. Seulement, j’aurai dû y réfléchir à deux fois.
En effet, ma voiture a été percutée par un 4x4 si j’en crois le rétroviseur. Tous mes papiers avaient glissée de ma main. Je m’étais donc permise de les ramasser avant de sortir du véhicule. Entendre un « putain » m’avait fait lever les yeux aux ciels.
Cependant, lorsque je sortis de la voiture, j’apperçu tout de suite Hayden. Enfin, Diego. J’aime l’appeler Diego. C’est son deuxième prénom à présent mais c’est surtout comme ça que je l’ai toujours appelé.   « Excuses moi, j’étais distraite… »  Lui répondis-je alors sans même savoir si j’étais en tort ou si c’était lui.
Puis soudainement, je le regardais, surprise, voire choquée. «  Tu es revenue quand ? »  Lui demandais-je intriguée.
Hayden est toujours égale à lui-même enfin physiquement parlant. Ca fessait plaisir de le voir, j’avais même ce petit sourire sur mon visage alors qu’il semblait contrarié pour son 4x4. « Calmes toi, c'est juste un 4x4 et prends moi dans tes bras. » Lui souriais-je en avançant vers lui. Je crois que Hayden m’a manqué ces derniers mois, vraiment.