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 You want forgiveness? Fine, I’ll give it to you. You’re forgiven, okay?

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Gabriel S. Baker
Gabriel S. Baker
Desigual

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- activité : Educateur spécialisé dans un foyer pour mineurs
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(#)Sujet: You want forgiveness? Fine, I’ll give it to you. You’re forgiven, okay?   |   Mar 2 Juin - 14:02


❝You want forgiveness? Fine, I’ll give it to you. You’re forgiven, okay? ❞
Blake & Aloysia
Malade? Oui c’est ce que je disais à tout le monde…Je mentais bien évidemment, mais apparemment je mentais bien puisque personne ne l’avait remarqué. J’avais servi à tout le monde le même discours,  à savoir que j’avais chopé un sale virus et que j’étais clouée au lit. Cela faisait deux jours que cela durait ! J’étais prises de vertiges et de nausées… effets secondaires des anti-douleurs… Il fallait probablement que je baisse la dose mais … avec le patinage c’était compliqué… en fait j’étais dans un cercle vicieux et je ne savais pas comment m’en sortir. Avec les anti-douleurs, ma douleur au genoux étais supportable mais les effets étaient désastreux. Sans, … c’était le contraire… pas d’effets mais mon genoux me faisait atrocement souffrir…. Puis soyons franc, je commençais à devenir carrément accroc à cette merdre. Malgré les effets, mon organisme en redemandait à chaque fois…

Quoi qu’il en soit, je n’avais pas trop le choix. J’avais 6 heures d’entrainement avec Blake tous les jours, plus 3h supplémentaires en solo avec le coach qui ne me ménageait pas vraiment. En même temps, il avait raison. Il fallait redoublée d’efforts si on voulait que ça marche !

Quoi qu’il en soit, ce soir là, Alayna était sorti et James travaillais. Au moins, je n’aurais pas à cacher mon mal être à qui que ce soit est pourrait déprimée tranquillement devant un film à l’eau de rose. J’avais fait manger logan tranquillement et il faut dire qu’il avait bon appétit ! J’avais joué un peu avec lui avant d’aller le coucher dans ma chambre. J’avais récupéré une couette, un coussin et ma peluche fétiche qui me tenait compagnie lorsque j’étais seule. Je l’avais reçu à l’hôpital il y a presque un an et demi et depuis elle ne me quittait plus. C’était bizarre car parmi toutes celle que j’avais reçu, c’est celle que j’avais gardé. Je sais pas… elle me plaisait bien et par instinct c’est vers elle que je m’étais tournée. (Ouais je suis trop mignonne, profites x))

Sur le canapé, je m’étais allongé face à la télé, serrant la peluche contre moi. J’avais lancé le film Pearl Harbor. Au moins, j’aurais une bonne raison de déprimée ! Il était tard et pourtant je n’avais pas fin. Je savais que ce n’était pas bien de sauter un état, surtout qu’on ne peut pas vraiment dire que j’avais mangé à midi, mais je n’allais tout de même pas me forcer, si ?! Je pris alors mon portable pour envoyer pour le troisième soir consécutif, le même message à Blake… J’avais encore envie de vomir et je savais que si je retournais à la patinoire, ça ne serait pas qu’une envie !

C’est une bonne heure après, que la sonnette de mon appartement se fit retentir. Mais qui pouvait être assez con pour venir à cette heure-ci ?! Je me levai à la hâte afin que la personne ne réveille pas Logan en sonnant de nouveau. Je mis le film sur pose et me dépêchai de me diriger vers la porte. Je grimaçai en voyant ma tête. On aurait dit que je n’avais pas dormi de dix jours et au final c’était à peu près ça ! J’enfilai un gilet qui trainait par là. Après tout, je n’allais pas ouvrir la porte en pyjama !
Lorsque j’ouvris celle-ci, je fus surprise de voir Blake. « Tu…qu’est ce que tu fous là ?! » Puis comment avait-il eu mon adresse ?! Ah oui…je lui avais donné… Pour le coup je regrettais déjà ce geste ! « Puisque t’es là, rentre… » dis-je en le laissant passer. Je n’allais pas le laisser à la porte, ça serait louche.

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(#)Sujet: Re: You want forgiveness? Fine, I’ll give it to you. You’re forgiven, okay?   |   Jeu 4 Juin - 0:39

You want forgiveness ? Fine, I'll give it to you. You're forgiven, okay ?

A
vec les entraînements intensifs que leur faisait subir le coach, Blake avait l'impression de ne plus avoir de temps pour rien, comme au bon vieux temps. Quand il rentrait chez lui, il était tellement épuisé qu'il ne pensait à rien d'autre qu'à dormir. Son lit, alias son nouveau meilleur ami, était tellement douillet et réconfortant qu'il souhaitait presque y passer la journée et ne plus jamais le quitter. Blake devait se remettre dans le bain mais ce n'était pas facile après avoir passé trois mois à glander et végéter. Il en avait bien profité mais maintenant il fallait se remettre à niveau.

Blake n'imaginait même pas à quel point ça devait être compliqué pour Aloysia. Après tout, ça faisait un an déjà qu'elle avait mit fin à sa carrière, pas volontairement mais il n'empêche qu'elle n'était pas remontée sur la glace depuis. Sans parler en plus de sa blessure. Blake pouvait voir tous les efforts qu'elle faisait pendant les entraînements, elle était vraiment courageuse de vouloir autant se surpasser pour tenter de retrouver son niveau d’antan. Le coach la faisait bosser à fond, ne lui laissant pas un instant de répit, il s'acharnait vraiment sur elle.

Blake ne pouvait toujours pas le supporter d'ailleurs lui. Il avait recommencé à agir bizarrement avec eux et à tout leur interdire. Franchement, si Blake le laissait faire c'était parce qu'il faisait parti des conditions d'Aloysia pour reprendre le patin parce que sinon ça n'aurait même pas était la peine. 

Il trouvait que les entraînements les faisaient avancer et qu'Aloysia progressait, même si ce n'était pas de l'avis de tout le monde. Blake voulait voir tout ça de manière positive et ne pas abandonner dès le début. Chaque progrès était important.  Et le pessimisme du coach et d'Aloysia ne changerait rien à sa façon de penser. Peut-être qu'il se voilait la face à propos de tout ça et qu'il agissait comme ça pour tenter de prouver à Aloysia que c'était possible et qu'il ne la lâcherait pas une seconde fois. Il n'en savait rien mais le plus important était qu'il faisait tout pour que ça fonctionne.

Sauf qu'à présent, Aloysia n'était pas venu aux entraînements depuis deux jours, prétextant être malade. Blake ne savait pas vraiment quoi en penser. Était-elle vraiment malade comme elle le prétendait ou y avait-il une autre raison, comme par exemple l'arrêt du patinage. Peut-être qu'elle avait trop peur de renoncer définitivement, d'avouer sa défaite ou bien qu'elle réfléchissait à tout ça. Blake n'était pas sûr de ses hypothèse, après tout elle était peut-être vraiment malade et elle reviendrait à la charge dès qu'elle irait mieux.

Sa journée avait été plus cool pour lui étant donné que le coach ne l'avait pas fait beaucoup s’entraîner tout seul alors Blake avait pu se reposer. Il rentrait chez lui quand il reçut le message d'Aloysia lui disant qu'elle ne pourrait pas venir non plus le lendemain. Il rentra dans son appartement et sortit du frigidaire une des soupes qu'avait préparé sa mère pendant l'une de ses visites. Elle avait constaté que Charlie était plutôt pâle et elle n'avait pas arrêté d'être au petit soin avec lui. Sa mère lui avait donné pour ordre de surveiller l'état de Charlie après son départ. Blake décida donc d'apporter de la soupe à Aloysia et de lui rendre une petite visite pour voir comment elle allait. Il s'inquiétait quand même, ce qui était normal après tout.

Blake repartit donc et sonna à la porte d'Aloysia, attendant qu'elle lui ouvre. Il allait sonner une nouvelle fois quand la porte s'ouvrit sur Aloysia, en pyjama, le visage pâle et les yeux soulignés par de grosses cernes sombres.

« Ah oui, t'as bien fait de pas venir, t'as vraiment une sale tête. » lui dit-il alors qu'elle le laissait entrer. « J'ai bien le droit de m'inquiéter non ? » lui répondit t-il après qu'elle lui ait demandé ce qu'il faisait là. « Et je t'apporte ceci ».

Il lui montra le petit saladier plein de soupe.

« T'inquiète pas, c'est pas moi qui l'ai faite. » ajouta t-il.

Blake entra dans le salon et constata qu'elle devait être installé là à regarder la télévision. Il remarqua aussi la peluche et fronça les sourcils. Il la prit dans ses mains, se souvenant encore du jour où il l'avait acheté. Blake la reposa et fit de nouveau face à Aloysia. Il ne se souvenait pas l'avoir déjà vu malade, du moins jamais autant. C'était vraiment inquiétant de la voir dans cet état là même s'il ne le montrait pas, sans compter sa maigreur.

« Alors qu'a dit ton médecin ? » lui demanda t-il.
 


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(#)Sujet: Re: You want forgiveness? Fine, I’ll give it to you. You’re forgiven, okay?   |   Ven 5 Juin - 18:49


❝You want forgiveness? Fine, I’ll give it to you. You’re forgiven, okay? ❞
Blake & Aloysia
J’étais plus que fatiguée, mais malheureusement, je n’arrivais pas à fermer l’oeil. Les nausées, vertiges et tremblements prenaient le dessus et m’empêchaient de faire quoi que ce soit. J’étais dans une impasse car je ne savais quel comportement adopter. D’un côté si j’arrêtais les anti-douleurs, j’aurais dû mal à suivre les entrainements et d’un autre côté si je continuais, c’est ma vie toute entière que j’aurais du mal à suivre ! Je ne savais pas quoi faire et je n’avais personne à qui en parler !

Comme les deux derniers soirs, j’avais décidé d’envoyer un sms à Blake pour l’avertir que je ne comptais pas venir le lendemain non plus. Pas besoin qu’il se lève pour rien. J’espérais néanmoins qu’il ne se doute de rien. 3 jours, ça faisait peut-être un peu long pour un virus, non ? Je soupirai en pensant à ça avant de récupérer mes affaires pour la nuit, soit une couette mon coussin et ma peluche. Je m’étais affalée sur le canapé devant un bon film quand la sonnette de l’appartement retentie. Je soupirai. Ce n’était ni l’heure, ni le moment pour venir me rendre une petite visite. En plus j’espérais que cela n’est pas réveillé Logan.

Sur le chemin qui menait à la porte, j’enfilai un gilet avant d’ouvrir et de découvrir Blake. M*rde ! Pas que je n’avais pas envie de le voir, un peu de compagnie ne me ferait pas de mal, mais ce n’était juste pas le moment. Il me fit alors une remarque, du Blake tout craché ! « Tu sais remonter le moral des gens toi ! » répliquais-je avant qu’il n’affirme s’inquiéter un peu. C’était sympa de sa part mais pour le coup j’aurai préféré qu’il s’inquiète en restant chez lui. Néanmoins, je ne pouvais pas le laisser dehors alors qu’en plus, il venait m’apporter à manger. « Ca va, t’es pas non plus le plus mauvais cuisinier qui existe. » affirmais-je. Oui pour le coup, je n’avais même pas la motivation de le taquiner. « Merci mais j’ai déjà mangé…. »mentis-je en posant le bol sur la table de la cuisine. Je n’avais absolument pas faim et même si cela me ferait sûrement du bien, je n’en avais pas envie.

Les vertiges me reprirent rapidement et c’est pourquoi rapidement je me réinstallai sur le canapé, rabattant mes genoux contre ma poitrine et prenant la couverture sur moi. « assieds-toi » répliquais-je tout en remarquant qu’il avait pris ma peluche pour l’examiner. « Qu’est ce qu’il y a ? » demandais-je. Dans un autre état, je l’aurais probablement taquiner une nouvelle fois en lui demandant s’il avait acheté la même à une de ses conquêtes, mais je n’en avais pas la motivation.

Il me demanda alors ce que m’avait dit le médecin et je ne pouvais pas affirmer que dans mon état, je n’en avais pas vu. Ca serait bizarre et le connaissant il m’en aurai appelé un. « Oh il présume un gastro… » lâchais-je simplement. « Rien de bien méchant quoi… » répliquais-je aussitôt pour ne pas l’inquiéter. « Hum… tu veux boire quelque chose ? » demandais-je aussitôt pour changer de sujet.

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(#)Sujet: Re: You want forgiveness? Fine, I’ll give it to you. You’re forgiven, okay?   |   Jeu 11 Juin - 9:15

You want forgiveness ? Fine, I'll give it to you. You're forgiven, okay ?

A
loysia s'était absentée deux fois déjà pour les entraînements. Ce n'était pas son genre, même si elle avait l'excuse d'être malade. Blake ne savait pas trop ce qui l'amenait à venir lui rendre visite comme ça, assez tard quand même. Une part d'inquiétude certainement mais aussi un doute qui sortait d'il ne savait où. Il s'était longuement demandé s'il n'y avait pas quelque chose de plus caché derrière ses absences, si elle souhaitait par exemple arrêter de s’entraîner. Après tout, les entraînements était longs et exténuants et elle n'avait plus l'habitude. Et sa blessure compliquait aussi les choses.

Blake avait donc emporté un petit saladier de soupe qu'avait préparé sa mère lors de sa dernière visite et s'était rendu chez Aloysia. Elle lui avait alors ouvert en pyjama et il s'avérait qu'elle avait vraiment l'air malade et épuisé. Il lui en fit d'ailleurs la remarque et peut-être qu'il avait été un peu trop direct à ce sujet.
« Tu sais remonter le moral des gens toi ! » lui dit-elle. C'était confirmé, il avait été un peu trop direct.  « Je ne fais que constater... » lui répliqua t-il. « Mais après quelques jours de repos, ça ira mieux. » lui dit-il en entrant dans l'appartement.

Blake lui indiqua qu'il avait apporté de la soupe, donc pas les mains vides. Il lui montra et lui donna le petit saladier en lui précisant que ce n'était pas lui qui avait fait la soupe. Il aimait bien cuisiner de temps en temps mais le seul à expérimenter ses repas c'était Charlie.
« Ça va, t’es pas non plus le plus mauvais cuisinier qui existe. »Il aurait bien voulu sourire quand elle lui dit ça mais la seule réaction qu'il eut c'est d'être choqué qu'elle lui fasse la moitié d'un compliment. « Toi c'est clair que tu vas vraiment pas bien pour me dire ça. » dit-il en faisant les gros yeux. Il hocha la tête quand elle lui dit qu'elle avait déjà mangé, ne s'interrogeant pas plus sur ça. De toute façon, elle pourrait la manger plus tard.

Il remarqua alors la peluche posé sur le canapé. Blake se souvenait très bien du jour où il l'avait acheté puis envoyé, tout ça accompagné d'une carte de bon rétablissement. C'était vraiment nul comme geste puisqu'il aurait pu être auprès d'elle directement et la soutenir. Mais il avait préféré fuir.
« Qu’est ce qu’il y a ? » lui demanda t-elle. Blake releva la tête et reposa la peluche en constatant que ça devait lui paraître bizarre de le voir la prendre comme ça. « Mmh, je pensais pas que...non rien... » dit-il avant de s'asseoir et de lui demander ce qu'avait dit le médecin. Elle lui répondit que c'était une simple gastro et il hocha distraitement la tête. « J'ai cru un instant que c'était parce que tu ne voulais plus retourner aux entraînements mais maintenant j'ai la preuve que ce n'est pas ça. T'as vraiment mauvaise mine et j'ai l'impression que t'as encore perdu du poids. »

Aloysia lui demanda s'il voulait boire. Blake se leva alors. « Je m'en occupe moi-même. Te dérange pas. » Il se dirigea vers la cuisine et fouilla un peu dans les placards pour trouver un verre. « Si ça continue, retourne voir ton médecin parce que sinon je te promets que je ramène ma mère ici. » dit-il avant de revenir s'asseoir, le verre d'eau à la main. Il la trouvait mal à l'aise et ça c'était étrange, sauf qu'il ne comprenait pas pourquoi. « Est-ce que...tu attends quelqu'un ou autre, parce que je te sens bizarre ? » lui demanda t-il. Ça aurait été étrange qu'elle attende quelqu'un vu sa tenue mais on ne savait jamais.


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Gabriel S. Baker
Gabriel S. Baker
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(#)Sujet: Re: You want forgiveness? Fine, I’ll give it to you. You’re forgiven, okay?   |   Jeu 11 Juin - 16:23


❝You want forgiveness? Fine, I’ll give it to you. You’re forgiven, okay? ❞
Blake & Aloysia
Le moins que l’on puisse dire c’est que Blake n’était pas doué pour remonter le moral des gens. Mais au moins, il était franc et pour le coup c’était tout à son honneur. Puis j’étais du genre à préférer une vérité blessante plutôt qu’un mensonge rassurant. Il tenta tant bien que mal de se rattraper en affirmant que d’ici quelques jours, tout irait mieux. Pour le coup, j’en étais beaucoup moins certaine que lui. « Oui c’est sûr… » dis-je sans vraiment y croire. Cela irait mieux si je trouvais une solution. Et trouver une solution si rapidement, semblait compliqué. Quoi qu’il en soit, je n’allais pas m’apitoyer sur mon sort. Cet état, je l’avais en quelque sorte choisi et je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même si à l’heure d’aujourd’hui j’étais sans vie.

Sa mère avait dû passer quelques jours chez lui récemment puisqu’elle avait cuisiné de la soupe. Le plat devait être excellent, comme à chaque fois que je venais manger chez eux. « Quoi ? C’est pas parce que je te fais jamais de compliment et que je préfères largement te taquiner, que je penses pas du bien de toi. » Ouais, j’étais clairement plus douée pour taquiner les gens que pour leur faire des compliments mais je crois qu’au fond, c’est pareil pour tout le monde ! « D’ailleurs si t’as quelque chose à me demander, c’est maintenant ou jamais ! » m’exclamais-je avant de me réinstaller sur le canapé. Les vertiges avaient repris et j’avais besoin d’être au calme et surtout assise.

Alors que je repliais mes jambes sur moi-même, rabattant la couette sur moi, j’observai quelques instants Blake qui buguait clairement sur ma peluche. Bon okay, à presque 24 ans, c’était plus de mon âge mais après tout, on s’en fous, non ? « Tu pensais pas quoi ? Vas au bout de ta pensée, tu sais que je déteste quand tu vas pas au bout ! » m’exclamais-je avant qu’il ne me parle du docteur. Bien sûr, je n’en avais pas vu mais… il n’était pas obligé de savoir. Puis si j’étais totalement franche avec lui, le connaissant, il appellerait un docteur et là, ça irait très mal pour moi !Apparemment, mon absence lui avait laissé penser que j’abandonner totalement. Tout serait plus simple si c’était le cas mais je ne voulais pas lâcher tout si rapidement. Je m’étais donné trois et nous n’étions qu’a début. Puis toute cette souffrance disparaitrait avec l’entrainement. Je n’avais juste plus l’habitude ! Apparemment j’avais plus mauvaise mine que je ne le pensais et il trouvait même que j’avais perdu à nouveau du poids. Probablement, je n’étais pas monter sur la balance depuis quelques jours déjà… « Tu dis ça, parce que je porte un short et un débardeur de pyjama et que d’habitude tu me vois toujours en pantalon… C’est tout… »tentais-je de me défendre en détournant le regard l’air de rien.

En tant que bonne hôte, je demandai à Blake, s’il avait soif. J’allais me lever mais il prit les devants. J’entendis les placards claquer, signe qu’il ne trouvait pas ce qu’il cherchait. « Les verres sont dans le placard au dessus de l’évier. » m’exclamais-je tout en fixant le film qui était sur pause. Je l’entendis alors s’exclamer que si ça ne s’arrangeait pas, il était prêt à appeler sa mère. « Oh non ! ta mère appellerait la mienne et dans mon état, je serais incapable de supporter les deux ensemble ! » Oui, car pris ensemble, nos mères étaient deux pipelettes ! Elles parlaient de tout et surtout de rien, avouons nous le ! D’ailleurs en pensant à ça, je me demandais si Blake avait mis les choses au clair avec sa mère au sujet de notre soit-disante relation amoureuse. J’allais poser la question quand il me sortit de mes pensées. « Qui veux-tu que j’attende Blake dans cette tenue ?! Franchement ! » m’exclamais-je comme si c’était évident que je comptais simplement passer la soirée seule. Apparemment j’étais bizarre… Il faut croire qu’il me connaissait bien depuis tout ce temps ! « C’est la fatigue, voilà tout… » dis-je quelque peu nerveusement.

Je n’avais pas envie de parler de ça, c’est pourquoi, je tentai maladroitement de changer de sujet. « Et tu as parlé à ta mère ? Je veux dire au sujet de nous, ou plutôt du « pas » nous ? » demandais-je. Personnellement je n’avais pas eu besoin de le faire, ma mère n’y avait pas vraiment cru. Elle était probablement plus réaliste au sujet de Blake que sa propre mère.

C’est en écoutant sa réponse que ses paroles que mes yeux se posèrent sur le petit pot de pilules contentant les anti-douleurs ainsi que la narcotine que m’avait généreusement offert Sebastian lors de notre dernier entrevue. Il fallait que je les planque avant que Blake ne les remarque. Sur le meuble se trouvait un bouteille d’eau, probablement à mon frère, mais c’était la bonne excuse pour me lever. Alors qu’il buvait une gorgée de son verre, je me levai précipitamment. Je m’avançai vers le meuble. D’une main j’attrapai la bouteille et de l’autre le pot que je rangeai précipitamment dans le premier tiroir. Je me retournai précipitamment alors que Blake me regardait bizarrement. Il devait se douter de quelque chose. « Hum… c'est ma bouteille perso ! » dis-je en montrant la bouteille en verre. Je bus alors une gorgée et grimaçai en me rendant compte que ce n’était clairement pas de l’eau. Je toussai alors avant de dire. « J’ai avalé de travers ! »

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(#)Sujet: Re: You want forgiveness? Fine, I’ll give it to you. You’re forgiven, okay?   |   Ven 12 Juin - 10:30

You want forgiveness ? Fine, I'll give it to you. You're forgiven, okay ?

I
l fallait bien dire la vérité dans ce genre de situation. Et là, la vérité c'était qu'Aloysia avait une salle mine et qu'elle en faisait presque peur à voir avec son teint pâle et ses énormes cernes sombres.  Blake se demandait presque si elle ne faisait pas un concours avec Charlie pour savoir lequel pouvait le plus ressembler à un zombie. En plus elle avait encore perdu du poids et ça c'était vraiment pas bon parce qu'elle déjà pas très grosse avant. Et elle allait tellement mal qu'elle ne lui fit aucun commentaire sur ses talents culinaires ou autre pour le taquiner. « Quoi ? C’est pas parce que je te fais jamais de compliment et que je préfères largement te taquiner, que je penses pas du bien de toi. » lui dit-il. Blake fut choqué un instant. « Tu te fous de moi là ? » lui demanda t-il en riant. « Tu caches très bien ton jeu dans ce cas. » Il entra dans l'appartement et se tourna vers elle quand elle lui dit que c'était le moment d'en profiter s'il avait des trucs à demander. « Faut pas me le dire deux fois ça... ».

Il vit alors la peluche qu'il lui avait envoyé quand elle était à l'hôpital. C'était surprenant qu'elle soit là. Blake pensait qu'avec tous les cadeaux qu'elle avait dû recevoir, elle en aurait jeté pas mal et que cette peluche anonyme ferait parti du lot. Sauf qu'elle était bien là. Il la reposa et releva le regard vers Aloysia qui insistait pour savoir. « Je pensais pas que tu l'aurais gardé... Entre toutes les peluches qu'on a dû t'envoyer, c'est la mienne que t'as gardé. » Cette phrase lui paraissait un peu pitoyable et surréaliste. Comment c'était possible que ce genre de chose arrive ? Peut-être qu'elle en avait eu beaucoup de similaire et que du coup, elle en avait gardé une entre toute. Ou alors elle les avait gardé toutes et maintenant elle se retrouvait avec une grande collection de peluches chez elle.

Blake lui confia ensuite qu'il avait cru qu'elle ne venait plus parce qu'elle abandonnait le patinage et donc les entraînements. Mais là il se rendait compte que ce n'était pas le cas et qu'elle semblait vraiment au mauvais point. « Tu dis ça, parce que je porte un short et un débardeur de pyjama et que d’habitude tu me vois toujours en pantalon… C’est tout… ». C'était une excuse bidon qui fit lever un sourcil à Blake. « Bien sûr, c'est une totale métamorphose.. » approuva t-il faussement. « J'ai faillis ne pas te reconnaître avec ton short, heureusement que j'ai reconnu tes cheveux ! » se moqua t-il.

Elle lui proposa à boire et il alla lui-même se servir pour éviter qu'elle se déplace. Blake commença à fouiller dans les placards et elle lui indiqua où, précisément, il trouverait des verres. Il lui dit que si son état ne s'améliorait pas, il serait capable d'appeler sa mère et Aloysia refusa en disant que sa mère risquerait de venir aussi. Il sourit en pensant au drôle de duo qu'elles formaient toutes les deux. En revenant dans le salon où elle était installé, Blake lui fit remarquer qu'il la trouvait bizarre et lui demanda si elle attendait quelqu'un mais c'est vrai que ça aurait été étrange vu sa tenue. Il hocha donc la tête quand elle lui dit que c'était juste la fatigue même s'il était toujours sceptique et s'assit à son tour dans le canapé, le verre à la main.


« Et tu as parlé à ta mère ? Je veux dire au sujet de nous, ou plutôt du « pas » nous ? » lui demanda Aloysia. Ça avait été une longue conversation où sa mère n'avait rien comprit et semblait persuadée que toute cette histoire était vraie. « J'ai longtemps discuté avec elle et.... elle ne me croit pas. Du coup j'ai pas insisté parce que ça m'a énervé et elle comprendra bien un jour ou l'autre. Donc, si elle t'appelle...bon courage ! » répondit-il avant de prendre une grande gorgée d'eau.

Blake pensait qu'elle réagirait à ce qu'il venait de dire mais l'attention d'Aloysia semblait s'être portée ailleurs. Il la vit se lever, et presque se précipiter ou se jeter sur le meuble. Elle eut un geste bizarre avant de prendre la bouteille qui se trouvait sur le meuble, boire puis tousser. Cette attitude n'avait rien d'ordinaire et en plus il avait eu l'impression qu'elle faisait autre chose avant de prendre la bouteille. « Qu'est-ce que tu caches ? » lui demanda t-il en pointant du doigt le tiroir. Blake posa son verre et se leva pour la rejoindre. Il la regarda dans les yeux et la vit détourner le regard. Blake la poussa alors et ouvrit le tiroir. Il y avait des couverts et le seul objet différent était une boite de comprimés. « Qu'est-ce que... » Blake fronça les sourcils en regardant Aloysia. « Dis-moi que ce n'est pas ce que je pense que c'est. » siffla t-il.


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(#)Sujet: Re: You want forgiveness? Fine, I’ll give it to you. You’re forgiven, okay?   |   Ven 12 Juin - 15:42


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Blake & Aloysia
Un peu trop gentille? Oui c’est ce qui arrivait quand je n’étais pas bien. J’étais toujours d’humeur taquine et je crois que c’est ce qu’appréciait les gens, or là, aucune motivation pour cela. Le jeune homme se moqua gentiment de moi, n’en croyant pas ses oreilles, lorsque j’affirmai qu’il n’était pas si mauvais cuisinier que ça. J’avais à plusieurs reprises mangé chez lui et certes, il n’avait jamais fait de plats bien recherchés, mais pour les trucs de bases il s’en sortait. J’avais connu pire ! « Pour une fois que je me moques pas de toi en plus… » Il est clair que s’il avait quelque chose à demander, c’était le moment où jamais !

Une fois sur le canapé, je le vis bizarre vis-à-vis de la peluche que je trimballais partout. Il ne voulait apparemment pas en parler, mais lorsque j’insistai, il céda. Et là ce fut le coup de massue ! Pas que la nouvelle soit exceptionnelle mais c’était quand même une coïncidence de fous, non ? C’est vrai, j’avais reçu des tas de peluches ! J’en avais garder quelques-unes mais la plupart se trouvaient à présent chez des enfants défavorisées. C’est vrai, je n’avais pas besoin de tout ça alors je les avais donné à une association qui, je savais, en ferait meilleur usage que moi ! Puis soyons réaliste, j’aurais su que cette peluche venait de Blake, elle aurait fini au feu après avoir bien souffert ! Je regardai la peluche puis Blake avant d’à nouveau reporter mon attention sur la peluche. « P*tain,  c’est vraiment le genre de truc qui arrive qu’à moi sérieux ! Des peluches, j’en ai reçu des tas ! Des dizaines et des dizaines et certaines plus jolies, mais non… par instinct il a fallu que je prenne la tienne ! P*tain d’instinct sérieux ! » A croire que même absent, il fallait que je sois rattacher à lui. Le seul point positif dans l’histoire c’est que je savais que durant ma convalescence il avait, ne serait-ce qu’un tout petit peu pensé à moi !

Blake m’avoua qu’il était prêt à penser que ma maladie n’était que prétexte pour faire diversion et pour abandonner l’entrainement. Bien sûr ce n’était pas le cas, même si au final ça serait peut-être la solution à tous mes problèmes. Il affirma que j’avais à nouveau perdu du poids et il avait à 99,99999% raison mais ce n’est pas moi qui allait justement, lui donner raison. Je trouvai une raison toute faite : la tenue vestimentaire… Je lui adressai un regard meurtrier à ses paroles. Dans un meilleur état, j’aurais probablement trouvé une réplique bien cinglante mais pas là ! « C’est vraiment pas le moment Blake… » dis-je simplement pour me défendre.

Après qu’il ait bu, je lui demandai s’il avait parlé à sa mère. Elle l’avait félicité pour notre soit disant relation. Ca avait dû lui faire bizarre de penser qu’elle pouvait avoir une belle fille. Elle n’était pas vraiment habitué à ce genre de situation, à son grand désespoir d’ailleurs ! Quoi qu’il en soit, j’écoutais à moitié sa réponse, mon esprit étant occupé par ce qui se trouvait sur le meuble qui se trouvait en face. Comme une idiote que j’étais, j’avais laissé trainer mes pilules à la vue de tous et surtout celle de Blake ! Quoi qu’il en soit, à la réponse de Blake, je compris seulement qu’il avait parlait longuement avec elle et qu’elle m’appellerai sûrement. Peut-être pour s’excuser d’avoir cru à de telles idioties. « Ah super ! » dis-je dans large sourire tout en me dirigeant vers le meuble.

Tant bien que mal, j’essayai de ranger le pot tout en paraissant le plus naturel possible. Apparemment, j’étais tout, sauf naturelle… « Qu’est ce que tu veux que je cache ?! Rien du tout franchement ! » dis-je quelque peu nerveusement. Il se leva alors et je me sentis tout d’un coup paniquer. Je restai dos collé au tiroir dans l’espoir que ça fasse reculer Blake. Idée idiote, j’en étais consciente mais que pouvais-je bien faire. « Blake, ce qu’il y a dans ce tiroir ne te regarde absolument pas ! » dis-je sur un ton qui se voulait sévère. Bien sûr il ne m’écouta pas et voyant que je ne bougeais pas d’un poil, il me poussa pour avoir accès au tiroir. Sa réaction ne se fit pas attendre. J’étais clairement dans la m*rde…

Je ne répondis pas à ses paroles. Mentir ne servirait à rien dans ce cas là. Je m’éloignai alors de lui ne sachant pas du tout par où commencer. « Tu croyais quoi ? Que ça serait facile pour moi de remonter sur la glace ? Que j’aurais pas besoin d’aide ?... Je… C’est la seule chose qui m’a aidé à tenir pendant un an… C’est probablement idiot ce que je vais dire, mais si j’ai pas sombrer plus que quand ça n’allait pas, c’est grâce à ça ! Les amis, la famille c’est bien beau, mais ça vous soulage pas une douleur physique et encore moins une douleur émotionnelle… Parce que ouais, même si les gens étaient présents, aucun ne pouvait comprendre ce que je ressentais… La seule personne qui le pouvait, a préféré la lâcheté. » dis-je pleine de reproches. Oui, il fallait que ça sorte et p*tain qu’est ce que ça faisait du bien. « Tu crois que j’ai eu le choix peut-être ? Non je l’ai pas eu… J’ai passée une année d’horreur que je souhaite à personne, alors oui je me suis réfugiais là-dedans…. Au début par dépit et maintenant par nécessité mais franchement viens pas me faire la leçon, c’est tout, sauf ce dont j’ai besoin. » dis-je les larmes aux yeux. Je luttais vraiment pour ne pas craquer mais je sentais que j’allais exploser et que je risquais d’être vexante envers lui.

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(#)Sujet: Re: You want forgiveness? Fine, I’ll give it to you. You’re forgiven, okay?   |   Jeu 18 Juin - 18:45

You want forgiveness ? Fine, I'll give it to you. You're forgiven, okay ?

C
'était choquant pour Blake de voir qu'Aloysia ne se moquait pas de lui pour une fois. Par rapport à ce qu'il pouvait préparer comme repas par exemple. Elle le taquinait toujours depuis qu'ils se connaissaient. Alors c'était surprenant qu'elle ne lui fasse aucune remarque. Et Aloysia lui dit même qu'il pouvait en profiter et c'est vrai que c'était plutôt tentant. Néanmoins, cette attitude lui prouvait qu'elle n'allait pas bien, si on ne comptait pas en plus les caractéristiques physiques qui montraient parfaitement qu'elle était faible et malade.

Sa mère, à la place de Blake, aurait très certainement couru dans tout l'appartement pour lui rendre tout le plus confortable et agréable possible. Elle l'aurait chuchoter jusqu'à ce qu'Aloysia n'en puisse plus et simule que tout allait mieux pour elle. Sauf que ce n'était pas le genre de Blake. Qu'il lui ait apporté de la soupe et même qu'il soit venu, était un énorme pas. Il était inquiet mais il préférait cacher ce genre de chose au maximum. Alors tout ce qu'il fit, c'était lui dire à quel point elle avait mauvaise mine. Ce n'était pas très réconfortant certes, mais c'était honnête, et c'était un peu sa façon à lui de prouver qu'il s'en souciait.

En entrant dans l'appartement, il avait commencé à se mettre à l'aise et à retirer sa veste. Il n'avait pas été invité mais il ne partirait pas comme ça. Après avoir posé sa veste, son regard avait été attiré vers le canapé où traînaient un drap - dans lequel Aloysia devait s'être enroulée bien au chaud pour regarder son film - et une peluche. Ça n'aurait pas dû le choquer. Du moins, il aurait plutôt été du genre à se moquer d'elle parce qu'elle avait toujours une peluche à son âge, mais là, ce n'était pas n'importe quelle peluche. C'était celle qu'il lui avait envoyé un an auparavant alors qu'elle était encore à l’hôpital. C'était surprenant. Et Aloysia pensait la même chose vu ce qu'elle lui répondit quand il lui expliqua.
« P*tain,  c’est vraiment le genre de truc qui arrive qu’à moi sérieux ! Des peluches, j’en ai reçu des tas ! Des dizaines et des dizaines et certaines plus jolies, mais non… par instinct il a fallu que je prenne la tienne ! P*tain d’instinct sérieux ! ». C'est vrai que c'était un sacré hasard... Et Blake avait presque du mal à y croire. « C'est vrai que..c'est étrange... Je savais que tu en avais beaucoup et que tu t'en débarrasserais certainement. Je l'ai envoyé de manière anonyme parce que je me disais que tu voudrais rien avoir à faire avec moi... »

Il s'assit sur le canapé après lui avoir dit qu'elle avait perdu du poids. Blake pensait qu'elle approuverait et même qu'elle l'aurait remarqué sauf qu'elle ne l'avouait pas et lui dit seulement que c'était parce qu'elle était en pyjama. Bien sûr, il n'y croyait absolument pas et il lui fit remarqué en ironisant, ce qu'elle n'apprécia pas en lui disant que ce n'était pas le moment. « Désolé. » s'excusa t-il en se calant dans le canapé. C'est vrai que ce n'était pas le moment de plaisanter.

Aloysia lui demanda s'il voulait boire et il se leva directement pour se servir, pour ne pas qu'elle se déplace. Il fouilla un peu avant de revenir et de commencer à parler de sa mère. Elle lui demanda donc s'il avait parlé à sa mère de l'article qui était paru sur eux dans le journal. Et Blake lui expliqua qu'il avait essayé puis abandonné parce qu'elle ne semblait pas le croire. Mais il remarqua qu'Aloysia semblait ailleurs et ne l'écoutait pas vraiment. Elle s'exclama que c'était super, alors que non ça ne l'était pas et se dirigea vers le meuble qui se trouvait en face. Sauf que ces gestes ne semblaient absolument pas naturelles alors qu'elle bougeait le tiroir et prenait la bouteille d'eau qui se trouvait sur le meuble.

Alors Blake se leva. Tout ça lui semblait trop suspect, comme si elle cherchait à lui cacher quelque chose.
« Qu’est ce que tu veux que je cache ?! Rien du tout franchement ! ». Même le ton qu'elle employait était faux. Donc il fut encore plus suspicieux et il s'approcha du tiroir en poussant Aloysia. « Blake, ce qu’il y a dans ce tiroir ne te regarde absolument pas ! ». Il ne l'écouta même pas et l'ouvrit. Il remarqua alors une boite de comprimés mais ce n'était pas vraiment le genre de médicaments que les médecins prescrivaient. Blake écarquilla les yeux, choqué.

« Tu croyais quoi ? Que ça serait facile pour moi de remonter sur la glace ? Que j’aurais pas besoin d’aide ?... Je… C’est la seule chose qui m’a aidé à tenir pendant un an… C’est probablement idiot ce que je vais dire, mais si j’ai pas sombrer plus que quand ça n’allait pas, c’est grâce à ça ! Les amis, la famille c’est bien beau, mais ça vous soulage pas une douleur physique et encore moins une douleur émotionnelle… Parce que ouais, même si les gens étaient présents, aucun ne pouvait comprendre ce que je ressentais… La seule personne qui le pouvait, a préféré la lâcheté. » Alors ça c'était un autre coup dans la poitrine. Blake recula d'un pas, les sourcils froncés et la bouche ouverte. Il savait qu'il avait une part de responsabilité mais il ne pensait pas qu'elle tomberait dans ce genre de conneries. « Ne m'implique pas là-dedans. Je n'ai jamais voulu ça. Je sais que je n'aurais pas dû partir mais ce n'est pas de ma faute si tu as commencé à prendre ces conneries ! » s'exclama t-il en montrant la boite. « Tu crois que j’ai eu le choix peut-être ? Non je l’ai pas eu… J’ai passée une année d’horreur que je souhaite à personne, alors oui je me suis réfugiais là-dedans…. Au début par dépit et maintenant par nécessité mais franchement viens pas me faire la leçon, c’est tout, sauf ce dont j’ai besoin. »

Blake détourna le regard en riant faussement. « Mais est-ce que tu as réfléchi putain ?! On t'a jamais informé des effets négatifs de ce genre de trucs !! Je pensais vraiment pas que tu ferais un truc aussi stupide ! ». La colère déformait ses propos à présent. « Je suis sûr que tu as préféré te réfugier là-dedans plutôt que de demander de l'aide aux gens qui tiennent à toi. Tu as voulu te débrouiller toute seule en pensant que tu réussirais à aller mieux comme ça ! Et maintenant t'es dans la merde parce que t'es devenue accro ! Qu'est-ce que tu vas faire hein ?! »


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Gabriel S. Baker
Gabriel S. Baker
Desigual

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(#)Sujet: Re: You want forgiveness? Fine, I’ll give it to you. You’re forgiven, okay?   |   Ven 19 Juin - 11:09
Sur toutes les peluches ques j’avais reçus, je m’étais dirigée inconsciemment vers celle de Blake. Il l’avait envoyé anonymement, voilà pourquoi ça ne m’avait pas dérangé. Il est clair que si j’avais su qu’elle venait de lui je ne l’aurais pas gardé. J’étais trop en colère à l’époque, pour me soucier de ses remords. « Crois moi, t’aurais laissé ton nom, t’aurais retrouvé la peluche dans ta boite aux lettres avec un pétard ! » avouais-je. Cruel ? Oui, ça l’était mais à l’époque j’étais, malgré tout, bien remontée contre lui. Une peluche ne compensait pas une absence. Après 7 ans d’amitié, j’aurais mérité mieux que ça… Je savais qu’il prenait des nouvelles par sa mère. D’ailleurs la pauvre, elle essayait d’être présente pour deux et de réparer les torts de son fils. Elle avait été adorable mais ça n’avait rien changé.

En parlant de sa mère, je me demandais si Blake avait réglé le malentendu concernant notre relation. Les journaux prétendaient des tas de choses à notre sujet. Ce n’était pas la première fois que ça m’arrivait. En revanche, c’était la première fois qu’on me présentait comme la petite amie de Blake. Je savais à qui je le devais tout ça : Emilie. Franchement, je l’aurais en face, je la claquerais celle-là. Qu’elle en veuille à Blake, okay, c’est totalement légitime mais moi… Bref quoi qu’il en soit, Blake avait apparemment parlé à sa mère mais j’étais trop occupée à chercher une tactique pour planquer mes médicaments, pour pouvoir l’écouter pleinement. J’espérais simplement que tout soit arrangé.

Blake avait remarqué le malaise et parfois il pouvait se montrer têtue. Pour une fois, j’aurais préféré qu’il ne se soucie pas de moi ! C’est vrai quoi ! pourquoi ne réagissait-il pas de la même façon qu’il y un an ?! J’essayais tant bien que mal de l’éloigner de ce fichu meuble mais c’était peine perdue. Il me poussa et changea d’expression en prenant conscience de tout. J’essayai tant bien que mal de me défendre. Il ne se sentait absolument pas impliqué et reportait la faute sur moi.  « Ouais, stupide … » répétais-je, du dégout dans ma voix. Mais dire que ce n’était pas de sa faute, c’était arrondir les angles à son avantage et je détestais ça. Certes il n’était pas le principal fautif, mais s’il n’avait pas été aussi lâche, peut-être que tout aurait été différent.  « Ah ouais, c’est pas de ta faute?! Tu veux que je te dise ce qui est de ta faute ? L’arrêt de ma carrière ! T’as bousillé ma vie en tout point Blake ! J’aurais jamais le niveau que j’avais ! Mon genoux me fera toujours défauts et je serais plus jamais la numéro un mondial et tout ça c’est ta faute. Je méritais pas ça et encore moins un tel mépris à 22 ans ! On était amis non ? Et on lâche pas ses amis dans un tel moment. Quand t’as décidé de commencer des recherches pour retrouver ton père, contre l’avis de ta mère, j’étais la première à t’encourager et à t’aider dans cette démarche ! J’ai beaucoup de défauts mais je pense avoir toujours été là pour toi quand t’en avais besoin ! Putain, mais j’avais clairement bien 10 bonnes années devant moi pour briller sur la glace ! Et là il me reste quoi ? Rien, je suis plus rien… Et tu vois cette cicatrice ? »demandais-je toujours énervée en relevant légèrement les pans de mon short « C’est toi qui la faites ! Et chaque jour qui passe depuis ce putain de championnat, me rappelle que c’est toi le responsable et que sans toi ma vie aurait été bien mieux ! Putain, on l’aurait gagné sans problèmes ce championnat, mais non, comme d’habitude, il t’en fallait plus ! On était pas prêt pour ce porté, j’étais pas prête mais comme d’habitude t’as pensé qu’à toi ! Au pire t’aurais pris un coup de patin sur la cuisse alors que moi, tu savais qu’une chute pourrait être fatale ! Tu es toujours pas responsable là ? » ironisais-je en colère. C’était odieux ce que j’étais en train de lui dire et au fond de moi, je ne le considérais absolument pas comme le fautif de mon malheur. Une chute, ça pouvait arriver tout le temps et c’était déjà arrivé d’ailleurs mais ça n’avait jamais été aussi grave. Mes paroles dépassaient mes pensées, mais… c’était un moyen de me trouver une excuse. C’était plus facile d’accuser les autres plutôt que d’avouer qu’on est responsable.

Lorsqu’il affirma que j’avais choisi la solution de facilité au lieu de me faire aider par des gens qui tenaient à moi, j’explosai. Mes larmes que j’avais tant essayé de refouler, perlaient à présent sur mes joues.  « Oulah, je crois que t’as pas ton mot à dire là ! Parce que si je me souviens bien quand ça allait pas et que justement j’avais besoin de ces amis, t’étais pas là. Alors ta leçon de morale tu te la garde ! Parce que c’est bien beau de juger mais tu connais pas un centième de l’histoire ! Quand on m’a amené à l’hôpital, est-ce que tu étais là ? Non, non t’étais déjà partie ! Quand je suis resté à l’hôpital pendant des semaines, t’étais où toi ? t’étais toujours pas là ! Ah oui, suis-je bête t’étais déjà en train de t’entrainer à nouveau avec une nouvelle partenaire ! » ironisais-je. Je ne lui laissai pas le temps de répliquer que j’enchainai dans la même lancée « Et lorsque j’ai fait ma dépression et que je me suis retrouvée sous la barre des 40kg, tu faisais quoi toi ? Tu te tapais ta poufiasse ! Au fait ça t’a plu j’espère ? Tu m’as pas raconté les détails d’ailleurs ! Sérieusement, elle est passive ou elle sait y faire ? Elle a jouit au moins ? Remarque non, parce que ça aussi tu dois être incapable de le faire. J’espère que t’as pris ton pieds avec elle, ça serait c*n d’avoir bousillé ma carrière pour rien ! » Poussé le bouchon un peu trop loin ? Oui, cette expression collait totalement à ce que je venais de faire. Je crois qu’au fond de moi, j’essayais tant bien que mal de le faire culpabiliser pour qu’il arrête d’insinuer que c’était ma stupidité qui m’avait poussée à consommer ce genre de médicaments. «  Et tu vois là, j’en passes ! Pendant un an t’as pas donné signe de vie et tu reviens, la queue entre les jambes et je devrais faire comme si rien n’avait changé ?! Mais tout a changé Blake ! Tout ! T'as fait preuve de lâcheté et t'es incapable de le reconnaître! » m’écriais-je. Tout ce que j’avais pu lui reprocher durant cette année, sortait à présent et sur le coup, je me fichais de bien pouvoir lui faire du mal et pourtant je savais très bien que ça lui en faisait. Qui serait insensible à une telle pluie d’injures ?! Quoi qu’il en soit, à peine ces paroles étaient-elles sorties, que je les regrettais déjà. « Tu sais quoi ? laisses tombé et surtout casse-toi ! Je me suis passée de ton aide pendant plus d’un an, alors je peux continuer à le faire…» dis-je avant de lui passer devant et de monter à l’étage.

L’émotion augmentaient mes tremblements et je ne me sentais pas bien. De plus j’avais besoin de me calmer. Je montai à l’étage, dans ma chambre, priant pour ne pas avoir réveillé Logan. James me l’avait confié car il n’avait pas d’autres choix et je ne voulais pas qu’il regrette ce geste.  Il dormait à point fermé, c’est pourquoi je passais devant lui pour me rendre à la salle de bain. Je me mis de l’eau sur le visage mais cela ne changeait rien à mes tremblements. J’essayais tant bien que mal de prendre de grandes respirations, mais j’avais l’impression que cela ne changeait rien.

Tout cela ne réglait en rien mon problème. J’étais dans une impasse et je ne savais plus quoi faire. Je me détestais en tous points ! Physiquement, je n’arrivais même plus à me regarder dans un miroir et moralement j’étais détestable. Je m’en prenais à tout le monde alors que les gens essayaient juste de m’aider. Enfin là pour le coup je ne savais pas si Blake essayait vraiment de m’aider. Me crier dessus n’avais jamais été la solution avec moi et encore moins maintenant. J’avais juste besoin qu’on me rassure.  A nouveau, je pris une grande respiration et releva le visage. Dans le miroir, je vis le reflet de Blake adossé contre la porte. « Il me semble t’avoir demandé de partir.. » dis-je calmement en faisant disparaitre mes larmes du revers de ma manche.
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(#)Sujet: Re: You want forgiveness? Fine, I’ll give it to you. You’re forgiven, okay?   |   Sam 20 Juin - 11:38

You want forgiveness ? Fine, I'll give it to you. You're forgiven, okay ?

L
'histoire de la peluche était étrange. Sur toutes les peluches qu'elle avait reçu pendant son hospitalisation, c'était celle de Blake qu'elle avait toujours à présent. « Crois moi, t’aurais laissé ton nom, t’aurais retrouvé la peluche dans ta boite aux lettres avec un pétard ! » lui avait-elle dit. « Je m'en doute, même si j'aurais préféré que tu ne penses pas à me tuer. » Il avait mérité qu'elle lui en veuille, ça il le concevait. Blake savait très bien qu'il avait fait une erreur en la laissant en plan comme ça. En vérité, il n'avait pas cessé de faire des erreurs, prendre une nouvelle partenaire pour le patinage, puis coucher avec la dite partenaire, tout envoyer balader dont son coach.

Maintenant, tout lui revenait en pleine figure. Il le méritait bien sûr mais il aurait préféré que chaque chose se fasse une par une, et non en même temps. Là, Emilie venait de raconter n'importe quoi aux journaux et même la propre mère de Blake pensait qu'Aloysia et lui étaient ensemble. Il avait bien essayé de la convaincre que tout ce que racontait les journaux étaient faux mais elle ne voulait rien entendre, lui disant qu'ils étaient adorables tous les deux et qu'elle était ravie de le voir enfin avec quelqu'un et si heureux. Blake avait passé deux heures au téléphone avec elle, à l'écouter et à tenter de la convaincre mais rien n'y faisait. Il avait donc abandonné, se disant qu'elle comprendrait par elle-même que tout ça était faux dans quelques temps.

Mais à présent, c'était sa fuite qui lui revenait en pleine figure par Aloysia. Elle s'était dirigée, pas très discrètement et vraiment pas naturellement, vers le meuble qui se trouvait en face d'eux. Elle avait rapidement touché au tiroir avant de prendre la bouteille qui se trouvait sur le meuble. Et ça avait commencé à dégénérer. Blake s'était énervé et lui avait, non intentionnellement, dit qu'elle avait été stupide de commencer à se droguer pour aller mieux, et il s'en était ensuite prit plein la figure quand Aloysia lui dit que tout était de sa faute, absolument tout. Il le savait très bien qu'elle l'avait toujours soutenu et que là il avait été lâche, il savait qu'il avait fait une connerie en partant, en ne lui donnant aucune nouvelle et en ne la soutenant pas. Mais elle ne pouvait rien lui reprocher à propos de la chute, du moins pas totalement. « Tu étais d'accord !! Je ne t'y ai pas forcé ! J'aurais compris si tu avais refusé ! Je sais que j'ai insisté mais je ne t'aurais jamais forcé à le faire si je savais que t'en étais pas capable ! On a échoué tous les deux là-dessus, ne reporte pas la faute sur moi alors que tu sais très bien que l'on a travaillé en équipe pour ce saut ! ». Il se sentait déjà assez coupable à propos de la cicatrice pour qu'elle n'en rajoute une couche en disant que c'était entièrement de sa faute.

Aloysia commença à pleurer après qu'il lui ai dit qu'il trouvait ça stupide et qu'elle avait préféré plonger dans ces merdes plutôt que de trouver de l'aide ailleurs. Elle lui refit alors la morale en lui disant que lui aurait pu être là mais que ça n'avait pas été le cas. Et qu'à la place d'être auprès d'elle pour l'aider et la soutenir, il avait préféré chercher quelqu'un d'autre pour la remplacer. Aloysia alla plus loin en parlant de la nuit qu'il avait passé avec Emilie, lui demandant des détails. Blake n'avait même pas le temps d'en placer une tellement elle était lancée dans son monologue. « C'est bon, t'as finis ? Je peux en placer une maintenant ? Pour la dernière fois, Je.N'ai.Pas.Bousillé.Ta.Carrière. Et je sais très bien que je n'aurais jamais dû coucher avec Emilie, arrête de remettre ça sur le tapis. J'ai fais des conneries, j'ai été lâche, je sais tout ça ! Et je m'en veux, tu sais pas à quel point ! Mais ne me met pas tout sur le dos ! Et d'ailleurs, tu peux m'expliquer dans ce cas, si tu m'en veux tellement, pourquoi tu as décidé de me laisser une nouvelle chance ? Et pourquoi tu as accepté de remonter sur la glace avec moi ?! Tu as l'air tellement énervée et remontée contre moi que je me demande si tu vas pas me dire encore que je t'y ai forcé. Peut-être même que c'est moi qui t'ai poussé dans la drogue tant qu'on y est ! Vas-y j'ai le bon dos ! Est-ce que tu te sens mieux en pensant ça ?! J'ai été lâche et je le reconnais !! Et toi, est-ce que tu reconnais que tu as fait une connerie ? »

Tout allait beaucoup trop vite. Blake n'avait même pas le temps de réfléchir avant que les mots sortent d'eux-même de sa bouche. Il n'en pensait pas la moitié mais la colère lui faisait dire n'importe quoi.
« Tu sais quoi ? laisses tombé et surtout casse-toi ! Je me suis passée de ton aide pendant plus d’un an, alors je peux continuer à le faire… » lui dit-elle avant de monter en le laissant  en plan. Il profita de son absence pour souffler et repenser à tout ce qu'il avait pu dire en tournant en rond dans le salon. La colère était toujours présente et il prit sa veste, prêt à s'en aller comme elle le lui avait demandé puisqu'elle n'avait manifestement pas besoin de lui. Sauf qu'il ne pouvait pas. Pas une deuxième fois. Blake devait réfléchir cette fois et surtout se calmer. Il devait aussi essayer de trouver une solution à tout ça.

Alors il souffla et reposa sa veste sur le canapé avant de monter à l'étage. Il suivit le bruit et se dirigea donc vers la salle de bain. Blake la vit donc en train de se mettre de l'eau sur le visage et il s'adossa contre la chambranle de la porte pour attendre qu'elle le voit. « Il me semble t’avoir demandé de partir.. » lui dit-elle quand elle le vit. « Je partirais pas cette fois... J'ai été brusque mais je te laisserais pas dans cet état. J'ai appris de mes erreurs et tu vas faire pareil. » Il croisa les bras devant son torse en la regardant fixement. « Cette fois, tu peux compter sur moi pour pas te laisser tomber, je te le promets. Et si tu me crois pas, je m'en fous. »


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