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 i can't see forgiveness (cassidy)

 :: Sujets et autres

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(#)Sujet: i can't see forgiveness (cassidy)  |   Mar 20 Oct - 20:49
cause i can't see forgiveness
tearing me apart with words you wouldn't say, suddenly tomorrow's moment washed away, cause i don't have a reason and you don't have the time, we both keep on waiting for something we won't find. the light on the horizon was brighter yesterday, shadows floating over, skies began to fade, you said it was forever but then it clipper away, standing at the end of the finale masquerade. all i ever wanted : the secrets that you keep, all you ever wanted : the truth i couldn't speak, cause i can't see forgiveness and you can't see the crime, and we both keep on waiting for what we left behind.
Je marchais. Je déambulais partout dans les environs, tel un fantôme. C'était une découverte, ou plutôt, une redécouverte. Personne ne me voyait, personne ne prêtait attention au garçon maigrichon qui se promenait dans Miami. Il y avait tant d'autres choses plus intéressantes que moi autour. Miami était dévasté. La ville n'était plus qu'un amassement de déchets, de décombres. Je n'avais jamais vu quelque chose de tel. Il y avait des tuiles sur les trottoirs, des voitures en travers des routes, des arbres déracinés…  Si j'avais été croyant, j'aurais sûrement dit que le jour du jugement dernier était arrivé. Je me tenais devant un paysage d'apocalypse. Je ne savais pas quoi penser de tout cela, alors je me contentais de marcher parmi les décombres et de regarder. D'observer. Il y avait des femmes qui pleuraient et leurs hommes qui tentaient de les consoler. Mais ces familles avaient tout perdu. Leur maison ne tenaient plus debout. Je me demandais s'il y avait eu des victimes, mais au fond, la réponse me paraissait évidente. Je n'avais qu'à regarder l'état de la ville pour avoir la confirmation que oui, il y avait forcément eu des victimes. Je n'arrivais pas à me rendre compte que tout cela était réel, que c'était en train d'arriver. Et pire que cela, je n'arrivais pas à croire que je m'en sortais indemne. J'étais à la soirée de Nightmare au moment où le cyclone a frappé, et je n'ai pas eu une seule égratignure contrairement à bon nombre de personne. J'étais rentré à Miami et j'avais constaté que ni l'appartement ni ma voiture n'avait rien à eu. Comment avais-je pu passer entre les mailles du filet alors que tout le monde semblait avoir perdu ? Je ne comprenais rien. Peut-être que la Vie avait estimé que j'avais trop souffert ces derniers temps. Ou alors était-ce une énième épreuve à affronter. J'aurais dû me sentir bien, j'aurais dû être heureux de n'avoir rien perdu, d'être rentré en ville sans encombre après la soirée de Nightmare. Et pourtant, j'étais loin de l'être. J'étais trop instable, trop fragile, et cet évènement ne m'aidait pas. Les médecins me l'avaient dit, et c'était bien pour cela que j'étais encore interné à l'heure actuelle : je devais avoir une vie stable, saine, sans aucun évènements traumatisants. La moindre chose pouvait avoir une ampleur considérable sur moi et me faire disjoncter. Et de voir toutes ces femmes pleurer, ces enfants perdus au milieu des débris… Oui, ça allait me faire disjoncter. Je le sentais. J'avais obtenu des médecins l'autorisation de sortir quelques instants dehors, pour remarquer les dégâts. Et maintenant, je le regrettais. Je n'aurais jamais dû voir tout ça. Je n'allais pas pouvoir ressortir ces images d'épouvante de mon cerveau. Je me trouvais encore assez près de l'hôpital, et je pouvais voir passer les ambulances à toute allure pour tenter de sauver une victime. Pourquoi moi ? Pourquoi étais-je toujours là ?

J'étais pas bien. Vraiment pas. Encore une fois, je pensais trop, mais malheureusement, je n'avais plus mes médocs pour me calmer. Je pensais que j'avais eu de la chance de me trouver dans ma chambre au moment où le cyclone avait frappé. J'avais eu de la chance, oui. Peut-être que si je m'étais trouvé dans les escaliers ou dans la cour, mon sort aurait été différent. Et les autres ? Je n'avais même pas pensé aux autres. Est-ce qu'ils allaient bien ? Après la tempête, Joana avait insisté pour que je retourne directement à l'hôpital. Elle avait bien compris que ces évènements altéraient encore plus ma santé mentale. Et de là, je n'avais pu joindre personne. J'avais perdu mon téléphone pendant le cyclone et tout le monde était trop occupé pour se soucier de moi, enfermé dans cet asile de fous. Je m'inquiétais pour tout le monde, c'était bien là mon plus grand défaut. J'avais peur qu'il soit arrivé quelque chose à quelqu'un. Hannah, Nessa, Blake, est-ce qu'ils allaient bien ? Je n'avais eu aucune nouvelles d'eux depuis la tempête et je savais que je ne m'en remettrais jamais s'il leur arrivait quelque chose. Cette peur que j'avais de les perdre ne me quittait pas, elle me croyait le ventre. Elle était de plus en plus grande à chaque seconde. J'avais envie de les croiser, de les voir devant moi et de les entendre dire qu'ils n'avaient rien. Mais cela ne se passait pas comme cela. Ils n'étaient pas là. Mais où étaient-ils ? Pourquoi n'y avait-il que des visages inconnus autour de moi ? Je me sentais mal, très mal. Ma respiration accélérait, j'avais le sentiment de perdre pied. Merde, j'étais encore en train de devenir barge. Ma vision se brouillait et je sentais mes jambes flageoler. Il fallait que je me calme. Respire Charlie, respire putain. Les gens autour me voyaient désormais, je sentais leurs regards se poser sur moi. Ils me regardaient de travers, ils me jugeaient, je le sentais. Ils devaient se dire que je faisais pitié, que jétais minable et faible, que c'était normal que plus personne ne se soucie de moi. Putain de paranoïa à la con, putain d'anxiété sociale de merde.

Je m'étais mis à courir comme un demeuré. Il fallait que je m'éloigne de tout ça, que je trouve un endroit calme. J'étais assez éloigné de l'hôpital désormais, et bizarrement, j'avais envie d'y retourner. Je détestais cet endroit, mais au moins, j'y étais en sécurité. Ces évènements avaient fait ressortir cette anxiété sociale qui me rongeait. C'était une maladie horrible, terrifiante. Je ne supportais plus le regard d'autrui. Je pensais avoir fait un grand pas après la soirée de Nightmare, car j'avais passé beaucoup de temps en compagnie d'autres gens. Et j'avais survécu. Mais ces évènements m'avaient affaibli. Il allait falloir que je fasse un gros travail sur moi-même, car ce n'était pas une situation vivable. Surtout pour quelqu'un qui veut devenir prof. Il fallait que je me ressaisisse, et vite. Je me retrouvais dans une ruelle éloignée de l'artère et m'adossai contre le mur. Je finis par me laisser glisser partout, soulagé. Ici, il n'y avait personne. J'étais épuisé. Mon coeur battait à tout rompre, mes poumons me brûlaient. Je ramenai mes genoux contre mon torse et les entourai de mes bras. J'avais maigri. Trop maigri. Je le sentais. J'étais plus qu'un fantôme maintenant, un putain de fantôme que les gens ne remarquaient plus. Je ne pouvais m'empêcher de penser cela, et en même temps, j'aurais voulu que ça s'arrête. J'aurais aimé pouvoir arrêter de me dévaloriser sans cesse. Avant, j'avais aucun problème avec moi-même. C'était venu comme ça. Après la mort de ma mère. Je me languissais de pouvoir reprendre mon traitement, de pouvoir reprendre ces petites pilules magiques qui me faisaient presque tout oublier. Si bien évidemment un jour j'avais le droit d'en reprendre, ce qui n'était pas sûr. Depuis mon overdose volontaire, les médecins n'étaient pas trop chauds pour que j'en reprenne. Enfin, bon… Je tournai la tête à gauche et vit une femme qui s'approchait. J'étais persuadé de la connaître. Grande, maigre, blonde, avec ce regard félin… Oh non. Ça y est, je l'avais reconnue. Cassidy m'était complètement sorti de la tête. Si il y avait bien une personne que je n'avais pas envie de voir, c'était elle. Pas maintenant. J'étais dans un trop sale état pour elle. « S'il te plaît, c'est pas le moment » grognai-je alors qu'elle s'approchait de moi.
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(#)Sujet: Re: i can't see forgiveness (cassidy)  |   Dim 25 Oct - 1:10
Because I see in you the angel I used to be I wanna save you from the devil that caught me
I used to hate you, but I'm attracted to you like a magnet, there is something in you that makes me wanna help the hell out of you.I don't know what makes me care about you, perhaps the fact that we know how to read in each other like no one else do ?  

Elle s'estimait heureuse d'être encore en vie après l'ouragan, elle n'était pas allée à la soirée de Nightmare ou a quelconque soirée, la jeune femme était rentré en voiture face au mauvais temps,restant de nombreuses minutes coincé dans sa voiture, l'eau était monté à uen vitesse telle qu'elle avait décidé de quitter sa voiture pour rejoindre la résidence avant de se faire envoyer par une force mystique et violente sur la porte d'entrée vitrée de sa résidence, porte qui était désormais réparé, elle se souvient encore du son de l'explosion de par la pression de vent et de son corps sur la vitre, du claquement sourd de son corps, elle avait rampé le long des escaliers jusqu'au troisième étage pour être en sécurité, avant qu'un voisin ne viennent l'aider .  Ce n'était rien de grave comparé à certains , elle s'en était sorti avec quelque petites cicatrices dont une sur la tempe.  Elle avait la chance de vivre dans un grand immeuble même si avec le blackout elle ne pouvait pas prendre l'ascenseur elle s'était contenté de vivre recluse en essayant de prendre contact avec tout le monde pour savoir si'ils allaient bien le temps que l'inondation ne cesse et qu'elle puisse enfin descendre de chez elle, mais contrairement à certain son appartement était intact et elle ne pouvait s'estimer que reconnaissante envers la chance qui l'avait frappé pour une fois. .

L'inondation passé elle avait eu ce besoin de sortir de chez elle, cela ne faisait à peine que deux jours, deux jours qu'elle avait été enfermé chez elle avec une terrible migraine,e n plus de son état de santé qui ne s'améliorait pas. Depuis deux mois environ cassidy sentait une pression au niveau de son coeur et se mettait parfois à tousser du sang c'était le cas ces deux derniers jours elle devait avoir vomis pas loin d'une demi bouteille de sang. Même si une part d'elle s'inquiétait elle était plus du genre à éviter ses petits problèmes jusqu'à ce qu'il disparaissent. Ce devait être à cause de la cigarette? qu'importe. Elle avait marché jusqu'au nord de la ville admirant l'état pitoyable de celle-ci. Musique dans les oreilles pour mettre en sourdine les échos effrayant des dégâts qui avait été causé, elle avait finit par se perdre dans ses pensées tandis qu'elle se baladait le long des rues avec ce froid, vêtu simplement d'un jean, d'un t-shirt et d'un gilet adidas volée à Bellamy, ça lui apprendra à laisser traîner ses fringues sur le canapé, colocataire qui lui manquait beaucoup. Avait-elle adopté le look Normcore? ou avait-elle réellement prit les premières fringues qui lui était venu à l'esprit.  ses pas s'accéléraient tandis que son coeur ratait des battements comme si un sentiment de peur l'avait envahit. Le vent frappait ses cheveux bouclés sauvages, tandis qu'elle rabattait son survet pour se protéger du froid.  ses cheveux  flottait au vent la faisant toujours plus spectrale et mystique. Seulement la réalité était bien étrangère à ces images morbides et magnifiques. Cassidy ne venait pas en conquérante, en négociatrice d'âmes non plus. Elle se trouvait au contraire dans une situation bien inconfortable, prise sur le fait en train d'observer d'une curiosité presque perverse et malsaine l'objet de toute son attention, la destruction de cette ville. Elle ne sentait plus le froid à cette heure de la nuit déjà bien entamée, elle ne songeait plus à ses parents, à ses soucis, bien loin du théâtre que formait cet environnement urbain, bien loin de la scène. Avant même d'atteindre le Nord elle était passer sur le pont.  Les gens l'a regardait d'un oeil curieux, elle s'en fichait, elle qui d'habitude et si souciante du regard des autres malgré son apparence, n'en portait aucune attention
Elle s'était arrêté près du lac, elle avait toujours adoré : l'eau, la mer, les lacs, la piscine tout milieu aquatique  elle se souvint de cette scène étant petite et sans s'en rendre compte elle était en train de la recréer.
Elle voyait  tous ces gamins d’un âge vaguement semblable au sien. Tous se penchaient sur ses bords pour donner à manger aux cygnes. Ils préparaient du pain dur qu’ils lançaient de toutes leurs forces, et ils souriaient bêtement quand ils voyaient leurs efforts récompensés.
Et à côté, il y avait Cassidy qui s'amusait  à ramasser des cailloux d’une taille somme toute assez conséquente qui les lançait de toute la force de son cœur. Les cygnes s’envolaient au loin et l’eau se troublait. Sa mère l'engueulait, mais ça ne l’empêchait pas de recommencer. Elle était haute comme trois pommes, et dans la naïveté de ses actions, elle ressentait le même sentiment que celui qu'elle ressentait actuellement,  le sentiment qu’il fallait rompre l’harmonie, qu’il fallait brutaliser la beauté pour lui en donner un sens . Loin d’être mesquin, elle voulait simplement voir l'eau se reconstruire. Et elle était  surprise, profondément surprise de constater la rapidité avec laquelle l'eau se reconstruisait, sous le regard curieux des autres enfants.  Un homme regardait cette scène, amusé il prit parole. "Ca vous défoule ? " la jeune femme acquiesça sans prononcer aucun mot, il lui dit alors "l'art me défoule, cette endroit est beau et romantique, même avec les évènements qui viennent de se produire cette endroit reste magnifique et remplit d'amour . " elle regarda autour d'elle avant de voir  ses familles près du lac ils devaient surement rester là le temps de reconstruire leur maisons. Elle sourit poliment au jeune artiste bien qu'indifférente, si je prétends en avoir quelque chose à foutre j'ai le droit à un point bonus pensa t-elle  avant qu'il lui demande " l'amour l'essence même de la vie ?Crois-tu en la beauté de la vie, l'amour ?"il était bien trop curieux pour un inconnu, c'est fou ce qu'on devient poétique quand on est triste pensa t-elle en regardant l'état du jeune homme . "Pardo...?" Sa phrase se coupa-là une demi-seconde. Une respiration. elle avait presque vagît « la vie ». Idiot. L’optimisme, l’idéal fatalisme que la vie était le seul refuge digne d’intérêt dans lequel se lovaient les ignorants, les personnes pas encore tout à fait détraquées, plus déjà parfaitement saines, était une valeur qu’elle exécrait, car l'amour ne menait pas au progrès, simplement à la joie, et cette dernière humeur ne présentait que l’avantage d’être comparable au malheur, de nous en innerver plus intensément, jusqu’à ce qu’un moindre frôlement nous en incombe la douleur. Mais, pourtant, elle était persuadé que son comportement, si on devait absolument y trouver un sens, onirique ou non, trouvait son origine dans la vie-même. Elle était le bidon de kérosène, l'amour était l’allumette, et dans un craquement de souffre , s’élevait déjà les langues orangées de l’existence, ricanant une salive âcre, fumeuse fulminante, au goût de ce qu’elles consomment dans la combustion.
"Pour tout te dire, j'ai le sentiment qu'à force de me renfermer sur moi-même, je n'arrive plus à éprouver de sentiments sincères pour les autres. J'ai atteint une sorte d'égoïsme sentimental. Dans cet état que décrit très bien Fitzgerald lorsqu'il met en évidence cette nuance immense entre le fait d'aimer et de « tenter d'aimer ». Quand l'un se vit et s'intériorise, l'autre se mime dans une espèce de répétition du premier amour. Mais qu'on se le dise : à côté tout paraît fade et illusoire. On connaît les regards, les gestes, les mots qui disent l'Amour ; et avec un peu de talent, ça devient facile de tout mimer. Puis on se dit : peut-être que ça va marcher cette fois, qui sait ? Qu'à tenter d'aimer, on finira vraiment par tomber amoureux. je regarde mes amis autour de moi, heureux" dit-elle en pensant à tous les couples qu'elles connaissaient puis ajouta ''puis, je me regarde et je vois une pauvre  meuf qui sombre progressivement dans une indifférence générale. Je dis aux gens de changer de regards sur leur quotidien quand, chaque jour, je m'enfonce plus profondément dans le mien. Je leur dis de contempler la nature quand, dans le même temps, je laisse crever mes plantes d'appartement. Je leur dis : souriez, aimez, ressentez. Et moi ? Presque rien." au fond elle n'attendait pas de réponse de la part de son interlocuteurs, elle ne cherchait pas d'échange pas de rapprochement, elle lui avait sourit, mélancolique elle était loin d'être triste elle lui avait répondu avec un sourire de politesse. " Peut-être que si tu t'aimais un peu plus tu réussirais à ouvrir ton coeurs à quelqu'un ouvrir ton coeur aux autres, si tu apprenais à faire confiance ..." et voilà qu'il rentrait dans une moral optimistes à deux balles, niaiserie humaine. Cassidy attendait frénétiquement le moment où la toupie s’heurterait à l’inertie pour l’envoyer, d’un revers de main, bien au-delà des bords de bois brillant de vernis de la surface de sa conscience. Menuiserie et psychanalyse réunie. Amour pour la démolition, souligné aux antidépresseurs, et le carnaval des déments reprend. La bouteille de son interlocuteur lui étant offerte aimablement, des gorgées se succèdent aux déglutitions si bien que ses sourcils se froncent, si l’impertinente buveuse poursuivait ses idées d’envie en faits aussi bien qu’à cet instant, il ne lui resterait bientôt plus que la boisson comme substance véreuse car vitale.  elle le coupa dans son élant "A moi de te poser une question  Qu’est-ce que tu aimes ?" demanda t-elle soudainement curieuse bien que encore perdue dans ses pensées , elle l'admirait réfléchir tout en l'analysant lui rendant sa bouteille au passage.  ''j’aime les jolies filles, les belles bagnoles, les hamburgers, les dragibus, le cinéma, la musique, le dessin" Il a continué sa listes exhaustives ainsi jusqu’au moment où plus rien ne lui venait à l’esprit.Elle se remit à le vouvoyez pour briser le peu de rapprochement qu'ils avaient formés, briser ce petit moment de complicité créer, au fond ils ne se connaissais pas et ils ne se verrait sûrement plus jamais.  '' Vous avez cité un nombre de choses infiniment aimables jeune homme . Mais vous, est-ce que vous vous aimez ? » Silence... Elle remit ses écouteurs avant de le gratifier à nouveau d'un sourire lui transmettant sa mélancolie, elle poursuivit sa ballade,  sans aucune destination précise.

Elle passa une ruelles bruyante avant de voir quelqu'un assit au fond de la rue. Une silhouette d'apparence inconnu, elle l’observa sans comprendre. Elle ne le reconnaissait pas vraiment, mais ses jambes s'était mise doucement à marcher en sa direction. Elle ne devait pas connaître cette silhouette, cette allure frêle et étrangère . Quoiqu’elle n’ait jamais été très forte pour des visages ne présentant pas les perfections attendues. Pour les visages qui n’étaient pas siens, et ceux-ci se faisaient malheureusement bien trop nombreux. Un peu plus chaque jour menant à un beaucoup trop par semaine. Avait-il vingt ans ? Cent ? Seize ? Quatre ? Elle misa sur ce dernier chiffre. Oui, quatre ans. Cela lui allait si bien au teint. Plongée dans la ruelle, affublée de ses vêtements invraisemblables et apparemment trop grands, le gamin avait flambé ses pensées inondée de tristesse  au croisement de leurs iris sans qu’elle n’y voit de réelle conviction, sans qu’elle n’y distingue cette éloquence vindicative qui corrodait de mauvais auspices à son propos,les humeurs des adultes. S'il te plaît, c'est pas le momentSi la vision de formules chimiques provoquaient chez elle une réaction épidermique proche de sumac vénéneux, pour la jeune Stark  le doute ne subsistait, irrésistible emmerdeuse né semblable au premier énoncé, ne serait-ce que par pur principe. Il fallait qu'elle embête quelqu'un sinon elle vomissait. "Ce n'est jamais le bon moment avec toi" dit-elle , ils avaient un don pour s'embêter l'un l'autre au final. Elle fut frappé par les souvenirs se souvenant donc du jeune homme comme si elle l'avait vu hier. Elle avait apprit avec le temps qu'ils partageaient des amis en communs, blake et hannah, entre autre. L'ironie de ses propos ne masquait que faiblement son agacement, l'agacement de se trouver là en position de faiblesse face à celui qui la mettait dans un trouble absolu, et l'agacement plus prosaïque d'être rejeté par quelqu'un qu'elle souhait aider.  Au bord de la crise de nerfs mais incapable de s'énerver tout à fait, sa frustration l'amenait à se poser à ses côté, mais dans une accusations presque plaintive et pleine d'agressivité, elle se résigna à ranger sa fierté, elle enleva sa veste bien trop large qui appartenait à son collocataire avant de la lui poser sur les genoux, il semblait plus en avoir besoin qu'elle.
La jeune femme se sentait faible, sûrement à cause de ce qu'elle avait vomis avant de partir.
Le bruit du silence qui se brisa sous les mouvements de son interlocuteur la ramena presque à terre. Ses yeux cessèrent leurs égarements et le voile de cécité qui se levait lui redonna la vue


« Si tu veux vraiment que je te laisse tranquille, que je m'en aille comme-ci de rien n'était et que plus jamais je ne recherche à renouer sympathie avec toi, alors dis moi simplement que tu penses toujours que je suis qu'une garce et que tu me hais et que tu es prêt à me haïr tout en sachant pertinemment que l'on se recroisera avec hannah et blake  » Ça pouvait sembler inexorable comme choix, comme paroles, néanmoins la jeune femme était sûr d'avoir dit ce qu'il fallait, elle le savait au fond que même s'ils s'aggacaient l'un l'autre ils ne se détestaient pas, ils se rejetaient justement l'un l'autre de part leur faiblesse dévoilées, mais ils ne se détestaient pas. Elle le détaillait discrètement, elle avait appris par Hannah sa tentative de suicide mais n'avait jamais eu l'occasion de le revoir, cela ne l'avait pas empêcher de s'inquiéter pour lui, car au fond elle le savait qu'elle appréciait le jeune homme  non pas seulement par son côté attachant, mais son passé, le fait qu'elle comprenait sa galère mieux que personne et lui la sienne. C'est bête mais elle voulait lui donner la main et le relever de cette galère sans rien en échange juste la satisfaction d'avoir aidé quelqu'un de l'avoir empêcher de sombrer comme elle l'avait fait; et peut-être au fond parce qu'elle aimait le détester ou du moins prétendre le détester, car au fond cela faisait du bien d'avoir une personne avec qui on peut se montrer faible et qui ne nous jugera pas en retour. dit-le et je m'en irai Le futur employé. L’inachevé anticipé. Le bout rouge de la dernière allumette, désormais cassée en son centre, qui pourtant se consume encore. Elle ne comprenait pas l'intérêt qu'avait éveillé en elle ce garçon, la curiosité qu'il l'animait, elle était présente, voilà tout, elle se devait d'assouvir sa curiosité et elle n'abandonnerait jamais cela, c'est sûr..


Hannah m'en a parler elle faisait référence à sa tentative.  "Tu es sorti de l'hôpital?  on pouvait sentir au son de sa voix qu'elle avait réfléchi longuement au terme qu'elle employait comme si elle ne voulait pas le vexer. Si tu veux pas en parler je comprendrai parfaitement mais ne compte pas sur moi pour te laisser seul dans cet état. Hannah m'en voudrait terriblement dit-le cassidy que tu sentirais coupable également? n'est-ce pas ? Elle se leva doucement avant de lui tendre la main cassidy était de bonne humeur malgré le côté rabat-joie du jeune homme. Il ya un burger ouvert j'ai faim et t'as pas l'air d'avoir mangé non plus, et si on recommençait tout à zéro? je ne te demande pas d'oublier ce qu'il s'est passé, c'est impossible mais repartons sur de bonne base je suis sur que toi non plus tu ne veux pas que je te vois comme le connard détestable, c'est moi qui invite, je te dois bien ça .... elle aurait bien ajouter faible entre le connard et le détestable mais elle ne voulait pas vu sa fragilité mentale actuel. Elle vvoulait juste le toucher dans son égo pour qu'il accepte.  C'est bête mais elle voulait vraiment arrangé les choses avec ce jeune homme, alors que vu comment c'était parti elle nne se serait pas gêné à le briser, si elle voulait véritablement lui faire du mal, c'était le moment parfait, or elle voulait véritablement aider le jeune homme, quitte à ce qu'il oublie l'espace d'un instant ce qui lui traversait à l'esprit. Fais aux autres ce que tu voudrais que l'on te fasse lui répétait son grand frère et c'est exactement ce qu'elle faisiat à ce moment même.







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(#)Sujet: Re: i can't see forgiveness (cassidy)  |   Dim 20 Déc - 15:41
cause i can't see forgiveness
tearing me apart with words you wouldn't say, suddenly tomorrow's moment washed away, cause i don't have a reason and you don't have the time, we both keep on waiting for something we won't find. the light on the horizon was brighter yesterday, shadows floating over, skies began to fade, you said it was forever but then it clipper away, standing at the end of the finale masquerade. all i ever wanted : the secrets that you keep, all you ever wanted : the truth i couldn't speak, cause i can't see forgiveness and you can't see the crime, and we both keep on waiting for what we left behind.
Elle était là. Sa silhouette élancée et féline s'avançait doucement vers moi. Adossé sur le mur, mon corps secoué par de violents spasmes, je la regardais s'approcher en soupirant. Je ne voulais pas la voir. Nous nous étions rencontré à une période de ma vie similaire à celle que j'étais en train de vivre actuellement. Des mois auparavant, dans cet ascenseur pitoyable, Cassidy Stark m'avait vu au plus bas. Elle avait pu contempler dans un moment de faiblesse et me juger méprisable tant ma conduite à son égard l'avait été. En la voyant arriver vers moi, en regardant ses blondes blondes s'agiter au rythme de sa démarche, je me rappelais de cette période de ma vie qui me semblait désormais presque heureuse. Ce soir-là, celui où j'avais rencontré Cassidy, j'avais décidé mettre un tel bazar dans mon esprit au point de ne plus être capable d'y retrouver mes problèmes. J'avais voulu faire valser mes cauchemars sur le rythme endiablé de la musique du Night Club. Je voulais m'oublier à grands renforts de substances illicites et d'abus en tout genre. Et puis, j'avais voulu me noyer dans les méandres féminins, goûter à toutes leurs douceurs. Ma solitude était croissante et je cherchais partout de l'affection, dans les bras de n'importe qui. Je ne regardais pas celle que mes bras entouraient, je ne voyais pas celle sur qui mes lèvres s'étaient posées. En un sens, cette période me manquait. Je repensais au début de ma maladie avec une sorte de mélancolie, me disant que j'aurais pu agir à cette époque au lieu de me laisser doucement couler vers les confins de la dépression. Maintenant, je n'étais plus capable de désirer une femme. Mon corps lui-même ne fonctionnait plus. Mais ce soir-là, j'avais été bien naïf  de croire que je pourrais noyer mes démons. Ceux-ci savent parfaitement nager. Alors évidemment, je les avais un peu oubliés, pendant quelques instants ; mais je les sentais toujours, tapis au fond de ma cervelle. Je sentais leur poids. Ils n'attendaient que le moment propice pour enfin ressurgir, et ce moment s'était déclaré dans cet ascenseur avec Cassidy.

Je ne voulais pas la voir car je savais que je ne supporterais pas son regard glacial posé sur moi, que je ne supporterais pas sa voix suave et ses paroles intelligentes que je ne comprendrais sûrement pas. Je ne voulais pas la voir car j'avais honte de moi, honte des propos et du comportement que j'avais tenu lors de notre rencontre. J'aurais voulu lui prouver que ça n'avait été qu'un moment de faiblesse de ma part, qu'un épisode isolé dans mon histoire. Que j'étais plus fort que cela. Pendant cette période, j'étais généralement dans le déni de ce qui m'arrivait ; aussi avais-je longtemps pensé que ces instants de faiblesse, comme celui que j'avais connu avec Cassidy, n'étaient que des évènements isolés et épisodique. Or, désormais, je réalisais qu'il s'agissait en réalité de points culminants de la souffrance, des moments où plus rien ne semblait contenir l'obscurité qui me dévorait peu à peu. Cassidy en avait été témoin une fois, et s'apprêtait à s'en rendre compte une deuxième. Je ne voulais pas qu'elle me voit ainsi, surtout pas. Elle allait penser que j'étais inexorablement faible et incapable de me sortir moi-même de mes histoires. Je grognai que ce n'était pas le moment, sans plus de politesses. J'étais terriblement gêné et, ne sachant pas comment me comporter, j'adoptai une attitude colérique et renfermée. "Ce n'est jamais le bon moment avec toi" déclara-t-elle. Je levai la tête et plantai mon regard dans le sien. Je vis alors, dans son expression à la fois glaciale et amicale, ce qu'elle apercevait de moi. Et je peinais à me reconnaître dans ce portrait désolant. Un homme maigre, pâle à faire sourire un génocide ; un regard noirâtre ; une immense fatigue et une lassitude sans borne s'étalaient sur ce visage, sur mon visage. Cet homme était trop jeune et trop vieux. J'aurais voulu disparaître dans mes habits devenus trop grands, m'en aller parmi le vol des oiseaux que j'entendais au dessus de ma tête. Je rapprochai mes genoux de ma poitrine et serrai un peu plus forts mes bras autour d'eux, cherchant dans l'isolement le courage qui me permettrait d'affronter la redoutable Cassidy Stark.

« Si tu veux vraiment que je te laisse tranquille, que je m'en aille comme-ci de rien n'était et que plus jamais je ne recherche à renouer sympathie avec toi, alors dis moi simplement que tu penses toujours que je suis qu'une garce et que tu me hais et que tu es prêt à me haïr tout en sachant pertinemment que l'on se recroisera avec hannah et blake  » fit-elle de sa voix suave. Était-ce une sorte d'ultimatum ? Je n'avais aucune réponse à apporter, mais pourtant, sa demande en avait tout l'air. Elle me demandait de l'accepter, en quelque sorte. « Accepte-moi dans ta vie car de toute façon, c'est trop, j'y suis déjà entrée ». Pourquoi s'intéressait-elle à moi ? Pourquoi n'avait-elle pas continué son chemin ? Nous ne nous connaissions pas, ou alors si peu. À sa place, j'aurais détourné le regard et prétendu ne pas avoir vu la pâle existence assis au sol, puis j'aurais continué de suivre mon chemin sans plus y passer. Mais non, elle s'était arrêtée, et malgré mon avertissement, elle m'avait adressé la parole. Que cherchait-elle, que voulait-elle ? Et plus important encore, qu'est-ce que je voulais, moi ? Est-ce que je voulais réellement la fuir, sachant que —comme elle l'avait précisé— que nous ne pourrions jamais nous éviter totalement ? Oui, j'avais merdé avec elle, et j'en avais terriblement honte. Je ne pouvais pas la regarder sans penser aux insultes inutiles et puériles que j'avais proférées contre elle et à cet être méprisable que j'étais devenu plus généralement. Elle était la personnification de mes souffrances, à bien des égards. Et pourtant, je sentais qu'elle m'avait comme pardonné, qu'elle était bien supérieure à tous mes soucis merdiques. Alors, je finis par relever la tête, et j'affrontai pour la première fois son regard bleu : « Je ne te hais pas. J'aurais cru que c'est toi qui me détesterais ». Ma voix était rauque. Chaque mot me déchirait la gorge. Mais c'était l'exacte vérité qui en sortait. Cette fois-ci, j'avais l'intention d'être honnête avec Cassidy. La bombe qu'elle m'avait jeté venait d'être désamorcée.

« Hannah m'en a parler. Tu es sorti de l'hôpital? » Sa phrase me fit l'effet d'une onde de choc. Elle savait, alors ? C'était pour cela qu'elle venait me voir, par pur acquis de conscience ? Pour se dire, en se couchant, qu'aujourd'hui elle avait fait sa bonne action ? Parce qu'au fond, pourquoi en aurait-elle quelque chose à foutre de ma gueule ? Je me foutais bien du sort des inconnus, pour ma part. Et elle et moi, à vrai dire, c'était ce que nous étions. On pouvait bien dire que j'étais aigri et grincheux, mais sérieusement, je n'avais pas envie de parler de cela avec elle. « Depuis quand tu te soucies de moi, au juste ? On se connaît pas » répliquai-je assez sèchement. Je me plaignais toujours de me sentir seul et incompris, que la dépression m'éloignait des autres, et quand l'on venait enfin vers moi, je refusais cette aide. « Si tu veux pas en parler je comprendrai parfaitement mais ne compte pas sur moi pour te laisser seul dans cet état. Hannah m'en voudrait terriblement » Tout cela me laissait perplexe. Je ne savais pas du tout quoi penser. J'étais extrêmement méfiant de nature, d'autant plus que même si nous avions beaucoup d'amis en commun, je ne la connaissais pas du tout. « Si tu veux juste te donner bonne conscience, c'est pas la peine. Te sens pas obligée de me parler ou de m'approcher simplement parce que Hannah t'en voudra ou je ne sais pas quoi. J'ai pas besoin de ta pitié ni de celle de quiconque. J'veux pas être cette personne que l'on pleure après coup, j'veux pas que mes ennemis d'hier devienne mes amis sous prétexte que j'ai failli y passer » lâchai-je d'une voix tremblante. Au fond, ce dont j'avais le plus peur, c'était d'y croire à nouveau, de croire que quelqu'un en avait finalement quelque chose à foutre de moi, parce qu'à chaque fois, cela finissait mal. Il ya un burger ouvert j'ai faim et t'as pas l'air d'avoir mangé non plus, et si on recommençait tout à zéro? je ne te demande pas d'oublier ce qu'il s'est passé, c'est impossible mais repartons sur de bonne base je suis sur que toi non plus tu ne veux pas que je te vois comme le connard détestable, c'est moi qui invite, je te dois bien ça .... Elle marquait des points. Je n'avais effectivement pas envie qu'elle me voit comme un connard, car je savais que je ne l'étais pas vraiment, ou du moins, que ce n'était pas celui que j'étais au plus profond de moi. Je comprenais que me replier sur moi-même et chercher à l'éviter ne me mènerait à rien. Sans rien dire, je me levai et nous nous mîmes en marche vers le burger. Nous n'échangeâmes pas un mot de tout le trajet. Arrivée là-bas, nous commandâmes et nous assîmes à une table proche d'une fenêtre. Je regardai un instant dehors. Je voyais de nouveau ces hommes et ces femmes en pleurs, les décombres, les objets du quotidien brisés et éparpillés au milieu de la rue. J'ignorais pourquoi voir de simples meubles détruits me faisait autant de peine. Peut-être parce qu'en les détruisant, c'était le plus simple quotidien qui était en péril. Plein d'une tristesse indéfinie, je tournai enfin la tête vers Cassidy et tâchai de répondre à la question qu'elle m'avait posé quelques instants plus tôt. « Non, je ne suis pas sorti de l'hôpital. Non, je vais pas mieux. Mais oui, je crois que je veux t'en parler » Et ça, j'ignorais bien pourquoi.
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(#)Sujet: Re: i can't see forgiveness (cassidy)  |   Mar 29 Déc - 17:23
Because I see in you the angel I used to be I wanna save you from the devil that caught me
I used to hate you, but I'm attracted to you like a magnet, there is something in you that makes me wanna help the hell out of you.I don't know what makes me care about you, perhaps the fact that we know how to read in each other like no one else do ?  



Elle s'était mis  dans l'ombre d'un des arbres qui bordaient les trottoirs pour observer encore comme d'une façon anthropologique la scène qui se déroulait sur cette rue  noire de macadam. La curiosité malsaine dont elle faisait preuve lui joua un tour lorsqu'en se penchant un peu trop, un bruit interpella le spécimen observé. Malgré tout ce qu'il s'était passé lors de cette soirée, et sans savoir vraiment pourquoi, le garçon l'intriguait intensément comme jamais quelqu'un d'autrel'avait intrigué auparavant, il la fascinait même. Ce n'était pas seulement ce faciès d'éphèbe écorché, mi-blond mi brun selon les lumières au teint pâle qui laissait flotter à la surface des lèvres rouge et charnues, à la moue enfantine et au regard insolent, qui la déroutait totalement. Elle lui prêtait une aura ravagée de passion, d'une impulsivité et d'une acuité plus à vifs que jamais. C'est un univers qu'elle savait tout à fait opposé au sien mais pourtant, elle osait l'approcher. Elle sortit de sa cachette ombrée pour sortir à la lumière des lampadaires bleuâtres, penaude et ravie. Après l'avoir fixé quelque seconde, elle avançait tandis que sa voix masculine grave teinté de fatigue résonnait.  Je ne te hais pas. J'aurais cru que c'est toi qui me détesterais , elle baissa la tête en souriant, son rire se confondait avec un soupire tandis qu'elle se posait à ses côtés.

Depuis quand tu te soucies de moi, au juste ? On se connaît pas
ses pics ne la touchait plus et l'amusait. Il avait raison de se méfier d'elle.  Elle ne lui en voulait pas, elle le regardait du coin de l'oeil ne perdant aps une seconde son sourire .  Si tu veux juste te donner bonne conscience, c'est pas la peine. Te sens pas obligée de me parler ou de m'approcher simplement parce que Hannah t'en voudra ou je ne sais pas quoi. J'ai pas besoin de ta pitié ni de celle de quiconque. J'veux pas être cette personne que l'on pleure après coup, j'veux pas que mes ennemis d'hier devienne mes amis sous prétexte que j'ai failli y passer ,  son honnêteté l'épatait tout autant que le siens Je me soucis de toi depuis que tu m'as balancé en pleine gueule que j'étais mauvaise ... depuis que tu mas rappeler l'être que je détestais, je me soucis de toi car malgré mes airs de connasse, salope ou que sais-je, je n'aime pas voir les autres au plus bas, je me soucis de toi car on vit la même chose tout les deux, Hannah n'était qu'un prétexte pour t'approcher mais autant être honnête avec toi, je me soucis de toi car j'aurais aimé  que l'on me tende la main quand j'en ai eu besoin au lieu de me laisser sombrer dans ma déchéance... je me soucis de toi car toi seul peut me comprendre comme moi seul peut comprendre ce que tu vis elle prit les cailloux qui était au sol les balançant en face d'elle tandis que le mur d'en face faisait rebondir cette pierre vers elle, pour qu'elle puisse lui faire mal de nouveau.   Elle cessa son mouvement répétitif avant de le regarder un instant. Je ne te déteste pas tu sais ?  je ne t'ai jamais détesté ne serait-ce une seconde, c'est ça le pire! t'avais beau jouer de mes émotions comme une pâte à modeler que j'avais cette empathie envers toi, si je te détestais vraiment, je t'aurais simplement ignorer, or ton opinion, l'opinion que tu as eu de moi m'a blessé ... Je ne te déteste pas tu m'as juste balancer une vérité en pleine tronche, que je me souciais encore de ce que les gens pensaient de moi..., elle se remit à jouer avec a pierre comme si celle-ci était devenue sa meilleure amie. Je n'ai pas de pitié pour toi, non plus, je suis juste passé par là et si je peux sauver en toi ce que j'ai perdu ... Son Humanité ? Son coeur? sa confiance en elle ? sa  véritable joie de vivre ? Elle ne continuait pas sa phrase, son ventre criait famine, elle fut étonné qu'il accepte mais ne montrait rien, ils marchaient en silence, un silence pesant mais confortant.


Alors qu'ils attendaient la commande, elle le voyait pensif, n'osant pas brusquer le jeune homme elle se contentait de suivre son regard, jetant parfois des regards sur ce dernier, elle l'analysait encore et toujours. Non, je ne suis pas sorti de l'hôpital. Non, je vais pas mieux. Mais oui, je crois que je veux t'en parler Elle inclina légèrement la tête comme si elle le remerciait, elle ne fit même pas attention à l'employé qui venait de déposer les commandes sur leur tables, elle le remercie ceci dit à temps. Je t'écoute... dit-elle tandis qu'elle s'installait de façon nonchalente sur ce canapé, elle le regardait sans aucun jugement, comme l'on regarde un ami, comme on regarde un homme. Un sourire vint se dessiner en coin, bien que le jeune homme était agréable à regarder elle porta un instant son attention sur le burger,  telle une enfant, avant d'en prendre une première bouchée , une bouché libératrice, elle ne l'avait même pas attendu, la faim était sûrement pour quelque chose,  certaine femme avaient honte de manger un hamburger devant un homme, c'est sûrement pour ça qu'on avait dû lui mettre des couverts (qu'elle poussa sur le côté), c'était un être humain avant tout, un bon burger se mangeait avec les mains. Passant une langue râpeuse sur ses lèvres, elle reporta de nouveau son regard sur lui. Tandis qu'elle posait son sandwich avant de s'essuyer les mains avec sa serviette. Mange profites-en tant que tu es ici, je suis sûre que les plats de l'hôpital ne sont pas aussi gras et bon elle le gratifia d'un clin d'oeil tout en attendant que celui-ci daigne parler.






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(#)Sujet: Re: i can't see forgiveness (cassidy)  |   Mar 26 Jan - 23:39
cause i can't see forgiveness
tearing me apart with words you wouldn't say, suddenly tomorrow's moment washed away, cause i don't have a reason and you don't have the time, we both keep on waiting for something we won't find. the light on the horizon was brighter yesterday, shadows floating over, skies began to fade, you said it was forever but then it clipper away, standing at the end of the finale masquerade. all i ever wanted : the secrets that you keep, all you ever wanted : the truth i couldn't speak, cause i can't see forgiveness and you can't see the crime, and we both keep on waiting for what we left behind.
Je ne savais pas quoi penser de Cassidy Stark. Elle était énigmatique, mystérieuse. Je ne la connaissais pas assez pour pouvoir l'affirmer, mais j'avais l'impression qu'elle faisait partie de ces personnes qui parvenaient à détruire l'intimité que vous aviez créee avec un simple regard. La jeune femme était à la fois irrésistible et lointaine, chaleureuse et glaciale ; elle pouvait glisser entre les deux extrêmes avec une facilité déconcertante. Je n'étais pas dans mon état normal, et je ne savais pas vraiment si je voulais voir Cassidy. Ma première réaction avait été de la repousser. Je ne voulais pas la voir, certes, c'était ce que je m'étais dit en la reconnaissant. Je me sentais terriblement faible, et cette situation était humiliante pour moi. Mon internement m'avait fait oublié la notion de dignité, et je ne voulais pas qu'en me voyant dans cet état, Cassidy m'enlève le peu qu'il m'en restait. Car c'était effectivement comme cela que je voyais mon séjour à l'hôpital. J'allais peut-être relativement mieux, mais il n'en restait que chaque geste du quotidien était extrêmement difficile pour moi. J'avais dû parler de mes problèmes à tout un tas de personnes que je ne connaissais pas. J'avais dû leur raconter mes déboires, mes coucheries, mes problèmes d'addiction aux anti-dépresseurs. Ce passage avait été particulièrement déplaisant. On m'avait demandé combien de pilules j'avalais par jour, peu avant mon overdose, et aussi combien j'en avais pris pour que Blake me retrouve dans cet état. Et je n'avais pas su répondre. Je n'en avais pas été capable car je n'en n'avais aucune idée. J'avais pris conscience, à ce moment là, que je n'étais plus qu'une loque humaine, un esprit perdu dans une enveloppe charnelle qui lui était devenue étrangère. J'avais voulu détruire ce corps sans qui pourtant je n'aurais pu vivre. J'avais dû leur raconter mes problèmes familiaux, aussi. Leur avouer que j'avais tué ma mère. Je m'étais mis à nu d'une façon déplorable, là, assis dans leurs bureaux blancs, crachant à la face de ces individus minables mon existence bien plus misérable encore. J'avais vomi ma haine de moi et mon effroi des autres, mon envie de me crever les yeux quand je me regardais dans le miroir pour ne plus voir ce visage assassin. Je leur avais conté l'immensité de mon désespoir et mon voyage à travers cette nuit noire. J'avais tenté de leur expliquer comment j'avais fait pour survivre jusqu'ici. Et alors que je racontais mes plus profonds secrets, les pires travers de mon existence car j'en étais obligé, les psychiatres se contentaient de hocher la tête. Pour eux, je n'étais pas un être humain en souffrance, une âme en peine qui cherchait désespérément une solution, mais un autre cas, un autre problème à résoudre. Alors le concept de dignité était pour moi assez lointain. Mais je ne voulais pas que Cassidy me voit ici, plus bas que terre. Pas elle.

Cassidy me demanda si je trouvais vraiment qu'il était sage de la repousser alors que de toute façon, nous allions nous revoir à cause d'Hannah et de Blake. Et pourtant, elle me laissait le choix. Après tout, c'était mon droit de continuer à la haïr. Nous n'étions pas amis, nous n'étions rien l'un pour l'autre. J'aurais très bien pu lui dire de continuer son chemin et d'aller voir ailleurs. Je n'en fis rien. Je me contentais de la regarder pendant un long moment, réfléchissant à cet ultimatum qu'elle venait de me lancer. Si j'acceptais de continuer cette discussion, je scellais un pacte. Si je refusais, ce n'était plus la peine après. Voilà l'impression que me laissait tout cela. Je n'avais pas envie de la voir, et pourtant, l'idée de ne plus jamais avoir à lui adresser la parole me chagrinait un peu. Elle avait ce truc, ce je ne sais quoi qui la rendait incroyablement intéressante. Je ne l'avais vu qu'une seule fois dans ma vie, et les circonstances ne m'avaient pas été favorables. Elle m'avait retourné le cerveau, cette nuit-là, mais bizarrement, j'avais aimé cela. Je déclarai alors ne pas la détester. Car c'était vrai. J'éprouvais bien des sentiments à son égard, mais la haine n'en faisait pas partie. L'idée me vint ensuite qu'elle faisait simplement cela pour se donner bonne consicnece. Après tout, pourquoi pas ? Encore une fois, je ne la connaissais pas. Elle me paraissait être une bonne personne malgré nos différends, mais combien de fois avais-je été trompé par le passé ? Mon ton se fit plus enragé quand je lui dis ne pas avoir besoin de sa pitié, ni de celle de personne. Je ne voulais pas que l'on se penche sur le pauvre petit animal blessé auquel on aurait pas prêté plus d'attention s'il était bien portant. Je n'aimais pas l'hypocrisie. Et je n'étais pas une bête de foire. Ma maladie et mes tendances autodestructrices posait clairement une différence entre moi et les autres. Je le voyais tel un voile, qui me masquerait de leurs yeux. J'étais devenu méfiant à leur égard. Je savais, désormais, j'en étais même convaincu, que l'homme était mauvais de nature. Et pourquoi ces passants, qui me dévisageaient sans cesse comme si j'étais un monstre, seraient meilleurs que les autres ? Pourquoi leurs intentions seraient-elles bonnes alors que ce n'est pas dans la nature humaine de vouloir le bien ? Et peut-être que Cassidy était comme eux. Qu'elle m'utilisait, qu'elle voulait quelque chose. Ça ne m'aurait plus étonné que cela qu'elle soit du genre intéressée. Je savais également que mon fichu délire paranoïde amplifiait les choses, mais dans le fond, j'avais raison. J'en étais persuadé.

« Je me soucis de toi depuis que tu m'as balancé en pleine gueule que j'étais mauvaise ... depuis que tu mas rappeler l'être que je détestais, je me soucis de toi car malgré mes airs de connasse, salope ou que sais-je, je n'aime pas voir les autres au plus bas, je me soucis de toi car on vit la même chose tout les deux, Hannah n'était qu'un prétexte pour t'approcher mais autant être honnête avec toi, je me soucis de toi car j'aurais aimé  que l'on me tende la main quand j'en ai eu besoin au lieu de me laisser sombrer dans ma déchéance... je me soucis de toi car toi seul peut me comprendre comme moi seul peut comprendre ce que tu vis » Me fit-elle de ce ton qui lui était propre. Cassidy Stark avait une voix envoûtante. Elle était envoûtante, plus généralement. C'était sans aucun doute pour cela que les quelques doutes que j'avais émis quant à sa sincérité s'évaporèrent dès l'instant où elle posa son regard bleu dans le mien. Je sentais qu'elle était sincère. Comment ? Aucune idée, mais elle ne disait pas ça gratuitement. Cassidy était du genre réfléchie ; chacune de ses paroles avait un intérêt précis. Et je ne la pensais pas manipulatrice pour autant. Elle pouvait avoir l'air odieuse, garce, mais elle avait bon fond. Si ce n'était pas le cas, elle ne m'aurait pas abordé. La seule chose qui m'échappait était la raison pour laquelle elle cachait sa bonté et son altruisme derrière ses airs hautains. Sûrement une carapace, mais pour quoi ? Pour se protéger de quoi ? « Je ne te déteste pas tu sais ?  je ne t'ai jamais détesté ne serait-ce une seconde, c'est ça le pire! t'avais beau jouer de mes émotions comme une pâte à modeler que j'avais cette empathie envers toi, si je te détestais vraiment, je t'aurais simplement ignorer, or ton opinion, l'opinion que tu as eu de moi m'a blessé ... Je ne te déteste pas tu m'as juste balancer une vérité en pleine tronche, que je me souciais encore de ce que les gens pensaient de moi... Je n'ai pas de pitié pour toi, non plus, je suis juste passé par là et si je peux sauver en toi ce que j'ai perdu ... » Continua-t-elle. Et cette fois, je ne doutais plus de sa sincérité. Elle me parlait honnêtement, sans détour, et ne se privait pas pour me dire ce que j'avais fait de mal. La jeune femme me rappela cette douloureuse soirée où, pris d'un mal sans précédent, je n'avais rien trouvé de mieux à faire que de l'insulter alors qu'elle m'était complètement inconnue. « Je suis désolé de t'avoir blessé, ce soir là. Je ne suis pas comme ça d'ordinaire » répondis-je d'un ton sombre. « Ce que je t'ai dit n'était pas la vérité. S'il te plaît, ne l'interprète pas comme ça. J'ai dit n'importe quoi, tout ce qui me passait pas la tête. Je t'ai regardé et j'ai tiré des conclusions hâtives. C'est idiot. On ne peut pas juger quelqu'un selon son apparence. Je me suis totalement trompé sur ton compte ce soir là, j'étais pas dans mon état normal ; donc s'il te plaît, n'en prend pas compte ». Je me sentais soudainement coupable de ces mots durs qui m'avaient échappé ce soir-là. Je n'avais jamais voulu blesser quiconque.

Je lui annonçai ensuite, et à ma grande surprise, que j'avais envie de parler de tout cela. J'avais bien compris que m'aider était aussi pour elle une pénitence, une occasion de racheter. Une repentance. Je préférais ne rien dire. Pour une fois, je pourrais peut-être éviter de penser d'abord à ma pomme et de réfléchir à ses sentiments à elle. Je lui devais bien ça. Nous marchâmes alors jusqu'à un fast food, et nous n'échangeâmes pas un mot pendant le trajet. C'était assez compliqué pour moi. Encore je me sentais à l'aise dans la ruelle abandonnée où j'avais trouvé refuge, mais ici, dans ces grandes rues pleines de monde, et surtout dans ce fast food —certes peu peuplé—, je me sentais très mal à l'aise. Cassidy m'écoutait, elle m'attendait. Par où pouvais-je commencer ? J'avais envie de lui parler car je sentais qu'elle me comprendrait. J'avais l'intime conviction que Cassidy aussi avait vécu des choses pas franchement drôles et qu'elle comprendrait mon état d'esprit. Sûrement mieux que tous ces psychologues vitreux et vides que j'avais rencontré ces dernières semaines. « J'aimerais t'en parler mais je ne sais pas comment il est possible de décrire le vide. Le néant le plus total, l'absence concrète de toutes les choses qui te caractérisent et te rendent humain. C'était comme ça que je me sentais les derniers jours avant le Jour-J. Tout était noir autour de moi. Les jours, les heures, les minutes passaient sans qu'aucun ne me donne envie de vivre la suivante. Si quelqu'un avait foutu le feu à l'appart, je serais resté dedans à attendre que les flammes me dévorent lentement, tout simplement parce que je n'aurais trouvé aucune raison valable d'en sortir. Je crois que c'est ainsi que l'on pourrait ébaucher une sorte de définition du néant. Ce n'est pas forcément l'envie de mourir, mais c'est la non-envie de vivre » fis-je à voix basse et tremblante. C'était très dur pour moi de mettre les mots sur ces sentiments étranges que j'avais vécu. Il semblait indescriptible et pourtant, c'était presque un soulagement que d'enfin expliquer tout ces phénomènes. « Rien ni personne ne pouvait me sortir de cet état léthargique dans lequel je m'étais plongé. J'étais une machine, un automate. Je faisais les choses sans passion, sans intérêt. Il n'y avait littéralement plus de vie en moi, juste un corps qui continuait de vivre par pure habitude. Mon esprit, lui, était ailleurs. Enfermé dans un labyrinthe de souffrance et de chagrin, apparemment. Je n'en sais rien. Je ne garde presque aucun souvenir de ces jours-là. Les jours noirs de mon existence » Je me passai une main sur le visage et soufflai. « Ce qui s'est passé devait se produire. C'était prévisible. Admet-le : as-tu vraiment été surprise quand tu as appris ce que j'avais fait ? Non, probablement pas. Cela faisait des mois que je m'étais engagé sur une dangereuse pente, mais personne, même pas moi ne s'en était rendu compte. J'ai explosé, c'est tout. Ce que j'ai fait n'était pas un acte lâche, comme tout le monde le pense. C'est dur de se donner la mort, mais ça l'est encore plus de le désirer ardemment. De supplier la mort de venir vous cueillir. Non, j'ai agis courageusement. Je voulais partir, ne plus souffrir, et j'ai eu le courage de tenter l'expérience » crachai-je. Mon ton s'était fait un peu plus violent, traduisant la rage contenue. Je la regardai ensuite. « Je suis désolé de te parler de cela. C'est juste que... j'ai besoin d'en parler, d'extérioriser cela. C'est la marche à suivre, apparemment. Et puis tu t'es proposée, faut assumer maintenant ».
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(#)Sujet: Re: i can't see forgiveness (cassidy)  |   Jeu 28 Jan - 0:31
Because I see in you the angel I used to be I wanna save you from the devil that caught me
I used to hate you, but I'm attracted to you like a magnet, there is something in you that makes me wanna help the hell out of you.I don't know what makes me care about you, perhaps the fact that we know how to read in each other like no one else do ?  


Je suis désolé de t'avoir blessé, ce soir là. Je ne suis pas comme ça d'ordinaire. Ce que je t'ai dit n'était pas la vérité. S'il te plaît, ne l'interprète pas comme ça. J'ai dit n'importe quoi, tout ce qui me passait pas la tête. Je t'ai regardé et j'ai tiré des conclusions hâtives. C'est idiot. On ne peut pas juger quelqu'un selon son apparence. Je me suis totalement trompé sur ton compte ce soir là, j'étais pas dans mon état normal ; donc s'il te plaît, n'en prend pas compte Elle répondit tout simplement par ces quelques mots. Tu avais raison sur toute la ligne, je ne t'en veux pas


Tout ce qu'il avait ressenti, elle 'lavait expérimenté à Newport e cela c'était accentué dans cette ville, elle avait elle même failli mourir elle était tombé dans la drogue et avait atteint un stade de non retour, on l'avait retrouvé ensanglantée et inanimé à New York, par l'une de ses amis qui avait appelé l'un de ses contacts médecin. Elle n'était jamais allée en centre de désintox même si je dois l'avouer qu'elle en aurait bien eu besoin, elle avait longtemps suivi un psy en prison, psy qu'elle avait rendu fou et qui au lieu de l'aider était intrigué par la jeune femme, elle s'était rendu compte de son don de manipulation, son don de parole, ils en avaient convenu à un deal, il falsifiait les résultats de séance avec pour échange des discussions profondes avec la jeune femme. Vous connaissez le photographe photographié? découvre en toute exclusivité avec Cassidy le psychologue psychanalysé. Il était si simple de faire croire qu'on va bien, elle était doué en psychologie assez doué pour manipuler un psychologue à sa guise. Un autre défaut à sa liste. Dangereuse elle pouvait être, heureusement qu'elle n'abuse pas de son don de manipulation à tout va.

Son secret? Le secret de sa réussite ? du fait qu'elle se soit relevé? Avoir prétendu être quelqu'un d'autre s'être façonné une barrière pour pouvoir recoller les morceaux petits à petits. Sa soif de vengeance auprès de celui qui a tué son frère, soif qui s'est très vite vu détruite au vue de toute les atteintes de ses parents comme si ces derniers ne voulaient pas qu'elles cherchent plus loin que ce qu'ils avançaient eux même. C'était un accident causé par la demoiselle, elle en était responsable.  Elle ne se doutait même pas une seule seconde que ses parents lui cachaient le pire des secrets. Ah l fils sera toujours préféré à la fille. Il serait sûrement prêt à la sacrifier , ça elle en était sûre au vue des 3 visites qu'elle a eu en un de ses propres parents. Elle avait dû se construire seule, elle avait été mis à ses 18 piges dans un monde des plus pitoyable dans lequel elle avait dû se débrouiller seule sans l'aide de quiconque, tel un bébé qu'on balance dans une piscine pour qu'il apprenne à nager, le regardant souffrir, se noyer et se battre contre la force de l'eau. Non cela n'avait pas été simple, non cela n'avait pas été la meilleure des solutions, mais c'est la seule solution qu'elle avait trouvé.

Elle continuait de manger en l'écoutant hypnotisée, elle était en position de faiblesses, ses pensées fusaient mais elle n'osait l'interrompre, jusqu'à ce qu'il lui pose une question la question, elle le laissa finir pour ne pas le brusquer car après tout il en avait besoin de se confier .   En effet je n'étais pas choqué, personne peut comprendre notre peine, car personne n'a été à notre place, toi comme moi maîtrisons bien les fameux mensonges. Je vais bien, tout ira bien, on est les amis vers qui les gens se tournent lorsqu'ils ont un soucis, lorsqu'ils ont besoin de parler, mais lorsque nous allons mal, nous sommes incapable de donner les bons signes, personne le les voient, personne ne se doute que l'on va mal, tout ce qu'ils voient c'est nos sourires, notre force qu'il sur-estime sûrement.C'est toujours plus facile de prétendre aller bien que d'assumer d'aller mal, n'est-ce pas ? Jusqu'à atteindre un point de non retour, un spleen, une solitude intérieur difficile à combler, on essaye de le combler avec nos amis, mais leur bonheur bien que plaisant à voir et même si l'on est content pour eux nous rappelle à quel point notre vie est merdique. ... Puis on sombre,l'on se noit nous même dans notre tristesse dans cette douleurs, on rentre dans un engrenage dangereux en trouvant réconfort dans l'alcool,la drogue, le sexe , la violence tout dépend de chaque être humain, on se détruit car on aime ça au fond se faire mal, car après cette longue période ou l'on ne ressent rien d'autre que ce néant on a besoin de se faire mal pour nous prouver à nous même, qu'on vit encore, car tout ce temps  l'on existait mais ne profitait pas de la vie. C'est simple de prétendre le jour, mais la nuit lorsqu'on se retrouve seule dans notre lit, coincé entre ces quatres murs la seul chose qu'on voit c'est ce que nous sommes vraiment. C'est soulant au bout d'un moment, on en peux plus... Et c'est pareil chaque jour jusqu'à que nos pensées ronge notre humanité.   Elle marqua un temps de pause pour boire sa boisson.
Ce n'est pas lâche, ce que tu as fait même si en soit le suicide ça l'es pour certaines personne mais pour notre notre cas Charlie c'est juste une réponse  toute la douleurs que la vie nous inflige, je mets au défis toute ces personnes qui juge cet acte de vivre avec ta peine plus de 5 minutes et ils verront à quel point sa fait mal, d'être vide.

Il faut trouver un moyen de relancer cette petite flamme ce petit espoir, pour mon cas c'était la vengeance, puis la haine, le danger  ensuite l'espoir d'avoir une vie meilleur mais comment ce qui nous fait du bien est basé sur du danger?Si tu pouvais éviter de faire une erreur que j'ai commise et qui peut te sauver à ton stade c'est de trouver en tes amis des équilibres, je n'ai jamais dis à quiconque que j'allais mal, même dans les pires événements de ma vie. trouve cette espoir dans quelque chose, bats toi pour June vit pur elle, car tu aurais sûrement voulu la même chose essaye de voir ta situation au sens inverse tu ne voudrais pas qu'elle se détruise. Vit pour elle,mai également pour toi, je sais que t'es quelqu'un de bien je te connais de noms et de réputation et mon dieu le nombre de fois ou j'ai entendu ton noms sortir de la bouche d'Hannah. Appuies toi sur eux, sur un être qui t'es cher sur quelqu'un qui ne te brisera jamais où moins que les autres. Construit toi et soit la personne que tu veux être ça à marché pour moi mais évite de faire les mêmes erreurs que moi qui te feront redescendre aussi vite que a monté. Exprime toi dès que cela ne va pas ne te renferme pas. Même si on se connaît pas Hannah à mon numéro tu peux venir m'en parler à n'importe quel heure et crois moi je suis prête à endosser ce rôle si je peux t'éviter le même chemin que moi... tu te demandes sûrement pourquoi je fais ça ? J'aurai aimé qu'on me fasse la même chose qu'on me tende sincèrement la main . Après tu peux très bien trouver ce réconfort chez Hannah Blake et tes amis proche, sauf que ton manque ne pourra être compris par ses personnes, même si Hannah à perdues ses parents elle ne porte pas le poids de la responsabilité qu'on s'inflige à nous même . sauf que pour ta part tu n'as jamais été coupable tu ne l'as pas écrasé , tu n'es pas l'auteur de l'accident, non elle aurait pû se faire écrasé sous n'importe quel situation.




Elle prit l'une de ses frites avant d'ajouté  Je n'étais pas surprise car je suis passé par là, tu sais j'ai longtemps cherché l'aide de quelqu'un cette aide que je t'offre je me suis retrouvé embarqué dans des fausses fiançailles et je me suis perdues dans ce rôle, je suis tombé raide dinue que cet homme tu connais l'ex d'Hannah Eliam caldas Moore? tu connais donc son frère Ilhan ...  Il m'a détruite autant qu'il m'a aidé, malgré lui, je ne lui en voudrait jamais. J'étais dans cette période de folie ou je recherchais quelconque danger pour ressentir, car j'étais vide il m'a apporter cette stabilité, il était plus facile de prétendre aller bien quand on doit mener à bien un tel mensonge. Puis j'ai pété un câble lorsque j'ai compris que j'étais amoureuse de lui et que c'était à sens unique, je suis retombé, car j'avais besoin qu'il me tende la main ne serait-ce juste pour m'aider, il ne l'a pas fait car il s'en foutait complètement de ce que je vivais, j'étais là pour lui quand il en avait besoin, je lui servait d'amis de confidente, de sexfriend avec rien d'autre comme demande retour de pouvoir me reposer sur lui. Si je te raconte ça c'est parce que tout ceux qui ont vécu à Newport ont été témoin et que tu en entendras surement parlé vu à quel point sa famille est réputé dans le pays et sur la côte ouest.  


Elle racontait cette épisode avec une certaine nostalgie non sans tristesse.   J'ai appris que tu pouvais faire ce que tu voulais mais tu ne pouvais vivre sans dépendre de quelqu'un et que d'avoir un soutient était la meilleure des solution. Bon évidemment l'amour et moi ça fait 1000 donc j'ai choisi de me reposer sur un être cher Wayne, mentalement. Je n'ai jamais réussi à me confier donc tu peux très bien me balancer mon conseil dans la gueule, mais si tu pouvais éviter de faire la même connerie que moi, tu verras que tu iras beaucoup mieux et que tout deviendra plus simple pour toi, c'est vrai, à quoi bon prétendre aller bien quand on va mal tu te perds dans ton mensonges. Puis même si c'est dur avoue que ça fait du bien de parler à quelqu'un pas à ses psy à deux balles, mais d'être compris ?  Voit ta TS comme un nouveau départ Charlie, fait tout ce qu'il te demande et ne perds jamais ton objectif de vues.


Elle avait finit son plat et jouait désormais avec son sodas.  Elle plongea enfin son regard dans ses yeux déterminé cette fois. Regarde-moi, droit dans les yeux , Charlie, dis moi ce que tu vois ?
elle s'accoudait sur la table et le fixait de son regard froid, ce fameux regard qu'elle avait son regard énigmatique, son assurance, sa gentillesse, son sarcasme, son mépris, sa froideur et son côté chaleureux, ce regard taquine ce regard froid,son intelligence et sa sociabilité comme cette distance et son côté je m'en foutiste, ce regard indéfinissable qui lui était propre mais surtout son mystère, un pui dont on ne verra jamais le fond, ce regard qui vous perce et qui vous berce , qui vous rassure et qui vous détruit en un instant. Cette froideur mêlé à cette vie derrière son regard, celui qui intimide et qui intrigue. Tout pouvait se cacher derrière ce regard. Cette froideur qu'elle brisa avec son sourire, oxymorique, son sourire communicatif chaleureux et doux.   Rien, en effet malgré tout ce que tu peux percevoir tu ne vois rien de concret, malgré cette humanité que tu recherches tu ne vois rien, car je ne laisse rien paraître, car à force de prétendre je suis devenue ce néant.  c'est ça que tu veux ?   elle haussa un sourcil inquisiteur.  Ne rien ressentir, exister sans vivre, continuer cette lancé pour au final ne pas être heureux? , elle lui vola une frite, avant de replonger son regard dans le sien, un regard tout autre, celui de la vraie Cassidy, un regard qu'elle évitait de montrer, on dit souvent que le regard est le miroir de l'âme, elle le laissait pénétrer dedans non sans craintes. Son regard se faisait plus doux, fragiles, l'on pouvait voir son manque de confiance en elle, sa timidité,sa tristesse, sa haine, son combat l'on pouvait voir à un point c'était une fille doté d'un coeur, d'un coeur meurtri , mais d'une extrême bonté, son côté attachante, celui d'une femme douce loin de la femme froide qu'elle dégageait , ce regard que ses proches connaissait  mais ce qui était le plus fascinant c'était sûrement l'absence d'humanité, comme si l'on lui avait tout retiré comme si la froideur derrière cette fragilité dormait au loin cette froideur, son sourire qui était devenue plus triste. Ou tu veux t'en sortir ? Oui cette façade aide, protège toi des gens qui te veulent tu mal avec mais ne te jamais dedans  pas dedans. Dis moi ce que tu vois la dedans désormais, surement pas la finalité de ton espoir, n'est-ce pas?
Elle se décala jouant de nouveau avec sa boisson. Tu veux que je dis ce que je vois quand je te regarde ? lui demanda t-elle sans lui laisser le temps de répondre.  Elle soupira reprenant sa position initial   Je vois ton humanité, moi, même malgré ta froideur et ce regard froid voir pétrifiant que tu m'avais lancé dans cet ascenseur j'ai vu un homme faussement méchant,  ça se voyait à des kilomètres que t'avais la main sur le coeur putain. Je comprenais enfin ce qu'on te trouvait Charlie, tout ce qu'on disait sur toi c'était donc bien vrai d'ou ça m'a vexé l'opinion que tu as eu de moi, même si tu n'avais pas tort . Malgré cette tristesse et ce vide  quand j'ai su percer en toi tes faiblesses ce que j'ai vu c'est de la souffrance et non de la haine tu peux t'en sortir, Charlie ! vraiment ... Ta même réussi après toute les méchanceté que je t'ai dite tu a su ressentir de la compassion pour moi, s'il te plaît qui dans ce monde pourrait ressentir de la compassion pour moi quand je brise avec autant de subtilité?  note le sarcasme. Je me suis fsentie coupable de t'avoir fait du mal car je n'oserai jamais faire souffrir une bonne personne je m'attaque qu'aux mauvaises. Pour te dire et je te hais pour ça ! tu as su ressortir le peu d'humanité que j'ai en moi! car c'est ce que tu fais Charlie tu fais ressortir le bon des autres, me dit pas que c'est faux, ya pas besoin de te connaître des années pour le savoir. Tu ressors le bon des autres et t'es toujours là pour eux. Tu ne serai pas le fameux Charlie au nom consonantique que j'ai jamais réussi ni a retenir peut-être même à prononcer elle se mit à rire tout en prennant son sandwich lui enfonçant dans la bouche. Mange je t'ai dis
elle s'étira sur son siège avant de commander un dessert. Ca lui éviterait de voler dans son assiette. Je parle trop Mon Dieu comment tu fais pour me supporter ... toute façon toi aussi t'as accepté mes excuses t'assumes maintenant! n,'hésite pas à prendre un dessert même si tu ne le finis pas je le finirai pour toi j'ai l'impression de ne pas avoir manger depuis des années elle s'approcha complice avant de lui lancer Puis on évitera de me prendre pour une morphale déjà qu’apparemment j'ai une tête à bouffer des salades dit-elle d'un air faussement indigné. Elle le regardait guettant ses réactions, et pourquoi pas de nouvelles confessions
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