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 "J'essaye de noyer mon chagrin dans l’alcool mais depuis le temps... il appris à nager, mon chagrin" (Philippe Gelluck)

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(#)Sujet: "J'essaye de noyer mon chagrin dans l’alcool mais depuis le temps... il appris à nager, mon chagrin" (Philippe Gelluck)  |   Jeu 27 Aoû - 1:46
*Melvin était à Malibu depuis quelques temps déjà, il n'avait cependant jamais croisé son ex-petite amie, malgré qu'il ne le veuille plus que tout. Enfin il n'était pas sûr de le vouloir, sachant qu'elle allait sûrement le tuer ou alors juste le rejeter et lui dire d'aller se faire voir alors que le jeune homme était toujours autant amoureux d'elle.

Il avait écouté sa mère parce que la famille avait toujours été très importante pour lui, il l'a faisais passer avant tout et savait que c'était de sa responsabilité qu'elle aille bien. Il ne doutait pas cependant que la jeune femme lui en voulait, il l'avait plaqué comme une moins que rien. Il songea à tout cela en se préparant pour aller dans un bar sur la plage, il n'avait pas encore eut le temps de sortir depuis qu'il était arrivé, perdue dans le boulot et les retrouvailles avec ses proches. Aujourd'hui était donc sa première fête depuis son arrivée et il comptait bien se mettre la tête à l'envers en avalant plusieurs litres d'alcool, il avait besoin d'oublier certain élément récent de sa vie et devait pour cela se servir du moyen qui marchait le mieux à savoir prendre plusieurs verres afin de n'être plus capable de penser.

Il s'était vêtu d'un slim noir, d'un t-shirt  blanc, d'un borsalino brun ainsi que de chaussure brune essayant de paraître décontracté sans pour autant être négligé, il sourit à son reflet faisant apparaître ses fossettes qui lui donnaient une tête d'enfant selon, lui.  Il se dirigea ensuite vers le coffre contenant toutes les clés avant de se diriger à vive allure vers le bar ne pensant pas  au fait qu'il n'allait sûrement plus pouvoir conduire après.

Il gara sa voiture dans un parking au bord de la plage avant de se diriger vers le bar perdu dans ses pensées. Une fois la lourde porte poussé, une forte odeur de cigarette lui parvient au visage le faisant grimacer, même s'il fumait, l'odeur de la cigarette dans un espace confiner n'avait jamais été sa passion, il se dirigea ensuite vers le bar en commandant une vodka/coca au barman jetant un petit coup d'œil, autour de lui.

Il reporta son attention sur le bar lorsque le bruit d'un verre tapant sur le comptoir lui parvient, il sourit avant de payer sa consommation buvant une gorgée avant de reporter son attention sur  les gens présents autour de lui. Il avait son verre au bord des lèvres quand il reconnut un rire qu'il pouvait reconnaître entre mille, il tourna brusquement la tête en direction de ce bruit et aperçu son ex-petite amie assise quelques mètres plus loin en train de rire avec une bande de copine.

Il les fixa du regard un moment s'attirant le regard d'une jeune femme présente à côté de son ex.
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(#)Sujet: Re: "J'essaye de noyer mon chagrin dans l’alcool mais depuis le temps... il appris à nager, mon chagrin" (Philippe Gelluck)  |   Lun 31 Aoû - 20:26


V & M Le pardon doit se mériter.

Depuis le départ de Melvin, ma vie avait repris sont cours. Je pensais toujours à lui mais je vivais même si tout ce que je faisais n'était pas forcément bien. Je m'étais concentré sur mes études et aussi mes boutiques tout en sortant et en batifolant à gauche et à droite. C'est d'ailleurs pour ça que mes copines m'avaient invité à aller boire un verre dans un bar chic de la ville. Elles comprenaient mon envie de me changer les idées sans attachements aucun.
Elles m'avaient donc proposée de les rejoindre à vingt heures. Je m'étais donc préparée en rentrant des cours et d'avoir été mangé une pizza. J'avais enfilé vite fait une petite robe rouge avec une paire de talons noire et j'avais attaché mes cheveux en chignon complètement déstructuré. Je m'étais maquillée de noire sur les yeux et de rouge sur les lèvres. J'étais enfin partie.
Quand j'arrivai au bar, mes copines étaient déjà là. Je n'avais qu'à les rejoindre. Mon verre m'attendait déjà ! Je les saluai toutes et je m'installai.
Nous étions déjà bien dans l'ambiance et je riais mais Teddie était ailleurs et regardait un type au bar. Je tournai la tête et je le vis. C'était pas n'importe quel gars, c'était Melvin, je devenu toute blanche ne sachant plus ou me mettre. Mes copines le remarquèrent très vite sauf que je n'arrivais pas à détacher mon regard de lui...
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(#)Sujet: Re: "J'essaye de noyer mon chagrin dans l’alcool mais depuis le temps... il appris à nager, mon chagrin" (Philippe Gelluck)  |   Lun 31 Aoû - 20:58
*Melvin avait l'impression de voir un fantôme, même s'il savait la jeune femme présente dans cette ville, il avait toujours peur de la confrontation avec elle, il ne l'avait pas croisé, depuis leur rupture et ne se doutait pas que la jeune femme allait lui en faire baver s'il tenait à la récupérer. LE jeune homme était encore fou amoureux d'elle malgré leur rupture qui avait eu lieu, non pas à cause d'un manque d'amour ou de la disparition de ses sentiments pour la jeune femme, mais bien parce que sa mère lui avait ordonné.


Encore aujourd'hui il se trouvait bête d'avoir obéi à sa mère sachant qu'en faisant ça. Il avait sûrement perdue celle qui était sûrement la femme de sa vie. Il n'avait jamais cru à ses idioties jusqu'à ce qu'il rencontre la jeune femme et même après leur rencontre il ne croyait que moyennement au âmes-sœurs et toutes ses bêtises. Pourtant, il ne pouvait nier qu'une véritable attraction le liait à la jeune femme, il n'avait jamais pu se mettre en couple avec une autre femme, couchant avec des femmes uniquement lorsqu'il avait abusé des boissons fortes comme la vodka.


Il pris d'ailleurs une gorgée de son verre afin de se donner du courage, puis sauta du tabouret sur lequel il était précédemment assis, il ne savait pas vraiment comment aborder la jeune femme, fallait-il qu'il vienne lui dire bonjour où devait-il présenter des excuses tout de suite avant de poursuivre la conversation dans un coin. Il soupira en ne sachant que faire avant de se diriger vers la jeune femme, la peur lui broyant l'estomac.

Malgré qu'il soit euphorique à l'idée de la revoir, il était aussi tétanisé, une boule de stress s'étant formé dans son ventre et le tétanisant presque. Il s'approcha avec crainte de la jeune femme avant de se mettre devant elle.* Bonjour, peut-on parler dehors s'il te plait. *Il se mordit la lèvre du bas dans la crainte d'un refus de la part de la jeune femme, il ne savait rien de sa vie depuis leur rupture n'ayant pas pris de nouvelle de la jeune fille directement. Il en avait demandé à sa sœur, n'osant pas vraiment contacter son ex-compagne par crainte de sa réaction.


Il se doutait qu'elle allait refuser et décida de plaider en sa faveur. * Je sais que tu ne me dois absolument rien et que tu me hais sûrement, mais je voudrais juste pouvoir m'expliquer en privé s'il te plait. *Il resta planté devant elle mettant les mains dans les poches pour éviter que l'on remarque qu'il était complètement stressé, il voulait que son ex-petite amie ait une bonne image de lui, enfin avant qu'elle ne se rappelle ce qu'il lui avait fait et qu'elle décide de le frapper où de le rayer de sa vie.


 l'idée de ne plus faire partie de sa vie, il eut un pincement au cœur, un éclat de tristesse passant dans ses yeux clairs fixer sur celle possédant son cœur et décisionnaire de son destin. Soit elle lui accordait une deuxième chance, soit il ne savait pas vraiment comment il allait s'en sortir, il avait cette fille dans la peau et avait bien peur de ne pas pouvoir sortir la tête de l'eau si elle le rejetait.
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(#)Sujet: Re: "J'essaye de noyer mon chagrin dans l’alcool mais depuis le temps... il appris à nager, mon chagrin" (Philippe Gelluck)  |   Lun 31 Aoû - 21:25


V & M Le pardon doit se mériter.

Je devais avoir une tête à faire peur, je fixais Melvin sans pouvoir détacher mon regard de lui. Mes copines me parlaient me demandant si j'allais bien et je n'arrivais pas à articuler un mot je fis oui de la tête sans lâcher Melvin du regard. Mon estomac était serré, mon cœur battait à du 100 à l'heure. J'avais l'impression qu'il n'était jamais partit. Une chose est sûre, je suis toujours amoureuse de lui. J'avais du mal à passer à autre chose même si je devais le faire.
Je le vis se lever de son tabouret se dirigeant vers ma table. Mon estomac se serrait encore plus, j'avais l'impression que mon cœur allait sortir de ma poitrine je saisis mon verre et le bu d'une traite. Pourquoi se dirigeait-il vers moi ? Depuis quand était-il revenu ? En tout cas une chose est sûre, s'il voulait me récupérer il allait galérer. Mais voulait-il vraiment me récupérer ou juste venir remuer le couteau dans la plaie ?
Je n'avais jamais eu aussi mal de ma vie lorsque Melvin m'avait quitté. Déjà parce que c'était la première fois qu'on me larguait et parce que depuis la mort de Mason, je n'avais jamais été aussi amoureuse. Il était devant ma table : " Bonjour, peut-on parler dehors s'il te plait ".
Je ne répondis pas de suite et c'est là qu'il rajouta : " Je sais que tu ne me dois absolument rien et que tu me hais sûrement, mais je voudrais juste pouvoir m'expliquer en privé s'il te plait. " Il avait raison, je ne lui devais rien. Mais je ne le haïssais pas ! En plus il me proposait d'avoir des explications, je les attendais depuis son départ. Je savais que si je devais tourner la page il fallait que je sache. Mais est-ce que j'avais vraiment envie de la tournée ? " D'accord, je sors. ". Teddie me regardait l'air de dire que c'était pas une bonne idée mais il fallait que j'y aille. Il avait quelque chose dans les yeux qui me faisait fondre.
Nous nous dirigions vers la sortie. " Je t'écoute " Dis-je l'air froide. Tout ce que je voulais c'était m'accrocher à son cou et l'embrasser comme avant.
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(#)Sujet: Re: "J'essaye de noyer mon chagrin dans l’alcool mais depuis le temps... il appris à nager, mon chagrin" (Philippe Gelluck)  |   Lun 31 Aoû - 22:41
*Le jeune homme souffla de soulagement en voyant la jeune femme accepter de le suivre, même si son regard disait bien qu'elle le haïssait sûrement et qu'une fois dehors, elle allait l'étriper vivant avant de cacher son cadavre dans la benne à ordure. Il alla en direction de la sortie en sa compagnie et lui tient galamment la porte comme un parfait gentleman essayant de lui montrer qu'il valait mieux que le connard qu'elle imaginait qu'il était. Il se posa sur un banc juste en face de la discothèque que l'on atteignant en traversant la route et commença à se triturer les mains uns fois assis.


On pouvait sentir son stress à des kilomètres et il débuta ses explications en bégayant un peu, mort de trouille à l'idée qu'elle lui signifie d'aller se faire voir.* Mer-Merci de m'a-m'avoir accordé cette entrevue. Je Je te dois des explications. *Il poussa un profond soupir en se voyant bégayer comme un petit enfant ou comme une personne timide. Il redressa la tête après avoir réfléchi quelques secondes et planta ses yeux dans les siens commençant à lui parler d'une façon rapide et surtout sans s'arrêter sachant que s'il s'arrêtait, il n'allait jamais recommencer ou allait se taire sans pouvoir dire tout ce qu'il avait sur le cœur à la jeune femme.*

Je te présente mes excuses pour t'avoir abandonné juste pour plaire à ma mère, je n'ai absolument aucune excuse à mon comportement et encore aujourd'hui, je ne sais pas pourquoi je l'ai écouté. Enfin si, elle était ma mère et comme un con.

*Il lâcha un petit rire en songeant à ce qu'elle avait fait et en se souvenant qu'elle lui avait menti en le regardant dans les yeux sans une once de remords. Ce mensonge tournait dans sa tête tous les jours et il ne comprenait encore pas comment ils avaient pu faire ça.* Je l'ai écouté, pas parce que je ne t'aimais plus, loin de là. Mais parce que c'était ma mère et comme un imbécile, j'ai cru qu'elle faisait ça pour mon bien, on dit souvent que l'amour rend aveugle et je me suis dit que ma mère n'oserait jamais me faire quitter quelqu'un de bon pour moi.

Si elle me demandait de choisir, c'est qu'elle avait sûrement raison, tu sais, moi je n'y connaissais rien dans tout ça. Je lui ai fait confiance et j'ai suivi son ordre les yeux fermés, parce que cela a toujours été ma famille avant tout. Tu as été la première pour qui j'aurais pu abandonner les miens et cela me faisait sentir tellement coupable que quand ma mère m'a donné cet ordre, je l'ai suivi pour me décharger de cette culpabilité. Je sais que tu trouves ça débile, mais j'ai toujours pensé à ma famille avant de penser à moi et quand l'inverse s'est produit je n'étais pas prêt.


*Il poussa un soupir.* J'ai remarqué mon erreur dès le début, mais je ne pouvais pas revenir pour diverse raison et puis-je ne savais pas si tu voulais encore de moi, ni ce que je pouvais t'offrit. Je suis le genre de personne qui va te quitter en plein rendez-vous parce que sa sœur l'a appelé en pleurs et je ne pourrais pas changer ça je pense.

Cependant, aujourd'hui j'estime avoir les capacités pour gérer ma vie privée et ma vie de famille si tu veux bien de moi. *Il lui fit un petit sourire triste avant de se lever du banc n'osant pas regarder la jeune femme.* Je viens de dire des choses sans queues ni tête qui n'excuse en rien mon comportement, mais je n'ai aucune excuse. Pourtant, j'ai toujours l'espoir que tu me pardonnes. J'ai conscience que tu ne pourras jamais te remettre avec moi et que tu me hais certainement, mais tu méritais de savoir pourquoi j'avais fait ça.

*Il l'a regarda avec les yeux remplies de sincérité.* Je t'ai quitté pour ma famille, pas parce que je ne t'aimais plus. Je suis fou amoureux de toi et je crains l'être pour longtemps, je ne te demande rien cependant. Je te souhaite même plein de bonheur et une vie heureuse. *Il baissa les yeux sur ses pieds attendant la réaction de la jeune femme.* Je vais te laisser tranquille maintenant, excuse-moi encore.
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(#)Sujet: Re: "J'essaye de noyer mon chagrin dans l’alcool mais depuis le temps... il appris à nager, mon chagrin" (Philippe Gelluck)  |   Mar 1 Sep - 23:40


V & M Le pardon doit se mériter.

J'avais suivi Melvin dehors suite à sa demande et aux explications qu'il me proposait. Depuis le temps que j'attendais ce moment, il était enfin arrivé. J'avais cette sensation bizarre d'estomac noué. Pourtant je n'avais pas à être stressée c'est lui qui me devait des explications, moi j'avais tout fait dans les règles de l'art. J'avais fait des choses que je n'avais jamais faite. Et pourtant, j'étais stressée à l'idée d'avoir cette explication avec lui.
Il m'expliqua alors tout en détail, je me contentais de rester silencieuse face à ses paroles. Ses explications me rendaient heureuse il me disait qu'il avait remarqué son erreur depuis le début,... Et aussi que sa famille comptait plus que tout pour lui c'est pour ça qu'il avait écouter sa mère. " Tu sais, ta sœur nous soutenait elle. Ta sœur savait ce que nous étions. Si mon père s'opposait à notre relation alors qu'il est le premier homme de ma vie je ne l'écouterais pas ! Je me battrais pour nous ! Tu nous as abandonné. Tu as joué au con et tu as perdu la seule personne qui t'aimais plus que tout. Tu sais ce qui m'a fait le plus mal dans cette histoire ? C'est que je me suis ouverte à toi. Je me suis livrée alors que je n'avais JAMAIS fait ça avant. J'ai arrêté de coucher avec n'importe qui pour toi, j'ai arrêté mes conneries et je t'ai fais confiance. Tu as brisé tout ce que nous avions construit. Alors l'excuse de ta mère n'a pas lieu d'être. Oui tu t'es expliqué. Et tu auras beau être désolé, moi je le suis pour toi. Parce que tu m'as définitivement perdue. " Dis-je en brisant le silence. Dire qu'il m'avait définitivement perdue m'avait fait mal au cœur, comme si on venait de me le poignarder. Je savais bien qu'au fond de moi ce n'était pas vrai. Quand il se leva du banc j'avais peur qu'il s'en aille. Mais il rajouta qu'il avait peur que je le haïsse. Les larmes montaient dans mes yeux : " Je te hais pas Melvin, même si au début je te haïssais. Enlève toi cette idée de la tête. " Dis-je en retenant mes larmes. Il rajouta ensuite qu'il était fou amoureux de moi et le resterait pour longtemps avant de dire qu'il allait me laisser parce que je n'étais pas capable de réagir. Les larmes coulaient maintenant sur mes joues lorsqu'il me tourna le dos. " Ne pars pas, reste encore un peu. Merci pour tes explications. " J'essayais d'essuyer mes larmes alors qu'il se retourna vers moi. Pourquoi face à lui j'tais toujours aussi faible ?  
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(#)Sujet: Re: "J'essaye de noyer mon chagrin dans l’alcool mais depuis le temps... il appris à nager, mon chagrin" (Philippe Gelluck)  |   Mer 2 Sep - 22:29
*Le jeune homme écouta son ex, sans rien dire l'a laissant réagir à ses propos, il senti son cœur se briser quand elle lui dit qu'il l'avait définitivement perdue. Même s'il s'en doutait, l'entendre de vive voix faisait plus mal que de le penser. Il avait senti un poids tombé dans sa poitrine et se rendit compte à cet instant qu'il avait vraiment perdue la jeune femme. Il ne savait pas encore s'il devait rester près d'elle et essayer de regagner son cœur ou l'a laissé tranquille après des années de souffrances. Il soupira en commençant à lui répondre regardant l'horizon pour éviter de regarder la jeune femme.* Ma famille ne se compose pas uniquement de ma sœur même si je l'aime plus que tout. Et j'ai conscience de n'avoir aucune excuse valable à te donner, à part que ma famille a toujours été prioritaire par rapport aux autres personnes.


L'amour que je te portais me faisait peur et peut-être que l'intervention de ma mère m'a permis de fuir un attachement trop profond qui commençait à me faire peur. Tu as toujours été plus courageuse et plus forte que moi, je n'ai jamais été amoureux avant toi, tu as été la première et rien, ni personne ne m'avait préparé aux sensations que j'allais éprouver. J'ai été lâche et faible, je le reconnais sans aucun problème. J'ai été lâche et je t'ai perdue, je sais bien que je t'ai perdue, tu dois me détester dans ce cas et je comprends parfaitement si tu ne veux plus me voir.


Et tu ne seras jamais autant désolé que je le suis, ce que j'ai fait a été impardonnable, j'ai privilégié l'unité de ma famille tout simplement parce que c'est l'élément de ma vie que je maîtrisais. Je suis retourné dans mon cocon comme un lâche et je l'ai regretté quasi-immédiatement. Mais j'ai conscience de t'avoir perdue tu sais, tu as vécu ta vie pendant mon absence et je ne peux pas t'en vouloir. *Il lui fit un léger sourire avant de s'asseoir à une des extrémités du banc évitant de s'approcher de la jeune femme. Pas qu'il ne le voulait pas, toutefois il n'était pas sûr de pouvoir supporter le fait qu'elle soit proche de lui, sans espoir de l'avoir à nouveau dans sa vie et d'avoir une place dans son cœur.


* Tu ne me haïs peut-être pas, mais je t'ai perdue et je crois préférer ta haine entre les deux, malgré que je ne te reproche absolument rien bien sûre, comment pourrais-je te reprocher mon comportement. *Il haussa les épaules avant de serrer la main de la jeune femme dans la sienne avant de se reculer avec précaution plantant ses yeux dans les siens. Ne sachant pas vraiment comment se comporter vis-à-vis de la jeune femme, il savait que s'il s'approchait trop d'elle, il n'allait pas le supporter. Quand sa sœur lui annonçait qu'elle sortait avec telle gars, il devenait fou de rage alors même qu'il ne l'avait pas revu depuis plusieurs années. Être avec elle sans avoir l'espoir de reformer un couple, il n'était même pas sûr d'en être capable.

Il poussa un soupir en voyant à qu'elle point il était égoïste. Il avait brisé le cœur de la jeune femme et comme un gros égoïste, il croyait encore pouvoir reprendre son cœur. Il n'en était même digne et le voulait à nouveau. Il se faisait pitié à lui-même, s'il avait pu, il se serait sûrement foutu des gifles pour son plus grand malheur. Il regarda un instant la jeune femme en ne comprenant pas pourquoi elle lui demandait de rester, il sortit un paquet de cigarette de sa poche et l'alluma avant de faire les cent pas derrière le banc, le stress le rongeant de plus en plus.*


Pourquoi veux-tu que je reste ? Je ne peux rien t'apporter de bien et je sais déjà tout de toi, tu sais ? *Il fit une moue désolée avant de tirer une taffe de sa cigarette, son regard plongé dans le vide repensant aux longues conversations qu'il avait eu avec sa sœur, conversation, pendant laquelle il n'hésitait pas à demander des nouvelles de son ex-compagne. Il poussa un soupir avant de s'asseoir sur le banc regardant a nouveau la jeune femme.* Comment vas-tu ? Fumes-Tu ? *il lui tendit une cigarette en souriant essayant d'être gentille avec elle-même s'il ne savait pas encore comment il allait se comporter avec elle. Devait-il être proche d'elle sachant qu'il allait en souffrir ou devait-il s'éloigner pour se protéger.


Il ne savait pas et c’est deux choix voyageait dans sa tête occupant ses pensées alors qu’il fumait sa cigarette perdue dans ses pensées, il sentit un frisson le parcourir et remarqua que la nuit était tombé depuis bien longtemps. Il tendit la main à la jeune femme décidant de la mettre à l’abri.* Si tu veux on peut aller dans un endroit chaud. Un restaurant ou un truc comme ça, c’est toi qui choisis. *Il sourit*
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